ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’agent comptable de l’Onicor serait dans le collimateur du tout nouveau patron de l’établissement. Les soupçons qui pèsent sur lui pour un détournement de fonds supposés, se font de plus en plus pesants. A l’heure actuelle, l’homme serait mis à l’écart par le directeur général de la société, en attendant la progression de l’enquête ouverte sur ce sujet. 

L’agent comptable de l’office nationale d’importation et de commercialisation du riz (Onicor) soupçonné d’avoir détourné des fonds colossaux et accusé de faux et usage de faux a été écarté de ses fonctions, en attendant que l’enquête ouverte sur ce sujet livre ses conclusions.

Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau directeur de l’établissement public aurait décelé des vices de procédure sur certains dossiers d’ores et déjà traités, à en croire une source sous couvert d’anonymat. C’est ce qui lui aurait mis la puce à l’oreille.

Selon le mécanisme administratif sur la gestion des fonds d’une société d’État, les opérations financières sont généralement visées par le directeur général et l’agent comptable. « Alors que les dossiers incriminés n’ont pas suivi le circuit normal. En plus de cela, ces mêmes dossiers présentent un gouffre financier important et dont le montant exact détourné n’est pas encore connu », indique notre interlocuteur.

Ce dernier ignore si oui ou non,  l’ancien directeur, promu ministre de l’aménagement était au courant de ces opérations qui ont certainement mis à mal les caisses de cette société qui a déjà frôlé la banqueroute. Contacté via la messagerie WhatsApp, le nouveau patron de la société, Hamada Moussa alias Aby n’a pas souhaité répondre à votre demande.

Pour rappel, lors de la cérémonie de passation de service à l’Onicor, le nouveau « Monsieur riz » avait promis un redressement de l’établissement. Ayant connaissance des difficultés que traverse la société et la libéralisation de marché du riz ordinaire dans le pays,  le nouveau  patron avait promis de redorer le blason de la société auprès de ses partenaires et répondre aux attentes de la population. Une mission que beaucoup de comoriens trouvent difficile, au vu des difficultés que traversent cette société, autrefois fleuron des établissements publics du pays. 

La rédaction

L’opérateur historique de télécommunications est victime de sabotage de son câble. Cet acte s’est produit à Voidju et dans la région de Hamahamet, dimanche dernier. Devant la presse hier au siège de la société, des agents du service marketing se sont exprimés et appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités.

Ce n’est pas la première fois que la société nationale Comores  télécom subisse des actes de vandalisme de son réseau de distribution causant le plus souvent des perturbations. Deux zones sont gravement endommagées notamment Hamahamet et Voidju.

« Malgré les efforts déployés par le directeur général de notre société pour une fourniture régulière et de qualité à ses clients, des individus se sont permis de couper les câbles de fibre optique. Ce qui a entrainé des perturbations sur notre réseau », a déploré Sarahani Salim, chef du parc à Comores Télécom.

Ces actes bien qu’ils soient entrainés une perturbation du réseau mais ils entraînent aussi une perte financière pour la société. « La société ne peut pas à chaque fois acheter des câbles à fibres sachant que le prix d’un mètre coûte cher. Nous devons tous jouer le rôle de gardien car avant tout, c’est notre société et c’est notre pays », a précisé Mohamed Littéraire, agent du service marketing.

Les conférenciers rassurent aux clients de cette société que le directeur général ne ménage aucun effort pour rehausser au plus haut niveau l’image de Comores Télécom. « L’objectif du directeur général est de répondre aux attentes de la population comorienne et aux missions du chef de l’État », rappelle aussi Sarahani Salim qui s’est indigné contre ces actes de sabotage vis-à-vis d’un bien de l’État. Ces agents rappellent que parfois les malfaiteurs sont identifiés et quand ils sont traduits devant la justice, ils sont tout bonnement relâchés. 

Kamal Said Abdou

Le nouveau directeur de l’office comorien des produits pharmaceutiques (Ocopharma), Omar Mohamed a pris officiellement ses fonctions hier lundi. La passation de service s’est déroulée au siège social de cet établissement public. Ainsi, Omar Mohamed succède à Nakib Ali Mbaraka qui a passé 7 ans à la tête de l’établissement avec des réalisations énormes. M. Mbaraka sort la tête haute.

