ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Depuis l’accession des Comores à l’indépendance, la République populaire de Chine accompagne les Comores dans le développement. La Chine intervient dans différents secteurs social, sanitaire, éducatif entre autres. C’est une coopération tissée sur la bonne voie. Par ailleurs, la Chine porte main-forte pour l’élimination du paludisme aux Comores.

Photo d’archive

Les relations Comores-Chine remontent de loin et sont bénéfiques dans tous les domaines. La République populaire de Chine souhaite toujours accompagner l’archipel des Comores dans le développement. La santé, l’éducation, la sécurité, la Chine ne cesse de porter main-forte et de s’engager à soutenir financièrement, politiquement les Comores.

La République populaire de Chine a offert 1 842 857€ à l’Union des Comores pour lutter contre le paludisme. Un fléau que les autorités sanitaires s’engagent à en faire face.  Soit 900 millions kmf, telle est la somme octroyée par la Chine à travers He Yanjun, pour en arriver à «zéro autochtone d’ici 2021» dans l’ensemble des 3 îles. La Chine offert des médicaments gratuitement pour la lutte contre des maladies aux Comores dont le paludisme. Une cérémonie officielle a été tenue la semaine dernière pour le lancement officiel du projet d’élimination du paludisme en Union des Comores. Depuis 2007, la campagne d’élimination du paludisme est lancée en premier à Moheli.

Toutes les actions de la Chine envers les Comores renforcent la coopération entre les deux pays. Son soutien politique au Président Azali contribue à placer le pays parmi les pays émergents d’ici 2030. C’est la Chine qui reconnait les doléances et défis des comoriens. Elle ne manque pas à signer des pactes pour épanouir le pays. L’engagement des entreprises chinoises de bâtir le pays dans les infrastructures, hôpitaux fait un signe de solidarité.

KDBA

Après l’arrêt de cours de 48h lancé le jeudi dernier dans l’enseignement public,  l’intersyndical des enseignants a tenu une conférence de presse vendredi dernier au Lycée de Moroni. C’était l’occasion d’annoncer les différents soucis qui frappent l’enseignement public

L’intersyndical en conférence de presse

Les différents problèmes que traversent les enseignants du secteur public risquent  d’affecter l’année 2019. L’intersyndical à travers une rencontre avec la presse a montré que l’arrêt de cous de 48 heures est une façon pour lui d’exprimer son mécontentement suite au non-respect des protocoles d’accords et du mémorandum de compréhension signé entre les deux parties. Ils ont cité plusieurs soucis lors de cette conférence notamment le non-paiement effectif du mois de mai 2017 convenu entre le ministère de l’éducation nationale et l’intersyndical. Le paiement du mois de décembre dernier n’est pas encore réglé. Ils réclament « le dialogue social » pour que leurs avancements puissent être lancés et régler le paiement de mai 2017 dans l’ensemble des trois iles. Pour eux, cette affaire ne peut être  relâchée.

L’intersyndical a rappelé qu’il s’agit d’une revendication qui date depuis des années mais le gouvernement comorien à travers son ministère de l’éducation ne l’a toujours pas prise en considération.  Les avancements et l’intégration restent la priorité de l’intersyndical des agents de l’éducation. « Ce point ne peut en aucun cas être ignoré. Il doit être réglé pour pouvoir continuer l’année dans la paix et la tranquillité totale », a déclaré le secrétaire général de l’intersyndical, Moussa Mfoungoulié avant de préciser que « l’intersyndical est apolitique. » Selon lui, « certes, il y a des enseignants qui comptent se présenter  aux élections de mars et avril mais cela ne veut pas dire qu’il existe un parti politique intersyndical. Il est vrai que certains occupent des différents postes mais cela ne signifie pas que nous sommes des politiciens. Nous n’avons rien avoir avec la politique. »

 

H.H

Ali Bazi Selim, un patriote édifiant

Ali Bazi Selim, un patriote édifiant

Une cérémonie de prière et d’hommage à l’ancien premier ministre Ali Bazi Selim, a eu lieu samedi dernier à Ntsoudjini, sa ville natale. Les autorités ont tenu à rappeler l’histoire et la loyauté d’un grand Homme, que la nation comorienne ait connu en la personne d’Ali Bazi.

