ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les Comores viennent d’intégrer officiellement l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

L’adhésion des Comores à l’OMC, des réformes engagées depuis une décennie. Il s’agit d’une avancée importante pour sa quête d’intégration internationale et son intention d’atteindre les objectifs du plan Comores émergent 2030, ouvrant des perspectives de croissance, d’investissements et d’emplois. Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

« L’Ambassade des États-Unis à Madagascar et à l’Union des Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion en tant que 165ème membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) le 21 août. Nous saluons également l’acceptation par les Comores de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche », a déclaré l’ambassade des USA dans un communiqué de presse.

Selon l’ambassade des Etats-Unis aux Comores, L’adhésion des Comores à l’OMC est un signal fort de l’engagement du pays à promouvoir un climat d’investissement favorable et à garantir un environnement commercial équitable et transparent. « Avec cette adhésion, les Comores se joignent à toutes les autres nations membres dans l’établissement des avantages et des obligations qui définissent le système commercial international : la transparence, la prévisibilité, la redevabilité et l’État de droit », ajoute le communiqué.

En confirmant son acceptation de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche, les Comores s’engagent également à interdire les subventions néfastes à la pêche et à contribuer à la durabilité des océans. « Les États-Unis sont fiers d’être un partenaire des Comores pour lutter contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée et pour sécuriser les frontières maritimes comoriennes. Le gouvernement américain est aux côtés du gouvernement des Comores pour aider à stimuler la prospérité économique du pays et encourager la bonne gouvernance et la transparence au profit du peuple comorien », conclut le communiqué.

KDBA

Le gouvernement comorien envisage d’exploiter l’énergie géothermique. Une convention a été signée, en ce sens, entre le gouvernement et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les deux parties ont, hier jeudi, organisé la 5e réunion du comité de pilotage, au Retaj, pour étudier les travaux nécessaires devant aboutir au démarrage du projet géothermie.

Cela fait des années que le gouvernement comorien, à travers le bureau géologique des Comores (BGC), étudie le projet géothermique aux Comores. Un projet qui permettra au pays d’amorcer une véritable transition énergétique et se débarrasser progressivement du poids des centrales thermiques. Hier jeudi, le ministère de l’énergie, le bureau géologique avec l’appui du PNUD ont tenu une réunion de planification des travaux nécessaires de financement envisagé pour pouvoir démarrer le projet.

Financé par le fonds mondial pour l’environnement, le PNUD appuie le gouvernement dans l’élaboration d’instruments politiques, réglementaires, législatifs et financiers pour le développement de l’énergie géothermique. Cette réunion, selon le représentant résident du PNUD, Snehal Vasantial Soneji, permet de recueillir les éléments nécessaires en termes de financement pour lancer le démarrage du projet. « C’est un projet important dans le développement des Comores. Le projet est lié aux infrastructures dans un endroit plus difficile, donc ça va prendre du temps. Cette phase exploratoire sera financée par quatre partenaires dont le gouvernement comorien, à travers le BGC, le financement de 2 millions de dollars par le PNUD, la BAD à 26 millions de dollars, en attendant la décision finale qui aura lieu d’ici quelques semaines, et l’Union africaine, à travers le GRMF », a annoncé Soneji.

Pour la secrétaire générale du ministère de l’énergie, Mohamed Ali Charifa, la phase du forage est plus que nécessaire pour pouvoir démarrer le projet. « Pour mettre à terme ce projet, des phases importantes doivent être prises en compte. Le financement serait prêt à être décaissé. La phase du forage est plus que nécessaire. À travers le PNUD, la BAD, l’Union africaine, sous l’œil du gouvernement, ces travaux sont soumis au bureau du conseil d’administration de la BAD. L’exploitation du volcan Karthala n’aura plus d’impacts environnementaux », a précisé Mme Charifa.

