ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Quelques mois après la cérémonie de la remise du site de l’hôpital El-Maarouf, le chantier de la construction du centre hospitalier universitaire est en cours ces derniers temps. Les travaux se trouvent au stade de terrassement et de remblaiement malgré le retard de l’acheminement des matériaux de construction jusqu’au site d’opération.

Il s’agit d’un travail qui a pu débuter depuis le mois de juin dernier. Sa démolition a suscité des commentaires partout dans les iles de l’archipel des Comores alors que les responsables du centre hospitalier national se félicitent sur les avancements des travaux. Ils avancent souvent que le changement n’est un projet facile mais ils se montrent confiant que cette construction sera réalisée car tous les moyens sont disponibles. Lors de la visite de ce site de construction, le consultant en infrastructures à la présidence, Moussa Dada a souligné que « ce n’est pas une mission aisée. » Il appelle la population comorienne de patienter dans le maximum car il ne s’agit pas d’un simple département mais plutôt un bâtiment de 120 mètres de longueur qui abritera 5 étages. Sachant que le délai fixe pour la construction du nouveau centre nommé « centre hospitalier universitaire El-Maarouf », est dans trois ans. C’est un chantier qui possède une cinquantaine de main d’œuvre, plus les techniciens chinois. Les responsable chargés de cette construction ont montré qu’au démarrage des fondations, trois cent employés seront embauchés.


DES CONTENEURS CONTENANT DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS RÉCEPTIONNÉS

 

Après leur installation dans le milieu de travail depuis quelques mois, la société chinoise a indiqué qu’elle n’a qu’une seule difficulté, à savoir l’acheminement des matériaux de construction. Les travaux suivent les voies normales et le chantier a repris une nouvelle forme. La société chinoise chargée des travaux a reçu une quarantaine des conteneurs le samedi dernier, elles contiennent des matériaux de construction. Le directeur de ce chantier, a montré que dans un mois, ils commenceront le travail sur la fondation et les poteaux.« Nous avons déjà recruté 40 employés comoriens et nous comptons recruter d’autres selon le chantier notamment des techniciens et des administrateurs. 150 employés comoriens seront recrutés », observe le directeur du chantier. Les matériaux réceptionnés le samedi dernier, peuvent suffire les 50% de chantiers et près de 200 employés seront aussi embauchés dans les meilleurs délais. Malgré ce retard des conteneurs, les responsables de cette société chinoise soulignent qu’ils n’aurai ent en aucun cas un retard sur cette construction. En dehors de cela, la société chinoise affirme que l’installation a été une réussite. « Il n’y a rien à craindre sur cette construction et que la construction sera réalisée dans la date déjà fixée », assurent les responsables de la société chinoise. 

 

Il est à noter qu’actuellement, le chantier contient une cinquantaine d’ouvriers et plus des techniciens chinois. Les responsables de la société Csyic ont insisté que 300 employés seront embauchés aux démarrages des fondations vers la fin des travaux.

 

LA CONSTRUCTION DE L’HÔTEL GALAWA AUSSI

Pour rappel, parmi les différentes interventions, lors de cérémonie de remise de site, ont indiqué que l’émergence n’est pas une illusion tout en annonçant les différents chantiers en cours de réalisation. Dans cette foulée, le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas manqué de montrer leur vision et leurs projets. Selon l’argentier du pays,l’objectif principal est de construire les Comores mais pas de détruire comme font parmi d’autres. « Les prochains travaux seront de construire le Galawa pour le développement de ce pays.Le gouvernement comorien a comme but de construire ce pays vers le développement social et économique pour atteindre son émergence à l’horizon 2030 », avait montré le chargé du portefeuille de l’Union des Comores.

 

Halima Hamada

De la poudre aux yeux ? L’union de l’opposition se lance dans la course. Mais, elle dit qu’aucun choix n’est encore fait, car l’idée d’un candidat unique l’anime. Les comoriens ont appris la lettre du chef de l’opposition, Mohamed Ali Soilihi qui se veut candidat de cette alliance. Devant la presse hier, l’union de l’opposition rassure que le candidat de l’opposition soit choisi par tous les partis de cette alliance.