Samedi dernier une prière a été tenue à Ntsoudjini en mémoire de l’ancien premier ministre comorien Ali Bazi Selim, rendu l’âme le jeudi 09 janvier et enterré le 10 janvier dernier. Les autorités de sa même génération ont saisi l’occasion de présenter l’histoire de l’homme de droiture Ali Bazi ancien militant pour la souveraineté comorienne.

Bref bio ? Fils ainé de Bazi Selmi, Ali Bazi est né à Ntsoudjini en 1926. Après ses formations à l’école coranique locale, il fut inscrit à l’école primaire coloniale dans sa ville natale. Au fil des années, il devint le chef comptable de la société Bambao en 1951.

Il se lança dans la vie politique, où sa génération découvrira ensuite, la droiture d’un jeune politique. « Notre frère ami Ali Bazi fut le premier ministre de l’Afrique qui s’est démis de ses fonctions après avoir compris la lâcheté de son propre gouvernement », a fait savoir un des sages de l’Etat, Said Hassan Said Hachim.

 A l’issu des élections législatives en 1987, Ali Bazi Selim, les a rapportés par le nombre de voix portées sur lui-même, hélas les autorités attribuent la victoire à son adversaire, ce dernier refuse l’usurpation de son pouvoir. Avec sa pression, le gouvernement   était sous l’obligation d’organiser des élections partielles.

En face du pouvoir d’Ahmed Abdallah Abderemane, il vient le militant pour que l’opposition ait un seul candidat pour les élections présidentielles de 1990 ayant échoué, Ali Bazi décida de rester dans la neutralité ni opposant ni au parti du pouvoir de 1990. Nommé conseiller politique du président nouvellement élu, Saïd Mohamed Djohar, Bazi démissionnera en 1991 pour marquer sa désapprobation de la gestion chaotique des affaires de l’Etat. Après le coup d’Etat perpétré par le mercenaire Bob Denard, et le renversement du président Djohar, il est sollicité pour faire partie du directoire politique militaire mise en place, il déclina l’offre et prôna le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Dans un meeting improvisé a la place de l’indépendance, par le collègue des sages dont il fait partie, Ali Bazi Selim a lancé un discours émouvant sur le patriotisme, et lança un appel solennel à tous les comoriens pour la tenue des assises nationales pour faire le bilan 42 ans, sous le slogan « vérité et réconciliation. »

Nassuf.M. Abdou (stagiaire)

Le bâtonnier Me Mzimaba et l’enseignant de l’université des Comores Dr Archimet, sont dans la  course à  conquête de Beit Salam. Les  deux candidats ont promis, des  nouvelles perspectives pour  le changement du pays.

Mzimba à la cour suprême pour son dépôt de candidature

Vendredi dernier, le bâtonnier Ibrahim Ali Mzimba et l’enseignant de l’université des Comores à la faculté des sciences Dr Archimet ont  remis  à la cour suprême, leurs dossiers respectifs, devant leur permettre  de passer à la course aux  élections anticipées les mois de mars et avril prochains. Les partisans du Me Ibrahim Ali Mzimba n’ont pas manqué d’exprimer leur soutien indéfectible envers le bâtonnier du tribunal de Moroni. « Nous sommes réunis à  cette occasion pour soutenir la candidature d’Ibrahim Ali Mzimba, car son comportement et sa franchise définissent la qualité d’une personne associative, donc il mérite d’être le miroir des autres », laisse entendre le notable franco comorien M. Daroueche.

Convaincu que la jeunesse « est une force », l’enfant d’Ouellah Mitsamiouli, enseignant de l’université des Comores, Dr Archimet promet un changement radical du système de vie comorienne dont la jeunesse est première victime. « C’est une journée historique pour la jeunesse comorienne d’avoir compris leur vocation dans un pays comme le nôtre, et la  situation  à laquelle, elle vit depuis la prise de l’indépendance des Comores. Cela m’a donné le courage pour une  marche commune  avec la jeunesse  comorienne, pour  déraciner le système de vie, devenu instrument au profit de certaines autorités », lance l’enseignant de l’université Dr Archimet. Et que le meilleur gagne !

