Said Ahmmed Said Abdillah : « Ce régime est incapable d’offrir au peuple comorien les minimums vitaux » En savoir plus
Les dossiers de candidature de l’ancien vice-président, Mohamed Ali Soilihi, de l’actuel président Azali Assoumani et du Me Said Larifou sont enfin déposés hier à la cour suprême. La date butoir du dépôt des candidatures est prévue pour demain mercredi, 23 janvier.
Malgré que le chef de l’opposition et candidat malheureux aux élections présidentielles de 2016, se trouve en résidence surveillée suite à l’enquête de la citoyenneté économique, le dépôt a été « une réussite. » Il s’agit d’un dépôt qui s’est fait avec beaucoup d’engagements, en présence des jeunes cadres et notables de Mbéni, des membres de l’opposition et d’autres. Un dépôt qui avait pris une autre forme puisqu’il a été effectué par le secrétaire général de l’Updc, Youssouf Boina, de l’ancien député Issa Soilihi et une petite fille de 11 ans.
Une fille de 11 ans. Pour quel impact ?
Yousouf Boina s’est félicité de cette mission et il a rassuré que rien n’a manqué sur le dossier. Ce n’est pas une simple coïncidence s’ils ont décidé d’amener une mineure. « La présence de cette petite fille de 11 ans justifie que Mohamed Ali Soilihi est un responsable qui envisage à protéger la génération future », explique le secrétaire général de l’Upadc. Selon lui, il n’y a rien à craindre car « tout est contrôlé dans le dossier. Cette petite sert à témoigner l’engagement de Mamadou dans la protection massive de la génération future. » Une cinquantaine des citoyens, jeunes, cadres, notables s’est réunie à marquer cette étape tout en lisant quelques versts du saint courant avant de se rendre à Iconi pour un « Hitma. »
Djoumoi Abdou, un des grand notable de la ville de Mbéni a appelé aux citoyens de bien se comporter devant la cour suprême. « Nous voulons la paix et la tranquillité dans notre pays. Chacun de nous est appelé à être garant de la paix et agir comme un responsable. Dès aujourd’hui, nous sommes prêts à nous unir ensemble pour soutenir cette candidature », démontre le notable de Mbéni.
Azali Assoumani met en jeu son mandat
Azali Assoumani brigue un troisième mandat. Son dépôt de candidature s’est effectué hier lundi à la cour suprême. Le secrétaire général du parti Crc, Yahaya Mohamed Illiassa, justifie devant la presse, que le dépôt du dossier de candidature du chef de l’Etat pour les élections présidentielles, n’est rien d’autre, qu’un « geste démocratique », laissant comprendre le monde, qu’il est tout à fait « un homme politique dont la démocratie, est sa ligne politique. » Yahaya Mohamed Illiassa a déclaré que « ce dépôt est la marque d’un homme politique, démocratique, un président qui n’hésite pas à mettre son mandant en danger pour regagner la confiance de la population Comorienne. »
Le leader du Ridja ne rate pas le pas
En dehors du parti au pouvoir, le parti Ridja ne boude pas dans la course pour Beit Salam. Saïd Larifou a lui aussi déposé son dossier de candidature à la magislature suprême ce lundi. Cet ancien cadre de la mouvance présidentielle se dit confiant et assure à la population et à ses partisans, une vie très saine, une éducation qualitative, une justice équitable, entre autres. Saïd Larifou est un candidat malheureux aux présidentielles de 2016. Après l’investiture du président Azali, il luttait pour sa politique notamment l’organisation des assises nationales et du référendum. Alors que la mouvance présidentielle s’est décidée pour un candidat unique et que les partis de cette coalition soutiennent cette unique candidature, Me Larifou n’a pas suivi à la lettre cette décision. Il préfère faire cavalier seul.
H.H et Nassuf. M. Abdou
Le 4ème sommet arabe pour le développement économique et social ouvert le dimanche 20 janvier et fermé hier lundi. Plusieurs recommandations ont été reformulées en marge de ce sommet. Les diplomates ont axé sur le renforcement de l’éducation et l’utilisation à bon escient des technologies, qui permettront d’atteindre les objectifs du développement.
Les pays membres de la ligue arabe se sont réunis pendant deux jours pour le devenir de cette organisation. Dans cette foulée, le chef de la diplomatie comorienne, Soeuf Mohamed El-Amine a affiché son espoir de voir des résultats positifs découler de ce sommet en ce qui concerne la coopération arabe, la croissance économique et le développement. Même son de cloche pour le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choucri, qui de son côté, a insisté sur l’importance de mettre en œuvre toutes les décisions qui seront prises à l’issue du sommet, afin de redynamiser la coopération arabe. Il a estimé que « le dossier de l’énergie fait partie des priorités » sur lesquelles doit se pencher la Ligue des Etats arabes.
