Plusieurs voitures tombent en panne. La qualité de l’essence est pointée du doigt. La société Comores Hydrocarbures se défend et pourtant le constat est presque général. Interrogé sur les causes des pannes qui surviennent ces derniers temps aux automobilistes, Salim Bacar, mécanicien spécialisé sur les voitures à essence admet que les pannes qui surviennent sur les voitures à essence sont dues à la mauvaise qualité de ce produit. Selon lui, la panne commence d’abord dans les injecteurs avant d’en finir sur le moteur.

Des fumées s’en sortent. Et plus tard, la voiture tombe en panne. Les automobilistes pointent du doigt la qualité de l’essence. Selon Salim Bacar, mécanicien spécialisé dans les voitures à essence ayant examiné plusieurs voitures, admet que la mauvaise qualité de l’essence est l’une des causes. « La panne commence d’abord dans les injecteurs avant de s’étendre dans l’ensemble du moteur. La raison, lorsqu’on démarre la voiture, les injecteurs aspirent l’essence et distribuent dans le moteur. Celui-ci dégage une fumée noire qui n’est pas habituelle », explique-t-il.
Cependant, la société Comores Hydrocarbures se défend de cette hypothèse, rassurant la bonne qualité de leurs produits. « Si la cause des pannes n’est pas due à la mauvaise qualité de leurs produits, pourquoi les pannes sont-elles générales ? », s’interroge Salim Bacar. Celui-ci ajoute encore une piste à exploiter notamment l’entretien des citernes de stockage. « Un mauvais entretien des citernes de stockage pourrait contribuer à la mauvaise qualité de l’essence, un produit chimique qui nécessite une grande vigilance et un entretien minutieux. Elle peut se transformer et des fermentations pourraient aussi se faire si l’endroit de stockage n’est bien entretenu », ajoute-t-il.
A l’entendre, le contact de l’essence avec d’autres produits change la qualité et devient un autre produit. « Puisqu’il fait chaud ces derniers temps, des goûtes d’eau rouillées à l’intérieur de la citerne se mélangent avec l’essence et modifient sa nature », conclut-il.
Kamal Said Abdou