ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le bilan de la Banque centrale des Comores a enregistré une hausse de 8% de son bilan pour 2023, passant de 184,1 milliards kmf à fin 2022 à 198,7 milliards kmf à fin 2023, selon le rapport annuel de la BCC.

La Banque centrale des Comores (BCC) a clôturé l’exercice fiscal le 31 décembre 2023 avec un bilan total de 198,7 milliards kmf, marquant une hausse par rapport aux 184,1 milliards kmf en 2022. A l’actif, cette évolution est observée au niveau des réserves de change. Pour ce qui est du passif, cette hausse du bilan est reflétée au niveau des dépôts de la clientèle.

Selon le rapport, la valeur des avoirs en or est passée de 483,7 millions kmf au 31 décembre 2022 à 531,5 millions kmf un an après, soit une hausse de 9,9% imputable à l’appréciation des cours de l’or pendant la période, le stock restant toujours inchangé depuis 1983. Pour les avoirs en devises de la Banque, ils sont constitués des euros et des dollars US détenus dans les caisses et dans les comptes ouverts auprès du Trésor français, de la Banque de France et de la Réserve Fédérale.

« Les encaisses en euros sont passées de 6,7 milliards kmf à fin 2022 à 3,7 milliards kmf à fin 2023, soit une baisse de 44,5%. Les encaisses en dollars ont nettement augmenté sur la période s’établissant à 916,8 millions kmf contre 33,3 millions kmf à fin 2022 », lit-on dans le rapport annuel. « Du côté des dépôts, on note une augmentation de 10,4% du solde du compte d’opérations passant de 116,2 milliards kmf au 31 décembre 2022 à 128,2 milliards kmf en décembre 2023. Au terme de l’exercice 2023, la totalité des avoirs en euros et dollars est passée de 122,9 milliards kmf en 2022 à 132,9 milliards kmf en 2023, soit une hausse de 8,1% », ajoute le rapport.

Créances et stocks

Selon le rapport, les concours de la Banque centrale à l’Etat sont constitués des avances statutaires, des allocations DTS utilisées et des prêts FMI. Avec la hausse de la moyenne des recettes intérieures des trois dernières années, les avances statutaires s’élèvent à 10,7 milliards kmf après 10,3 milliards kmf en 2022. Pour ce qui est des allocations DTS utilisées, leur montant total est passé de 15,8 milliards kmf à fin 2022 à 15,3 milliards kmf à fin 2023, soit une baisse de 2,8%. Cette régression est due à la réévaluation opérée au cours de l’année sous revue.

« Pour leur part, les prêts FMI sont passés de 10,8 milliards kmf au 31 décembre 2022 à 11,8 milliards kmf au 31 décembre 2023, soit une hausse de 9,7%, qui s’explique principalement par l’octroi du nouveau prêt FRPC », précise la BCC. Les autres créances représentent les prêts et avances au personnel. « Tous ces prêts sont remboursables par des prélèvements mensuels sur le salaire. Elles ont progressé de 3,6% », souligne la BCC.

En effet, les stocks de la Banque sont constitués essentiellement de l’ensemble de matériels d’émission neufs non encore utilisés, valorisés au coût moyen pondéré. Leur valeur est passée de 649,9 millions kmf en 2022 à 1,2 milliard kmf un an après. Cette évolution est principalement liée à la réception d’une nouvelle commande de billets et pièces au cours de l’année 2023.

S’agissant des actifs immobilisés nets, une légère hausse (0,2%) à fin 2023 a été enregistrée, s’élevant à 4,5 milliards kmf. En plus de l’achat d’équipements adéquats, la Banque a engagé plusieurs travaux de réhabilitation et d’aménagement, notamment au niveau de l’agence d’Anjouan.

