Le professeur Djaffar Mmadi a publié l’œuvre « de la dictature à la democrazy aux Comores », parue le 06 juillet 2021. Dans son livre, il évoque la période de la colonisation vers l’époque de la décolonisation où apparut la démocratie. Selon l’auteur, cette nouvelle ère a provoqué des fuites des leaders politiques vers l’étranger, des arrestations violentes et agressives, entre autres.

Djaffar Mmadi, professeur et coordinateur du laboratoire de recherche sur la cohésion sociale de la jeune université des Comores a publié son livre « de la dictature à la democrzy aux Comores » aux éditions l’Harmattan. Dans son ouvrage, il a raconté l’histoire des Comores, tout en tenant compte de la période marquant l’après assassinat du feu, président Ahmed Abdallah Abderemane (1990). Les Comores ont été secouées par le vent démocratique. « Depuis au moins trente ans ( 1990), après l’assassinat du dictateur Ahmed Abdallah Abderemane, les Comores comme les autres pays d’Afrique ont été secouées par le vent démocratique qui avait commencé à souffler dans les pays de l’Est, avant de faire tomber le mur de Berlin et balayer en même temps pendant la même période le système d’apartheid en Afrique du Sud », a-t-il raconté.
Dans ce même ouvrage, l’auteur Djaffar Mmadi a souligné que la République des Comores en 1990 avait vécu le problème des mercenaires français et après leur départ, les Comores ont commencé une nouvelle ère. « La République des Comores, jusqu’en 1990, avait vécu sous l’influence directe des mercenaires français, et après leur départ, les Comoriens ont commencé une nouvelle ère. Plusieurs leaders politiques ont pris la fuite vers l’étranger, d’autres ont été arrêtés de manière violente et agressive, d’autres enfin ont été emprisonnés. Malheureusement, la nouvelle classe dirigeante ne diffère en rien de la précédente et les pratiques malsaines restent les mêmes : détournement des deniers publics, favoritisme, corruption, irresponsabilité collective, absence d’un contrepouvoir, instauration d’une monarchie version xxi e siècle nommée « democrazy ».
Abdoulandhum Ahamada