Après une courte visite en France, Soilihi Mohamed (Campagnard) est accueilli samedi dernier à l’aéroport prince Saïd Ibrahim Moroni par ses partisans jusqu’à Mitsamihouli, sa ville natale. Le candidat a tenu son meeting en rassurant la foule que s’il se rend compte qu’il est élu par les comoriens, avec ses militants, ils vont se mobiliser pour Beit Salam.
« La peur doit changer de camps »
Depuis l’aéroport prince Saïd Ibrahim, une immense foule transportant le candidat aux présidentielles le colonel Soilihi Mohamed Campagnard, après une semaine en France. Jusqu’à la place publique de Mitsamiouli, une démonstration de force contre le régime en place. Avec un message agressif adressé à la nouvelle classe politique, colonel Rachad Mohamed, livre des flèches verbaux contre le clan politique d’Azali Assoumani. « La peur doit changer de camp. Ils ont les armes, toutes les instances juridiques et électorales sont dans les chaines de leur commandement, mais le séjour du colonel Azali Assoumani à la résidence présidentielle a déjà pris fin », déclare colonel Rachad Mohamed. Selon lui, la situation qui croule le président sortant, est une direction sans frein. Un message qui ravivait les mémoires de la foule aux propos du défunt Saïd Mohamed Cheikh : « ngamro ndo ? Ndahu ? Yadjé Yanrendé ? Ntsi ndayi ? », lance-t-il.
La protection de la paix nationale
De sa part, le candidat Soilihi Mohamed alias Campagnard promet une fois élu à la tête du pays, préserver la réconciliation nationale et la réduction des salaires exorbitants des grandes autorités, au profit de réduire a zéro le tôt de chômage qui frappe la jeunesse comorienne. « La réduction des salaires et le maintien pour l’unité nationale sont des priorités pour moi une fois élu président de l’Union des Comores », promet-il.
« Le 24 mars prochain doit être une date historique dans le mémoire d’Azali Assoumani, un président auquel mérite t-il une sanction stricte de son peuple, pour ne plus jamais revoir la résidence présidentielle », lance Campagnard. Il a rappelé qu’à l’espace de trois ans, le pauvre peuple comorien traverse une situation mystérieuse et incertaine investie par le régime du colonel Azali Assoumani. La liberté d’expression devient un ultimatum pour le peuple sensé d’être défendu.
Chasser Azali, pour une nation digne de son nom
Convaincu que les accords de fomboni sont l’unique assortiment au point de redonner la sérénité du peuple comorienne, Soilihi Mohamed Campagnard, ses perspectives campent également sur cette dimension, pour sortir le pays au réel danger. « Vaincre Azali est la meilleure solution pour la stabilité de l’archipel des Comores. Notre nation ne doit pas être fondée sur des mesures radicales de la haine et la peur tout en séquestrant les autorités influentes sur la scène politique comorienne », montre Soilihi Mohamed.
Selon lui, conformément aux principes démocratiques, le candidat-président est hors de cette ligne. Étant donné que sa déontologie se mise par quels moyens peuvent l’aider à s’éterniser au pouvoir sans le moindre respect des principes démocratiques et au peuple auquel l’a conduit jusqu’au pouvoir. Le temps s’enfonce une date cruciale qui doit servir pour une nouvelle page historique du peuple Comorien.
Nassuf. M. Abdou