ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Alors qu’en février 2021 lors de la 13ème conférence ministérielle de l’OMC, tenue à Abu Dhabi, les ministres ont formellement approuvé les modalités d’accession des Comores à l’OMC. Et le mercredi 21 août dernier, le pays devient officiellement le 165ème membre de l’organisation mondiale du commerce après dix-sept ans de négociations.

Conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, l’Union des Comores est devenue à partir du mercredi 21 août 2024, le 165ème membre de l’organisation mondiale du commerce (OMC), un mois après le dépôt solennel de l’accord d’accession, signé par le président Azali Assoumani, le 26 février 2024 à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis.

«L’appartenance des Comores à l’OMC ajoutera une voix précieuse au système commercial multilatéral car elles ont démontré leur attachement aux valeurs de l’OMC et ont clairement montré leur volonté de s’adapter à ses règles et principes», déclare l’OMC.

En rejoignant l’OMC, les Comores ont également annoncé leur acceptation formelle de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche. L’adhésion des Comores à l’OMC permettrait à ce pays d’avoir une croissance économique accélérée, de meilleures conditions de vie, des emplois de qualité ainsi que la stabilité et la paix à long terme.

«L’adhésion des Comores à l’OMC sera extrêmement bénéfique pour l’ensemble de notre économie, pour les entreprises publiques et privées et pour les consommateurs. Elle contribuera aux efforts de diversification commerciale et de partenariat de notre pays, ainsi qu’à son intégration dans les chaînes de valeur régionales, continentales et mondiales », avait déclaré le président Azali Assoumani à Abu Dhabi.

KDBA

La chambre anti-corruption a un rôle double notamment politique et opérationnel. Devant la presse, hier au siège de la cour suprême, elle a annoncé le lancement des activités, notamment, la sensibilisation et la prévention.

L’Union des Comores est un mauvais élève en matière de lutte contre la corruption, selon Transparency International. Le pays est classé au 162eme rang mondial. Inquiet de ce rapport, la chambre anti-corruption mise en place au mois de juillet dernier se donne comme mission de sensibiliser, de prévenir et de contrôler les actes prohibés dans les sociétés aussi bien publiques que privées.

Selon Fahamoe Youssouf, présidente de cette chambre, la corruption est un fléau très dangereux. A l’en croire, elle tue la démocratie, les droits de l’homme et fragilise les institutions du pays. Pour mettre fin à ce fléau, la chambre anti-corruption doit y faire face. « C’est pour cela que nous sommes obligés de sensibiliser les comoriens. Nous demandons aussi, aux prêcheurs de nous accompagner de cette démarche », précise de son côté Mohamed Allaoui, chargé de la prévention et les relations internationales.

Pour lui, la chambre anti-corruption n’est pas un juge conformément aux articles 183 à 188 de la loi régissant cette chambre. « Notre mission est d’exercer un contrôle auprès des sociétés d’État afin de dégager des solutions. C’est la raison pour laquelle nous travaillons avec la justice et les forces de l’ordre », indique-t-il.

Aussi, il faudra ajouter que la chambre lutte contre le blanchiment d’argent. « Le secteur bancaire fait partie du contrôle pour une raison, la lutte contre le terrorisme », a fait savoir Mohamed Allaoui qui fait appel à la population d’accompagner la chambre pour un pays sans corruption. 

Kamal Said Abdou

En vue d’améliorer la performance énergétique des Comores, le ministère de l’énergie a mis en place un comité technique chargé de superviser les révisions des groupes thermiques de la société nationale de l’électricité (SONELEC). Ce comité, composé de cinq membres dont un expert étranger, aura pour mission de diagnostiquer les besoins en maintenance des équipements thermiques, d’évaluer la qualité des pièces de rechange et de veiller au bon déroulement des travaux. 