De son côté, le premier vice-président de la Banque mondiale, Mahmoud Mohieldin, a appelé au renforcement de l’éducation et l’utilisation à bon escient des technologies, qui permettront d’atteindre les objectifs du développement dans le monde arabe. Il a, dans ce contexte, proposé le développement de stratégies pour le commerce électronique.
Pour sa part, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khamis Jahniaoui, a estimé que « le développement est le premier moyen de renforcer les capacités des pays arabes à assurer leur sécurité », en soulignant que l’économie « est indissociable du concept de sécurité régionale arabe ».
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Aboul Ghait, a souligné qu’il ne pouvait pas y avoir de stabilité dans la région « sans une croissance totale », appelant les pays arabes à investir dans leur population. « La région ne cesse de s’appauvrir », a déploré M. Aboul Ghait, qui a fait état des nombreux défis auxquels doit faire face le monde arabe, évoquant les grands dossiers sur lesquels doit plancher la Ligue. Il a notamment souligné l’importance de lutter contre la violence et l’extrémisme, estimant que la meilleure façon d’y parvenir est de lutter contre l’appauvrissement des populations arabes. Il a également insisté sur l’importance d’assurer l’accès aux ressources informatiques et numériques dans l’ensemble de la région, où la moitié de la population n’a toujours pas accès à Internet.
KDBA
Reconnu par sa plume dès la première parution de son roman Anguille sous roche, l’aventure continue pour Ali Zamir. Trois romans publiés déjà respectivement Anguille sous roche en 2016, Mon étincelle en 2017 et Dérangé que je suis en 2019. Son troisième roman est sélectionné pour le Gand prix RTL.
« La littérature est une chance de pouvoir accéder à l’impossible », affirme l’écrivain Ali Zamir. Né à Mutsamudu Anjouan, Ali Zamir est nourrit d’une richesse et connaissance faisant de lui, un homme de plume, qui aujourd’hui, il traverse l’Europe, rencontre des confrères. Ali Zamir vient de publier son troisième roman, Dérangé que je suis, un roman de 192 pages aux éditions Le tripode et qui se vend à 17 euro, soit 8.500 kmf. Un roman qui rayonne dans le monde littéraire, et met en scène, la vie d’un pauvre docker comorien. Sur l’île d’Anjouan, Dérangé est un humble docker. Avec son chariot rafistolé et ses vêtements rapiécés, il essaie chaque jour de trouver de quoi à se nourrir. Un matin alors qu’il s’est mis à la recherche d’un nouveau client, Dérangé croise le chemin d’une femme si éblouissante. Engagé par cette femme dans un défi insensé qui l’oppose au Pipi, le pauvre homme va voir son existence totalement chamboulée. Avec ce troisième roman, Ali Zamir confirme la place très originale qu’il occupe dans la littérature francophone. Dérangé que je suis est sélectionné pour le Grand prix RTL.
Pour rappel, Anguille sous roche, est son premier publié aux éditions le Tripode en 2016. Il a remporté le prix Senghor en 2016, la mention spéciale du jury du prix Wepler, le prix des rencontres à Lire 2017 de Dax et le prix Mandela de littérature. Anguille sous roche parle de naufrages en mer sans assistance qui résonne avec les nombreux drames du quotidien, d’une farouche envie de vivre.
En 2017, il publie Mon étincelle, un roman fictif. Mon étincelle est une jeune fille qui se retrouve à bord d’un avion qui se relie deux îles des Comores. Prise dans les turbulences, elle va se remémorer certaines des histoires que lui contait sa mère, à commencer par celle, somptueuse et tragique, qui devait un jour lui donner naissance. Mon étincelle remet en scène l’éternel du jeu de l’amour et du hasard qui unit les amants. Ali Zamir confirme son talent de conteur.