Abdoulandhum Ahamada

L’opérateur de télécommunications étranger, Telma, a annoncé, hier jeudi, devant la presse, ses nouveaux services de transferts d’argent au profit de la diaspora. Une innovation qui témoigne le reflet de l’engagement continu de la société Telma à améliorer la vie quotidienne des Comoriens et à promouvoir l’inclusion financière à travers les 2000 points marchands en service

Telma ne cesse d’innover chaque jour en mettant en avant des nouvelles dispositions devant faciliter le service de transfert d’argent.  Hier jeudi, le directeur général de la société, Christophe Olivier a annoncé les nouvelles dispositions mises en place.

« Je suis très heureux de vous annoncer l’arrivée d’un service qui va plaire à toute la diaspora comorienne partout dans le monde pour la faciliter sur le transfert d’argent aux Comores via Ria. Cette volonté marque un tournant majeur dans la manière dont les Comoriens peuvent recevoir de l’argent à travers le monde et les retirer directement dans nos 2000 points marchands partout aux Comores », a-t-il annoncé.

Selon lui,  il s’agit d’une bonne initiative, étant donné que la moitié de la diaspora comorienne de France envoie de l’argent aux Comores chaque mois. « Les Comoriens vivant à l’étranger utilisent largement les services de Ria pour leurs transferts d’argent aux Comores. Désormais, grâce à Mvola, ces transferts pourront être directement envoyés aux téléphones des destinataires via leurs numéros Mvola, sans que les expéditeurs aient à modifier leurs habitudes. Il suffira à l’expéditeur de communiquer le numéro Mvola du destinataire au point de retrait en France pour que l’argent soit acheminé efficacement », lit-on dans le communiqué de presse.

Une offre exceptionnelle est déjà mise en service au profit des clients. « Pour marquer ce lancement, Mvola offre une promotion exclusive. En utilisant le code promo COMORES24, les frais d’envoi sont réduits à seulement 3 euros, permettant ainsi à chaque utilisateur de réaliser des économies tout en profitant de ce nouveau service », précise le communiqué.

Quant à Rachid Aboucaka des opérations Mvola, en facilitant l’accès aux services de transfert d’argent, Mvola aide à faciliter les services de transfert d’argent et contribue à l’intégration des solutions numériques dans la vie des Comoriens. « Cela représente un gain de temps considérable et une simplification des démarches financières pour tous nos utilisateurs », conclut-il. 

Nassuf.Abdou

Le nouveau ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a, hier jeudi, effectué sa première visite officielle au centre douanier de Moroni. Une occasion pour le ministre de s’enquérir de la situation et d’exposer sa vision et ce qu’il attend de l’administration douanière, véritable poumon de l’économie du pays.

Le ministre Ibrahim Abdou Abdourazak, s’est rendu au centre douanier de Moroni, le matin d’hier. L’administration lui a réservé un accueil chaleureux. Il s’agit de sa toute première visite de terrain à la douane de Moroni. L’argentier de l’État a assisté à la levée des couleurs avant de prononcer un discours avant de procéder à la revue des effectifs.

Dans son discours, le nouveau ministre des finances a salué l’engagement du personnel des douanes pour son dévouement et sa détermination à relever les défis pour le développement du pays. « Nous saluons l’engagement du personnel des douanes pour leur travail remarquable et l’évolution des travaux qu’il effectue afin de faciliter la vie des citoyens.  Nous devons redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs visés par le chef de l’État et son gouvernement », a-t-il déclaré.

Le ministre dit être ouvert à toute proposition visant à améliorer les choses et qu’il est à l’écoute de tout le monde. Il appelle à un changement de mentalité mais également de la manière de travailler pour pouvoir optimiser et sécuriser les recettes douanières. Il exige l’application stricte des textes dans le respect des règles quel que soit la personnalité.

« Pour atteindre les objectifs visés, il faut un changement radical de la manière de procéder et d’appréhender les choses. Notamment l’abandon des vieilles habitudes », a-t-il indiqué, appelant à promouvoir le dialogue public-privé dans la continuité de l’initiative d’ores et déjà lancée par le chef de l’État.

« Je suis prêt à dénoncer quiconque qui irait à l’encontre des règles et lois imposées aux douanes Comoriennes. Les erreurs graves sont impardonnables. Il faut donc un changement sur le mode de travail, sur le temps en s’adaptant aux nouvelles technologies », a conclu le ministre des finances. 