L’opposition devant la presse au select

Le choix d’un candidat unique au sein de l’union de l’opposition a fait un débat entre les partis eux-mêmes. Un processus qui a vu les partis Juwa, Rdc, Fd se retirer et faire cavalier seul. L’union de l’opposition est sereine à se présenter aux élections prochaines avec un candidat unique afin de rétablir l’ordre constitutionnel et le respect des accords de Fomboni, selon les conférenciers. « L’union de l’opposition se présente aux élections pour sauter Azali et rétablir les droits constitutionnels, sauver le pays de l’illégalité républicaine. Mais l’inquiétude règne car aucune règle du jeu dans ces élections et le gouvernement s’apprête à des élections antidémocratiques », a fait savoir Youssouf Boina. S’agissant du choix du candidat de l’union de l’opposition, 

le candidat sera désigné de son expérience, ses compétences, sa motivation. « Jusqu’à lors aucune décision n’est prise sur la candidature de l’union de l’opposition aux présidentielles. La lettre de Mamadou n’est pas encore répondue », a insisté Idi Boina. Les conférenciers estiment que le statut juridique de Mohamed Ali Soilihi ne remet pas en cause sa candidature puisqu’ « il n’y a pas encore un procès ni jugement. » Mamadou sera-t-il le candidat de l’union de l’opposition ? Pour rappel, les partis Juwa, Rdc auront chacun, un candidat aux présidentielles. Pour le parti Rdc, c’est leur président d’honneur, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et pour le Juwa, le nom du candidat reste incertain depuis des semaines.

KDBA

Une conférence débat est tenue hier mardi entre le président de l’Union des Comores et les étudiants de l’université des Comores, au palais du peuple. Les étudiants n’ont pas mâchéles mots pour exprimer les problèmes qu’ils traversent dans leur vie académique et celle de l’après études.

15 ans après la mise en place de l’université des Comores,un bilan positif pour la jeunesse estudiantine comorienne. L’instigateur de l’université des Comores, le chef de l’Etat Azali Assoumani se réjouis d’être lui-même le facilitateur de l’intellectualisme comorien sur place.
Dans une conférence débat entre le président Azali et les étudiants comoriens, les échanges se sont orientées dans une même direction :
l’université dans la cohésion sociale, le renforcement des outils pédagogiques, l’insertion des jeunes dans la vie professionnelle, la capacité d’accueil et l’avenir de l’étudiant une fois terminer son cursus universitaire. Dans la séance des questions, les étudiants se sont adressés au président pour exprimer leurs appréhensions, vis-àvis des conditions qu’ils traversent tous les jours vers les sites. Le président lui-même, s’est senti de plus en plus convaincant, pour rassurer les universitaires qu’un changement pour le système éducatif de l’université, le transport, la sécurité tout est possible.
Sur la question de son slogan : « un jeune, un emploi », le chef de l’Etat se dit confiant pour cette politique. Pour lui, ceci est une bonne raison de croire à ses perspectives, justifiant que dans un espace de deux ans et demi, 2800 jeunes comoriens seront recrutés ans divers postes. « Faire disparaitre le chômage, n’est plus une illusion, mais plutôt une réalité qui doit être guidée par la volonté et la ténacité du gouvernement au service du pays à l’horizon 2030, pour garantir un avenir meilleur à la population comorienne », assure le chef de l’Etat.

N.M Abdou (stagiaire)

Saïd Larifou officialise sa candidature

Saïd Larifou officialise sa candidature

Saïd Larifou a officialisé sa candidature dans une cérémonie tenue hier à Moroni. Sa candidature sera déposée à la cour suprême cette semaine. Son parti politique se présente aux présidentielles et aux goubernatoriales. Soutenir et orienter la jeunesse, préserver l’éducation font ses priorités.

En fin, Saïd Larifou s’est déclaré candidat aux élections présidentielles devant une foule immense de femmes et d’hommes de l’archipel des Comores. C’est à l’issu d’une conférence de presse organisée par les femmes volontaires la semaine dernière que Ridja se présente candidat. Au cours de la cérémonie, les trois représentantes des jeunes des différentes îles ont montré l’intérêt d’inciter Saïd Larifouà se présenter aux élections. Pour ces représentantes, Saïd Larifou est bien placé pour gérer ce pays. « Il est pour le changement positif de ce pays.Il est temps de valoriser nos statuts de jeunes et femmes comoriennes. Ridja nous a défendus à plusieurs reprises alors il faut accomplir nos devoirs. Il faut s’unir pour aller de l’avant sans distinction. Tout est possible avec Me Larifou.
C’est à nous de faire sa campagne », a souligné Mounira Mchinda

Quant à Me Larifou, il reste à faire notamment sur les candidatures des gouverneurs.