Kaml dine Bacar Ali
Aux urnes, citoyens ! Les prochaines élections présidentielles et gouvernatoriales donnent le signal du parachèvement des réformes institutionnelles proposées par les assises nationales. Malgré les multiples tentatives de déstabilisation perpétrées par la classe de l’opposition, le processus de réorganisation des institutions de la république et de démarrage des différents chantiers de développement suit son cours, avec la satisfaction de la population de l’intérieur comme de l’extérieur. Si les Comoriens ont l’habitude des consultations électorales et que certaines analyses montrent que depuis 2006 le taux de participation au vote connait une légère diminution, les élections prévues en mars et avril 2018 sont, pour l’Histoire des Comores, plus que déterminantes. Non seulement qu’elles consistent à donner au pays un nouveau président de la république et de nouveaux gouverneurs pour les trois îles, mais aussi et surtout parce qu’elles marqueront le symbole des Comores nouvelles en appliquant la première recommandation des assises nationales, celle de doter au pays d’institutions permettant de mettre en place les différents chantiers de notre émergence. Devant toutes les péripéties ayant animé la scène politique ces deux dernières années, les Comoriens, méfiants mais aussi exigeants attendent de ceux qui briguent la magistrature suprême un nouveau discours, de nouveaux thèmes de campagne, un projet politique. Le temps des discours théoriques, de l’invective, de la violence verbale est révolu. Cette fois-ci, les Comoriens se rendront aux urnes pour exprimer leurs voix et confier leur destin à des hommes et des femmes épris de patriotisme et de volonté. Des hommes et des femmes capables de concrétiser leurs projets, de relancer et pérenniser l’activité économique, de faciliter la création d’emplois, de donner à nos enfants une école digne, citoyenne, une lumière qui nous éclaire dans l’avenir, de nous offrir des soins médicaux appropriés… Quels thèmes seront donc abordés dans les meetings politiques et les réunions publiques ? Si on s’accorde à dire que l’actualité politique comorienne ne manque pas de sujets à débats et de thèmes à aborder, certains d’entre eux s’imposent et deviennent incontournables.
L’Emergence des Comores, horizon 2030 : Azali, seul candidat crédible
Dans son discours à Hadjambou dans le Hamahamet, à l’occasion d’un meeting politique regroupant les femmes Azalistes, la première dame Mme Azali Ambari n’a pas manqué d’insister sur le sens et la valeur de l’émergence. Tout en rappelant l’importance sociale de la femme dans la vie de chaque nation, elle finit par démontrer que « l’émergence n’est pas un vain mot. » Loin d’être un rêve, l’émergence se construit progressivement et exige la participation de chaque citoyen. Et les femmes sont les plus sollicitées puisqu’elles jouent un rôle vital. Si les détracteurs d’Azali véhiculent aujourd’hui, dans les médias, un discours négativiste sur l’émergence, c’est parce qu’hier ils étaient incapables d’améliorer le quotidien du citoyen. Le président Azali, en ayant l’audace et la volonté optimiste d’envisager l’émergence des Comores, est confiant en notre avenir. Il s’aligne avec d’autres pays comme Madagascar et le Sénégal, par exemple. Dans ces deux pays, l’émergence ainsi déclarée montre progressivement ses effets. Au Sénégal, le trafic ferroviaire est modernisé et le pays se dote d’un véritable grand aéroport aux normes internationales. A Madagascar, la lutte contre la pauvreté et la réconciliation nationale sont inscrits dans les priorités de certains partis politiques dont l’IEM (Initiative pour l’émergence de Madagascar), formation politique du président fraichement investi Andry Nirina Rajoelina. Il n’est donc pas étonnant si les Comores s’engagent dans cette voie de l’émergence par des réalisations visibles inscrites dans le projet politique du candidat Azali en 2016. En effet, seule la candidature d’Azali Assoumani qui est à même de mener le pays à l’émergence. Les arguments de fond sont visibles et tous les citoyens en sont convaincus. Les Comoriens ont donc un choix sensible et déterminant à faire : il ne sera donc pas question de donner sa voix à un candidat sans projet crédible et dont le discours se limiterait à la tournante et aux détenus politiques.
La question de Mayotte
A l’instar de toutes les échéances électorales depuis 1990, la question de Mayotte reviendra sans doute au menu des sujets à aborder. Mais comment ? Avons-nous encore envie d’entendre la même chose ? Certainement non. La question de Mayotte, vieille de 45 ans, devra être abordée avec souveraineté et efficacité. Le récent bras de fer entre la France et les Comores est le symbole d’une diplomatie rayonnante au service de la dignité de l’Etat comorien. Dans le paysage politique actuel et au vu des différentes expériences que nous avons vécues, seule la démarche entamée par le ministre Souef M. El-Amine, est mesure de redorer le blason de la diplomatie comorienne et de défendre la dignité du Comorien. En s’inscrivant dans une posture de préservation de la dignité du citoyen comorien, le ministre des relations extérieures réitère la volonté de déclarer Mayotte comme terre comorienne.