Abdoulandhum Ahamada

La banque centrale avait lancé un forum de l’inclusion financière de la diaspora, pour deux jours, du 6 au 7 août 2024. Il s’agissait d’un événement majeur qui s’inscrit dans la semaine de la diaspora visant à intégrer la diaspora comorienne dans le secteur bancaire et financier du pays, de l’orienter et l’inciter à ouvrir des comptes bancaires aux Comores. En effet, au cours de ce forum, 139 comptes diaspora et 850 comptes locaux ont été ouverts.

Alors que la diaspora days visait à sensibiliser, orienter et inciter la diaspora comorienne à investir dans les secteurs productifs, le forum de l’inclusion financière de la diaspora organisé du 6 et 7 août 2024, s’est achevé avec succès, selon la Banque centrale des Comores, marquant une étape importante dans la mobilisation des ressources et des compétences des communautés diasporiques pour le développement économique et social.

« Au cours de ce forum, des experts, des décideurs politiques, des représentants d’institutions financières et des membres influents de la diaspora ont discuté des mécanismes pour renforcer l’inclusion financière, notamment par le biais de l’accès au crédit, des transferts de fonds à moindre coût, et du développement de produits financiers adaptés aux besoins spécifiques des diasporas », explique la BCC dans un communiqué de presse.

Selon le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani, parmi les problématiques soulevées, on  note les transferts de fonds, la formalisation des groupes d’épargne, l’e-commerce, le financement participatif, le fintech, la monétisation des contenus numériques.

« Nous sommes actuellement à 29% des comoriens bancarisés. La BCC vise à accroître ce taux de bancarisation à 50% d’ici à fin 2025 », a annoncé Dr Younoussa Imani. Et de préciser que « ce forum a permis l’ouverture de 1164 comptes dont 989 dans les banques et micro finances, 175 chez les émetteurs de monnaie électrique. 139 comptes diaspora et 850 comptes locaux ont été ouverts. »

A noter que ce forum a souligné l’importance de la diaspora comme acteur clé du développement économique, non seulement par les transferts de fonds, mais aussi par leur engagement entrepreneurial et leur expertise. Les conclusions du forum serviront de base pour les actions futures visant à promouvoir une inclusion financière durable et à favoriser une participation accrue de la diaspora dans l’économie de leurs pays d’origine. 

KDBA

La filière de la vanille est en difficulté depuis la crise sanitaire du Covid 19. La coopérative Lavani Ndjema souligne des problèmes récurrents que les autorités tardent à résoudre. Lors d’une conférence de presse tenue, mercredi dernier, à Moroni, les responsables de la coopérative ont exposé les effets de la crise de la vanille et le désordre causé par certains préparateurs et exportateurs.

La vanille nationale, autrefois connue sur la scène internationale, peine désormais à se faire une place. Une crise d’ordre national. Les producteurs et les préparateurs considèrent aujourd’hui cette vanille comme une nouvelle origine, ce qui complique la compétitivité. Face à ses problèmes récurrents qui impactent la filière après la covid, la coopérative Lavani Ndjema souligne les difficultés existantes auxquelles les autorités tardent à résoudre.

Concernant la crise de la vanille, le président de Lavani Ndjema, Youssouf Saïd Abdallah a rappelé la crise qui a secoué la filière de 2003 à 2015 à laquelle réapparue après le covid 19 à nos jours. Pour lui, le principal obstacle de la vanille nationale sur le marché international, c’est son prix. « La crise de la vanille a commencé en 2003 sur la baisse du prix. Le même problème en 2004 avec un prix de 3 500 à 3 900 kmf. En 2015, le prix planché a été fixé de 6 000 à 7 500 kmf. En 2019, la crise de la Covid 19 a touché les préparateurs. Chaque préparateur a enregistré des pertes financières énormes », a rappelé le président de Lavani Ndjema.

« En 2022, les préparateurs et producteurs entraient en négociations avec le gouvernement en collaboration avec les banques. Les solutions ne sont pas abouties. L’office national de vanille n’a malheureusement pas réagi convenablement. Certains agents de l’office sous-traitent de manière illégale avec certains producteurs à un prix planché de 30.000 kmf. Le CPR n’a pas non plus accompagné les producteurs et préparateurs », a-t-il ajouté.