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

La passation de pouvoir entre le président de la République par intérim, Rivo Rakotovao, et le président nouvellement élu, Andry Rajoelina, s’effectuera ce vendredi au palais d’Etat à Iavoloha. Des sources concordantes confirment que la cérémonie se déroulera dans le strict minimum. La fête proprement dite n’aura en effet lieu que le lendemain de cette passation, lors de la cérémonie officielle d’investiture du nouveau chef de l’Etat au stade de Mahamasina où près de 5000 invités, des personnalités politiques et publiques de différentes nationalités, sont attendues.

La passation de pouvoir symbolique entre le président sortant, Hery Rajaonarimampianina qui s’est porté candidat à sa propre succession lors du premier tour de la présidentielle, et Andry Rajoelina s’effectuera lors de la cérémonie d’investiture à Mahamasina, conformément aux dispositions de la Constitution.Du côté de Mahazoarivo, le gouvernement de Christian Ntsay posera sa démission samedi prochain au plus tard, le jour où le président de la République entrant présentera son nouveau Premier ministre. Les pronostics donnent favoris l’actuel chef du gouvernement d’autant plus que les parlementaires acquis au cause d’Andry Rajoelina sont favorables au retour de ce natif d’Antsiranana à son poste actuel. Néanmoins, le nom de Richard Fienena, grand technicien issu du parti de VPM /MMM de Hajo Andrianainarivelo est présenté comme concurrent direct de Christian Ntsay dans cette course à la primature.

Andry Rajoelina : Des tâches lourdes et des priorités nombreuses

Andry Rajoelina, le nouveau président malgache, prendra ses fonctions dans quelques jours. Les tâches qui l’attendent sont déjà lourdes : le rétablissement de la sécurité, en centre-ville comme à la brousse, le redressement de l’économie qui se conjugue avec le comportement de la monnaie nationale sur le marché des devises, la mise en œuvre des projets sociaux visant à améliorer le quotidien des citoyens, la santé ou encore le renforcement de l’éducation et la politique qui constitue toujours un écueil pour le développement dans les pays pauvres.

Le partage du gâteau

A l’heure où le nouveau président se prépare à son investiture, il devrait également faire-face à un dilemme titanesque relative au partage du gâteau. Rien qu’au niveau de la désignation du Premier ministre et la composition des membres du gouvernement, la tâche promet d’être ardue. Sa première expérience en tant que président de la Transition risque de ne pas être évidente, vu qu’il faudrait peut-être composer avec l’ancienne équipe de la Haute autorité de la Transition et celle de l’Initiative pour l’émergence de Madagascar, (IEM), son cheval de bataille pendant la campagne.L’éventuel report des élections législatives qui devraient permettre à Andry Rajoelina de placer et de replacer ses lieutenants qui ne pourront pas tous entrer dans le gouvernement ne lui est pas d’une grande aide.

Le mandat des parlementaires expirera toutefois au mois de mars et un vide institutionnel qui risquerait de fragiliser la stabilité politique est lourdement à craindre. D’autant plus que pendant la campagne électorale, il a déjà martelé la dissolution du Sénat dès sa prise de pouvoir.Mais il n’y a pas que la politique, car dans la situation actuelle où se trouve le pays, tout devient prioritaire. En matière de sécurité, la recrudescence des kidnappings des ressortissants étrangers ces derniers mois dans les grandes villes et celle des vols de zébus dans la campagne ainsi que la multiplication des vindictes populaires sont gaves. Certes, la réponse à ces problèmes devrait se trouver déjà dans l’IEM, mais reste à savoir, comment va-t-il s’y prendre pour les réaliser et quand est-ce qu’il va commencer à les mettre en œuvre ?

