ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le projet résilience des systèmes alimentaires aux Comores FSRP KM est un projet du gouvernement comorien pour une durée de six ans, financé par  la Banque mondiale à hauteur de 40 millions de dollars et de PROBLUE de trois millions de dollars. En effet, les responsables de ce projet ont tenu, hier jeudi, un atelier de « validation d’un manuel de gestion de l’eau d’irrigation », en présence des responsables de différents CRDE des Comores.

Les crises enregistrées par la Covid 19, le passage du cyclone Kenneth et les conflits russo Ukraine ont démontré la fragilité des systèmes alimentaires en Union des Comores. L’amélioration de la performance du secteur agricole et des systèmes alimentaires pour la réduction de la malnutrition et l’insécurité alimentaire chronique est devenue comme vitale et nécessaire. Dans ce contexte, le gouvernement comorien a obtenu des dons de la Banque mondiale à hauteur de 40 millions de dollars et de PROBLUE de 3 millions de dollars pour financer le projet résilience des systèmes alimentaires aux Comores FRSP KM pour une durée de 6 ans.

Le FSRP interviendra dans toutes les régions du pays en général et dans les zones de concentration de certaines activités du projet. Dr Abdillahi Maoulida Mohamed, responsable Bassin versant, a montré que l’objectif de ce manuel est de guider le gouvernement, les chargés de projet, les départements concernés, les CRDE, les coopératives et autres, dans le renforcement de la résilience des exploitations agricoles au changement climatique. Une manière, selon lui, d’investir dans la collecte et le stockage de l’eau à petite échelle, en améliorant les infrastructures d’irrigation pour réduire les pertes d’eau, et autres.

« Ce projet est axé à 6 composantes dont le secteur agricole. Cet atelier a pour objectif de valider le manuel de gestion d’eau d’irrigation. Dans l’ensemble du pays, 11 citernes seront réhabilitées à Ngazidja, 5 à Ndzuani et 5 à Mwali. Des citernes de plus de 50 m3. Des pistes rurales et des citernes seront construites », a-t-il annoncé.

Selon lui, à la fin de cette première phase, l00 ha auront besoin de l’eau d’irrigation. Car, à part les pistes rurales non réhabilitée, il y a aussi le problème d’eau qui touche la majorité des agriculteurs.

Abdoulandhum Ahamada

Alors que les députés sont appelés à une session extraordinaire pour trois projets de loi dont le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2024 et le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores. L’objectif est de mettre en lumière les ajustements nécessaires pour garantir une gestion de finance solide et adaptés aux besoins actuels du pays et de mettre en avant l’importance de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des sociétés publiques.

La commission des finances de l’Assemblée nationale  a reçu hier le ministre des finances du budget et du secteur bancaire, Ibrahim Mohamed Abdourazak dans le cadre des travaux en commission du projet de loi de finances rectificative pour l’année 2024 et le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores.

Selon l’argentier de l’État, ce projet de loi de règlement pour l’année 2024 met en lumière les ajustements nécessaires pour garantir une gestion financière solide et adaptée aux besoins actuels.

« Ce projet vise à répondre efficacement aux défis économiques et sociaux auxquels notre pays est confronté. Il inclut des mesures visant à assurer la stabilité budgétaire, à promouvoir la croissance économique et à renforcer les services publics essentiels. En soutenant ce projet, nous œuvrons ensemble pour un avenir financier plus stable et prospère pour les Comores « .

Pour lui également, le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores, met en avant l’importance de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des sociétés publiques.

« Ce projet vise à instaurer des mécanismes de gouvernance solides pour garantir une gestion responsable des ressources publiques et favoriser le développement économique durable. En soutenant cette initiative, nous contribuons à promouvoir une gestion plus transparente et efficace des sociétés à participation publique, essentielle pour l’avancement et la prospérité de notre pays », a-t-il fait savoir.