Sur la question du désordre dans le secteur, Soulaimana Hassani a pointé du doigt le patron d’AGK, Amine Kalfane. Selon lui, Amine Kalfane se permet à fixer le prix de la vanille à son propre gré sans tenir compte de la décision prise par le gouvernement. « Les préparateurs de vanille souffrent. Malgré cela, Amine Kalfane a fixé, en 2022, le prix de 12 500 kmf le kilo au lieu de 50.000 kmf fixé par le gouvernement. En 2023, AGK a fixé le prix de 2000 kmf pour la vanille fraîche. Malheureusement, on comptabilise 22 tonnes et 612 kilos de vanille dans les magasins de stockage, en 2022 et de 15 à 18 tonnes pour 2023 », a-t-il souligné. 

Abdoulandhum Ahamada

Alors qu’en février 2021 lors de la 13ème conférence ministérielle de l’OMC, tenue à Abu Dhabi, les ministres ont formellement approuvé les modalités d’accession des Comores à l’OMC. Et le mercredi 21 août dernier, le pays devient officiellement le 165ème membre de l’organisation mondiale du commerce après dix-sept ans de négociations.

Conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, l’Union des Comores est devenue à partir du mercredi 21 août 2024, le 165ème membre de l’organisation mondiale du commerce (OMC), un mois après le dépôt solennel de l’accord d’accession, signé par le président Azali Assoumani, le 26 février 2024 à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis.

«L’appartenance des Comores à l’OMC ajoutera une voix précieuse au système commercial multilatéral car elles ont démontré leur attachement aux valeurs de l’OMC et ont clairement montré leur volonté de s’adapter à ses règles et principes», déclare l’OMC.

En rejoignant l’OMC, les Comores ont également annoncé leur acceptation formelle de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche. L’adhésion des Comores à l’OMC permettrait à ce pays d’avoir une croissance économique accélérée, de meilleures conditions de vie, des emplois de qualité ainsi que la stabilité et la paix à long terme.

«L’adhésion des Comores à l’OMC sera extrêmement bénéfique pour l’ensemble de notre économie, pour les entreprises publiques et privées et pour les consommateurs. Elle contribuera aux efforts de diversification commerciale et de partenariat de notre pays, ainsi qu’à son intégration dans les chaînes de valeur régionales, continentales et mondiales », avait déclaré le président Azali Assoumani à Abu Dhabi.

KDBA

La chambre anti-corruption a un rôle double notamment politique et opérationnel. Devant la presse, hier au siège de la cour suprême, elle a annoncé le lancement des activités, notamment, la sensibilisation et la prévention.

L’Union des Comores est un mauvais élève en matière de lutte contre la corruption, selon Transparency International. Le pays est classé au 162eme rang mondial. Inquiet de ce rapport, la chambre anti-corruption mise en place au mois de juillet dernier se donne comme mission de sensibiliser, de prévenir et de contrôler les actes prohibés dans les sociétés aussi bien publiques que privées.

Selon Fahamoe Youssouf, présidente de cette chambre, la corruption est un fléau très dangereux. A l’en croire, elle tue la démocratie, les droits de l’homme et fragilise les institutions du pays. Pour mettre fin à ce fléau, la chambre anti-corruption doit y faire face. « C’est pour cela que nous sommes obligés de sensibiliser les comoriens. Nous demandons aussi, aux prêcheurs de nous accompagner de cette démarche », précise de son côté Mohamed Allaoui, chargé de la prévention et les relations internationales.

Pour lui, la chambre anti-corruption n’est pas un juge conformément aux articles 183 à 188 de la loi régissant cette chambre. « Notre mission est d’exercer un contrôle auprès des sociétés d’État afin de dégager des solutions. C’est la raison pour laquelle nous travaillons avec la justice et les forces de l’ordre », indique-t-il.