Madagascar ne s’est pas encore relevé des impacts de la crise de 2009 se trouve depuis dans une situation économique catastrophique qu’il faudra relancer dans l’urgence. Tous les secteurs qui devraient supporter cette économie semblent être en décadence : l’agriculture dans laquelle se trouve la majorité de la population est en chute libre à cause des différents problèmes techniques et juridiques liés notamment au pullulement des litiges fonciers, l’industrie qui a dû mal à être productif à cause entre autres des problèmes d’électricité et d’énergie en général dans le pays et la faiblesse du pouvoir d’achat de la population.

L’ariary en chute libre

Il y a également le secteur tertiaire dans lequel se trouve le commerce et services ainsi que le tourisme. Il s’agit notamment d’un secteur tributaire du marché de devises, car sa stabilité dépend notamment de celle de la monnaie nationale. Or, depuis plusieurs années, l’ariary a tendance à se dévaluer par rapport aux devises de référence comme l’euro qui coûte actuellement plus de 4 000 ariary et le dollar américain. Comment renverser cette tendance et améliorer cette situation ? Andry Rajoelina doit s’y affairer dans l’immédiat car, même le prix du carburant sur le sol malgache en dépend. Avec la faiblesse du pouvoir d’achat et à cause de la pauvreté grandissante de la population actuelle pourtant, une nouvelle hausse des produits pétroliers synonyme d’une augmentation des frais des transports en commun ne sera plus supportable.La construction des logements sociaux, la métamorphose de certaines villes comme Toamasina sont entre autres des projets auxquels la population attend d’Andry Rajoelina. Mais le domaine de la santé semble être plus urgent avec l’épidémie de rougeole qui affecte plusieurs régions de la Grande île. En cette saison de pluie, le risque de propagation de la maladie de la peste qui a fait des centaines de victimes deux ans plus tôt n’est pas négligeable. Contrairement à l’époque de la Transition, Andry Rajoelina ne devrait plus avoir aucune excuse concernant notamment le déblocage des financements étrangers ou des aides de la communauté internationale car, l’élection qui l’a replacé à la tête de la nation, lui a déjà donné la reconnaissance internationale qui lui aurait manqué pour agir 10 ans plus tôt. Bientôt, le nouveau président aura la « clé » du pays et on attend beaucoup qu’il fasse ses preuves.


Source : Tribune de Madagascar

Une réunion de haut niveau conduite par Hage Geingob, président namibien et président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), s’est tenue jeudi 17 janvier à Addis-Abeba. Le communiqué final est très mesuré. Une réunion de l’Union africaine, à l’initiative de Paul Kagame, est prévue dans la foulée.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui préconisait dimanche un « recomptage des voix » et appelait à la formation d’un « gouvernement d’union nationale » en RDC, a largement revu sa position. Dans le communiqué final de la réunion de haut niveau qui s’est tenue ce jeudi à Addis-Abeba, en présence notamment des chefs d’État Cyril Ramaphosa et João Lourenço avant une seconde rencontre, le même jour, placée cette fois sous l’égide de l’Union africaine en présence de Paul Kagame, président Rwandais et président en exercice de l’UA. Il n’est désormais plus fait mention d’un éventuel recomptage.

« Craintes d’une partie de la population congolaise »

En ouvrant la séance, Hage Geingob, président de la Namibie et président en exercice de la SADC, en avait fixé les enjeux : « Le peuple de la République démocratique du Congo compte sur nous tous pour contribuer à créer un climat propice à la cessation des conflits et de l’instabilité dans le pays. » « L’annonce faite le 10 janvier 2019 par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a suscité de l’espoir, notamment parmi la population de la RDC. Comme lors de toute élection, elle a également suscité des craintes dans une autre partie de la population congolaise, craignant qu’elle ne soit laissée de côté », a par ailleurs constaté Hage Geingob.

Convoquée la veille, cette réunion autour d’Hage Geingob de la double Troïka des chefs d’État et de gouvernement de la SADC a réuni João Lourenço, le président angolais, Cyril Ramaphosa, le président sud-africain (également président sortant de la SADC), Edgar Chagwa Lungu, président zambien. Augustin P. Mahiga, ministre tanzanien des Affaires étrangères, et Raphael Faranisi, ambassadeur du Zimbabwe en RDC, étaient également présents.

