C’est le conseil des ministres du mercredi dernier qui a annoncé le lancement de la campagne de pulvérisation intra domiciliaire dans les prochains jours contre le paludisme à Ngazidja, en particulier. Cela explicite que cette maladie fait rage dans l’île malgré la dernière campagne de Pid.

Lutter contre le paludisme, une vraie problématique de tout le monde. Une nouvelle politique est mise en œuvre par les autorités sanitaires pour l’élimination de cette épidémie à Ngazidja. C’est une pulvérisation intra domiciliaire. Puisque, cette maladie risque d’affaiblir le développement de notre pays. Force est de constaté que la ministre de la santé s’était entretenue avec la Chine pour un programme de financement de ½ milliards de francs afin de lutter contre le paludisme d’ici 2023 à Ngazidja.

Les autorités sanitaires avaient ambitionné l’élimination du paludisme et une campagne de traitement de masse a été lancée en 2019. En 2018, 8 cas de décès sont enregistrés. Une situation critique. En 2014, 2 140 cas de décès et 1 seul décès. En 2015, 1 061 cas obtenus sans décès. 1 657 cas en 2016. En 2017, 4 450 cas avec 2 décès et 15 000 cas avec 8 cas de décès en 2018. Ce n’est qu’en 2017 que la propagation s’est doublée.

Les responsables travaillent beaucoup plus pour éliminer cette maladie qui risque d’affecter l’avenir du pays. Car il n’est pas encore tard, tout peut se régler. « Si le paludisme est maitrisé à Ndzuwani et Mwali, ce n’est plus le cas à Ngazidja. C’est la raison pour laquelle une campagne de pulvérisation intra domiciliaire dans les différents foyers sera lancée dans les prochains jours », a annoncé le porte-parole du gouvernement lors de son compte rendu du conseil ministériel.

Nassuf. M. Abdou