À peine deux semaines après sa nomination par décret présidentiel, le nouveau directeur général de l’Ocopharma, Omar Mohamed a pris officiellement ses fonctions. Omar Mohamed envisage de mettre en place une production pharmaceutique locale.

L’ancien directeur général assure à son successeur, sa pleine collaboration, expliquant au passage, la mise en place des projets d’amélioration de l’Ocopharma aux années à venir. M. Mbaraka a remis à son successeur, un document portant tous les projets de développement de l’Ocopharma. « Pendant les sept années à la tête de l’Ocopharma, j’ai réalisé plusieurs projets de développement pour garantir une stabilité, en termes de commande et de distribution des médicaments. J’ai dressé un bilan estimé à hauteur de A 1 681 140.000 kmf comme budget de fonctionnement », a confié le directeur général sortant.

Parlant des projets de développement de l’Ocopharma, Nakib Ali Mbaraka a rappelé les projets mis en place durant sa mandature. « Lors de la Covid 19, le laboratoire a proposé des solutions de gel et des produits locaux. J’ai construit un hangar de stockage des produits commandés, des extensions à Mwali et à Anjouan. Un hangar construit par nos partenaires. J’ai laissé derrière moi un personnel de 135 personnes », a-t-il fait savoir.

Pour le nouveau directeur, après avoir remercié le personnel, Omar Mohamed a promis de mettre en place une stratégie de « production pharmaceutique locale ». Laissant entendre qu’il veut réduire l’importation quantitative des médicaments. « J’ai passé 15 ans dans cet établissement, et je reviens la tête haute. Nous devons travailler pour répondre aux attentes des citoyens. J’envisage de faire une production locale des médicaments en grande quantité. Je vais suivre le document portant les projets de développement de l’Ocopharma », a-t-il promis.

Abdoulandhum Ahamada

Depuis hier lundi jusqu’au vendredi prochain, une formation sur le renforcement de la protection sociale et de la promotion des droits des femmes, des jeunes et de la société civile en Union des Comores se déroule au Retaj. Un projet financé par l’Union européenne mis en œuvre par organisations dont, ECES, CRCO, CRF et Maecha pour outiller les parajuristes sur les procédures judiciaires en faveur des victimes des abus sexuels à travers les services d’écoute.

Il s’agit d’un projet financé par l’Union européenne, qui vient en appui aux ministères de la justice, de la santé et de la protection du genre. Il a pour objectif d’outiller les parajuristes sur les procédures judiciaires en faveur des victimes d’abus sexuels à travers les services d’écoutes. Une formation prévue pour cinq jours en partenariat avec la Croix-Rouge française et le croissant rouge comorien. Lors de l’ouverture de l’atelier, Youssouf Ismael Mmadi, délégué aux droits de l’homme a insisté  sur les rôles cruciaux qu’attendent jouer les parajuristes dans la lutte contre les abus sexuels.

« Le présent atelier de renforcement des capacités pour les parajuristes qui vont appuyer les membres des services d’écoute en terme de procédures judiciaires et juridiques, se veut un creuset d’échanges avec les organismes, la délégation et le ministère de la justice, pionniers dans la mise en œuvre des stratégies et politique contre les abus sexuels », a déclaré Youssouf Ismael Mmadi.

Selon lui, en matière des procédures juridiques et judiciaires, cette formation au bénéfice des parajuristes constitue une vraie discipline de la maîtrise de l’appareil judicaire. Le délégué aux droits de l’homme reste confiant que le chemin pour la lutte acharnée contre les abus à caractères sexuels est long et qu’il faut multiplier les efforts pour aboutir à l’objectif de zéro cas.

« Il m’est agréable de nous annoncer à cette occasion que, selon les données statistiques fournies par le service d’écoute via le bulletin trimestriel, il est constaté une baisse vertigineuse des cas d’agression et de violence faite aux femmes et filles et qu’on est passé à 29% des cas en 2012 à 0,2% en 2024 », conclut-il. 