Joseph Kabila et la Ceni félicités

Après avoir écouté l’exposé de la situation délivré par Leonard She Okitundu, vice-Premier ministre des Affaires étrangères de la RDC, c’est un communiqué officiel très mesuré que les chefs d’État participants à cette réunion de haut niveau ont publié. Le texte adresse d’abord une série de félicitations : au gouvernement [de la RDC] et à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) « pour l’organisation et la conduite des élections dans un environnement globalement paisible et ce, malgré certains incidents, l’épidémie dévastatrice à virus Ebola et les problèmes de sécurité » ; ainsi qu’à Joseph Kabila, « pour son leadership démontré dans la conduite des élections ».

Le sommet demande instamment à la communauté internationale de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale

Après avoir « pris note du recours électoral introduit à la Cour constitutionnelle contestant les résultats provisoires de l’élection présidentielle », les chefs d’État y appellent les différents acteurs à « rester calme, agir de manière à consolider la démocratie, à préserve la paix et à traiter tout grief électoral conformément à la Constitution et aux lois électorales ».

Par ailleurs, « le Sommet demande instamment à la Communauté internationale de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale » de la RDC. Un message que n’a pas manqué de relayer la diplomatie congolaise sur Twitter.

Une fuite de documents révèle que Martin Fayulu serait le vainqueur de la présidentielle

Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données. Alors que la Cour constitutionnelle avait commencé à examiner le recours déposé par Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 qui le donnaient deuxième, derrière Félix Tshisekedi, des milliers de documents ont fuité le 15 janvier vers plusieurs médias étrangers, qui prouveraient que le candidat de la coalition Lamuka est le véritable vainqueur de la présidentielle. Ces données, qui ont fuité vers le Financial Times, TV5 Monde et Radio France internationale (RFI), sont de deux origines différentes. Une partie, attribuée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte, montrerait que Martin Fayulu a obtenu 59,4 % des voix et concernerait 86 % des suffrages exprimés. L’autre partie émane de l’Église catholique et le donne gagnant à 62,8 % des voix, ceci sur 43 % des suffrages. Les médias concernés insistent sur la corrélation étroite entre ces résultats, mais ne cachent pas que les données présentées comme provenant de la Ceni sont aussi passées par les mains de proches de Martin Fayulu.

Début de l’examen du recours déposé par Fayulu

Cette fuite de documents intervient alors que la Cour constitutionnelle a commencé mardi à examiner le recours déposé par Martin Fayulu. Dans une salle pleine à craquer, Me Toussaint Ekombe a appelé la Cour à « annuler les résultats provisoires de l’élection présidentielle proclamés par la Ceni ». Ce dernier a affirmé que Martin Fayulu était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle, et avait réuni 8 648 635 voix, selon les résultats compilés par son camp. Il a demandé à la Cour d’ordonner un « recomptage des voix ».  Selon les résultats de la Ceni, Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle avec 38,57 % des suffrages exprimés. Martin Fayulu est arrivé deuxième, avec 34,83 %, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %).

 

Source : Jeune Afrique

Une fuite de documents révèle que Martin Fayulu serait le vainqueur de la présidentielle

Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données. Alors que la Cour constitutionnelle avait commencé à examiner le recours déposé par Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 qui le donnaient deuxième, derrière Félix Tshisekedi, des milliers de documents ont fuité le 15 janvier vers plusieurs médias étrangers, qui prouveraient que le candidat de la coalition Lamuka est le véritable vainqueur de la présidentielle. Ces données, qui ont fuité vers le Financial Times, TV5 Monde et Radio France internationale (RFI), sont de deux origines différentes. Une partie, attribuée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte, montrerait que Martin Fayulu a obtenu 59,4 % des voix et concernerait 86 % des suffrages exprimés. L’autre partie émane de l’Église catholique et le donne gagnant à 62,8 % des voix, ceci sur 43 % des suffrages. Les médias concernés insistent sur la corrélation étroite entre ces résultats, mais ne cachent pas que les données présentées comme provenant de la Ceni sont aussi passées par les mains de proches de Martin Fayulu.