Nassuf. M. Abdou

Mardi dernier, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a signé une avalanche des décrets, parmi lesquels,  ceux portant nomination de Karimou Abdoulwahabi à la tête du journal Al-Watwan en remplacement de Nassila Ben Ali et celui de Hablani Assoumani, succedant  Mohamed Abdou Mhadjou à la direction de l’Ortc.

Le président de la République, Azali Assoumani a, par décret N° 24-129/PR le mardi 13 août 2024, portant nomination de Karimou Abdoulwahabi à la tête du journal Al-Watwan en remplacement de Nassila Ben Ali. Le nouveau directeur, Karimou Abdoulwahabi est journaliste de formation, ayant occupé le poste de rédacteur en chef de l’Ortc de 2006 à 2008.

Natif de la capitale, M. Abdoulwahab a eu une carrière d’enseignant d’abord au lycée Said Mohamed où il a enseigné le français en 2010  jusqu’en 2012. Puis,  chargé des cours de communication à l’Ecole supérieure de technologies.

Le nouveau patron du journal de l’État, intégrera  l’Ampsi en 2012 à 2017 où il a occupé le poste de chef de service communication et développement. Et de 2017 à 2022, chef de service communication et administrative.

Karimou Abdoulwahab est titulaire d’une maîtrise en journalisme obtenue en 2004 à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry en Guinée et ce après avoir obtenu son baccalauréat en 1996, en option A1.

Quant à  l’Ortc, la direction est confiée à une personne de la maison qui n’est tout autre que le directeur opérationnel de la télévision nationale,  Hablani Assoumani qui succède à Mohamed Abdou Mhadjou. Le nouveau patron de l’office est un des cadres de la radio et télévision des Comores.

Il a été nommé en octobre 2016, chef de communication et de marketing à Ortc, avant de gravir les échelons pour devenir aujourd’hui patron de la maison.

Abdoulandhum Ahamada

Investissement : La diaspora à Beit-salam

Investissement : La diaspora à Beit-salam

Le président Azali Assoumani a reçu, lundi dernier, une délégation de la diaspora comorienne de France. Plusieurs acteurs du paysage économique y étaient conviés, ainsi que plusieurs entrepreneurs. Cette rencontre fait suite à la tenue par La BCC du forum sur l’inclusion financière de la diaspora et à l’organisation par la Chambre de commerce des journées de la diaspora.

Le lendemain de la clôture du forum d’inclusion financière de la diaspora, le chef de l’Etat a reçu la diaspora à Beit-salam. Azali Assoupani assure être conscient des défis qui peuvent se poser, mais il tient à rassurer les jeunes avant de les encourager, fortement à venir investir aux Comores afin de faire développer le pays, et renforcer un esprit de patriotisme au sein du peuple. Il met un point d’honneur à faciliter la circulation des biens et des personnes, que ce soit entre les villes ou entre les îles. « Il faut pouvoir créer les conditions nécessaires pour que les jeunes issus des différentes diasporas viennent étudier et travailler dans leur pays d’origine, et pour cela il faut pouvoir les rassurer qu’ils auront un bel avenir aux Comores », a préconisé le locataire de Beit-salam.

En effet, L’Uccia et certaines banques cherchent à fournir cet accompagnement, notamment grâce à des crédits et d’autres services qui pourront faciliter les démarches des personnes souhaitant entreprendre aux Comores.  À ce jour, 240 entreprises ont été créées par des personnes issues de la diaspora. L’extension et l’amélioration des processus d’accompagnement aideront à accroître ce nombre et à pousser les jeunes à entreprendre ou à investir dans des projets qui seront bénéfiques au pays.

Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours, même en dehors de la capitale pour créer d’autres opportunités en termes d’emplois. Un projet d’unité de transformation des déchets plastiques dans le Washili, ou encore la création d’un centre commercial à Itsandra-Hamanvu. Des projets qui sont sous le joug du président de l’UCCIA.