Nassuf. M. Abdou

Des nouvelles prérogatives sont attribuées au secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali par décret présidentiel. Bien qu’il soit critiqué d’ici et là, Djamaldine Said Djae, directeur administratif et financier au ministère des finances, a indiqué que le décret a toujours été de cette manière depuis la période du président Ikililou Dhoinini. Mais ce qui est ajouté est très bénéfique pour le pays et la population. M. Djaé d’être certain que le secrétaire général du gouvernement réussira à surmonter les défis.

La nomination de Nour El Fath Azali au poste de secrétaire général du gouvernement continue de faire débat. Et pourtant ce décret n’est pas nouveau, selon Djamaldine Said Djae, directeur administratif et financier au ministère des finances.

« Ce qui a été ajouté dans ce décret est bénéfique pour le pays pour deux raisons. D’abord, la création d’emploi et en suite, la rapidité et l’efficacité des services de l’administration », a-t-il expliqué. Il a rappelé qu’avant le renforcement de ce décret, il y avait une lenteur dans l’administration.

A l’en croire, plusieurs projets traînaient et maintenant la machine est déjà en marche. Bien que les critiques se multiplient, le directeur administratif et financier au ministère des finances n’en doute pas quant aux compétences, l’engagement et le professionnalisme du nouveau secrétaire général du gouvernement.

« Je suis convaincu que ce nouveau secrétaire général du gouvernement est capable de répondre aux missions qui lui sont confiées. Je crois qu’il n’est pas temps de juger une personne par ses origines mais plutôt par ses actes et ses compétences », confia-t-il. Ce dernier rassure que bientôt les comoriens verront les fruits et que l’efficacité de l’administration repose sur ce décret constructif.

De l’autre côté, le directeur administratif et financier soutient les efforts engagés par Djounaid, directeur général de la Sonelec dans la recherche d’une solution face à la crise énergétique. « Certes, la société traverse actuellement une crise mais le directeur général de la Sonelec est toujours à la recherche d’une solution. Bientôt une centrale photovoltaïque sera opérationnelle dans la région de Mitsamihuli. Avec cette nouvelle centrale, la société soufflera et les régions concernées auront du courant comme le cas de Mbadjini », précise Djamaldine Said Djae. 

Kamal Said Abdou

Mercredi dernier, le gouvernement comorien et la république populaire de Chine respectivement représentés par le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali et l’ambassadeur de Chine aux Comores, Guo Zhijun ont signé à Mitsoudje, le contrat de construction d’un gymnasium multifonctions de 2000 places, d’une piscine olympique de 1000 places, incluant une zone commerciale, un parking et une zone verte autour des installations.

C’est un défi de taille mais assigné à un partenaire de choix, la Chine, qui a déjà conquis  les cœurs du  monde de son architecture moderne. Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali avec l’ambassadeur de la république populaire de Chine à Moroni, Guo  Zhijun, ont procédé mercredi dernier, à la signature officielle des lettres d’échanges pour la construction du gymnase et la piscine olympique  dédiées pour la prochaine édition des jeux des iles de l’océan indien prévue en août 2027 aux Comores.

La cérémonie a eu lieu en présence de la ministre des sports assurant l’intérim du président de la république, à Mitsoudje,  où abriteraient ces deux infrastructures sportives aux normes internationales.

Guo Zhijun, l’ambassadeur de la Chine aux Comores souligne de son côté que la construction de deux infrastructures sportives revêt une importance capitale pour le développement sportif en Union des Comores.

Selon lui, ce projet pourra jouer un rôle prépondérant  pour améliorer l’image et assurer l’influence  des Comores sur la scène régionale et internationale.

« J’espère comme tant d’autres ici présents que ce projet soit bénéfique au développement et à l’épanouissement de la jeunesse comorienne », a exprimé le diplomate chinois avant d’ajouter que, « la république populaire de Chine à travers son président Xi Jinping, a donné son feu vert pour le projet de construction d’un gymnasium multifonctions de 2000 places et d’une piscine olympique de 1000 places, comprenant une zone commercial, un parking et une zone verte autour des installations ».

Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali a tenu à rappeler que, les installations de 8600 mètres carrés, qui vont être construites à Mitsudjé, ne seront pas seulement utilisées par les jeunes de Hambu, mais dit-il, toutes seront dédiées à tous les jeunes comoriens inspirés du monde de l’athlétisme.

