ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans le cadre de la célébration de la dixième année de la bourse Yali Mandela Washington Fellowship, le gouvernement américain réaffirme son engagement à soutenir les jeunes africains dans la promotion de la croissance économique, de la gouvernance démocratique et de la paix à travers l’Afrique. À cet effet, l’ambassade des États Unis à Madagascar et aux Comores a annoncé l’ouverture des candidatures pour la bourse Yali Mandela Washington édition 2025 pour les jeunes leaders africains.

Comme chaque année, le programme Yali offre l’opportunité aux jeunes leaders africains de suivre des formations au leadership, du mentorat, du réseautage, des opportunités professionnelles et un engagement au sein de la communauté locale. Pour la célébration du dixième d’anniversaire du programme Yali, l’ambassade des États Unis à Madagascar et aux Comores a annoncé l’ouverture des candidatures pour la bourse Yali Mandela pour la session 2025.

Cette initiative phare du gouvernement américain vise à investir dans la prochaine génération de leaders africains, soutenir les jeunes africains qui stimulent la promotion de la croissance économique, de la gouvernance démocratique et de la paix à travers le continent africain. « L’ambassade des États Unis à Madagascar et aux Comores a le plaisir d’annoncer l’ouverture des candidatures pour la bourse Yali Mandela Washington Fellowship 2025 pour les jeunes leaders africains le 13 août », lit-on dans le communiqué de presse publié par l’ambassade des USA à Comores. Et de poursuivre : « Les boursiers bénéficieront, à l’issue de ce programme, d’un soutien continue du département américain, notamment en matière de développement professionnel, de mentorat, de réseautage et de financement initial pour leurs projets ».

Il faut rappeler que depuis sa création en 2014, près de 6 500 jeunes leaders de tous les pays d’Afrique subsaharienne dont 32 leaders Comoriens ont participé au Yali Mandela Washington Fellowship. En 2024, quatre comoriens sont sélectionnés pour la bourse Mandela Washington Fellowship édition 2024. Il s’agit de Nasma Saandi Assoumani, Hamza Ibrahim, Mohamed Mroivili et Soifia Hassani.

Abdoulandhum Ahamada

En cette période d’activités culturelles, liées au grand mariage, l’administration publique fonctionne au ralenti. Les agents de l’administration devant assurer les services au profit de la population désertent leurs bureaux. Ce qui entraîne un dysfonctionnement de l’administration, avec un impact significatif sur l’économie du pays.

Les activités de mariage paralysent l’administration publique. Les bureaux administratifs sont désertés à des heures de pointe. Ce qui rend plus difficile les démarches administratives. « Ce n’est pas normal que les responsables s’absentent en laissant leurs bureaux vides », déplore Ibrahim Hassane, un citoyen qui voulait une signature dans une administration.

Ce constat bien qu’il soit amer, les responsables hiérarchiques de ces administrations publiques font fi. Et pourtant, le dysfonctionnement des administrations publiques entraîne un retard dans le traitement des dossiers. « Depuis presque quatre jours, je fais des vas et viens pour juste une signature d’un document important. Il paraît que la personne qui est en charge de le signer ne vient pas au bureau.

S’il passe ici, c’est juste quelques heures le matin », a-t-il dit. « C’est inconcevable qu’un administrateur laisse son travail pour une cérémonie de mariage. Cette mentalité doit désormais changer », poursuit-il. Ibrahim  Hassane rappelle que le pays ne peut pas fonctionner avec ce système. Outre le retard dans le traitement des dossiers administratifs, Ibrahim Hassane souligne aussi un autre problème.

Celui de la chute de l’économie du pays. « En tous cas c’est le pays qui est perdant dans cette situation. On ne se rend pas compte des millions de nos francs qui se perdent chaque jour », prévient-il.

A l’entendre, ce phénomène a toujours existé aux Comores mais ces derniers temps, il prend une autre forme.

