ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Bonne et heureuse année 2019

Bonne et heureuse année 2019

Chers lecteurs de catégories confondues, dans cette entremise, moi directeur de publication et l’ensemble de mon équipe de votre quotidien Al-Fajr souhaitons vous formuler nos vœux de bonheur à l’occasion de la fête du nouvel an 2018. Nos vœux les meilleurs pour une parfaite collaboration basée sur la confiance, résultat d’un travail professionnel rendu. Amine !

Chers lecteurs, nous voici encore accueillant avec enthousiasme une nouvelle année après 5 ans de fidélité et de complicité dans ce devoir d’informer et d’éducation citoyenne à travers nos lignes dans chaque édition. L’année 2018, laquelle moi et mon équipe avons pris les règnes de ce quotidien, a été celle de rude exercice  caractérisée par des défis majeurs dont les enjeux furent de taille.

Dans cet édito, je tiens, personnellement et au nom de l’équipe de la rédaction ainsi que celle du commerciale, à témoigner notre gratitude à vos égards en vous avouant que grâce à vous nous n’avons pas fermé le journal. Oui, par ce que vous n’avez accordé confiance,  avez encouragé avec l’espoir que « c’est possible de relever le défi ». Vous nous avez apporté vos remarques et critiques constructifs et ceux là nous ont permis d’être fort à vouloir continuer dans cette belle aventure d’informer pour contribuer à l’équilibre de la liberté et la démocratie au profit du développement de notre cher pays et accompagner ses partenaires multi et bilatéraux pour la visibilité de leurs actions dans notre archipel.

Vous remerciant tous pour cette fidélité, je formule le vœu précieux de pouvoir continuer à apporter le meilleur pour l’éducation citoyenne, la paix et la stabilité en faveur de notre et son souhait d’émergence vers l’horizon 2030. Puisse Allah rendre celle-ci possible pour l’intérêt de ce peuple souvent meurtri. Dieu bénisse les Comores ! Amine !

Sultane Abdourahim Cheikh

Directeur de la Publication

Bien que le directeur général de l’Oec soit remplacé par une note ministérielle, le commissariat à l’éducation en partenariat avec la direction d’office des examens et concours, a tenu à rappeler, dans une conférence de presse, lundi dernier, qu’aucun texte ne prouve « le transfert des compétences des îles à l’Onec. » Nizar Ali Idjihadi, directeur de l’Oec appelle les candidats et les chefs d’établissements à déposer leurs dossiers à l’Onec.

« Certes l’Oec traverse des moments difficiles, mais il y a aussi un malentendu », affirme le directeur de l’Oec, Nizar Ali Idjihadi. Le responsable des examens et concours au niveau de Ngazidja appelle les candidats et les chefs d’établissements à déposer les dossiers des examens à l’office des examens et concours, et non à l’Onec car selon lui, « aucun texte ne prouve le transfert des compétences de l’Oec à l’Onec. » Pour Nizar, directeur de l’Oec, 7859 candidats enregistrés pour la 6ème, 6898 candidats pour le BEPC et 7513 pour le baccalauréat. Et la commission de vérification des dossiers, sera siégée du 14 au 16 février 2019.

Le responsable chargé de la base des données sur la prise des photos à l’Oec, Saïd Abdou a insisté que l’Oec continuera à exercer leurs travaux jusqu’à preuve du contraire. « Nous avons eu 500 personnes des candidats isolés et des dossiers des différents établissements ramassés. Nous tenons à rappeler que cette collecte est sous notre responsabilité. Onec n’a pas la base sur les dossiers. Pour le moment, nous vous garantissons que, nous n’avons eu aucun obstacle, et nous poursuivons nos travaux », observe-t-il.

Quant au conseiller technique, Abdou Mbaé Djoumoi, c’est un problème qui se trouve à Ngazidja alors que les autres Oec des deux îles, mènent sans problème leur mission, et pourquoi des problèmes à la grande Comore ?, s’interroge-t-il. Des difficultés sur la rentrée scolaire 2018-2019 notamment les affectations à Ngazidja ont été observées, mais, « je pense que le ministre de l’éducation nationale est conduit à l’erreur. Nous réclamons nos droits. C’est après nos différents travaux que l’Onec officialise la liste officielle », lâche le conseiller technique au commissariat à l’éducation.

Halima Hamada

Accusé de fraude des examens nationaux, Loutfi Attoumani sort de son silence. A travers une conférence de presse tenue samedi dernier, Loutfi Attoumani s’est lavé des accusations à son encontre. Il a remis en cause les articles visés par le conseil de discipline et déclare  « je suis victime et je suis innocent ».