Début de l’examen du recours déposé par Fayulu

Cette fuite de documents intervient alors que la Cour constitutionnelle a commencé mardi à examiner le recours déposé par Martin Fayulu. Dans une salle pleine à craquer, Me Toussaint Ekombe a appelé la Cour à « annuler les résultats provisoires de l’élection présidentielle proclamés par la Ceni ». Ce dernier a affirmé que Martin Fayulu était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle, et avait réuni 8 648 635 voix, selon les résultats compilés par son camp. Il a demandé à la Cour d’ordonner un « recomptage des voix ».  Selon les résultats de la Ceni, Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle avec 38,57 % des suffrages exprimés. Martin Fayulu est arrivé deuxième, avec 34,83 %, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %).

Source : Jeune Afrique

Déclaration des journalistes des Comores et de l’UPF-Comores suite aux propos du chef de l’Etat à l’endroit de Jamal Khashoggi

Le jeudi 17 janvier alors qu’il inaugurait officiellement à Mitsamihuli la RN1 nouvellement réfectionnée, le chef de l’Etat Azali Assoumani a tenu des propos qui inquiètent l’ensemble des journalistes aux Comores. Dans son discours, le président de la République louait « les efforts » du roi d’Arabie Saoudite pour accompagner les Comores dans ses chantiers de développement.

Dans la même lancée, il s’en est violemment pris au monde entier qui selon lui, a fait de l’affaire Khashoggi une montagne. Il qualifie cet élan de solidarité de « mauvaise foi » dans la mesure où « chaque jour des centaines voire des milliers des gens meurent dans le monde, notamment en Palestine, et personne ne pipe mot ». Il regrette que pour « une seule » personne tuée, le monde entier s’agite. Pour le président des Comores, un Saoudien assassiné dans une ambassade de l’Arabie Saoudite, relève «de la cuisine interne ».

Ces propos tenus par le président de la république Azali Assoumani inquiètent au plus haut point l’ensemble des journalistes des Comores. En effet nous nous demandons ce qui nous attend dans notre pays quand notre président manifeste publiquement un dédain sur l’assassinat d’ « un » journaliste saoudien critique vis-à-vis du régime de son pays.

Minimiser cette affaire ô combien gravissime, reviendrait à nous dire que si d’aventure un triste sort s’abattait sur un journaliste exerçant aux Comores, l’opinion internationale n’aura pas à s’en inquiéter car tous les jours il y a plusieurs prisonniers/blessés/morts ? Ainsi, nous demandons solennellement au chef de l’Etat de revenir sur ces propos qui ont choqué non seulement les journalistes mais l’opinion dans sa majorité.

Fait à Moroni le 17 janvier 2019

Le Comité des journalistes et la section comorienne de l’Union internationale de la presse francophone

Poursuivit pour faux et usage de faux, escroquerie et abus de confiance Hadji Issihaka père de famille est déclaré coupable hier dans l’après-midi sur les trois chefs d’inculpations pesant Sur ses épaules. Le tribunal correctionnel de Moroni lui ordonne de verser 38 million kmf à la victime Maoulida M’bae.

Hier jeudi, Hadji Issihaka a été déclaré coupable. Les faits qui l’ont conduits au tribunal correctionnel remontent en 2005 où le prévenu avait sollicité à la victime Maoulida M’bae d’ouvrir ensemble une pharmacie.  Devant le juge la victime affirme avoir donné en espèce, 13 millions 500 mille kmf à Hadji Issihaka pour l’ouverture de la pharmacie. Sur sa déclaration, la victime dit avoir récupéré les dossiers du prévenu par le biais de son frère Saïd Youssouf. Des dossiers, qui, selon la victime, ont été à l’origine de

l’ouverture de la pharmacie.  La victime ajoute qu’elle était la seule à s’occuper de tous les charges de la pharmacie sachant qu’Hadji Issihaka se trouvait en France. Suite à un contact téléphonique depuis la France Hadji Issihaka lui en proposer d’élargir leur affaire en créant une plus grande pharmacie, selon la victime. « J’ai encore une fois donné 7 mille euro. Après plusieurs demandes, en vain, le prévenu est arrivé à signer un accord dont je figure comme actionnaire. Il me revient 18% et 24% à lui », a éclairé la victime.

