ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les divergences entre les partis de l’opposition s’annoncent. Le coordinateur de l’union de l’opposition, Ibrahim Abdourazak alias Razida rassure la solidarité des partis issus de l’opposition car l’objectif de l’opposition est de faire chasser le régime d’Azali par la voie de la démocratie

« Aucune division au sein de l’alliance de l’opposition », affirme le coordinateur de l’union de l’opposition, Ibrahim Abdourazak Alias Razida. En tout, 9 partis forment l’alliance de l’opposition. Le coordinateur de l’union de l’opposition assure que les partis issus de l’opposition ont les mêmes principes stratégiques. Les

déclarations faites par certains dirigeants de l’opposition font remous au sein de la plateforme de l’opposition. Mouigni Baraka et le parti Juwa s’écartent du côté de l’alliance de l’opposition mais le coordinateur de l’union de l’opposition a avancé que « tout cela on va corriger. Les partis de l’opposition restent unis. »

Ibrahim Abdourazak a critiqué la politique du chef de l’Etat tout en avouant que « ce n’est pas d’aller mentir devant les étudiants qu’il a créé 2800 emplois en 2 ans qu’il va réussir aux élections. Au contraire au bout de 2 mois dès son investiture, Azali a chassé plus de 5000 jeunes recrus du régime dernier. Une pratique qui va à l’encontre de son slogan un jeune, un emploi. » Le coordinateur n’a pas mis des gants quant au pillage sur les sociétés d’Etat. « Avec sa politique de destruction de certaines sociétés d’Etat, Azali croit qu’avec sa politique actuelle, les comoriens vont encore lui donner confiance » lâche-t-il. Tout ça, dit-il, le peuple comorien a pris note et va sanctionner Azali Assoumani.

Kamal Saïd Abdou

Convié la presse jeudi dernier à l’hôtel le select, le bâtonnier Ibrahim Ali Mzimba, appelle le président de l’union des Comores, de faire grâce et d’acquitter les détenus « politiques. » Ces prisonniers sont détenus suite à des soi-disant actes barbares, portant atteintes à l’ordre public.

Loin de la politique, le bâtonnier Ibrahim Ali Mzimba, appelle le chef de l’Etat de faire grâce aux détenus. Me Mzimba  reste persuadé que, seul le président de l’Union des Comores et l’assemblée nationale qui détiennent le monopole du pouvoir, pour  statuer une décision favorable pour les séquestrés. « Nous demandons d’une manière solennelle au président de dont il est l’unique détenteur des pouvoirs discrétionnaires pour gracier les détenus », lance  Me Ibrahim Ali Mzimaba.

Ce dernier remet en cause l’inaction de la cour de sûreté de l’Etat qui rejette la double juridiction demandée par les avocats. « La cour de sûreté de l’Etat était illégale et le président Azali en est conscient de la partialité judicaire contre les prisonniers », a fait savoir le bâtonnier. Selon lui, en référence  de la  matière pénale, si les procédures sont salis, donc « aucune loi n’autorise de passer à l’effet et pourtant la cour de sûreté a fermé les yeux, sans tenir compte les procédures en question.  Toutes les procédures utilisées sur ledit dossier, ont été bâclées, cela prouve l’inutilité  de faire recours à l’effet. »

N.M. Abdou (stagiaire)

En fin juwa a choisi son candidat pour les présidentielles prochaines. C’est le député Ibrahim Mohamed Soulé qui portera la couleur du parti Juwa. Des noms ont circulé sur le candidat de Juwa aux élections présidentielles mais, le vrai nom est apparu depuis hier jeudi.


Ibrahim Mohamed Soulé

« Dès le départ notre parti Juwa se bat et continue à se battre. Nous n’avons pas formé d’alliance avec d’autre parti », affirme député Msaidié. Le parti Juwa a sollicité à l’union de l’opposition der se présenter avec plusieurs candidats afin de barrer la route à Azali Assoumani, en vain. Le Juwa a préféré de faire cavalier seul en désignant un candidat du parti tout comme le parti RDC de l’ancien gouverneur Mouigni Baraka Said Soilhi. Chose promise, chose faite. Le Juwa a son candidat notamment le député de Moroni Nord, Ibrahim Mouhamed Soulé, aux élections présidentielles. Un choix qui a été fait à l’unanimité dudit parti.