Quelques heures à près sa nomination à la tête du secrétariat général à l’éducation nationale, les critiques continuent d’affluer dans les réseaux sociaux tous comme dans les journaux. Un autre décret du ministre vient de limoger Loutfi dans ses fonctions entant que secrétaire général au ministère de l’éducation. Parmi les motifs avancés, Loutfi est accusé des fraudes des examens nationaux et son nom fait partie des personnes frappées d’une interdiction de participer à ces examens. Il est qualifié à cet effet comme étant « persona non grata » par l’opinion publique et le gouvernement, en particulier le ministère de l’éducation nationale. Un argument controversé par Loutfi Attoumani, inspecteur a l’éducation nationale. Au cours d’une conférence de presse, tenue samedi 29 décembre dernier, l’inspecteur de l’éducation nationale n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Devant les journalistes Loutfi Attoumani a souligné que « je suis venue vous dire la vérité dans cette histoire. On m’a accusé pour rien. Il s’agit d’une magouille le fait que mon nom figure dans cette liste. Parce que j’ai remis mon rapport le 10 octobre auprès du doyen aux inspections générales à l’éducation nationale en même temps que le rapport concernant le bilan des examens dont j’étais le président de jury à Mohéli. D’ailleurs il s’agit d’examens professionnel de personnes n’ayant pas leur bac et leur Difosi dont 10 candidats sur 15 ont réussi».

Mais après délibération, un rapport relatif aux résultats a été transmis auprès de l’Onec. Le rapport est fait le 10 octobre 2018, date à laquelle le conseil de discipline a siégé. Selon lui c’est ce retard constaté de l’envoie de ce rapport qui est la raison de sa sanction.  Pourtant le rapport a été envoyé au doyen de l’IGN, membre d’office du conseil d’administration via internet, lui-même sensé le transmettre CA, explique-t-il. Loutfi Attoumani a tenté s’innoncenter « je suis victime et je suis innocent » crie-t-il. Pour lui, il ne s’agit pas de fraude mais plutôt  de « manquement ».

Kamal Saïd Abdou

Des verdicts confidentiels

Des verdicts confidentiels

Que nous réserve 2019 sur le plan juridique ? Des arrestations et  procès politiques ont marqué l’année 2018.  Des personnes de haut niveau, un candidat à la présidentielle, des membres de l’Etat et des citoyens ordinaires furent arrêtés, jugés et condamnés. Certains à vie. D’autres à 20 ans de criminalité. Et ceux qui ne sont ni condamnés ni relaxés. Plus de 68 arrestations ont été notées en 2018.

Les audiences ont toutes respecté le calendrier. A l’exception du dossier de la citoyenneté économique. Un dossier dont figure le nom de l’ancien président Sambi, l’ancien député Sidi hospitalisé depuis des semaines. Tout comme le dossier du gouverneur Salami. Ces derniers seront-t-ils bloqués dans les tiroirs ? Pourquoi n’ont-t-ils pas été jugés en même temps que les autres?  Seront-t-ils jugés cette année ?

 Les procès tenus

Des procès politiques ont répondu au calendrier dressé par le palais de justice de Moroni. L’affaire de clous, le coup d’Etat ainsi que l’agression du gendarme. Jugés, certains sont condamnés à vie, le cas de Me Bahassane Ahmed, vive président Djanfar Ahmed, colonel Faisoil Abdoussalam et l’écrivain Saïd Ahmed Saïd Tourqui Alias Sast.  D’autres à 20 ans notamment Aliyane Halifa, Younoussa M’zé et Saïd Turki Sitti Nourou.  Seuls, Mohamed Moussa et Ibrahim Djae Galaxie, relaxés après-avoir reconnu les faits sur le même procès, celui du coup d’Etat.

A noter, d’autres encore sont condamnés à 20 ans de criminalité dans l’affaire d’Ali Radjabou, le gendarme agressé dont Tocha Djohar et Ahmed Soulé, 7 ans pour Hassan Ahmed Barwane, le secrétaire du parti Djuwa et Fakridine Djanfar. 12 mois dont 8 fermes pour le Dr. Chakourou. D’autres jeunes poursuivis dans ce même dossier ont écopé 5 ans dont 3 ans avec sursis. A l’exception d’Absoir Ali qui écope 5 ans fermes. Au total 25 : 11 relaxés, 7 condamnés à une peine de 2 ans fermes, un autre à 5 ans fermes,  deux à 20 ans fermes, deux autres à 7 ans fermes, 1 seul à 8 mois fermes et un dernier à 8 mois avec sursis dont M’madi Ali.