Nassuf.M.Abdou

Dr Abdillah Maoulida Mohamed, chef du laboratoire de géobotanique et phytosociologie, de l’INRAPE a tenu, mercredi dernier, une exposition sur le secteur environnemental à l’Alliance française de Moroni. Cette conférence s’intitule « étude phytoécologique, ethnobotanique et dynamique de la végétation sèche de Ngazidja ». Une étude approfondie faite pour montrer les espèces endémiques et les forêts sèches de Ngazidja.

Le laboratoire phytoécologie de l’INRAPE a déjà fait une étude approfondie sur les forêts sèches, les espèces endémiques et les fruits existant à Ngazidja.

L’occasion pour Dr Abdillah Maoulida Mohamed, chef du laboratoire de géobotanique et phytoécologie, Dern de l’Inrape, de présenter l’étude phytoécologique, ethnobotanique et dynamique de la végétation sèche de Ngazidja, à l’Alliance française de Moroni.

Le laborantin a montré la richesse des forêts sèches de Ngazidja, en termes d’espèces diversifiées, des plantes à des vertus médicomagiques, entre autres. Selon lui, les citoyens doivent impérativement protéger cette biodiversité existante en Union des Comores. D’ailleurs, tout au long de son exposition, Dr Abdillah a parcouru les méthodes et techniques de recherches et des fouilles menées pour aboutir à des résultats.

« Nous voulons vous fournir des informations écologiques sur la végétation sèche de Ngazidja et proposer des solutions pérennes. Pour aboutir à ces résultats, des recherches, des collectes des données (étude écologique), des analyses et traitements de données ont été menées. Les Comores possèdent des espèces diversifiées. Il existe des espèces endémiques à des vertus médicinales. Malgré la menace de ces forêts sèches, nous avons des forêts naturelles. Il faut donc les protéger », a expliqué Dr Abdillah Maoulida Mohamed.

En vue de mieux éclaircir la richesse des forêts sèches de Ngazidja, le conférencier a énuméré quelques sites de forêts, notamment lac Salé, Hamboda, Hahaya, Malé, et bien d’autres. Pour lui, ils existent des forêts rares et uniques au monde, au nord de Ngazidja. Et ce après des fruits naturels bénéfiques dans la santé de l’homme. « Des forêts uniques à Ngazidja qui possèdent des espèces bénéfiques à la santé humaine. L’Aloe alexandrin a des vertus médicomagiques, comme le Pollen de Baobab », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada

Le projet résilience des systèmes alimentaires aux Comores FSRP KM est un projet du gouvernement comorien pour une durée de six ans, financé par  la Banque mondiale à hauteur de 40 millions de dollars et de PROBLUE de trois millions de dollars. En effet, les responsables de ce projet ont tenu, hier jeudi, un atelier de « validation d’un manuel de gestion de l’eau d’irrigation », en présence des responsables de différents CRDE des Comores.

Les crises enregistrées par la Covid 19, le passage du cyclone Kenneth et les conflits russo Ukraine ont démontré la fragilité des systèmes alimentaires en Union des Comores. L’amélioration de la performance du secteur agricole et des systèmes alimentaires pour la réduction de la malnutrition et l’insécurité alimentaire chronique est devenue comme vitale et nécessaire. Dans ce contexte, le gouvernement comorien a obtenu des dons de la Banque mondiale à hauteur de 40 millions de dollars et de PROBLUE de 3 millions de dollars pour financer le projet résilience des systèmes alimentaires aux Comores FRSP KM pour une durée de 6 ans.

Le FSRP interviendra dans toutes les régions du pays en général et dans les zones de concentration de certaines activités du projet. Dr Abdillahi Maoulida Mohamed, responsable Bassin versant, a montré que l’objectif de ce manuel est de guider le gouvernement, les chargés de projet, les départements concernés, les CRDE, les coopératives et autres, dans le renforcement de la résilience des exploitations agricoles au changement climatique. Une manière, selon lui, d’investir dans la collecte et le stockage de l’eau à petite échelle, en améliorant les infrastructures d’irrigation pour réduire les pertes d’eau, et autres.