Les témoignages des différents entrepreneurs parviennent à la même conclusion, en l’occurrence, une réelle évolution dans les méthodes d’accompagnement, ce qui véhicule un message d’espoir pour les personnes qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat aux Comores.

Nassuf. M. Abdou

Sous le haut patronage du capitaine et Chef d’État Ibrahim Traore, la journée internationale de la jeunesse a été célébrée sous le thème “Intégration, paix, sécurité et développement : le rôle de la jeunesse” au palais de sport d’Ouagadougou. 15 mille jeunes ont répondu à l’invitation du CNJ Fasso et de l’UPJ.

Le palais de sport d’Ouagadougou a été rempli. 15 milles jeunes venant des 13 régions de Fasso et d’autres pays africains ont été mobilisés par le Conseil national des jeunes “CNJ” de Burkina Fasso et l’Union panafricaine de la jeunesse “UPJ” pour célébrer ensemble la journée internationale des jeunes en signe de soutien à la révolution du capitaine Traore qui devient un modèle inspirant de la jeunesse africaine.

A tour de rôle, le président du CNJ de Burkina Fasso et président de l’UPJ Moumouni Dialla, le Secrétaire général UPJ Ahmed WIISICHONG et de la vice-présidente de la région sud-africaine UPJ, ont témoigné la disponibilité de la jeunesse à accompagner la révolution incarnée par Ibrahim Traore, lors de la cérémonie officielle au palais de Sports et au cours de leur rencontre au palais présidentiel de Fasso.

Cet évènement a marqué encore combien le peuple burkinabé est en symbiose entre les générations, les hommes du capitaine, en faveur de la paix et la sécurité dans le pays des Hommes intègres. Puisque la paix, la sécurité et la stabilité sont vitales pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté, selon l’UPJ. Dans leurs différentes interventions, les dirigeants de l’UPJ ont félicité le Burkina Fasso pour son leadership en se libérant du néocolonialisme et ont appelé à une solidarité accrue à travers l’Afrique, en particulier pour faire face aux défis dans la région du Sahel. “Unissons-nous pour un continent plus fort et plus résilient”, lance-t-on.

“Soyez les ambassadeurs de notre révolution dans vos pays respectifs en disant la vérité aux peuples sur ce que vous venez de vivre par vous-même, contrairement à ce que veulent faire croire les médias pro-impérialistes”, déclare le capitaine Traore.

S.A. Cheikh

Par décret N° 108-24/PR du 10 août 2024, la session extraordinaire est ouverte hier. Lors de son discours, Moustadroine Abdou, président de l’Assemblée nationale, a rappelé l’ordre du jour notamment l’examen du projet de loi portant loi de finances rectificative, celui portant sur la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores et surtout le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions relatives au code électoral.

Durant quinze jours, les élus de la nation sont appelés à examiner trois projets de loi. Il s’agit du projet de loi portant loi de finances rectificative, projet de loi portant sur la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores et surtout le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions relatives au code électoral.

Moustadroine Abdou, président de l’Assemblée nationale a rappelé que l’architecture du nouveau gouvernement n’est pas tout à fait la même que celle qui a été portée par la loi de finances de  2024, adoptée lors de la précédente session budgétaire d’octobre 2023.

Avec la formation d’un nouveau gouvernement, Moustadroine Abdou précise que « l’on comprend donc l’urgente nécessité de procéder à une mise à jour de la loi de finances 2024 ». Quant au deuxième projet de loi, notamment celui portant sur la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores, une certaine cacophonie s’était instaurée au cours des débats en commission justifiant le fait que la procédure qui le concerne n’avait pas abouti.

« Il faut donc espérer que cette fois-ci les débats iront mieux pour que notre législation soit cohérente avec les obligations envers l’Ohada », insiste le président de l’assemblée. Rappelons que lors du double scrutin précédent, le code électoral a été pointé du doigt. A en croire le président de l’Assemblée, les enseignements tirés de l’organisation et du déroulement de ces scrutins justifient le réexamen de cette loi afin d’envisager les prochaines élections législatives et communales avec sérénité, confiance et efficacité.