Kamal Saïd Abdou

Après les éditions de Ngazidja et Ndzuani, la 3e édition du Disa Festival a atterri à Mwali pour la découverte des talents artistiques et culturels des jeunes comoriens. Lors d’une conférence de presse tenue, hier jeudi, à Fomboni Mohéli, les organisateurs de cet évènement ont annoncé les activités au programme.   

Le laboratoire d’expérimentation des flows réseau culture Hip hop océan indien a tenu une conférence de presse, hier jeudi 8 août à Mohéli, pour annoncer les activités prévues pour la troisième édition Disa Festival.

Après les éditions tenues à Ngazidja et à Ndzuani, Disa Festival s’est lancé le samedi 3 août dernier avec le groupe House Dance et Break au Clac de Nioumachoua et sera clôturé ce dimanche 11 août, à l’alliance française de Fomboni. En effet, le Disa Festival est un festival de culture, Hip hop et de danses, initiant toutes les disciplines de Hip hop en servant une partie de tradition des Comores.

C’est un festival qui se tient uniquement aux Comores, pour l’instant, afin de mettre en avant la culture Hip hop et les traditions et de créer des évènements des jeunes pour un mélange Hip hop. C’est un festival de culture Hip hop et de danses, de création des évènements pour accompagner les jeunes comoriens à se professionnaliser, et organiser des concours de danses pour les enfants.

Les organisateurs de cet évènement ont annoncé que les deux premières éditions ont connu des grands succès. Raison pour laquelle, cette troisième édition est une grande occasion pour découvrir les talents artistiques et culturels de l’île de Mohéli. La directrice de Disa Festival, Tatiana Panzani a présenté le programme de cette 3e édition.

« Ce samedi 10 août, un Battle de danses aura lieu à l’alliance française de Fomboni. Un prix de 50.000 kmf sera décerné au champion de Mohéli. La clôture de cette édition sera dimanche 11 août, à l’alliance française de Fomboni par la présentation de la tradition dans la culture urbaine, avec un court métrage de réalisateurs comoriens sur un thème culturel et artistique », a-t-elle annoncé. 

Abdoulandhum Ahamada

La transformation des épices, en particulier le piment aux Comores, en présente comme une opportunité d’affaires prometteuse. Le climat favorable à la transformation du piment créé un environnement propice. Chamsia Toihir, promotrice de la marque « Oizo » ne chôme pas sur la transformation du piment pour la conservation des produits agricoles et elle rêve grand sur la transformation du piment au gingembre.

Le secteur agro-alimentaire se développe de plus en plus aux Comores. Chamsia Toihir a créé sa marque de piment « Oizo ». Un produit made in Mali que la jeune entrepreneuse compte imposer sur le marché local. Diplômée en gestion d’entreprises à l’université des Comores, la jeune femme s’est lancée dans l’entreprenariat.

« Ce sont mes parents qui m’ont incité à me lancer dans l’entreprenariat. J’ai fait d’abord des études en gestion d’entreprises à l’Université des Comores. Mon père m’a dit que la véritable arme d’une femme dans son parcours de vie, c’est d’être indépendante financièrement », a raconté Chamsia Toihir.

« Mes parents ont une habitude de conserver certains produits agricoles quand ils sont en abondance. Par exemple du piment, des citrons, des feuilles de manioc, des fruits en confiture destinés pour une consommation familiale ou notre entourage. Et puis un jour on avait une grande production, mes parents m’ont donné l’idée d’en commercialiser », se rappelle-t-elle.

La promotrice indique que son produit phare est le piment, mais les autres produits comme « mataba » et « Ancari » sont en stand-by à cause d’un problème lié à la conservation. « Je transforme le piment en pâte de piment naturel sans ajout d’eau, ni d’huile ni mayonnaise pour conserver la teneur du piment et faciliter une bonne conservation. Le piment vert, il fait partie des plus petits piments du monde et très fort », a expliqué Chamsia Toihir.