Aperçu du passif

Le bilan Billets et pièces en circulation correspond au total des billets et pièces émis net des encaisses. Ainsi, la monnaie fiduciaire émise par la Banque a légèrement augmenté de 0,2% s’établissant à 65,5 milliards kmf à fin décembre 2023 contre 65,4 milliards kmf un an auparavant. Pour les engagements des devises de la BCC auprès des institutions financières internationales, il s’agit essentiellement de dépôts à vue s’élevant à 378,8 millions kmf à fin 2023 contre 307,5 millions kmf à fin 2022, représentant une hausse de 23,2%, selon le rapport annuel.

Les relations avec le FMI au passif du bilan ont légèrement augmenté de 0,9%, atteignant 35,9 milliards kmf à fin 2023 contre 35,6 milliards kmf à fin 2022. « Cette évolution est essentiellement expliquée par l’octroi du nouveau prêt FEC en 2023, dont deux décaissements effectués en juin et en décembre. Le prêt FEC de 2009 ayant été totalement remboursé courant l’année 2023 », explique la BCC.

Ainsi, au terme de l’exercice 2023, les dépôts des banques et des institutions financières décentralisées sont en hausse de 6,5%. Le total de ces soldes s’élève à 52 milliards kmf à fin 2023 contre 48,9 milliards kmf à la fin de l’exercice précédent. Après une baisse de 45,3% entre 2021 et 2022, les comptes courants des administrations publiques notamment le Trésor et les sociétés d’État affichent un solde total de 19,6 milliards kmf à fin décembre 2023, soit une hausse de 65,7%. « Ceci, en liaison avec l’accroissement des aides budgétaires et les financements des projets par les bailleurs multilatéraux. Les autres dépôts rassemblent les soldes des comptes du personnel de la Banque. Le solde total des « autres dépôts » est passé de 53,5 millions kmf à fin 2022 à 91,6 millions kmf à fin 2023 », note la BBC. 

KDBA

Dans la journée d’hier mardi, à Moroni, le nouveau ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana a reçu l’ambassadeur chinois aux Comores, Guo Zhijin, dans son bureau. Lors de cette entrevue, le ministre a invité l’ambassadeur aux assises nationales sur l’éducation prévues en septembre prochain.

Le tout nouveau ministre comorien de l’éducation ne cesse de recevoir les diplomates accrédités en Union des Comores. Une occasion de renforcer les liens bilatéraux avec les pays frères. En effet, ce mardi, Bacar Mvoulana a reçu Guo Zhijin, l’ambassadeur de Chine accrédité en Union des Comores. Ai cours des discussions, il a été question de la construction d’un nouveau centre d’animation culturelle, pour la formation de la langue chinoise, la nécessité de formations spécifiques pour améliorer la compétence de la main-d’œuvre locale mais également de la coopération entre l’Université des Comores et une université chinoise (DALIA).

Lors de cette entrevue, le ministre a invité l’ambassadeur aux assises nationales sur l’éducation prévues en septembre prochain. De même que l’ambassadeur a convié le ministre à la conférence Sino-Africaine, prévue en septembre à Pékin pour renforcer les relations bilatérales et discuter des projets futurs.  
« Cette rencontre témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leurs relations et de collaborer sur des projets diversifiés et bénéfiques pour les deux parties », a affirmé le service de communication du ministère de l’éducation nationale.

Il est à savoir qu’actuellement, plus de 360 étudiants comoriens poursuivent leurs études en Chine grâce aux bourses et aux programmes de coopération éducative. Ainsi, plusieurs étudiants comoriens apprennent la culture chinoise aux Comores.
Les deux hommes sont convenus de porter les relations bilatérales à une nouvelle hauteur, en particulier dans le domaine du développement éducatif.
A titre de rappel, la Chine entretient depuis plusieurs décennies une excellente relation de coopération avec les Comores dans les domaines de la défense, la santé, l’éducation, et bien d’autres.