Kamal Said Abdou

La société Telma a annoncé, hier mardi, au cours d’une conférence de presse, les nouveaux services de transferts d’argent déjà mis à la disposition. Cette nouvelle fonctionnalité permet aux Comoriens d’envoyer de l’argent en Côte d’Ivoire et au Maroc pour les étudiants comoriens.

Avec le service Mvola, il est désormais possible pour les Comoriens de transférer de l’argent en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest Ouest, au Maroc et en Côte d’Ivoire à travers le service de Ria. Le directeur des opérations Mvola, Rachadi Aboubacar laisse entendre qu’il s’agit d’un nouveau pas franchi par la société Telma en matière de télécommunication et de transferts des fonds dans les pays aux horizons éloignés.

« Mvola étend ses services en offrant la possibilité de transférer de l’argent vers la Côte d’ivoire et vers le Maroc. Cette nouvelle fonctionnalité permet aux Comoriens d’envoyer de l’argent directement vers leurs proches et va permettre aux parents comoriens de pouvoir accompagner leurs enfants qui font leurs études dans ces pays », a annoncé Rachadi Aboubacar.

« Nous avons lancé un nouveau service de transfert d’argent depuis l’application Ria vers Mvola, avec la possibilité d’effectuer vos transferts soit via l’application Ria ou à travers les Cash points de Ria », a-t-il ajouté. Rachadi Aboubakar s’est également félicité  qu’avec une présence dans plus de 160 pays à travers le monde, Ria assure un réseau de transfert d’argent mondial fiable et étendu.

Selon lui,  ces  services  visent à améliorer l’expérience d’utilisateurs et à renforcer l’inclusion financière aux Comores. « Les utilisateurs de Mvola peuvent envoyer et recevoir de l’argent rapidement en toute sécurité entre Fès-Comores et la Tanzanie, facilitant ainsi les transactions transfrontalières », lit-on dans le communiqué de presse avant de préciser que les frais d’envoi sont « à 3 euros. »

Nassuf.M Abdou

Le ministre de la santé, Dr Nassuha Oussene Salim multiplie les rencontres et les échanges avec les partenaires classiques et les directions de sa tutelle. Dans une rencontre avec le directeur adjoint de l’Afd, Gury Nicolas et Mme Ali Bicarima chargée de mission Afd pour le renforcement du système sanitaire des Comores. L’Afd annonce l’octroi de 16 millions d’euros pour accompagner les « grands brûlés », en cas d’évacuation. 

Une première rencontre entre le ministre de la santé Dr Nassuha Oussene Salim et l’Afd visant à renforcer et à promouvoir le système de santé de l’Union des Comores. Le directeur adjoint de l’Afd, Gury Nicolas a évoqué des sujets liés à la passation des marchés, le plan de financement et la coordination de l’AMG. Tout en ajoutant quatre projets d’accompagnement qui se combinent avec le plan Comores émergeant dont l’AMG, la croix rouge française en partenariat avec le croissant rouge comorien et le CoReg.

Au cours de cette rencontre, la question du renforcement des soins de santé a été soulevée, tout en montrant l’importance du secteur de santé pour le développement du pays. À cette occasion, Gury Nicolas a annoncé l’accompagnement financier de l’Afd d’une enveloppe de 16 millions d’euros dédiés aux « grands brûlés », en cas d’évacuation sanitaire. Et de sa part, le ministre de la santé, n’a pas manqué l’occasion de remercier les efforts déployés par les partenaires de développement des Comores dont l’Afd, en termes d’accompagnement et d’appuis financiers.