Après le choix du candidat aux présidentielles, l’opinion publique attend les candidats de Juwa aux élections des gouverneurs des trois îles. Considéré comme étant l’un des plus grands partis politiques aux Comores, le Juwa a du pain sur la planche vu que les ténors du parti sont derrière les barreaux.

Le parti Juwa promet un développement durable et une justice nourrie d’impartialité, d’égalité, de crédibilité. Il compte rétablir l’ordre constitutionnel, intégrer la tournante, lutter contre la corruption comme tous les candidats qui se déclarent candidats aux prochaines échéances.

El-Aniou

FNJ tient son 8ème congrès ce weekend

FNJ tient son 8ème congrès ce weekend

Dans le cadre des activités politiques, le front national pour la justice tient son 8ème congrès ce samedi et dimanche. Des activités seront entretenues notamment le vote du nouveau bureau qui va remplacer celui d’Abdillah Yahaya ancien député et secrétaire général du parti.

Conformément au statut régissant le parti FNJ, ce dernier organise son 8ème congrès ce samedi et dimanche à Al-Camar. Cette initiative de la part du parti Fnj va de pair avec les nouvelles perspectives du parti. Parmi les objectifs visés dans ce congrès, l’organisation des élections du nouveau bureau et les nouvelles options du pari surtout en ce moment où le pays s’apprête à organiser des élections. Il est à noter que le Fnj est un des partis figurant dans la mouvance présidentielle.

Officiellement le parti FNJ, soutient la politique générale du Président Azali Assoumani notamment le changement du système de gouvernance et le décollage annoncé par Azali Assoumani à l’horizon de 2030. Devant une telle initiative du chef de l’Etat, le FNJ appelle à la solidarité des partis issus de la mouvance présidentielle de se rallier avec l’initiative du chef de l’Etat sur le nouveau changement de notre pays. Le pays a besoin d’homme de rigueur, puissant et déterminé pour le changement du pays, selon le FNJ. C’est dans ce sens que le parti FNJ, soutient la politique générale du Président Azali Assoumani portant sur le changement du système de gouvernance.

Kamal Saïd Abdou

La route Hahaya-Galawa est inaugurée hier jeudi par le chef de l’Etat Azali Assoumani et l’ambassadeur saoudien en Union des Comores, devant un parterre d’autorités. Un tronçon d’une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux est achevé.

Après la réception technique de la route  Hahaya-Galawa le samedi 12 janvier 2019 en présence du secrétaire général du ministère de l’Aménagement du territoire, du directeur des travaux des routes, du coordonateur du projet et de la société de contrôle et des techniciens chinois, l’inauguration de cette route a eu lieu hier.

Cette route a une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux. Ce projet est financé  par le Fonds saoudien à hauteur de 10 milliards dont 4 milliards pour la route  Hahaya-Galawa et 6 milliards destinés pour la route Binbini-Lingoni dans l’ile d’Anjouan.

La réhabilitation de cette route permet d’accroitre l’économie du pays et de la région en particulier en facilitant le transport. Faciliter la circulation dans cette région, promouvoir le développement socio- économique de la région et du pays. La réhabilitation de la route va de pair avec l’initiative de rehausser le secteur économique et du tourisme, socle de l’émergence. De leur part, les habitants de cette région ont manifesté leur joie face à cette initiative gouvernementale. Ils ont manifesté également leur soutien sans faille aux actions gouvernementales visant à faire décoller le pays dans un climat socio-économique sain.

 « L’inauguration de la route Hahaya-Mitsamihouli, construite grâce au Fonds saoudien est une belle occasion, de marquer l’importance que le gouvernement et moi-même, donnons à la construction de nos infrastructures », déclare le président Azali Assoumani. Et lui de poursuivre, « cette inauguration nous donne l’opportunité de souligner la place de la construction et de la réhabilitation de nos infrastructures, toutes catégories confondues, dans notre programme de développement et dans l’émergence de notre pays. » Le chef de l’Etat a exprimé sa gratitude à l’endroit des partenaires au développement, bi et multilatéraux, qui ont toujours été accompagné les Comores.