Sur le dossier des clous dont seuls deux personnes ont été poursuivis et jugés, ces deux derniers ont été condamnés à une sentence de 8 ans fermes à Ismaeil Kassim  et 5 ans pour Almoutwakil Ahamada.

Un procès dans un tiroir

 Qu’en-est-il du dossier de l’ancien président Sambi ? Et, celui du gouverneur Salami ? Et de l’ancien ministre de la justice Sidi ? Seront-ils jugés ? Quand ? Le dossier de l’ancien président Sambi, du l’ancien député Sidi et celui du gouverneur Salami ne sont toujours pas jugés. Absence d’élément ? Tout ce que nous pouvons dire est que ses dossiers sont apparemment au fond d’un tiroir. Lequel ? Il est fort probablement que 2019 va être une année de procès politique dans le cas où certains dossiers notamment la citoyenneté économique et celui de gouverneur Salami ne sont toujours pas encore jugés. 

A quand la Cour Suprême brisera le silence ?

Rappelons que les avocats constitués dans les deux premiers dossiers ont saisi la Cour Suprême ainsi que la Cour de justice Africaine et celle régionale pour violation des droits de leurs clients. Ensemble, les avocats parlent d’une Cour irréelle, inexistence dans le code pénal comorien. Selon eux, la Cour de Sureté de l’Etat, qui, a jugé et condamné leurs clients, est une Cour qui a avait son nom à l’époque coloniale en 81. Cette dernière abrégée par la loi organique de l’Union des Comores en 2005. Une requête réfutée par le président du jury ainsi que le commissaire du gouvernement, Mohamed Abdou. Selon, lui la Cour de Sureté d’Etat est une Cour spéciale qui juge des dossiers spéciaux pareillement à ces dossiers. Jusqu’à la Cour Suprême va-t-elle répondre ? Sera-t-elle en faveur de…

El- F

A l’approche des élections présidentielles et des gouverneurs des îles autonomes, le gouverneur de l’île de Mohéli, Mohamed Saïd Fazul passe à un remaniement. Sur un arrêté datant du 27 décembre dernier, le premier magistrat de Mohéli a placé des nouvelles têtes à son exécutif.

Les nouveaux commissaires représentent-ils la dernière équipe du régime de Fazul ? Des nouveaux commissaires sont nommés la semaine dernière par l’arrêté N°18-020/GIAM par le gouverneur Fazul. Ce remaniement va de pair avec la nouvelle constitution en vigueur. 6 commissaires sont nommés et mentionnés dans l’arrêté. Il s’agit de M. Amboudi Nassuhi, commissaire aux finances, au budget, à l’économie, au commerce, au plan, chargé de la promotion des investissements ; Abacar Attoumane Keke, commissaire à la santé, à la solidarité, à la cohésion sociale, à la promotion du genre, chargé des droits de l’homme ; Ibrahim Zaki, commissaire à l’environnement, au développement durable, l’écotourisme, à la promotion ; Mohamed Madi, commissaire à l’éducation, à la formation technique et professionnelle, à la culture, à la jeunesse ; Ahmed Archimed Bacar Mohamed, commissaire au développement des infrastructures, à l’énergie, au poste et télécommunications, et Daroueche Djabir, commissaire à la sécurité intérieure, à la justice, à la fonction publique.

Fazul s’est rapproché du gouvernement central et œuvre pour les actions du président de la République. Briguera-t-il un troisième mandat au poste de gouverneur de l’île autonome de Mohéli ? Les nouveaux commissaires ont une tâche lourde à assurer surtout dans cette période de précampagne où des tensions montent. Et aussi, dans une période où les exécutifs des îles se rivalisent contre le gouvernement central.

KDBA

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Le service d’écoute et de la protection des femmes et des enfants victimes des violes de l’ile autonome de Ngazidja a publié son rapport annuel de l’année 2018 la semaine dernière. Un bilan catastrophique a été approuvé, soit un taux de 255 cas.

Une situation plutôt compliquée dans l’ensemble de l’ile. Pourvu que « l’arrangement à l’amiable, quelques liens familiaux avec les agresseurs », tels sont les motifs constatés et qui a monté la propagation de cette crise. L’année 2018, représente une année sombre pour les responsables chargées de cette protection. Les remarques prouvent que seules les filles de 11 à 17 ans sont les plus touchées.  128 cas notés soit 90 agressions sexuelles, 18 grossesses non désirées, 2 mariages forcés, 6 agressions physiques et 12 maltraitances. Et les garçons subissent des actes barbares. Des mineurs de 6 à 10 ans dont 4 ont été agressés sexuellement, 3 ont dû subir des travaux forcés et 15 des maltraitances pendant que les autres de 0 à 5 ans ont noté 17 maltraitances. Comparant les filles aux garçons, ce sont les filles qui sont les plus touchées. Elles sont de 202 personnes enregistrées alors que les garçons sont de 53, victimes des maltraitances.

