ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Campagne de vaccination anti-covid : Un pari réussi selon Yasser Ali Assoumani

Le président Azali Assoumani a lancé officiellement la campagne de vaccination contre la covid-19 à Moroni le 12 avril dernier. La cérémonie qui s’est déroulée à l’hôpital national et universitaire   El-Maarouf a tenu toutes ses promesses. La nation dans un élan de communion a salué dans la ferveur et ce, à juste titre, cet événement majeur destiné non seulement à sauver la vie des comoriens mais aussi à franchir un palier rentrant dans le cadre de renforcement de la lutte contre la pandémie.

Parmi les missions auxquelles le président de la République s’est assigné personnellement, c’est la préservation  de la population comorienne contre la covid-19, en limitant la chaîne de sa propagation qui, avec les nouvelles variantes sud-africaines et brésiliennes, continuent à paralyser le monde et surtout à plomber les nations nanties. C’est ainsi que la détermination du gouvernement contre le coronavirus est sans faille. « Depuis le 30 avril 2020 que le premier cas a été confirmé dans notre pays, le président de la République est monté en première ligne en prenant ce combat à bras le corps. Raison pour laquelle toutes les institutions sanitaires internationales ont félicité le gouvernement comorien pour les efforts considérables consentis dont les résultats sont plus que satisfaisants. Au-delà de la cérémonie de lancement de la campagne, il convient de donner une mention spéciale au président Azali pour l’efficacité et la rapidité avec lesquelles le gouvernement a planifié les objectifs et la stratégie devant permettre d’acquérir les premières doses dans un laps de temps dont l’acquisition sur le marché international n’est un secret pour personne, relève du parcours de combattant », a expliqué Yasser Ali Assoumani, directeur général des aéroports des Comores.

 Et cela est dû en grande partie, aux multiples problèmes auxquels sont confrontées les officines de production. Ce qui a amené, il va sans dire, les puissances économiques mondiales à faire la course comme au temps des armements, lors de la guerre froide. C’était en janvier dernier, rappelons le, au plus fort de la deuxième vague de la covid-19 jugée d’ailleurs la plus meurtrière, que le gouvernement lors d’un conseil de ministres a parlé pour la première fois des vaccins. « Pour bon nombre des personnes, ça relève d’un rêve et d’autres c’est une chimère de plus, un effet d’annonce. Mais, puisqu’il est connu étant homme de parole, honorant tout ce qu’il promet, le président Azali Assoumani est allé jusqu’au bout de son engagement en transformant un rêve à une réalité. Le plus  surprenant c’est qu’un pays comme le nôtre démunie de tout, puisse en disposer en un temps record, autant des doses issues de plusieurs catégories des vaccins les plus répertoriés dans le marché, à commencer par le chinois Sinopharm le germano-americain Pfidzer et le suédo-britanique AstraZeneca », avance le patron de l’Adc.

Pour le président Azali le compte ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Il entend amplifier davantage cette opération de collecte de vaccins pour que la couverture vaccinale anti covid-19 puisse bénéficier à toutes les couches sociales jusqu’à un taux équivalent à 60% de la population.

S’agissant de la campagne de vaccination, « elle a bien démarré malgré le montage de cabales et d’intimidation menés tambour battant par l’opposition en vue de persuader nos compatriotes de ne pas accepter le vaccin de nos amis  chinois pour la simple raison qu’il n’est pas homologué semble t-il par les occidentaux. Mal leur a pris, et ils se sont mordus le doigt. En bon soldat le président Azali s’est constitué en premier « je vais » comme on dit dans le jargon militaire pour donner l’exemple, en recevant la première dose de Sinopharm en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine aux Comores », a-t-il précisé.

En accomplissant ce geste d’une bravoure exceptionnelle avec un sens élevé de la valeur courage, le chef de l’Etat Azali Assoumani a lancé un appel pressant à ses compatriotes d’emboîter le pas en faveur de la vaccination et le dépistage massif pour se protéger et protéger les autres. Seul recours pour barrer la route à ce fléau. Dans ce même registre, il a fait part de son inquiétude quant à la troisième vague qui pourrait être plus sévère et violente avec des conséquences graves sur les humains que sur le tissu économique et social. « On peut d’ores et déjà parler d’un pari réussi tenant compte de l’engouement manifesté ici et là par la population devant les centres de vaccination ouverts partout dans les districts sanitaires », a-t-il certifié.

Après Ngazidja, le chef de l’Etat a mis le cap sur Mohéli et Anjouan pour rééditer le même exploit visant au lancement de la campagne de vaccination contre la covid-19 au niveau insulaire. « Connaissant son amour pour Mohéli et Anjouan, le président Azali Assoumani ne pouvait en aucun cas déléguer pour s’y faire représenter. Sa proximité connue de tous avec les habitants de ses îles font qu’il soit dans l’histoire des Comores, le président le plus proche des Mohéliens et les anjouanais, lui, qui en a fait un devoir de les rendre visite tout le temps au détriment de son agenda officiel », conclut Yasser Ali Assoumani.

KDBA

 

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