La transformation du piment apparaît comme une opportunité d’affaires prometteuse qui non seulement valorise les ressources agricoles, mais qui économiquement rentable. L’industrie de transformation du piment aux Comores bien qu’encore peu développée, jouit d’un potentiel économique énorme. Le piment transformé est visible dans les étals de l’alimentation.

« J’ai gagné un concours de la troisième édition sur l’économie bleue organisée par l’Union européenne, j’ai eu un appui de 1000 euros, ce qui m’a permis d’acquérir un stock de packaging et une machine pour la fermeture hermétique », a-t-elle fait savoir.

En effet, la promotrice de « Oizo » a, comme d’autres entreprises, rencontré des problèmes de packaging de production suffisante pour répondre au commande, de commercialisation car ma grande clientèle se trouve sur les autres îles comoriennes.

Mais elle ne chôme pas et elle rêve grand. « Je prévois lancer très bientôt du piment au gingembre, des conserves de piment, mais c’est en phase d’étude sur la durée de conservation », a annoncé Chamsia Toihir avant de poursuivre que « j’aurai une formation très bientôt par le biais de l’ANPI ».

Si elle choisit piment Oizo comme la marque, c’est parce qu’elle est partie en Tanzanie dans une grande foire qui a réuni 25 pays étrangers. « C’est pour cela j’ai écrit en anglais la marque », s’est-elle justifiée. Sa marque Oizo, propose des produits bio et sa transformation made in Comoros de manière artisanale et authentique n’en déplait pas.

KDBA

La discussion entre les quatre organisations patronales et la direction  générale  des  impôts hier,  ont porté sur l’équité fiscale, la coopération entre le patronat et le service des impôts ainsi que la mise en place d’un cadre de concertation technique permettant de mettre en œuvre la taxe sur la consommation dans le cadre de la loi.

La présence des agents de l’impôt et l’armée dans les enseignes commerciaux a déplu l’organisation patronale comorienne. Dans un communiqué, cette dernière a dénoncé cette pratique qui allait à l’encontre de la loi. Avec une profonde inquiétude face à cette pratique, les quatre organisations patronales et les responsables de la direction générale des impôts se sont retrouvés sur la table de négociation pour clarifier la situation liée à la taxe sur la consommation.

« La direction générale des impôts a décidé de nous inviter dans une réunion de concertation. Par cette réunion, la direction générale des impôts a décidé de retirer aussi bien de l’armée que leurs agents sur terrain. Nous avons entamé des négociations dès aujourd’hui (hier mercredi, Ndlr) », a souligné Sitti Djaouharia Chihabidine,  présidente de l’Opaco.

De toute manière, dit-elle, la réunion est tenue dans un climat apaisé. « Les négociations ont porté pour nous sur le principe de l’équité fiscale autrement dit que tous les contribuables puissent payer les impôts à hauteur de la forme de leurs revenus, la coopération entre nous et les impôts et la mise en place d’un cadre de concertation technique qui permet de mettre en œuvre cette taxe sur la consommation dans le cadre de la loi puisque nous avons constaté plusieurs dérives sur le terrain », a précisé la présidente de l’Opaco.

L’organisation patronale était inquiète sur le fait que l’impôt allait se proliférer à un cascade du fait que l’importateur pays l’impôt, le grossiste également et le détaillant. Ce qui va augmenter de manière significative le prix d’achat au consommateur qui aura pour conséquence l’inflation galopante.

Kamal Saïd Abdou

Le ministre de la santé, Dr Nassuha Oussene Salim a reçu l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis, Jumaa Rashed Al Remeithi dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies sanitaires. À cette occasion, le nouveau ministre de la santé a rappelé les diverses activités lancées par les Emirats Arabes Unis en Union des Comores dans le cadre de leur coopération.

Les Comores et les Emirats Arabes unis entretiennent des relations privilégiées dans de nombreux domaines touchant la sécurité, l’éducation, l’énergie, la santé, entre autres. Parlant du domaine de la santé, l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis Jumaa Rashed Al Remeithi a été reçu en audience au ministère de la santé.