Lors des débats la victime a fait entendre qu’avant même l’ouverture de la pharmacie le ministère de la santé mettait en doute un des diplômes de Hadji Issihaka. « Un dossier de Hadji Issihaka a été douté par le ministère de la santé. Après des travaux de recherche, nous avons été informé que le dossier appartient à quelqu’un d’autre », a fait savoir Maoulida Mbaé.  

Le prévenu a fait savoir qu’il a versé les 13 millions 500 mille à Maoulida M’bae. Les conseillers de Maoulida M’bae ont montré que leur client a été « victime d’escroquerie. » « Notre client a financé de l’argent. Il a travaillé durant deux ans sans gagner un sous. L’accord signé entre les deux hommes, montre que notre client a droit à 38,5% et 61,5%. D’où nous demandons 38 millions pour tout préjudice confondue ».

El-Aniou

Soilih Mohamed a déposé sa candidature

Soilih Mohamed a déposé sa candidature

Les candidatures aux élections présidentielles sont ouvertes, les déclarations des candidatures se poursuivent. Le colonel Soilih Mohamed a déposé sa candidature hier à la cour suprême. Animé par l’unité et la stabilité du pays, Soilih Mohamed permet le retour de l’ordre constitutionnel, le maintien de la tournante et le respect des accords de Fomboni, entre autres.

Les élections présidentielles s’approchent, le colonel Soilih Mohamed se lance dans la course. Après sa déclaration faite à Mitsamiouli la semaine dernière, le colonel Soilih poursuit son chemin. Le colonel a effectué le dépôt de sa candidature hier auprès de la cour suprême. Une occasion pour le candidat aux élections présidentielles d’insister sur la paix, la stabilité et le maintien de l’ordre constitutionnel. Le colonel Soilih se dit confiant et compte apporter le changement au bénéfice de la population. La gestion de l’Etat et les modalités de gouvernance font parmi ses préoccupations car, elles font partie des grands obstacles qui empêchent le développement du pays. Selon lui, On n’accepte pas que la gestion de l’Etat soit au bénéfice des familles des gouvernants.

Les accords de Fomoboni gage de la stabilité du pays. Des accords qui ont ressorti l’Union des Comores, et qui restent les socles du maintien de l’équilibre des iles et la cohésion sociale. A en croire le colonel « Je ne peux en aucun moment accepté qu’une seule personne disloque nos iles », lâche le candidat du Nord.

Kamal Saïd Abdou

On largue les amarres et on part à l’assaut. Tous les coups sont permis. Tous les coups républicains bien sûr. Le but ultime étant de sauver ce qui reste de notre République. Mais Comment peut-on espérer un changement avec les mêmes personnes ? Il nous faut un empêcheur de tourner en rond. Le serpent ne doit pas se mordre la queue. Pas cette fois.

 Pour un renouvellement de la classe politique

Le très grand Mohamed Ali Soilihi est candidat à la candidature. Du haut de sa résidence surveillée, il a du mal à accepter que son heure soit passée. Il doit laisser la place à du sang neuf. Jeune. Il doit montrer l’exemple. Et espérer que par son acte, le peuple, un jour, lui pardonne. C’est ce qu’on attendait de lui, dans sa présidence de l’union de l’opposition. Mais hélas, trop nombriliste pour penser autrement. Le combat qui s’annonce ne peut pas se faire avec lui en tête, ni avec ses semblables. Et je parle ici de Mouigni Baraka en premier lieu et de la suite royale qui suit derrière. Leurs échecs dans l’ensemble des combats de l’Union de l’opposition, démontrent leur inefficacité et leur nullité. Pour espérer vaincre Azali, il faut une nouvelle approche, une vision à 360°, un renouvellement des têtes et une fusion des forces.