KDBA 

Les grandes vacances aux Comores sont nécessairement le mois de juillet vers la fin de l’année. En vue de protéger les vacanciers notamment la diaspora et les touristes contre le paludisme, le Programme national de lutte contre le paludisme a mis en place une opération spéciale de distribution de moustiquaires imprégnés d’insecticides dans différents districts de santé en leur faveur.

Le PNLP a mis à disposition des équipes de distributions des moustiquaires dans les différents districts de santé de l’ile de Ngazidja afin de faciliter la diaspora et les touristes en vacances aux Comores de se munir des MILDs (Moustiquaires imprégnés d’insecticide) pour se protéger contre les moustiques du paludisme (anophèle).  Le but est de permettre à ces populations de profiter des vacances sans paludisme.

“Cette opération vise à protéger les “Je viens” en vacances (nombreux qui sont là pour les festivités des mariages) et les touristes en visite aux Comores contre le paludisme qui sévit encore à Ngazidja”, a déclaré Dr Abdullatif Hadjira, Coordonnatrice du PNLP.

“Il s’agit d’une demande particulière que nous avons soumise au Fonds Mondial qui est notre partenaire potentiel pour justement éviter que les familles qui viennent aux Comores pour cette période de grandes vacances soient victimes du paludisme”, a précisé la Coordonnatrice.

Selon Dr Abdullatif Hadjira, les vacanciers peuvent bénéficier les moustiquaires, munis de leurs passeports, de 8H00 à 15h00, dans ces lieux : à PNLP, pour la région de Bambao et Itsandra; à l’hôpital de Mitsudje, pour Hambou et Mbadjino; à l’hôpital de Koimbani, pour la région Hamahamet, Mboinkou, Wachili et Dimani, à l’hôpital de Mitsamihuli, pour la région de Mitsamihuli; et à l’hôpital de Ntsaweni, pour la région de Mboudé.

Le Programme national de lutte contre le paludisme souhaite à la diaspora et aux touristes de passer des vacances en toute sécurité, sans paludisme. 

S.A.C   

Réunis en congrès national hier au Foyer des femmes de Moroni, les retraités comoriens ont élu un nouveau bureau. Une occasion pour eux Mais cela n’a pas de pointer du doigt aux textes datant de 1963 et qui  aujourd’hui sont incompatibles à la vie. Ils réclament par ailleurs la revalorisation de leurs pensions.

Les retraités réclament la revalorisation de leurs pensions alimentaires, la réactualisation des textes qui, selon Andjib Ali Said, ces textes datent de 1963 et leurs considérations étant des personnes ayant servi le pays.

Des revendications qui, jusqu’à présent, restent sans suite. « Nous avons formulé ces revendications depuis des années mais nous n’avons pas eu de suite. Heureusement que le directeur général de la fonction publique est parmi nous aujourd’hui dans cet événement et j’espère qu’il rédigera lui-même le rapport », a-t-il souligné.

Selon Andjib Ali Said, dans les autres pays, les retraités sont des personnes de valeur et qu’ils ne sont pas traités comme ici, aux Comores. « Les textes sont obsolètes. Ils ne sont pas compatibles à la vie d’aujourd’hui. Dans les autres pays, la pension alimentaire d’un retraité n’est pas constant, elle augmente en fonction du niveau de vie », a-t-il indiqué.

Contrairement aux Comores, le pensionnaire une fois à la retraite est contraint d’ajouter une somme pour qu’il soit payé de son indice. « Certains sont obligés de faire de prêt dans des banques pour ajouter cette somme auprès de la caisse de retraite. Et malheureusement, ils meurent sans pouvoir payer cette dette », regrette-t-il. Ce pensionnaire rappelle que les retraités continueront le combat jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.

Kamal Said Abdou

Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali accompagné du ministre de la pêche, Dr Ali Bandar, a effectué une visite dans la société de pêche à Voidju avec une délégation sud-africaine. Une visite qui fait raviver l’espoir pour la mise en service de cette société qui peut être  l’élément catalyseur afin d’amorcer l’économie et pour une indépendance des produits halieutiques frais pour les comoriens.