Au cours de leur rencontre, les deux autorités ont échangé sur des questions de bases, liées à la stratégie sanitaire des Comores. Dr Nassuha Oussene Salim et Jumaa Rashed Al Remeithi se sont convenus à travailler en concert pour renforcer la coopération sanitaire entre les Comores et les Emirats Arabes Unis.

« Je ne peux manquer d’espoir que cette rencontre, monsieur l’ambassadeur, nourrissant également l’espoir du pays, aura plus d’impact que les précédents. Car je sens la grandeur de la coopération entre l’Union des Comores et les Emirats Arabes Unis. Je sens également ce que la population comorienne a besoin pour être en bonne santé », a exprimé le ministre de la santé. Les deux hommes ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération bilatérale pour améliorer la santé publique aux Comores.

Aux Comores, l’aide émiratie est multiforme et couvre plusieurs secteurs, de l’éducation via le programme de partenariat mondial pour l’éducation GPE que des émiratis ont rejoint en 2018 avec une enveloppe de 100 millions de dollars, en passant par le domaine de la santé, l’appui au secteur énergétique et tant d’autres secteurs viables de l’économie comorienne.

Abdoulandhum Ahamada

La 3eme réunion du comité de pilotage du projet accès à l’énergie solaire a été tenue hier au Retaj. Saïd Mohamed  Nassur, secrétaire général  adjoint au ministre  de l’énergie a rappelé que ce projet vise à augmenter la capacité de production d’énergie renouvelable à travers la mise en place d’infrastructure photovoltaïque dans les îles et améliorer la performance opérationnelle de la Sonelec avec le renouvellement du parc électrique des compteurs.

Le projet accès à l’énergie solaire est doté d’une enveloppe de 43 millions de dollars pour une durée de 5 ans. L’objectif est d’augmenter la capacité de production d’énergie renouvelable à travers la mise en place d’infrastructure photovoltaïque dans les îles et améliorer la performance opérationnelle de la Sonelec avec le renouvellement du parc électrique des compteurs.

Trois centrales photovoltaïques devront être mises en place dans les trois îles, selon Said Mohamed Nassur, secrétaire général adjoint au ministère de l’énergie. Entrée dans sa deuxième année, le secrétaire général adjoint a indiqué que plusieurs activités sont réalisées et d’autres sont en cours de réalisation citant entre autres, le plan de développement de l’électricité au moindre coût et la future acquisition des compteurs dont la livraison est attendue ce mois d’aout.

« Cette réunion est de taille car elle constitue une étape décisive de ce vaste chantier tant attendu par la population comorienne, les partenaires et le gouvernement de l’Union des Comores », a déclaré le secrétaire général adjoint qui précisera que cet atelier consiste à mesurer les progrès enregistrés au premier semestre de l’année 2024 et réajuster le plan de travail et budget annuel (PTBA) pour l’année 2024.

« Cette dynamique de mise en œuvre, au premier semestre de 2024, a mis en exergue la nécessité de réajuster le PTBA en cours par rapport à certaines activités dont la pertinence ou la responsabilité de mise en œuvre a été estompée ou modifiée, réaffecter des ressources à d’autres activités et adopter des documents stratégiques communs », a-t-il conclu.

A en croire le secrétaire général  adjoint, le deuxième semestre de l’année 2024 sera une année de mise en œuvre des activités phares du projet pour toutes les composantes.

Kamal Said Abdou

Le mardi 6 août dernier, le président Azali Assoumani a signé un décret attribuant au secrétaire général du gouvernement Nour El Fath Azali, des pouvoirs de contrôle sur toutes les actions gouvernementales. Cette décision, perçue par certains comme une centralisation excessive du pouvoir, et une nécessité pour améliorer l’efficacité du gouvernement pour certains, a suscité de vives réactions parmi les opposants du régime et des experts en droit.