À titre de rappel, la contribution à l’amélioration du système de santé de l’Union des Comores est une des priorités de l’Afd. Son action porte une attention particulière sur la santé maternelle et infantile, ainsi que l’accès aux soins des plus démunis. Entre 2008 et 2017, 74,2 millions d’euros engagés, 21 projets depuis 2007 et 57 000 accouchements assistés en milieu hospitalier en 2012 et 2017.

Abdoulandhum Ahamada

Le mouvement actions jeunes (MAJ) a, lundi 12 août 2024, célébré la journée mondiale de la jeunesse au siège de l’Ascobef. Un événement important qui témoigne de l’engagement des jeunes à la mise en œuvre des actions concrètes pour le présent et l’avenir. Le thème choisi cette année est : « les compétences des jeunes au service de la paix et du développement ».

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, le mouvement actions jeunes (M1J) n’a pas manqué cette journée pour exprimer son engagement en faveur des jeunes comoriens. Un évènement important qui marque l’implication des jeunes dans le développement du pays. D’ailleurs, le thème choisi cette année est : « les compétences des jeunes au service de la paix et du développement ».

Cela témoigne la détermination des jeunes du Maj à sensibiliser la population sur la sauvegarde de la paix. Mroimana Youssouf Moustoifa, président du Maj, a annoncé les activités de sensibilisation réalisées durant cette semaine. « À l’occasion de cette journée, le MAJ a organisé plusieurs activités de sensibilisation sur le Sida et autres, au nord de Ngazidja. Nous avons organisé plusieurs actions au sein du pays. Et la collaboration entre les différentes associations donne de l’impact en termes de visibilité dans le pays. Notre combat est de valoriser ce que nous avons fait », a fait savoir le président du Maj.

Le président Mroimana appelle à l’unité et à la solidarité de toutes les associations pour concrétiser les actions d’appui aux jeunes. « Toutes les associations des jeunes doivent se consacrer à la mise en place des activités de mobilisation des jeunes. Ces derniers représentent le présent et l’avenir du pays pour un monde stable et cohérent. Malgré le manque d’implication des jeunes à cette journée, nous devons faire de notre mieux pour un avenir meilleur », a-t-il indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

Le nouvel ambassadeur de la république unie de Tanzanie, Saidi Othman Yakubu, a été reçu samedi dernier, par le ministre de l’agriculture Dr Daniel Bandar. La proximité des deux pays pour une autonomie agricole est déjà actée après la mise en place d’une commission mixte qui a tenu sa première session, à Dar es Salam en juillet dernier.  

Conscient de l’expertise de la république unie de Tanzanie en matière de développement surtout le secteur agricole, le ministre comorien de l’agriculture a souligné la nécessité de préserver et renforcer cette coopération bilatérale. Les deux autorités ont surtout sur le domaine de l’agriculture. Avant de remercier le ministre de l’agriculture pour l’accueil, Saidi Othman s’est dit prêt à s’engager pour le renforcement des liens qui existent entre les deux pays, tout en espérant organiser un atelier le 21 août prochain qui sera consacré aux secteurs intéressants des deux pays.

En effet, les difficultés du transport des matières agricoles demeurent un souci majeur.  « Lors de mon passage au marché Volo-Volo, j’ai pu constater l’abondance des produits agricoles qui viennent de mon pays, malgré les conditions difficiles de transport observées. Toutefois, je compte dans les meilleurs délais rencontrer le ministre des transports de l’Union des Comores en vue de mettre en œuvre les modalités favorables devant fluidifier  le transport des produits à Moroni », a-t-il promis.

Rappelons que lors de la première réunion de la commission mixte entre la Tanzanie et les Comores, quatre mémorandums ont été signés, notamment la promotion de l’agriculture,  renforcer la sécurité maritime, améliorer la qualité de soins sanitaires et renforcer le système éducatif au profit des deux pays. Sur ce, le ministre de l’agriculture, Dr Daniel Ali Bandar devrait se rendre en Tanzanie pour concrétiser les quatre mémorandums signés par la commission mixte. 

Nassuf.M.Abdou