La justice et la liberté d’expression
Ces deux thèmes feront certainement leur entrée dans la campagne électorale. L’opposition s’appuiera sans doute aux derniers procès tenus au Palais de Justice de Moroni ayant conduit à l’emprisonnement de plusieurs Comoriens. Sans pour autant solliciter la grâce présidentielle, les discours de campagne tenteront d’influencer les électeurs vers un acharnement et un climat de haine au président de la république. Ils oublieront de rappeler aux Comoriens qu’il s’agit d’un tribunal d’exception qui a auparavant existé pour d’autres procès dans le pays. Ils oublieront de nous rappeler les tentatives de sabotage perpétrées par les avocats des prévenus. Ils oublieront, enfin, de nous rappeler qu’il s’agit de tentative de meurtre et d’assassinat dont les témoignages des prévenus en sont les véritables preuves.
Quant à la liberté d’expression, on n’évoquera pas les ravages des ravages des réseaux sociaux où les pseudo-journalistes tiennent quotidiennement des chroniques. Est-il possible de parler de privation de la liberté d’expression quand les médias locaux et nationaux bénéficient de l’appui matériel de l’Etat ? Y-a-t-il interdiction de s’exprimer quand les colonnes de la presse publient des chroniques pour critiquer le gouvernement ? Quelle liberté nous prive-t-on quand les médias d’opposition continuent à fonctionner sur la plateforme numérique ? Les fervents séparatistes qui tiennent un discours de menace, de haine et de provocation ont-ils été inquiétés ?
Candidats, levez-vous. Qu’avez-vous vraiment à nous dire ?
Issa ABDOUSSALAMI
Sociologue, doctorant à Aix-Marseille Université
Enseignant de Lettres à l’académie de Créteil
La Ceni et les Commissions communales ont rencontré les 54 communes de l’archipel des Comores afin d’améliorer le processus électoral prochain. Certes, cette initiative d’introduire les conseillers municipaux ou les communes n’est pas mentionnée sur le décret de convocation du collège électoral, mais dans un souci de faciliter les habitants de la commune, la Ceni appelle les communes à s’investir aux activités électorales de chaque commune.
De la poudre aux yeux. Des points focaux communaux qui ne remplacent ni la Ceni ni les Commissions communales ? Alors que la constitution comorienne n’a pas noté l’intégration des conseillers communaux dans le processus électoral, n’en parle plus au décret portant convocation du collège électoral. Mais la Ceni, dans l’objectif de parfaire ses missions, s’est employée à créer ce partenariat avec les Communes, afin d’améliorer la pose des actes électoraux en direction des habitants des Communes.
« Ces points focaux qui ne remplacent ni les commissions communales – CECI, encore moins la Ceni, servent de relais entre la commune et l’institution en charge de la gestion des élections sur les aspects de transmettre et recevoir toute information relative aux élections, accompagner la Ceni sur les activités d’actualisation du fichier électoral (transferts, décès, nouvelles inscriptions) et accompagner toutes les activités de terrain relatives aux listes électorales et ainsi favoriser la surveillance de ces documents dans les localités, faciliter et accompagner la sensibilisation des électeurs au niveau de la Commune », selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Chaque point focal assistera, dit-on, les forces de sécurisation dans sa mission communale, accompagner également la CECI sur l’organisation de la campagne électorale au niveau de la commission.
KDBA
Le Front National pour la Justice (Fnj) a tenu son 8ème congrès le weekend dernier à Moroni pour élire son nouveau bureau. Mohamed Hodari est élu occupé avec 512 voix. Cette formation politique se solidarise avec les partis au pouvoir pour soutenir la politique du chef de l’Etat.
Sur les 1 600 inscrits, seuls 900 adhérents ont voté. Mohamed Hodari a eu 512 voix, contre 200 voix pour Fahardine Mouigni et 188 pour Mkandzilé Mohamed Assaf. C’est Mohamed Hodari qui est élu secrétaire général de ce parti et Fahardine Mouigni, secrétaire général adjoint. Ce sont les résultats venus des trois iles. Ce nouveau secrétaire général remplace le député Abdillah Yahya qui était à la tête de ce parti depuis le 20 avril 2014 suite à un congrès organisé, avec un mandat de 5 ans. Le bureau sortant de ce parti a montré qu’un bureau devait se composer de 7 membres et c’est aux deux élus de recruter les 5 restants afin de mener leur mission. Ce ne sont pas les candidats d’envoyer leurs candidatures mais le conseil de consultation de les proposer et le conseil de sage de valider les candidatures. Sur 5 candidats, seuls trois ont été retenus pour le congrès. Des différents partis notamment la CRC, Orange, tout comme les différentes associations ont pris part à cet évènement.