KDBA

Pour préparer cet exercice attentat en condition réelle, le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC) a travaillé de concert avec la Police aux frontières, la Gendarmerie, le DLEM, l’aéroport de Mayotte, les Douanes, la Délégation de l’Aviation Civile de Mayotte, le Service de Navigation Aérienne de Mayotte, le Procureur de la République, la Croix Rouge Française, la Mairie de Pamandzi, le SDIS, le SAMU, le CHM, le STM et les pompes funèbres.
Ces derniers ont travaillé main dans la main, afin de parvenir à une coordination optimale, assurant d’une part une gestion sécurisée de l’intervention et une prise en compte aussi rapide que possible des blessés d’autre part. « Cette expérience a permis de juger la capacité opérationnelle des personnels présents et de repérer les points d’amélioration possible, en vue d’accroître leur efficacité et leur réactivité, lors d’une éventuelle intervention pour une tuerie de masse » a déclaré le sous-préfet Etienne Guillet aux côtés du procureur de la république Camille Miansoni. Le scénario était celui-ci : trois individus vêtus de teeshirt orange, armés et cagoulés tirent à plusieurs reprises sur les personnes présentes au sein de l’aéroport. On compte une dizaine de morts et plusieurs blessés. La police intervient.
Un assaillant est abattu, un autre est blessé tandis que le troisième se retranche dans le box de la compagnie Air Austral avec un otage. Un commandement opérationnel se met en place. Le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) encercle l’aéroport et négocie durant plusieurs heures avec le preneur d’otage qui finira par relâcher sa « prisonnière » avant de se rendre. Les pompiers interviendront à la fin sous protection policière pour porter secours aux blessés avant d’évacuer les morts.

Mayotte Hebdo

La nouvelle saison pour le championnat de football de Ngazidja est en cours depuis dimanche dernier. Des Caméras de surveillance dans les stades sont attendus pour réduire au point zéro la corruption sportive.

Une initiative qui fait parmi les principaux objectifs mis en tête par la nouvelle administration de l’instance sportive de la ligue de Ngazidja. Le combat anticorruption justifiera la droiture du nouveau président de la ligue de Ngazidja, Adolf, de lutter contre tout genre de corruption sportive. Cette instance sportive insulaire fait appel à des caméras de surveillance, qui seront installées partout dans les stades homologués par la fédération, en vertu de donner une nouvelle ère, le football comorien.
« Nous sommes dans l’attente dans les fils des jours à venir, des caméras de surveillance qui seront en mesure de surveiller le déroulement des matchs dans les stades », a fait savoir le contrôleur financier de la ligue de Ngazidja, Saïd Ali Moindzé lors d’un entretien téléphonique.
Il rassure que, à propos du règlement intérieur de l’instance sportive de Ngazidja, les sanctions seront impartialement appliquées à« tout joueur malfaiteur ou un arbitre déloyal. » La ligue de football de Ngazidja se dit satisfaite pour un début de championnat en toute sérénité. « Tout s’est passé dans le calme et rien d’anomalie n’a été signalé dans les stades pour la première journée du championnat »,affirme le contrôleur financier de la ligue de Ngazidja.


N.M. Abdou (stagiaire)

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

Les autorités sanitaires comoriennes en partenariat avec l’Oms ont lancé officiellement la campagne de lutte contre la filariose lymphatique, samedi dernier à Ntsaweni dans le Mboudé. Les Comores envisagent arriver à zéro filariose lymphatique d’ici juin 2019,pareillement à des pays de l’Afrique qui ont raillé ces maladies dans leur territoire.

18 ans sont déjà écoulés depuis la mise en place de combat contre la filariose lymphatique aux Comores. Selon l’étude statistique, 14% de la population comorienne était atteinte de la filariose lymphatique avant 2001. Pour la remédier, l’Etat comorien et l’Oms ont tenu une campagne de lancement des médicaments contre cette maladie dans l’ensemble de l’archipel des Comores. 