 Il a annoncé Dhoifir Athoumani dans l’ile de Mohéli. Les autres des deux iles seront annoncés prochainement. Il pense donner des opportunités aux jeunes pour atteindre le développement du pays. Il a insisté qu’il n’a soutenu personne, il a juste appuyé des évènements marquant l’histoire du pays. Tels que les assises nationales et le referendum.
« Mon unique but est le changement du pays mais pas de trouver un poste.Je ne pourrais pas mélanger mon parti Ridja pour un poste. Un politicien est tout d’abord un responsable et ce dernier est appelé à préserver les intérêts de la nation mais pas de s’enrichir. Je n’ai peur de personne car ce pays nous appartient tous.C’est à nous de le changer.Nous savons tous qu’une campagne n’est pas d’utiliser les intérêts de la population », explique Me Larifou.La mauvaise conduite de l’union de l’opposition qui n’arrive pas à se solidariser,lui laisse perplexe. Me Larifou promet son mandat à préserver l’éducation et selon lui, le ministre de l’éducation sera un jeune.
Halima Hamada

Institut Confucius/Un grand pas franchi

Institut Confucius/Un grand pas franchi
Créée depuis 2014 aux Comores, la classe Confucius a franchi un grand pas. Hier mardi, 1er une cérémonie en l’honneur du nouvel an a été organisé à l’institut Confucius, en présence des étudiants et leurs parents, pour honorer la culture chinoise. Des chants culturels, des danses traditionnelles chinoises ont animés la fête. 
La République populaire de Chine est au service des Comores depuis toujours. La création de l’institut Confucius dans le pays, est une manière d’apprendre les comoriens la culture chinoise. Confucius Institue a vu le jour en 2014 à l’université des Comores. Il est undépartement de langue chinoise et de la culture chinoise en général. Dr. Adamou Hamada de Confucius Institue, s’est félicité du grand pas qu’ils ont franchi. « Au début, nous étions juste une classe. Aujourd’hui, nous sommes devenus Confucius Institute. Nous avons une autre Confucius Institute à Anjouan. Et comme vous l’avez constaté, il y a des étudiants et des citoyens ordinaires dans notre institue comme policiers par exemple. Nous ne voulons pas se focaliser seulement sur la langue. Nous espérons aller plus loin cette année dans d‘autres domainesdont l’ingénierie », se réjouie-t-il.

Créée depuis 2014 aux Comores, la classe Confucius a franchi un grand pas. Hier mardi, 1er une cérémonie en l’honneur du nouvel an a été organisé à l’institut Confucius, en présence des étudiants et leurs parents, pour honorer la culture chinoise. Des chants culturels, des danses traditionnelles chinoises ont animés la fête.

La République populaire de Chine est au service des Comores depuis toujours. La création de l’institut Confucius dans le pays, est une manière d’apprendre les comoriens la culture chinoise. Confucius Institue a vu le jour en 2014 à l’université des Comores. Il est undépartement de langue chinoise et de la culture chinoise en général. Dr. Adamou Hamada de Confucius Institue, s’est félicité du grand pas qu’ils ont franchi. « Au début, nous étions juste une classe. Aujourd’hui, nous sommes devenus Confucius Institute. Nous avons une autre Confucius Institute à Anjouan. Et comme vous l’avez constaté, il y a des étudiants et des citoyens ordinaires dans notre institue comme policiers par exemple. Nous ne voulons pas se focaliser seulement sur la langue. Nous espérons aller plus loin cette année dans d‘autres domainesdont l’ingénierie », se réjouie-t-il.

Naomi une jeune étudiante en première année s’est félicitée des connaissances acquises dans Confucius Institute mais aussi de l’encouragement de ses professeures « Depuis l’enfance j’ai toujours adoré apprendre les langues étrangères. C’est une grande joie pour moi de pouvoir aujourd’hui apprendre la langue chinoise. Nos professeurs nous encouragent et accompagnent.  J’espère apprendre aussi leur culture, tradition », montre Naomi.

A noter qu’ungroupe de cinq étudiants et une étudiante ont fait une démonstration d’Ochu. Elleressemblait à l’art-martio. Avec une musique  classique, seules les jambes et les mains suivaient le rythme de la musique. Une image de combat donnait l’impression de cette démonstration appelée Ochu. D’autres chants chinois ont été chantés par des policiers, un gamin de 10 ans et une fillette de 13 ans. Un autre groupe de 8 étudiantesont marqué la salle de danse. « meng Jiang nam », une douce danse accompagnée d’instrument de tendresse. La danse elle-même était composée de quatre différents mouvements.