Los de la passation de service entre Abdillah Yahya et Mohamed Hodari, le premier a tenu à montrer quelques lignes importantes devant permettre de mieux réaliser sa mission pour le bien-être de ce parti. « La meilleure solution est de travailler en toute collaboration avec les autres pour avoir des bons résultats », lance le secrétaire sortant, Abdillah Yahya. Le nouveau secrétaire général, Mohamed Hodari, est conseillé de garder la relation amicale et diplomatique nationale et internationale pour le développement de ce parti.
H.H
Une formation en comptabilité et utilisation du logiciel comptable « EBP » s’est ouvert hier à Moroni. Renforcer les capacités des comptables et financiers des deux sociétés (SONEDE et SONELEC), tel était l’objectif principal.
Ce sont deux sociétés nationales, créées par le gouvernement qui demande une comptabilité générale, procédure et utilisation du logiciel EBP. C’est une nouvelle ère qui sert à moderniser ces deux sociétés. Une manière de renforcer davantage les capacités de leurs agents. Une formation qui est axée sur les concepts généraux, les règles de gestion, de prise en charge et de paiement, les règles d’acompte et encaissement, des opérations diverses, de paiement ou d’encaissement avant ordonnancement et de contrôle de comptes et vérification des soldes.
Le directeur général de la Société Nationale de l’Electricité des Comores (Sonelec), Abdou Said Mdahoma s’est adressé aux agents et a montré qu’ils ont l’obligation durant la période de cette formation, de démontrer la solidité en leurs capacités respectives en matière de comptabilité pour que les deux sociétés jouissent d’un acquis des outils et de procédure comptable. C’est avec une caution morale à leurs actions de se renforcer dans l’utilisation du logiciel nommé EBP. « La ponctualité durant cette période et aptitude en ce lieu dans les horaires qui vous seront établies, sera pour moi, une preuve éloquente de votre attachement », a souligné le directeur générale. Il a aussi exprimé sa gratitude à l’équipe des consultants de cabinet Mazars. Ce dernier est spécialisé dans les services comptables et les appuie dans ce projet, qui aura à travailler ensemble durant cette formation. Il s’agit bien évidement d’une formation qui sert à renforcer les capacités des agents des deux services pour répondre aux attentes de la population comorienne.
H.H
Quelques jours après les nouvelles mesures lancées par la Société Nationale de l’Electricité des Comores (Sonelec), un ancien agent de cette société, Ibni Mahadhiou charge les responsables. Il appelle à la population comorienne de manifester contre cette procédure qui selon lui, est « erroné. »
La taxe de 2000 kmf par mois sur les compteurs à carte reste un vrai problème pour les citoyens comoriens résidants dans la Grande-Comores. La recharge de 5 000 kmf avait été de 32 kg et une redevance de 250 kmf. Alors qu’à présent, les utilisateurs n’obtiennent que 27 kg. Une démarche qui ne satisfait pas certains. Ibni Mahadhiou, un jeune qui travaillait à la société en charge d’électricité pendant 13 ans de service a montré que « la population mérite d’être avertie avant le lancement de cette politique, quelles que soient les circonstances. Une étape difficile à avaler pour certains jeunes d’aujourd’hui. »
Il a souligné qu’il n’est pas prêt à suivre cette démarche car il pense qu’il ne sert à rien de payer 5 000 kmf pour 27 kilos. Ces taxes risquent de causer des dégâts irréparables, selon lui. Il a pointé du doigt au personnel de cette société qui ne défend que leurs intérêts personnels. Il appelle en effet à la population de se rendre ensemble à la Ma-mwé pour s’indigner. « Nous ne pouvons pas tolérer ces genres de choses. En tant qu’ancien de la maison et adhérant du régime actuel, mené par Azali Asoumani, je pense que la réduction des carburants permettra de faciliter nos vie quotidienne. Si la direction de cette société ne réagit pas dans les prochaines heures, il y aura des problèmes », prévient-il. C’est en voulant recharger l’électricité qu’il a su les taxes de 2 000 kmf par mois, pourtant, il n’y avait que la redevance de 250 par mois. Il a aussi dénoncé le manque d’accueil au sein de cet établissement. « Après avoir constaté la recharge de 27 kilo, j’ai exigé au guichetier des explications et il a fait appel à un gendarme et quelques minutes après on m’a transféré à la gendarmerie », déplore-t-il.
H.H
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