Après constat des innombrables pannes énergétique courantes qui constituent un handicap majeur pour le développement socioéconomique des Comores, le ministère de l’énergie a à travers l’arrêté N°024-003 a mis en place un nouveau comité technique chargé de superviser les révisions des groupes thermiques de la SONELEC.

« Il est mis en place un comité ad hoc chargé de préparer et de suivre techniquement et financièrement la mise en œuvre des travaux de révisions des groupes thermiques de la Sonelec », lit-on dans l’arrêté ministériel. Ce comité composé de cinq membres,  veillera au diagnostic des besoins en maintenance des 16 groupes électrogènes identifiés, d’assurer la fourniture des pièces de recharge pour lesdites révisions conformément au diagnostic des besoins, d’assurer la qualité et la conformité des pièces de rechange fournis, d’assurer la direction et la supervision des travaux de révisions, d’assurer la garantie des travaux de révisions réalisés (pièces et main d’œuvre), et bien d’autres.

Cette décision du ministère de l’énergie intervient dans le but de renforcer la capacité de production et la fiabilité du réseau électrique. Sachant que le comité technique est sous tutelle du secrétariat général du gouvernement.

Pour ce nouveau comité de pilotage, les attentes sont élevées et énormes quant aux résultats des travaux recommandés, qui représentent un pas important vers la modernisation et la sécurisation des infrastructures énergétiques des Comores. Ce projet reflète la volonté des autorités à mieux répondre aux besoins énergétiques du pays, tout en cherchant des solutions durables pour renforcer la fourniture énergétique des îles. 

Inmadoudine Bacar

Dans le cadre de la coopération sino-comorienne, 40 à 50 étudiants comoriens ont bénéficié des bourses d’études de la République populaire de Chine et s’envoleront pour la Chine. Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores, a rappelé que la Chine est aux côtés des Comores dans son développement.

Chaque année, cette cérémonie de réception pour les nouveaux bénéficiaires des bourses d’études en Chine se tient au siège de l’ambassade. En effet, depuis 1980, la Chine a mis en place un programme visant à octroyer des bourses d’études aux jeunes élites comoriennes.

Cette année, 40 à 50 étudiants vont poursuivre les études sur différents domaines, notamment médecine, agriculture, science sociale et géo pétrolier. « Je profite de cette occasion pour leur adresser (les étudiants bénéficiaires des bourses) mes meilleures félicitations », a déclaré Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores qui a rappelé, qu’il s’agit d’une grande opportunité pour ces nouveaux étudiants de découvrir la Chine et étudier dans des grandes universités chinoises reconnues mondialement.

« Vous allez étudier en Chine pour revenir contribuer au développement de votre pays natal et surtout contribuer à l’amitié entre les deux pays », a fait savoir le diplomate Chinois. Ce dernier a rappelé que la Chine compte actuellement 300 étudiants comoriens. Ce qui témoigne de la coopération sino-comorienne et d’autres pays.

De son côté, Maoulana Charif, ambassadeur des Comores auprès de la Chine, a indiqué que ces étudiants au-delà de leurs études, seront des ambassadeurs du pays en Chine. « Le pays a besoin de votre expérience et de votre expertise. Vous êtes l’avenir de ce pays », a-t-il insisté.

Le diplomate comorien en Chine a salué les actions de la Chine en faveur des Comores. Un appui, qui, selon le diplomate Comorien, porte sur différents secteurs dont l’éducation, un vecteur clé pour le développement du pays. 

Kamal Said Abdou

L’international comorien, Faïz Selemani poursuit son ascension dans le football. À seulement quelques jours du rassemblement des Cœlacanthes pour les qualifications à la CAN, le franco-comorien vient de quitter Al-Hazem relégué en seconde division à destination d’Al-Riyadh. Un club évoluant dans l’élite saoudienne.  