Parmi les combats engagés pour lutter contre ce fléau, la réalisation urgente, tel que renforcer les institutions dans la différente religion. Un centre de service d’écoute a été inauguré à Foumbouni pour travailler davantage sur cet aspect. Sachant qu’à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre les violences basées sur le genre, l’ensemble des intervenants ont montré qu’il n’est pas question seulement de parler mais de dénoncer les violences pour la protection des mineurs. Ils appellent tout le monde à se solidariser pour réduire les violences.

Halima Hamada

Photo d’archive

Paludisme 2010-2018, le crescendo

Paludisme  2010-2018, le crescendo

Une journée de mobilisation pour la lutte contre le paludisme s’est déroulée dans l’après-midi du jeudi dernier à Mtsangadjou-Dimani. L’occasion pour les responsables sanitaires de présenter les différents cas et décès causés par le paludisme afin de conscientiser et sensibiliser la population sur le danger que représente cette épidémie.

La semaine dernière, les responsables sanitaires aux Comores ont tenu une journée de mobilisation sur le paludisme, une maladie qui se répand ces dernières années. La cérémonie a été honorée par le gouverneur de l’ile autonome de Ngazidja, Hassani Hamadi, des représentants des organisations internationales accrédités à Moroni, des délégations des autorités des autres iles, des maires de Ngazidja, des commissaires, des notables de la région, la secrétaire générale du ministère de la santé, la direction générale de la santé et entre autres. Des danses traditionnelles féminines ont animé la foule.

Lutter contre le paludisme, une vraie problématique de tout le monde

Alors que les Comores font partie des 6 pays de l’Afrique, capables de réduire à zéro cas le paludisme, des responsables et citoyens lambda plaident pour une mobilisation des autres régions et îles en faveur de la population devant également permettre d’atteindre la vision de 2021. Lutter contre le paludisme, une vraie problématique de tout le monde. Une nouvelle politique est mise en œuvre pour les autorités sanitaires pour l’élimination de cette épidémie dans le territoire national. Le maire de cette région, Soulé Ibrahim a salué les efforts fournis par les responsables de la santé. Il est aussi optimiste quant aux actions futures des responsables de la santé.

Une opération Pid a été lancée dans les villes, villages et régions de l’île. Mais, l’insuffisance des moyens de financements a bloqué l’opération dans les autres localités. Sachant que, parmi les solutions adéquates pour l’élimination du paludisme à zéro cas d’ici 2021, le traitement en masse de 2019, l’utilisation des moustiquaires et un comité de suivi.

2010-2018, un nombre élevé des cas du paludisme


Le secrétaire général du ministère de la santé, Maissara Adam a rappelé la situation de 2010 à 2017. Ce n’est qu’après le traitement de masse lancé en 2013 que la situation s’est rétablie en 2014. Mais 1 an après l’ile de Ngazidja a vu le retour de cette maladie pendant que les autres ont réussi à surmonter les défis. Elle appelle la population comorienne en particulier celle de Ngazidja à s’unir pour éliminer cette maladie. « Le nombre des cas est passé de 103 000 en 2010 à 1670. En 2017 nous étions à 4800, soit une diminution de 96%. Le nombre de décès lié au paludisme est passé de 53 en 2010 à 3 en 2017. » Le directeur général de la santé a exposé que, le pays aurait risqué d’enregistrer le triple des cas de décès, « si les responsables n’ont pas pris en considération la gravité de cette maladie. » En 2018, 8 cas de décès sont enregistrés. Selon Dr Anli, les cas de décès passeront de 70 en janvier à 416 cas en décembre 2019. Une situation critique.
Le commissaire de la santé de l’ile de Ngazidja, Nourdine Tamu a aussi fait un tableau des cas de cette épidémie qui tue dans le monde. En 2014, 2140 cas de décès et 1 seul décès. En 2015, 1061 cas obtenus sans décès. 1657 cas en 2016. En 2017, 4450 cas avec 2 décès et 15000 cas avec 8 cas de décès en 2018. « Ce n’est qu’en 2017 que la propagation s’est doublée. Alors, il faut travailler beaucoup plus pour éliminer cette maladie qui risque d’affecter l’avenir du pays. Il n’est pas encore tard, tout peut se régler », appelle Nourdine Tamu.