El-Aniou Fatima

Lors de la cérémonie

Bonne et heureuse année 2019

Bonne et heureuse année 2019

Chers lecteurs de catégories confondues, dans cette entremise, moi directeur de publication et l’ensemble de mon équipe de votre quotidien Al-Fajr souhaitons vous formuler nos vœux de bonheur à l’occasion de la fête du nouvel an 2018. Nos vœux les meilleurs pour une parfaite collaboration basée sur la confiance, résultat d’un travail professionnel rendu. Amine !

Chers lecteurs, nous voici encore accueillant avec enthousiasme une nouvelle année après 5 ans de fidélité et de complicité dans ce devoir d’informer et d’éducation citoyenne à travers nos lignes dans chaque édition. L’année 2018, laquelle moi et mon équipe avons pris les règnes de ce quotidien, a été celle de rude exercice  caractérisée par des défis majeurs dont les enjeux furent de taille.

Dans cet édito, je tiens, personnellement et au nom de l’équipe de la rédaction ainsi que celle du commerciale, à témoigner notre gratitude à vos égards en vous avouant que grâce à vous nous n’avons pas fermé le journal. Oui, par ce que vous n’avez accordé confiance,  avez encouragé avec l’espoir que « c’est possible de relever le défi ». Vous nous avez apporté vos remarques et critiques constructifs et ceux là nous ont permis d’être fort à vouloir continuer dans cette belle aventure d’informer pour contribuer à l’équilibre de la liberté et la démocratie au profit du développement de notre cher pays et accompagner ses partenaires multi et bilatéraux pour la visibilité de leurs actions dans notre archipel.

Vous remerciant tous pour cette fidélité, je formule le vœu précieux de pouvoir continuer à apporter le meilleur pour l’éducation citoyenne, la paix et la stabilité en faveur de notre et son souhait d’émergence vers l’horizon 2030. Puisse Allah rendre celle-ci possible pour l’intérêt de ce peuple souvent meurtri. Dieu bénisse les Comores ! Amine !

Sultane Abdourahim Cheikh

Directeur de la Publication

Bien que le directeur général de l’Oec soit remplacé par une note ministérielle, le commissariat à l’éducation en partenariat avec la direction d’office des examens et concours, a tenu à rappeler, dans une conférence de presse, lundi dernier, qu’aucun texte ne prouve « le transfert des compétences des îles à l’Onec. » Nizar Ali Idjihadi, directeur de l’Oec appelle les candidats et les chefs d’établissements à déposer leurs dossiers à l’Onec.

« Certes l’Oec traverse des moments difficiles, mais il y a aussi un malentendu », affirme le directeur de l’Oec, Nizar Ali Idjihadi. Le responsable des examens et concours au niveau de Ngazidja appelle les candidats et les chefs d’établissements à déposer les dossiers des examens à l’office des examens et concours, et non à l’Onec car selon lui, « aucun texte ne prouve le transfert des compétences de l’Oec à l’Onec. » Pour Nizar, directeur de l’Oec, 7859 candidats enregistrés pour la 6ème, 6898 candidats pour le BEPC et 7513 pour le baccalauréat. Et la commission de vérification des dossiers, sera siégée du 14 au 16 février 2019.

Le responsable chargé de la base des données sur la prise des photos à l’Oec, Saïd Abdou a insisté que l’Oec continuera à exercer leurs travaux jusqu’à preuve du contraire. « Nous avons eu 500 personnes des candidats isolés et des dossiers des différents établissements ramassés. Nous tenons à rappeler que cette collecte est sous notre responsabilité. Onec n’a pas la base sur les dossiers. Pour le moment, nous vous garantissons que, nous n’avons eu aucun obstacle, et nous poursuivons nos travaux », observe-t-il.

Quant au conseiller technique, Abdou Mbaé Djoumoi, c’est un problème qui se trouve à Ngazidja alors que les autres Oec des deux îles, mènent sans problème leur mission, et pourquoi des problèmes à la grande Comore ?, s’interroge-t-il. Des difficultés sur la rentrée scolaire 2018-2019 notamment les affectations à Ngazidja ont été observées, mais, « je pense que le ministre de l’éducation nationale est conduit à l’erreur. Nous réclamons nos droits. C’est après nos différents travaux que l’Onec officialise la liste officielle », lâche le conseiller technique au commissariat à l’éducation.