Après une pré-saison passée à Al-Hazem, le joueur Faïz Selemani s’est retrouvé une nouvelle équipe au sein même du championnat Saoudien. Une signature qui marque une nouvelle étape dans sa carrière de milieu offensif.  Selemani, qui s’est distingué par sa polyvalence et ses qualités techniques, rejoint les Rouge et Noir de Riyad sous la houlette de l’entraîneur français Sabri Lamouchi.

Ce transfert marque un pas important pour l’ancien joueur de Courtrai, qui espère se faire un nom dans l’un des championnats les plus compétitifs de la région asiatique. L’expérience de Selemani en Europe, notamment en Ligue 1 avec Lorient et en Belgique avec le KV Courtrai, devrait être un atout pour son nouveau club. Sous la direction de Sabri Lamouchi, connu pour sa rigueur tactique et son expérience internationale, Selemani aura l’opportunité de continuer à progresser et à montrer tout son talent sur la scène saoudienne. 

Ce transfert s’inscrit également dans une tendance plus large de la Pro League saoudienne, qui attire de plus en plus de joueurs internationaux de renom. Faïz Selemani, âgé de 29 ans, apportera à Al-Riyadh son expérience ainsi que ses performances individuelles, et les supporters du club espèrent qu’il jouera un rôle clé dans les ambitions de leur équipe cette saison.

Le Comorien continue ainsi de porter haut les couleurs de son pays, contribuant à la visibilité des athlètes comoriens sur la scène internationale.

Inmadoudine Bacar

Des éleveurs, agriculteurs et commerçants comoriens et Tanzaniens se sont réunis hier au Palais du peuple dans une réunion d’échange. Pour le président de la Chambre d’agriculture et de l’élevage des Comores, cette réunion permettra de discuter de différents problèmes qui frappent le secteur du commerce entre les deux pays.

Les Comores et la Tanzanie sont deux pays voisins. Leurs échanges commerciaux ne datent pas d’aujourd’hui. Depuis, les deux pays forment un pont commercial commun. Mais ce secteur bien qu’il soit important connait ces derniers temps des difficultés. Raison pour laquelle les deux pays frères se sont réunis pour relever les défis auxquels le commerce est confronté.

« C’est une opportunité pour les éleveurs et agriculteurs comoriens et Tanzaniens de discuter de leurs problèmes », a précisé le président de la Chambre d’agriculture et d’élevage comorien. Selon lui, les problèmes que connaît le commerce entre les deux pays comprennent les problèmes liés au transport maritime.

« Cette réunion est importante pour les deux parties car elle permettra de mettre à table tous les problèmes liés à leurs professions », a-t-il indiqué avant de revenir sur la commission mixte entre les Comores et la Tanzanie pour faciliter les échanges commerciaux et les accords signés.

*« C’est une opportunité aussi pour nos éleveurs et agriculteurs comoriens de bénéficier l’expertise de leurs amis Tanzaniens », ajoute-t-il. La délégation Tanzanienne est composée d’une part, du secteur privé et d’autre part, du secteur public. 

Kamal Saïd Abdou

La Banque centrale des Comores a franchi une étape décisive dans son engagement en faveur de l’intégration économique régionale en entérinant son adhésion au système de paiement et de règlement panafricain (PAPSS), en juillet dernier. Ainsi, la BCC et le PAPSS ont  annoncé, dans une conférence de presse conjointe, tenue hier au siège de la BCC, le lancement officiel du système et son implémentation dans l’archipel.

L’adhésion de la Banque centrale des Comores au PAPSS témoigne de sa détermination à promouvoir la croissance économique et le développement dans le pays et dans la région. Cette collaboration à valeur ajoutée permettra aux entreprises et aux citoyens comoriens de bénéficier d’une meilleure efficacité des paiements, d’une réduction des coûts de transaction et d’un plus grand nombre d’opportunités de commerce et de paiement dans le cadre d’échanges avec d’autres pays africains.

Le PAPSS représente une avancée majeure pour le commerce et l’intégration économique sur le continent. En réduisant la dépendance aux devises fortes telles que l’euro et le dollar, le système promet de diminuer les coûts de transaction et d’accélérer le processus de règlement.