« Cette maladie risque d’affaiblir notre développement »


Un point de vue soutenu par le locataire de Mdrodjou, Hassani Hamadi : « le pays ne peut pas se décoller sans l’éradication totale du paludisme. Il ne sert à rien de se diviser pendant que le pays court un grand danger sans précédent. Cette maladie risque d’affaiblir notre développement ». Le gouverneur de Ngazidja insiste sur l’unité de toutes les forces vives de la nation à une solution fiable et pérenne à ce fléau. Puisque, la direction régionale de la santé a enregistré 36 villages infectés par le paludisme. Le lancement d’une nouvelle campagne de sensibilisation va sans doute renforcer et améliorer la lutte contre le paludisme aux Comores en particulier la grande-Comore où le taux de pourcentage ne cesse de s’augmenter.
Halima Hamada
Lors de la cérémonie

6 ans d’endurance pour informer

Le quotidien Al-Fajr vient de cumuler  déjà 6 ans d’exercice d’informations au quotidien. C’est exactement en date du 15 novembre 2013, correspondant à hier jeudi que votre journal a vu le jour. 6 années durant, le journal a vu le passage de différentes personnes en sa direction et sa rédaction. Le défi reste pour la nouvelle équipe, dirigée par des jeunes, de mettre le journal en ligne et d’améliorer la qualité rédactionnelle et sa politique commerciale.

Al-Fajr a célébré ses 6 ans d’existence dans le silence. Les raisons ? La rédaction se réserve ce droit d’intimité mais promet à son lectorat de relever le défi lié à la qualité rédactionnelle de façon professionnelle et objective.

Avant de s’étendre sur cette démarche de projet les perspectives, votre quotidien tient d’amblée, à rendre hommage toutes les personnes ayant contribué à la survie du journal notamment les 3 différentes directeurs qui se sont succédés depuis la date du 15 novembre 2013. Il s’agit de Abdallah ADABI ALI, en suite Mmadi Moindjié et dernièrement en 2018 le camarade Abdourassoul Abdourahamane, dont chacun a apporté son édifice de quelque soit la valeur. Des administrateurs et des journalistes ont aussi fait leurs épreuves pour leur part de contribution. (Sounda Mdroipvili, Elbadaoui Bakri, Nasra Maoulida, Nakidine Hassane, Fahad Mohamed ect…) pour ne citer que ceux là. Nous ne ferons pas de bilan dans ces lignes. Nous le remercions tout simplement.

La nouvelle équipe, en sa tête de la rédaction Kamaldine Bacar, Hassane Mohamed pour le service commercial et sous la direction de publication de Sultane Abdourahim Cheikh, a pris conscience de l’endurance et le défi qui est le leur pour apporter une nouveauté toute en respectant les efforts de leurs prédécesseurs. En cette conviction, la direction remercie chaleureusement toutes les institutions qui continuent à croire à la politique du journal et à la démarche affichée à fin de contribuer à l’équilibre de l’information en faveur du développement du pays dans toutes les sphères. Nous espérons consolider ses liens professionnels pour la démocratie et la liberté d’expression au profit du développement.

Nous, la nouvelle et jeune équipe, aspirons à la mise en ligne du journal, à proposer une rédaction correcte, à équilibré l’information dans le respect de la déontologie et à satisfaire notre clientèle.

Il est clair que votre quotidien a connu beaucoup de difficultés financières mais continue à se surpasser et compte résister à la manipulation et à la corruption qui nuisent les valeurs de la déontologie et du professionnalisme dans ce métier noble.

Longue vie au quotidien Al-Fajr et fêtons ensemble ces 6 ans de fierté d’information équilibrée.

Sultane Abdourahim Cheikh

Le Chef de l’Etat SEM Azali Assoumani a convoqué par décret N°18-115/PR modifié par le décret N°18-116/PR, le corps électoral pour les élections anticipées du Président de l’Union et des Gouverneurs des îles autonomes.

Les élections au suffrage universel direct à deux tours auront lieu le 29 mars 2019 pour le premier tour et pour l’éventualité d’un deuxième tour le 21 avril 2019.

Les candidats sont appelés à soumettre leurs candidatures à la Cour suprême du 8 au 23 janvier 2019 pour les candidats aux présidentielles et aux Commissions Electotales Insulaires Indépendantes pour les candidats aux postes de gouverneurs des îles .

Les campagnes électorales pour le premier tour seront ouvertes du 20 février au 22 mars, et dans l’éventualité d’un deuxième tour elles seront ouvertes du 13 au 19 avril 2019.