Aussi, il faudra ajouter que la chambre lutte contre le blanchiment d’argent. « Le secteur bancaire fait partie du contrôle pour une raison, la lutte contre le terrorisme », a fait savoir Mohamed Allaoui qui fait appel à la population d’accompagner la chambre pour un pays sans corruption. 

Kamal Said Abdou

En vue d’améliorer la performance énergétique des Comores, le ministère de l’énergie a mis en place un comité technique chargé de superviser les révisions des groupes thermiques de la société nationale de l’électricité (SONELEC). Ce comité, composé de cinq membres dont un expert étranger, aura pour mission de diagnostiquer les besoins en maintenance des équipements thermiques, d’évaluer la qualité des pièces de rechange et de veiller au bon déroulement des travaux. 

Après constat des innombrables pannes énergétique courantes qui constituent un handicap majeur pour le développement socioéconomique des Comores, le ministère de l’énergie a à travers l’arrêté N°024-003 a mis en place un nouveau comité technique chargé de superviser les révisions des groupes thermiques de la SONELEC.

« Il est mis en place un comité ad hoc chargé de préparer et de suivre techniquement et financièrement la mise en œuvre des travaux de révisions des groupes thermiques de la Sonelec », lit-on dans l’arrêté ministériel. Ce comité composé de cinq membres,  veillera au diagnostic des besoins en maintenance des 16 groupes électrogènes identifiés, d’assurer la fourniture des pièces de recharge pour lesdites révisions conformément au diagnostic des besoins, d’assurer la qualité et la conformité des pièces de rechange fournis, d’assurer la direction et la supervision des travaux de révisions, d’assurer la garantie des travaux de révisions réalisés (pièces et main d’œuvre), et bien d’autres.

Cette décision du ministère de l’énergie intervient dans le but de renforcer la capacité de production et la fiabilité du réseau électrique. Sachant que le comité technique est sous tutelle du secrétariat général du gouvernement.

Pour ce nouveau comité de pilotage, les attentes sont élevées et énormes quant aux résultats des travaux recommandés, qui représentent un pas important vers la modernisation et la sécurisation des infrastructures énergétiques des Comores. Ce projet reflète la volonté des autorités à mieux répondre aux besoins énergétiques du pays, tout en cherchant des solutions durables pour renforcer la fourniture énergétique des îles. 

Inmadoudine Bacar

Dans le cadre de la coopération sino-comorienne, 40 à 50 étudiants comoriens ont bénéficié des bourses d’études de la République populaire de Chine et s’envoleront pour la Chine. Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores, a rappelé que la Chine est aux côtés des Comores dans son développement.

Chaque année, cette cérémonie de réception pour les nouveaux bénéficiaires des bourses d’études en Chine se tient au siège de l’ambassade. En effet, depuis 1980, la Chine a mis en place un programme visant à octroyer des bourses d’études aux jeunes élites comoriennes.

Cette année, 40 à 50 étudiants vont poursuivre les études sur différents domaines, notamment médecine, agriculture, science sociale et géo pétrolier. « Je profite de cette occasion pour leur adresser (les étudiants bénéficiaires des bourses) mes meilleures félicitations », a déclaré Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores qui a rappelé, qu’il s’agit d’une grande opportunité pour ces nouveaux étudiants de découvrir la Chine et étudier dans des grandes universités chinoises reconnues mondialement.

« Vous allez étudier en Chine pour revenir contribuer au développement de votre pays natal et surtout contribuer à l’amitié entre les deux pays », a fait savoir le diplomate Chinois. Ce dernier a rappelé que la Chine compte actuellement 300 étudiants comoriens. Ce qui témoigne de la coopération sino-comorienne et d’autres pays.

De son côté, Maoulana Charif, ambassadeur des Comores auprès de la Chine, a indiqué que ces étudiants au-delà de leurs études, seront des ambassadeurs du pays en Chine. « Le pays a besoin de votre expérience et de votre expertise. Vous êtes l’avenir de ce pays », a-t-il insisté.

Le diplomate comorien en Chine a salué les actions de la Chine en faveur des Comores. Un appui, qui, selon le diplomate Comorien, porte sur différents secteurs dont l’éducation, un vecteur clé pour le développement du pays. 

Kamal Said Abdou