Pour les entreprises et les commerçants, cela se traduit par une réduction significative des barrières financières et opérationnelles, favorisant ainsi une expansion plus aisée au-delà des frontières nationales. Cette initiative soutenue par Afreximbank et l’Union africaine, fait partie des efforts déployés pour concrétiser la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« La Banque centrale a signé son adhésion au PAPSS et nous avons réuni les banques commerciales pour les sensibiliser. Ce système permet d’effectuer une transaction en monnaie locale à travers un compte bancaire », a déclaré le gouverneur de la BCC, Dr Younoussa Imani.

Ce dernier a lancé un appel aux banques commerciales d’y adhérer, pour que les comoriens puissent bénéficier de cette plateforme continentale. Selon la BCC, ce partenariat avec le PAPSS reflète une volonté commune de promouvoir un système financier plus inclusif et plus accessible aux Comores.

De son côté, le directeur général adjoint du PAPSS, John Bosco Sebabi « PAPSS est là pour diminuer le coût et faciliter la rapidité. Avec PAPSS notre coût est moins cher par rapport aux banques classiques. Nous sommes à 12 dollars pendant que les autres sont à 42 dollars. Nous sommes dans treize pays en Afrique avec une centaine des banques commerciales », a-t-il expliqué.

Selon lui, l’implémentation du PAPSS aux Comores constitue une étape déterminante dans le déploiement du système sur l’ensemble du continent africain.

Le PAPSS, lancé en janvier 2022 par Afreximbank dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est une initiative visant à simplifier les transactions commerciales transfrontalières en monnaies locales entre les pays africains.

KDBA

Apparue en RD Congo où la maladie aurait déjà causé 548 morts selon le bilan officiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la variole du singe, désormais dénommée Mpox, se transmet de l’animal à l’homme et se propage au cours de contacts étroits avec une personne infectée. Aux Comores, les autorités sanitaires comoriennes se préparent à affronter le Mpox et annoncent leur intention de sensibiliser les personnels de santé et les agents aux frontières sur les risques de propagation du virus.

Aux Comores, où le choléra a causé ces derniers mois au moins 149 morts, les autorités sanitaires ont mis en œuvre un plan de bataille en collaboration avec la Croix-Rouge et Africa CDC, l’organisme de contrôle et de prévention des maladies en Afrique, Après le choléra, les autorités sanitaires comoriennes se préparent à affronter le Mpox et annoncent leur intention de sensibiliser les personnels de santé et les agents aux frontières sur les risques de propagation du virus.

En effet, au cours d’un point presse ce mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu à rassurer en indiquant que la variole du singe, qui se propage rapidement, ne s’apparente pas à la pandémie de Covid. Le monde en sait « déjà beaucoup »  sur le Mpox (anciennement appelé variole du singe), et l’on ne peut donc pas le considérer comme « le nouveau covid », a affirmé ce mardi Hans Kluge, directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d’un point presse des agences de l’ONU.

« Le Mpox n’est pas le nouveau Covid. Qu’il s’agisse du clade 1 du Mpox, à l’origine de l’épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2, responsable de l’épidémie de 2022 », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que « nous savons comment lutter contre le Mpox ».

Découvert pour la première fois en 1958 chez des singes, le virus du Mpox se transmet principalement de l’animal à l’homme, bien qu’une transmission interhumaine ait été observée, en particulier pour le clade 1b. Selon l’OMS, « les changements viraux identifiés montrent qu’il est probable que cette souche se transmette plus efficacement entre humains ». Cependant, grâce aux connaissances acquises depuis 2022, l’OMS se veut rassurante. « Nous savons comment lutter contre le Mpox », a déclaré Hans Kluge.