Le décret N°24-24-107/PR portant refonte de l’organisation, du fonctionnement et des attributions du secrétariat général du gouvernement en Union des Comores a provoqué un véritable tollé, entraînant une vague de critiques de la part de plusieurs figures politiques et juridiques de la place. Parmi les voix qui se sont élevées, ce sont celles de Dr Yhoulam Athoumani et Rafsandjani, qui ont ouvertement condamné cette décision. Selon eux, ce décret est irrégulier et n’est pas conforme aux lois en vigueur.

Pour Dr Yhoulam Athoumani, ceci ne peut être qu’un échec du système politique des Comores. « Ce décret bafoue les principes fondamentaux de notre constitution », affirme le juriste. Parallèlement à Rafsandjani qui avait déclaré la veille qu’il s’agissait d’un poste stratégique dont au minimum devrait le detenir un juriste ou qui lui ressemblait. Ce qui serait loin d’être le cas pour le nouveau SGG. Cette mesure est perçue par certains comme une tentative de renforcement de l’autorité de Nour El Fath Azali, ce qui pourrait avoir des implications importantes pour la gouvernance du pays. Les critiques soulignent que la concentration de pouvoirs entre les mains d’un seul individu peut mener à des abus et à un affaiblissement des institutions démocratiques.

Les partisans du décret, quant à eux, affirment que cette décision est nécessaire pour améliorer l’efficacité du gouvernement et assurer une meilleure coordination entre les différentes branches de l’État. Ils estiment que le SGG, de par sa position, est le mieux placé pour superviser et harmoniser les actions gouvernementales. Cependant, la controverse continue de croître, et il reste à voir comment cette situation évoluera.

En attendant, le débat sur la légitimité et l’opportunité de ce décret demeure ouvert, mettant en lumière les fragilités du système politique actuel et les défis auxquels le pays est confronté dans sa quête de stabilité et de démocratie après une période électorale fortement mis en doute par sa légitimité.

Inmadoudine Bacar

Alors que la capitale des Comores vit au rythme d’une crise d’eau sans précédent, les équipes de  la société Sonede, ne se faiblissent pas sur  la réparation du château d’eau / RB2000, à Vuvuni, qui alimente le réseau de la capitale. Un défi de taille confié à Sotravic, une société  de l’île Maurice chargée de réhabiliter des châteaux d’eau au bout de  90 jours.  

Secouée par une crise d’eau sans précédent, la capitale Moroni n’a, devant elle, d’autres alternatives que de se retourner sur les bidons « Simtank » mises en place par la Sonede. Hier mercredi, le directeur technique de la Sonede, Abdallah Mzé Ali, a effectué une visite technique sur  le château RB 2000  pour un état de lieu des travaux de réparations.

« Cette visite fait suite à notre précédente conférence de presse,  dans laquelle nous avions annoncé les travaux de réparation du  château central de Moroni, RB 2000. Il  était  pertinent que nous venions sur le site pour constater de visu les travaux », a-t-il fait savoir. Ce dernier reste confiant que les équipes sur le terrain, chargées pour la réhabilitation des châteaux soient en mesure de respecter les termes du contrat, fixés à 90 jours.

Le directeur  technique de la Sonede, a par ailleurs précisé que, les travaux de réhabilitation des châteaux d’eau en Union des Comores sont une initiative mise en œuvre par la direction de la Sonede,  financés par le fonds saoudien dans  le but de renforcer les capacités de la Sonede en matière de fourniture de l’eau aux populations.  

Lancés en mi- juin par la  société Sotravic de l’île de Maurice,  les travaux ont une durée de trois mois. « Ils ont déjà réalisé tous les travaux de désencrage, maintenant  on attend qu’ils colmatent  les brèches qui fuitent l’eau sur le château. Cela pourrait se faire rapidement », rassure-t-il. Abdallah Mzé Ali, conscient de la situation que traverse la population de la capitale, il appelle la population à la patiente en espérant une sortie de crise sous peu.