Sa première visite aura été laborieuse, puisque celle-ci est faite dans une société, où tous les comoriens rêvaient et rêvent toujours la voir porter ses fruits.  Fraichement nommé secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali a effectué avec le nouveau ministre de la pêche, mardi dernier, dans l’après-midi à la société de pêche à l’abandon depuis presque 7ans.  Tout porte à croire que la mise en service de la société pourrait bien avoir lieu prochainement, pour faire ce projet un catalyseur  afin d’amorcer une croissance économique du pays.

Au terme des échanges avec ces experts sud-africains, le secrétaire général du gouvernement rassure de son côté qu’en dépit du temps passé, les matériels restent d’autant plus intactes. « Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans les objectifs visés de notre gouvernement,  pour le développement durable et de l’agenda 2030 de l’Union des Comores en contribuant pour la croissance économique inclusive,  l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire et à la création de l’emploi décent », a déclaré le secrétaire général du gouvernement Nour El Fath Azali.

Selon lui, en renforçant les sociétés d’Etat pour une sécurisation, des ressources financières pourront sans doute favoriser le développement social. « Ce projet lui-même seul revêt une importance cruciale pour la transformation structurelle de la cantine de l’Etat et le bien-être de la population pour la  consommation des produits frais qui fait partie de notre feuille de route », a-t-il souligné.

Le jeune homme fort du gouvernement comorien précise que, les négociations en cours témoignent de l’engagement des parties prenantes à œuvrer ensemble pour concrétiser cette vision ambitieuse destinée pour les générations futures à vivre  harmonieuses.

Nassuf.M.Abdou

Pour se socialiser avec les jeux olympiques de Paris, l’alliance France de  Moroni, met au programme  une série d’activités sportives prévues du 26 juillet au 11 août prochain. Le football, le basket-ball, la course à pieds, entre autres, seront les disciplines engagées. Des  prix seront attribués aux gagnants.

Dans le cadre des jeux de Paris 2024, l’alliance française  de Moroni, lance différentes  activités sportives : une façon de se solidariser du monde sportif unis à Paris pour les JO. Au cours d’une conférence de presse tenue, hier mercredi, la directrice de l’alliance française de Moroni, Anaïs Bonnet-Bonamino explique en demi-mot les avantages liés avec l’organisation des activités sportives aux Comores. « Si on est réunis aujourd’hui, c’est pour parler aux jeux olympique 2024.  Comme vous le savez  en France, on se prépare pour accueillir les jeux olympique à Paris, donc ici,  à l’alliance française de Moroni on a décidé de se faire un peu le relai des JO en organisant beaucoup d’activités pour fêter  les jeux olympiques, mais en version comorienne », a-t-elle déclaré.

Initialement prévues demain vendredi 26 juillet 24, les activités auront commencé par la transmission directe de la cérémonie officielle de l’ouverture des jeux à Paris. « Dans l’ordre chronologique, on va commencer donc  ce vendredi, où on va faire la transmission de la cérémonie d’ouvertures des JO de Paris sur un géant écran à 20H 30, au café de l’alliance française récemment réhabilité », précise Anaïs Bonnet-Bonamino. Selon elle, participer aux activités sportives prévues, c’est juste de s’approcher de l’alliance et de partager ces moments de convivialité. 

Au programme, des tournoi de basket de l’alliance avec 16 équipes souhaitées à prendre part, de foot avec 8 équipes participantes au stade Ajao, de volet avec quatre équipes retenues à se mesurer sur le terrain de basket de l’alliance ainsi qu’une course à pieds féminine,  dont le point départ est prévu à la plage Itsandra jusqu’à l’alliance française de Moroni.

A noter que la Meck Moroni et l’association Adore Comores, sont les deux partenaires ayant le privilège d’attribuer les prix aux gagnants de différentes disciplines sportives.