Halima Hamada

Accusé de fraude des examens nationaux, Loutfi Attoumani sort de son silence. A travers une conférence de presse tenue samedi dernier, Loutfi Attoumani s’est lavé des accusations à son encontre. Il a remis en cause les articles visés par le conseil de discipline et déclare  « je suis victime et je suis innocent ».

Quelques heures à près sa nomination à la tête du secrétariat général à l’éducation nationale, les critiques continuent d’affluer dans les réseaux sociaux tous comme dans les journaux. Un autre décret du ministre vient de limoger Loutfi dans ses fonctions entant que secrétaire général au ministère de l’éducation. Parmi les motifs avancés, Loutfi est accusé des fraudes des examens nationaux et son nom fait partie des personnes frappées d’une interdiction de participer à ces examens. Il est qualifié à cet effet comme étant « persona non grata » par l’opinion publique et le gouvernement, en particulier le ministère de l’éducation nationale. Un argument controversé par Loutfi Attoumani, inspecteur a l’éducation nationale. Au cours d’une conférence de presse, tenue samedi 29 décembre dernier, l’inspecteur de l’éducation nationale n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Devant les journalistes Loutfi Attoumani a souligné que « je suis venue vous dire la vérité dans cette histoire. On m’a accusé pour rien. Il s’agit d’une magouille le fait que mon nom figure dans cette liste. Parce que j’ai remis mon rapport le 10 octobre auprès du doyen aux inspections générales à l’éducation nationale en même temps que le rapport concernant le bilan des examens dont j’étais le président de jury à Mohéli. D’ailleurs il s’agit d’examens professionnel de personnes n’ayant pas leur bac et leur Difosi dont 10 candidats sur 15 ont réussi».

Mais après délibération, un rapport relatif aux résultats a été transmis auprès de l’Onec. Le rapport est fait le 10 octobre 2018, date à laquelle le conseil de discipline a siégé. Selon lui c’est ce retard constaté de l’envoie de ce rapport qui est la raison de sa sanction.  Pourtant le rapport a été envoyé au doyen de l’IGN, membre d’office du conseil d’administration via internet, lui-même sensé le transmettre CA, explique-t-il. Loutfi Attoumani a tenté s’innoncenter « je suis victime et je suis innocent » crie-t-il. Pour lui, il ne s’agit pas de fraude mais plutôt  de « manquement ».

Kamal Saïd Abdou

Des verdicts confidentiels

Des verdicts confidentiels

Que nous réserve 2019 sur le plan juridique ? Des arrestations et  procès politiques ont marqué l’année 2018.  Des personnes de haut niveau, un candidat à la présidentielle, des membres de l’Etat et des citoyens ordinaires furent arrêtés, jugés et condamnés. Certains à vie. D’autres à 20 ans de criminalité. Et ceux qui ne sont ni condamnés ni relaxés. Plus de 68 arrestations ont été notées en 2018.

Les audiences ont toutes respecté le calendrier. A l’exception du dossier de la citoyenneté économique. Un dossier dont figure le nom de l’ancien président Sambi, l’ancien député Sidi hospitalisé depuis des semaines. Tout comme le dossier du gouverneur Salami. Ces derniers seront-t-ils bloqués dans les tiroirs ? Pourquoi n’ont-t-ils pas été jugés en même temps que les autres?  Seront-t-ils jugés cette année ?

 Les procès tenus

Des procès politiques ont répondu au calendrier dressé par le palais de justice de Moroni. L’affaire de clous, le coup d’Etat ainsi que l’agression du gendarme. Jugés, certains sont condamnés à vie, le cas de Me Bahassane Ahmed, vive président Djanfar Ahmed, colonel Faisoil Abdoussalam et l’écrivain Saïd Ahmed Saïd Tourqui Alias Sast.  D’autres à 20 ans notamment Aliyane Halifa, Younoussa M’zé et Saïd Turki Sitti Nourou.  Seuls, Mohamed Moussa et Ibrahim Djae Galaxie, relaxés après-avoir reconnu les faits sur le même procès, celui du coup d’Etat.