Abdoulandhum Ahamada

Formé en médecine générale au Maroc, puis 5ans de spécialité au Sénégal, Dr Elamyne Boinaid, qui officiait au service de santé militaire est de retour aux Comores avec un statut d’un spécialiste chirurgie maxille-mandibulaire. Présenté hier mardi, devant la presse, par le directeur du cabinet en charge de la défense, le spécialiste en chirurgie buccale s’est dit prêt à traiter toute nature d’une tumeur buccale. 

C’est une fierté nationale surtout pour la structure de santé militaire. Dr Elamyne Boinaid, le médecin militaire a été présenté,  hier mardi, devant la presse, par le directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali avec le colonel Noufal Boina, le directeur général de santé militaire. Ce jeune spécialiste en santé et dont ses compétences pourraient servir à l’intérêt du  peuple est de retour au pays en qualité d’un spécialiste en chirurgie  maxillo-faciale.

« C’est une fierté pour tout le peuple comorien qui bénéficie  sans exception des soins médicaux au sein de cette structure de santé militaire. Nous pouvons nous réjouir que le pays aujourd’hui dispose des ressources humaines capables de répondre aux diverses attentes de la population comorienne », a déclaré le directeur de cabinet chargé de la défense.

Selon le spécialiste en chirurgie buccale, les connaissances qu’il a acquises revêt une importance capitale pour les patients atteints de ces cas de maladies. « La formation qu’on a eue permet de prendre en charge certaines pathologies buccales en dehors des soins dentaires classiques. À titre d’exemple, les tumeurs bénignes de la qualité buccale que ce soit la qualité de ce qui concerne les tissus mous ou bien les traumatisés lors de l’accident qui engendrent  des traumatismes au niveau maxillaire ou d’agression », a-t-il expliqué.

Parti pour une formation  de base en chirurgie dentaire  au Maroc en 2007 jusqu’à 2014,  Dr Elamyne fut l’un des pièces maitresses de l’ouverture de la structure santé militaire en 2015, avant de prendre le cap vers le Sénégal, en janvier 2020, où il est allé renforcer ses connaissances en synthèse de  maxille-mandibulaire.

Doté de quatre dentistes spécialisés, le centre de santé militaire se voit renforcer  en  ressources humaines et techniques ces derniers temps alors que d’autres professionnels de santé sont en cours de formations au Maroc et au Sénégal.   

Nassuf.M.Abdou

Les pénuries des denrées alimentaires s’enchaînent dans le pays. Le riz ordinaire qui est devenu, le produit le plus prisé des comoriens est introuvable. Et si on arrive à en trouver un sac de 25 kg, il vous coûte les yeux de la tête.

Une pénurie en chasse une autre. Le riz ordinaire est à nouveau introuvable dans les marchés du pays. Seul le riz de luxe notamment basmati, Mahamood et actuellement Kinaza dominent les étalages des marchés et boutiques, alors qu’ils ne sont pas à la portée de tout le monde.

Et si d’aventure vous en trouvez un sac, il coûte les yeux de la tête car il fallait débourser 15 000 kmf pour un sac alors que celui de basmati est de 24 000 kmf. En ce qui concerne le riz ordinaire, le kilo s’achète à 1 000 kmf.

« Avec ce prix,  comment pouvons-nous nourrir une famille », s’interroge Papa Hakim, un père de famille. Côté Onicor, c’est le silence qui règne face à cette crise qui ne dit pas son nom.

Aucune date officielle pour une  nouvelle cargaison n’est avancée. Bien que la société avait annoncé avoir reçu 96 conteneurs fin juillet dont 50 pour Moroni. « On a pas les mêmes modes de vie. Le riz de luxe est pour les gens qui ont des moyens, pas à nous. La société Onicor ne tient pas compte de cette réalité », vocifère ce père de famille.

La situation est de plus en plus critique. Crise énergétique, adoubée d’une crise de riz ordinaire. C’est la population qui en pâtie. 

Kamal Said Abdou