Nassuf.M.Abdou

Alors que le taux de croissance économique pour l’année 2023 est de 3,3%, la Banque centrale estime atteindre 3,8% en 2024. Une hausse de 0,5 en pourcentage. Cette croissance sera soutenue par les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Selon la BCC, l’activité économique devrait se consolider compte du contexte international du recul de l’inflation plus tôt que prévu par rapport au pic de 2022. L’économie sera améliorée également par un environnement interne plus favorable par rapport aux effets attendus des différentes mesures de soutien à l’activité économique par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des projets prioritaires du PCE et les appuis des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement.

« Les prévisions de la croissance tablent sur un taux de 3,8% en 2024. Cette croissance serait portée par l’ensemble des trois secteurs. Le secteur primaire resterait dynamique (+3,5%) avec l’appui du gouvernement dans l’agriculture et l’élevage  mais également les effets attendus des projets tels que PIDC et PREFER », explique la BCC dans son rapport.

« Au niveau du secteur secondaire, l’activité est projetée à la hausse (+3,1%) avec la poursuite des travaux de construction et travaux publics. Les activités du secteur tertiaire poursuivront leur dynamisme (3,6%) », ajoute la BCC.

Selon la Banque centrale des Comores, l’investissement devrait se consolider à 3,0% et une hausse des exportations des biens et services (+4,1%). Ce progrès sera soutenu par une meilleure offre des produits de rente, notamment la vanille. Et les importations des biens et services connaîtront un rebond de 4,1%.

« Ces perspectives de croissance pour 2024 sont tributaires de l’évolution de la situation interne notamment sanitaire, liée à l’épidémie du choléra ainsi que les conséquences liées aux récentes inondations », a conclu la BCC.

KDBA

La dette publique s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens à fin 2023 contre 190,1 milliards kmf en 2022. Ce qui équivaut à une hausse de 5,9%. En effet, le ratio d’endettement public est à 28,4% au 31 décembre 2023 bien en deçà du seuil indicatif fixé par le FMI qui est de 55%. Une dette viable.

A la fin de l’année 2023, la dette publique a progressé de 5,9%. Elle s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens en 2023 contre 190,1 milliards de francs comoriens en 2022. Selon la Banque centrale des Comores, la dette extérieure a crû de 5,3%  sur la période pour s’établir à 169,2 milliards de francs comoriens.

« Cette progression a été essentiellement tirée par la hausse de la dette multilatérale (+16,7%) dont le niveau  s’est établi à 80,5 milliards  kmf en 2023 contre  69 milliards kmf en 2022. Elle est majoritairement constituée de la Banque mondiale (34%), la BADEA (15,7%), le FMI (14,7%), le FAD (13,1%) et TDB Group (10,2%) », a expliqué la Banque centrale des Comores.

S’agissant de la dette bilatérale, elle s’est élevée à 44,9 milliards en 2023, en hausse de 1,3% par rapport à 2022. « Une hausse reflétée au niveau du fonds saoudien (+8,5%). En termes de structure, elle est prédominée par le fonds saoudien (46,2%) suivie d’Exim Bank Indien (27,9%) et du fonds koweïtien (23,4%) », a-t-elle précisé.

Pour ce qui est de la dette publique intérieure, elle est accélérée de 9% avec 32 milliards contre 29,3 milliards, une année au paravent sous l’effet de l’accroissement de la dette auprès du système bancaire.

« Tenant compte d’une croissance nominale de 13,2% du PIB, le ratio d’endettement public est ressorti en repli de 2 points de pourcentage à 28,4% du PIB. Cette situation est reflétée par les baisses de 1,8 point à 23,8% du PIB pour la dette extérieure et -0,2 point à 4,5% du PIB pour la dette intérieure », a indiqué la Banque centrale dans son rapport annuel de l’année 2023.