A noter, d’autres encore sont condamnés à 20 ans de criminalité dans l’affaire d’Ali Radjabou, le gendarme agressé dont Tocha Djohar et Ahmed Soulé, 7 ans pour Hassan Ahmed Barwane, le secrétaire du parti Djuwa et Fakridine Djanfar. 12 mois dont 8 fermes pour le Dr. Chakourou. D’autres jeunes poursuivis dans ce même dossier ont écopé 5 ans dont 3 ans avec sursis. A l’exception d’Absoir Ali qui écope 5 ans fermes. Au total 25 : 11 relaxés, 7 condamnés à une peine de 2 ans fermes, un autre à 5 ans fermes,  deux à 20 ans fermes, deux autres à 7 ans fermes, 1 seul à 8 mois fermes et un dernier à 8 mois avec sursis dont M’madi Ali.

Sur le dossier des clous dont seuls deux personnes ont été poursuivis et jugés, ces deux derniers ont été condamnés à une sentence de 8 ans fermes à Ismaeil Kassim  et 5 ans pour Almoutwakil Ahamada.

Un procès dans un tiroir

 Qu’en-est-il du dossier de l’ancien président Sambi ? Et, celui du gouverneur Salami ? Et de l’ancien ministre de la justice Sidi ? Seront-ils jugés ? Quand ? Le dossier de l’ancien président Sambi, du l’ancien député Sidi et celui du gouverneur Salami ne sont toujours pas jugés. Absence d’élément ? Tout ce que nous pouvons dire est que ses dossiers sont apparemment au fond d’un tiroir. Lequel ? Il est fort probablement que 2019 va être une année de procès politique dans le cas où certains dossiers notamment la citoyenneté économique et celui de gouverneur Salami ne sont toujours pas encore jugés. 

A quand la Cour Suprême brisera le silence ?

Rappelons que les avocats constitués dans les deux premiers dossiers ont saisi la Cour Suprême ainsi que la Cour de justice Africaine et celle régionale pour violation des droits de leurs clients. Ensemble, les avocats parlent d’une Cour irréelle, inexistence dans le code pénal comorien. Selon eux, la Cour de Sureté de l’Etat, qui, a jugé et condamné leurs clients, est une Cour qui a avait son nom à l’époque coloniale en 81. Cette dernière abrégée par la loi organique de l’Union des Comores en 2005. Une requête réfutée par le président du jury ainsi que le commissaire du gouvernement, Mohamed Abdou. Selon, lui la Cour de Sureté d’Etat est une Cour spéciale qui juge des dossiers spéciaux pareillement à ces dossiers. Jusqu’à la Cour Suprême va-t-elle répondre ? Sera-t-elle en faveur de…

El- F

A l’approche des élections présidentielles et des gouverneurs des îles autonomes, le gouverneur de l’île de Mohéli, Mohamed Saïd Fazul passe à un remaniement. Sur un arrêté datant du 27 décembre dernier, le premier magistrat de Mohéli a placé des nouvelles têtes à son exécutif.

Les nouveaux commissaires représentent-ils la dernière équipe du régime de Fazul ? Des nouveaux commissaires sont nommés la semaine dernière par l’arrêté N°18-020/GIAM par le gouverneur Fazul. Ce remaniement va de pair avec la nouvelle constitution en vigueur. 6 commissaires sont nommés et mentionnés dans l’arrêté. Il s’agit de M. Amboudi Nassuhi, commissaire aux finances, au budget, à l’économie, au commerce, au plan, chargé de la promotion des investissements ; Abacar Attoumane Keke, commissaire à la santé, à la solidarité, à la cohésion sociale, à la promotion du genre, chargé des droits de l’homme ; Ibrahim Zaki, commissaire à l’environnement, au développement durable, l’écotourisme, à la promotion ; Mohamed Madi, commissaire à l’éducation, à la formation technique et professionnelle, à la culture, à la jeunesse ; Ahmed Archimed Bacar Mohamed, commissaire au développement des infrastructures, à l’énergie, au poste et télécommunications, et Daroueche Djabir, commissaire à la sécurité intérieure, à la justice, à la fonction publique.

Fazul s’est rapproché du gouvernement central et œuvre pour les actions du président de la République. Briguera-t-il un troisième mandat au poste de gouverneur de l’île autonome de Mohéli ? Les nouveaux commissaires ont une tâche lourde à assurer surtout dans cette période de précampagne où des tensions montent. Et aussi, dans une période où les exécutifs des îles se rivalisent contre le gouvernement central.

KDBA