Le calendrier statistique a enregistré une diminution de taux de pourcentage en passant de 14% à 4% en 2001 et de 0, 4% en 2007.
En effet, de 2007 à 2012, aucune campagne n’a été faite. Par conséquent, l’échelle a augmenté de 3% en 2012. Arrivée à ce stade le gouvernement comorien, le ministère de la santé appuyé par l’Oms s’est engagé pour railler les maladies tropicales négligées (MTN) au niveau national. Le samedi dernier à Ntsaweni était le 6ème lancement de campagne de lutte contre la filariose lymphatique et les parasitoses intestinales. Pour Dr. Rachid Fatma, le but de ce lancement est de sensibiliser la population comorienne sur la campagne des médicaments de la filariose lymphatique. « Ensemble avec l’accompagnement de l’Oms souhaite faire entrer les Comores parmi les pays d’Afrique comptant « zéro » filariose lymphatique, d’ici juin prochain.
J’appelle la population comorienne d’être compréhensible et de répondre à la prise des médicaments pour combattre ensemble ces maladies », lance la ministre de la santé

 

El-Aniou

La ministre de la santé a reçu hier, trois experts Chinois de l’Université de Guangzhou qui séjournent à Moroni pour accompagner les Comores à lutter contre le paludisme. En attendant le traitement de masse de ce premier trimestre, l’opération de la pulvérisation intra domiciliaire (Pid) sera relancée dans l’ensemble de l’ile de Ngazidja.

Dans sa rencontre avec les experts de santé chinois, la ministre de la santé, Dr Rashid Fatma a Halima Hamada montré la reconnaissance sur la collaboration de ces deux pays dans l’objectif de faire face à cette épidémie d’ici 2020, sous le slogan, « Réduire en zéro cas
autochtone d’ici l’année prochaine. » Le gouvernement comorien à travers son ministère de la santé se prépare à relancer une seconde campagne de 

traitement de masse dans de Ngazidja dont cette maladie a pris d’assaut. « Cette ile devait fournir beaucoup des efforts pour stopper cette chaine de transmission
avant qu’il ne soit pas trop tard. Si la maladie se trouve dans une ile, on peut confirmer que l’ensemble du pays est en danger », explique Dr Rashid Fatma.
Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse

Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse. Elles ne cessent de rappeler la population comorienne que c’est le moment ou jamais d’éradiquer cette maladie avant qu’elle ne se transforme pas en épidémie, qui sera une crise sans précédent.Le paludisme reste un casse-tête pour les autorités compétentes car « elle risque d’affecter le développement de ce pays. »
Des différentes rencontres s’organisent pour la réussite de ce combat d’ici l’année prochaine. Après la mobilisation sociale tenue, certains citoyens ont pu savoir les nombres des cas enregistrés depuis 2014 à nos jours. D’après les statistiques, les nombres des cas se multiplient toujours.
Halima Hamada

Mhoudine Sitti Farouata, candidate de la mouvance

Mhoudine Sitti Farouata, candidate de la mouvance

A quelques jours de la fermeture des dépôts des candidatures, les politiques et les partis politiques se déclarent candidats. La mouvance présidentielle a dévoilé lundi dernier dans un communiqué, leurs candidats au poste des gouverneurs des îles. Il s’agit de Mhoudine Sitti Farouata à Ngazidja, Mohamed Saïd Fazul à Nduwani et Anissi Chamsidine à Mwali.

Alors que des noms ont circulé d’ici et là sur les candidats au poste des gouverneurs pour la coalition présidentielle, les vrais noms sont tombés depuis lundi dernier. La mouvance présidentielle a choisi la commissaire au genre, Mhoudine Sitti Farouata de porter la couleur de l’alliance présidentielle, à Ngazidja, l’ancien gouverneur Anissi Chamsidine, à Anjouan et l’actuel gouverneur Mohamed Saïd Fazul,à Mwali. Pour les présidentielles, le président Azali Assoumani est le candidat « naturel » de la mouvance présidentielle. L’investiture de ces candidats se tient aujourd’hui mercredi, devant les partis formant la coalition de la mouvance présidentielle. Toutefois, la déclaration de la mouvance présidentielle est désapprouvée par certains politiques et citoyens,surtout sur la candidature de la commissaire au genre et de la solidarité. Après l’investiture, les partis de la mouvance vont battre une précampagne, une campagne et des mobilisations en faveur de leurs candidats dans l’ensemble du territoire national.
Cette alliance politique se bat depuis les assises à un objectif commun. Certains ténors de cette coalition ont jugé utile de quitter le navire pour sauver leurs partis respectifs, en se déclarant candidats aux présidentielles.Mais cette désunion fait, diton, la force de l’alliance de la mouvance présidentielle.


KDBA