KDBA

Une forte délégation comorienne séjourne à Tanzanie, où se tient  la cérémonie de la première commission permanente conjointe (CPC), entre les Comores et la Tanzanie. Les secteurs de la diplomatie, politique, agriculture, économie, entreprenariat et investissement, sport, emploi, sécurité, défense, éducation, enseignement et formation professionnelle, l’énergie et la santé sont les secteurs ciblés par cette assise et qui seront validés mercredi prochain. 

La république unie de Tanzanie abrite la cérémonie de la première commission permanente conjointe avec l’Union des Comores. Plusieurs projets structurant sur divers domaines de développement sont au menu des discussions d’une  réunion technique, tenue hier lundi, avant de procéder à leur validation mercredi prochain.

Lors de la cérémonie de l’ouverture des échanges, la cheffe de la délégation  Fatima Alfeine revient sur l’aspect historique qui relie les deux pays amis de longue date et l’importance qu’apporte cette commission mixte.

«  Cette première commission permanente conjointe démontre la solide fondation pour approfondir notre coopération bilatérale et l’engagement de nos gouvernements à renforcer nos relations fondées sur les principes de la solidarité et de vision partagée afin d’améliorer la qualité de vie de nos peuples », a-t-elle déclaré.

Selon elle, les relations entre les Comores et la république Unie de Tanzanie  sont enracinées dans une histoire commune et partagée, bâties sur des relations sociales, culturelles et de sang. « Ces relations profondes nous ont permis, au fil des années, de bâtir et renforcer nos relations sociales, diplomatiques et bilatérales », précise la cheffe de la délégation comorienne.

« Cette plateforme va ouvrir la voie, à partir de maintenant et pour les années à venir, une coopération fructueuse, dynamique et diversifiée pour le bénéfice mutuel entre l’Union des Comores et la République unie de Tanzanie », a-t-elle ajouté.

Il y a lieu de rappeler que,  la délégation comorienne réunisse des représentants des différents ministères, notamment des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de l’économie, des sports, de l’éducation et de la justice. Ils se sont engagés dans les discussions avec leurs frères Tanzaniens pour une réunion technique, hier lundi, sur les priorités qui seront validées demain mercredi.

Nassuf. M. Abdou

Les résultats du concours d’entrée en 6ème sont délibérés depuis la semaine dernière. L’île de Ngazidja enregistre un taux de réussite de 30,96%, soit 69,04% d’échecs. Des résultats catastrophiques par rapport à l’année dernière avec 64,21%. A Ndzuani, le taux de réussite est de 58,54% et 57,25%.

Comme prévu, les résultats de l’examen d’entrée en sixième sont délibérés. A Ngazidja, sur un nombre de 8728 candidats inscrits, 176 candidats ont été absents et 8552 présents. En effet, 2648 sont admis, soit un taux de réussite de 30,96%. Contrairement à l’année dernière, 4819 ont été admis, soit un taux de réussite de 64,21%. Une baisse de taux de 33,25%.

À Mohéli, sur 1568 candidats inscrits, 17 étaient absents. Au total, 888 ont été déclarés admis, soit un taux de 57,25%. Une baisse du taux de réussite par rapport à 2023 avec 77, 46%. L’île d’Anjouan enregistre un taux de réussite de 58,54% avec 4297 admis.

À Ngazidja, le taux d’échec est de 69,04%. 6080 candidats (y compris les absents) vont devoir reprendre l’examen l’année prochaine. Au niveau des CIPR, c’est le centre de Moroni qui taille la part du lion avec un taux de 42,22%. La deuxième place est occupée par le CIPR de Pimba avec 36,60% suivi de Washili.

« Cette année, tout a changé. Les années précédentes, avec une moyenne de 8 et 9, on était déclaré admis. Mais en 2024, tout élève n’ayant pas une moyenne de 10 ou supérieure de 10 n’est pas déclaré admis. C’est pourquoi les résultats sont catastrophiques », a expliqué un directeur d’une école. 

Abdoulandhum Ahamada