C’est à cela que je me demande, si c’est notre voix qui n’est pas audible ou s’il y a vraiment une carence d’ambition et de leadership dans la jeunesse. Parmi le nombre important de prétendants au poste de président de la République, le grand absent reste la jeunesse. Mais où est-elle ? N’est-elle pas prête à prendre à bras-le-corps son avenir et celui des concitoyens ? Va-t-elle laisser encore une fois, la destinée de notre république, aux mêmes personnes ? N’y a-t-il pas dans les grands partis politiques, des jeunes capables de relever le défi ? Où sont ces pragmatiques, capables de propulser et accompagner cette jeunesse ? Les ambitions personnelles qui minent la classe politique actuelle, semblent freiner la montée de ces nouvelles têtes, de ces nouvelles voix. Autant de questions pour peu de réponses. L’impression persistante de prêcher dans le désert demeure.

Un jeune cadre m’a rappelé récemment, la chanson d’un mythique groupe marseillais : « Demain, c’est loin ». Une manière de me dire peut être, que le temps n’est pas encore venu. Mais tel le djalico et le sambé, on fait du surplace depuis plus d’une quarantaine d’années. Les mêmes personnes se transmettent le témoin dans une course effrénée à l’enrichissement personnel. Nos concitoyens sont loin d’être béats et notre pauvre république est encore à construire. Le salut, viendra forcement d’une nouvelle génération, une nouvelle façon de faire. Un changement d’homme et de stratégie. Donner à boire, autre chose que le « wubu wa madji » qu’on nous sert depuis l’indépendance. Mais encore une fois, les carottes semblent cuites. Un boulevard est accordé à Azali et ses affidés pour dérouler leur plan et placer les bonne pièces sur l’échiquier. L’union de l’opposition se disloque, Juwa a du mal à choisir ces grands électeurs (selon Fahmi Saïd Ibrahim, Alwatwan 3594) et les autres partis politiques de l’opposition, se meurent en silence. Il y avait largement le temps pour choisir un candidat ou une stratégie commune, mais au risque de se répéter, l’Union de l’opposition a perdu le nord. Aucun travail de fond n’a été fait pour sortir un plan commun, un programme, des idées, une stratégie… Rien. Welou. Zéro.

Il appartient donc à ceux qui veulent faire battre Azali, de mettre en avant ces nouvelles têtes que tout le monde réclame. Cette jeunesse qui n’a pas encore la tête plongée, dans le bouillant système de corruption qui a anéanti notre classe politique. Il appartient à ceux qui sont épris de justice et de démocratie, de céder la voie à de nouvelles voix. A la société civile, principalement à la 3ème voie, de jouer son rôle et de faire converger les visions vers ce qu’il y a de mieux. Seul le renouvellement de la classe politique permettra de gagner la confiance du peuple. Et face à l’ogre politique qu’est le président Azali, face à toute la machine qu’il y a derrière lui, rien ne saurait être de taille, rien d’autre que la confiance du peuple. Personne n’y arrivera seul. Et comme nous avons l’habitude de le dire et de le penser, c’est aujourd’hui et maintenant. C’est maintenant que vous devez sortir de  vos ornières et vous mettre à la disposition de la république. Demain, c’est loin. Demain, ce sera  trop tard.

L’occasion ne se représentera peut-être pas. Et à ce rythme, nous mangerons du « Boina Heri » pour encore 10 ans ou plus. Unissez-vous donc, Chères Forces vives. Unissez-vous derrière un homme ou une femme qui incarnera le changement. La jeunesse qu’on appelle tant est une jeunesse d’idée avant d’être une jeunesse d’âge. Des idées fraiches pour une nation et une république à rebâtir. À sauver. Pour que les droits humains ne soient plus une suite de mots. Unissez-vous pour la paix, reformer et réinventer la classe politique, pour que demain soit heureux. Pour nous, pour vous et pour tous ceux qui viendrons après vous. Unissez-vous pour une place dans l’histoire. Cette même place que nous envions à Mr Bazi et à Abdou Bacar Boina. Soyons intègres, soyons citoyens, soyons Comoriens, et le meilleur suivra.

 

 

Khaled SIMBA