Nassuf.M.Abdou

L’ambassadeur de la république populaire de Chine aux Comores, Guo Zhijun a organisé une réunion, mardi dernier, à l’ambassade de Moroni pour le renforcement de la coopération entre la Chine et les Comores. Il a rappelé les réalisations de la Chine à l’échelle nationale et internationale, les relations bilatérales Sino Comoriennes et la coopération de l’ambassade de Chine aux Comores avec la presse locale.

La république populaire de Chine et les Comores ont connu des relations historiques de longues dates. Dans une réunion organisée, mardi 6 août, à l’ambassade de Chine à Moroni, l’ambassadeur Guo Zhijun a abordé plusieurs sujets fondamentaux, notamment les réalisations de la Chine à l’échelle nationale et internationale, les relations bilatérales sino comoriennes et le renforcement de la coopération de la Chine avec les medias.

Au cours de cette réunion d’échanges, le diplomate chinois a rappelé que la république populaire de Chine a connu des progrès remarquables de tous les niveaux, notamment sur la politique, l’économie, et autres. Dans ce sens, il a précisé que les citoyens chinois ont bel et bien accompagné les actions mises en place pour développer le pays. « La Chine a connu des grands progrès de tous les secteurs. Son rayonnement planétaire a été concrétisé grâce à la mobilisation de sa population. Les objectifs de l’approfondissement plus poussé de la réforme sur tous les plans sont de continuer à perfectionner et à développer le régime socialiste à la chinoise, et de promouvoir la modernisation du système et de la capacité de gouvernance de l’Etat », a indiqué Guo Zhijun.

« Le système d’économie de marché socialiste de haut niveau est une garantie essentielle de la modernisation chinoise. Il faut mieux faire jouer leur rôle aux mécanismes de marché, créer un environnement de marché plus équitable et plus dynamique, et réaliser une allocation des ressources caractérisées par une efficacité optimale et un rendement maximal », a ajouté le diplomate chinois. 

Des relations solides

L’ambassadeur de Chine a rappelé que la Chine a soutenu les développements socio-économiques, agricoles, et autres, de plusieurs nations africaines dont les Comores. D’ailleurs, le président chinois, Xi Jinping a proposé, en 2023, des mesures d’aide aux pays du Sud pour se développer. Cependant, la Chine, selon l’ambassadeur, a aidé les Comores pour son investissement et son exploitation des potentiels de développement. « Les relations entre la Chine et les Comores sont historiques. La Chine est l’un des premiers pays ayant signé des protocoles d’accord après l’indépendance des Comores, le 6 juillet 1975. L’année prochaine, nous allons célébrer nos cinquante années de coopérations bilatérales », a déclaré l’ambassadeur. « La Chine a essayé d’aider les Comores à réaliser leurs actions mises en place. Certes, ces aides ne sont pas suffisantes et nous devons trouver des alternatives pour renforcer nos coopérations. La Chine a aidé les Comores à améliorer les infrastructures sanitaires. La Chine a notamment aidé les Comores sur l’installation des stands et l’exposition de la vente des produits halieutiques », a-t-il souligné.

Selon l’ambassadeur, la Chine a été toujours derrière les Comores sur tous les plans de développement. « A travers un accord bilatéral, la partie chinoise est prête à exporter des produits agricoles gelés. Des mesures stimulées permettant d’aider l’économie et à la création des emplois », dixit-il. « La Chine est en pole position pour installer des stations solaires pour résoudre le problème de l’électricité. L’énergie éolienne peut également renforcer le développement énergétique des Comores. Sur le plan agricole, des formations agricoles et avec la technologie pour développer l’agriculture comorienne. La coopération sino comorienne sur les produits halieutiques peut renforcer le développement des Comores », a-t-il annoncé.

La Chine et la presse comorienne

Concernant les accompagnements de l’ambassade chinoise avec la presse, l’ambassadeur chinois a indiqué les appuis multiples de l’ambassade à la presse locale. Et en ce sens, le directeur général de l’Ortc, Abbasse Mhadjou a promet d’accompagner les actions de la Chine en les rendant plus visibles et plus compréhensives. 

Abdoulandhum Ahamada