« Ce projet est axé à 6 composantes dont le secteur agricole. Cet atelier a pour objectif de valider le manuel de gestion d’eau d’irrigation. Dans l’ensemble du pays, 11 citernes seront réhabilitées à Ngazidja, 5 à Ndzuani et 5 à Mwali. Des citernes de plus de 50 m3. Des pistes rurales et des citernes seront construites », a-t-il annoncé.

Selon lui, à la fin de cette première phase, l00 ha auront besoin de l’eau d’irrigation. Car, à part les pistes rurales non réhabilitée, il y a aussi le problème d’eau qui touche la majorité des agriculteurs.

Abdoulandhum Ahamada

Alors que les députés sont appelés à une session extraordinaire pour trois projets de loi dont le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2024 et le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores. L’objectif est de mettre en lumière les ajustements nécessaires pour garantir une gestion de finance solide et adaptés aux besoins actuels du pays et de mettre en avant l’importance de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des sociétés publiques.

La commission des finances de l’Assemblée nationale  a reçu hier le ministre des finances du budget et du secteur bancaire, Ibrahim Mohamed Abdourazak dans le cadre des travaux en commission du projet de loi de finances rectificative pour l’année 2024 et le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores.

Selon l’argentier de l’État, ce projet de loi de règlement pour l’année 2024 met en lumière les ajustements nécessaires pour garantir une gestion financière solide et adaptée aux besoins actuels.

« Ce projet vise à répondre efficacement aux défis économiques et sociaux auxquels notre pays est confronté. Il inclut des mesures visant à assurer la stabilité budgétaire, à promouvoir la croissance économique et à renforcer les services publics essentiels. En soutenant ce projet, nous œuvrons ensemble pour un avenir financier plus stable et prospère pour les Comores « .

Pour lui également, le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores, met en avant l’importance de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des sociétés publiques.

« Ce projet vise à instaurer des mécanismes de gouvernance solides pour garantir une gestion responsable des ressources publiques et favoriser le développement économique durable. En soutenant cette initiative, nous contribuons à promouvoir une gestion plus transparente et efficace des sociétés à participation publique, essentielle pour l’avancement et la prospérité de notre pays », a-t-il fait savoir.

Nassuf. M. Abdou

Mardi dernier, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a signé une avalanche des décrets, parmi lesquels,  ceux portant nomination de Karimou Abdoulwahabi à la tête du journal Al-Watwan en remplacement de Nassila Ben Ali et celui de Hablani Assoumani, succedant  Mohamed Abdou Mhadjou à la direction de l’Ortc.

Le président de la République, Azali Assoumani a, par décret N° 24-129/PR le mardi 13 août 2024, portant nomination de Karimou Abdoulwahabi à la tête du journal Al-Watwan en remplacement de Nassila Ben Ali. Le nouveau directeur, Karimou Abdoulwahabi est journaliste de formation, ayant occupé le poste de rédacteur en chef de l’Ortc de 2006 à 2008.

Natif de la capitale, M. Abdoulwahab a eu une carrière d’enseignant d’abord au lycée Said Mohamed où il a enseigné le français en 2010  jusqu’en 2012. Puis,  chargé des cours de communication à l’Ecole supérieure de technologies.

Le nouveau patron du journal de l’État, intégrera  l’Ampsi en 2012 à 2017 où il a occupé le poste de chef de service communication et développement. Et de 2017 à 2022, chef de service communication et administrative.

Karimou Abdoulwahab est titulaire d’une maîtrise en journalisme obtenue en 2004 à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry en Guinée et ce après avoir obtenu son baccalauréat en 1996, en option A1.

Quant à  l’Ortc, la direction est confiée à une personne de la maison qui n’est tout autre que le directeur opérationnel de la télévision nationale,  Hablani Assoumani qui succède à Mohamed Abdou Mhadjou. Le nouveau patron de l’office est un des cadres de la radio et télévision des Comores.

Il a été nommé en octobre 2016, chef de communication et de marketing à Ortc, avant de gravir les échelons pour devenir aujourd’hui patron de la maison.

Abdoulandhum Ahamada