Le ministre en charge de l’énergie, Houmed Msaidié ne lâche rien. Sa stratégie révèle la fragilité du rapport de confiance qu’entretient le peuple comorien et lui-même. En pleine crise énergétique à Oichili-Dimani, le ministre n’a réussi que de nourrir le doute.
Un ministre fragile. La crise énergétique s’enlise. Défié, le ministre Msaidié ne lâche rien. A-t-il raté ses fonctions du ministre de l’énergie ? Probablement oui. La crise dans les régions Oichili et Dimani justifie sa torpeur. Trois semaines dans le noir. Trois semaines de crise. Aucune autorité n’en parle. La première autorité concernée a fait fi. Et sa stratégie de priver les régions Oichili surtout le Oichili Yadjuu et Dimani d’électricité est condamnable. S’agit-il d’incompétence ? Pourquoi une crise dans la crise ?
Mal conseillé, mal réagi. Le ministre de l’énergie est perdu. Sa fragilité se résume sur la crise énergétique sur l’ensemble du territoire national plus particulièrement les deux régions de l’Est. Une crise dont l’ampleur ne sera jamais mesurée. Des ateliers sont à l’arrêt. Msaidié ne s’attend pas à un retour rapide à la normale. Quel gâchis ! Cette crise énergétique dans ces deux régions sera plus grave que celle des dernières années.
Sa politique censée répondre aux difficultés posées a mis à plat ces deux régions. Il est encore plus ardu de trouver des solutions meilleures. Puisque le ministre préconise de durcir la crise. Du sang et des larmes. Le ministre de l’énergie, Houmed Msaidié n’a pas caché sa volonté de plonger la communauté de Oichili-Dimani dans le noir. Je m’inquiète pour ce ministère en fragilité et dans le flou. Toute crise énergétique est une faute politique majeure. Et cela concerne toutes les autorités compétentes.
Retrouver une solution ne va pas dire priver une grande partie de l’électricité. Mais face à cette crise, il faut des moyens pour agir et de peser. En tout cas, il y a urgence. La distribution de l’électricité sur tous les clients de la Sonelec.
Kamal-dine Bacar Ali