La 6eme édition du festival d’arts contemporains des Comores s’ouvre aujourd’hui au foyer des femmes de Moroni jusqu’au 25 novembre prochain. En conférence de presse, samedi dernier au ministère de la culture, Ibrahim Mahamoud, secrétaire général du ministère de la culture a rappelé que l’art et la culture, sont des vecteurs importants pour le développement du pays.
L’art, la musique et le cinéma sont au rendez-vous durant le déroulement de cet événement au pays. L’initiative est née d’un désir de renouveler l’image des Comores en tant que terre d’art et de culture. Devant les médias, Ibrahim Mahamoud, secrétaire général au ministère de la culture, a souligné l’importance de ce festival comme catalyseur pour le développement culturel du pays. « Le gouvernement s’engage à donner le meilleur de lui-même pour la réussite de cet évènement dans tous les domaines », a-t-il fait savoir.
Au cœur du plan Comores émergent, l’art est un vecteur important. Le secrétaire général a rappelé que l’art, la culture et le cinéma sont des éléments propulsant l’émergence d’un pays. Selon lui, il s’agit d’une opportunité unique pour les artistes comoriens de se faire connaître au-delà des frontières du pays. « C’est un événement international car les éditions passées ont eu la participation de plusieurs personnalités africaines du continent et l’océan indien et aussi des personnalités scientifiques et artistiques qui nous viennent d’ailleurs », a rappelé de son côté Wahidat Hassani, directrice de l’art et culture au ministère de la culture.
A l’en croire, la tenue de cet événement met en valeur la créativité artistique du pays à travers le monde. Le Festival de l’art contemporain des Comores ne se limite pas à un simple événement culturel. « Nous sommes en Cop 29, on mène ici aux Comores des actions parlant en pratique de la question écologique en la pratiquant de façon directe dans les arts », a précisé Fatima Ousseine, porte-parole du Festival de l’art contemporain des Comores qui a parlé la tenue des ateliers de recyclable des déchets qui seront ensuite réutilisés pour constituer des œuvres d’art.
Quatre mois après la sortie de « Freedom », Soprano annonce déjà la sortie d’un prochain opus le 13 Décembre prochain. Artiste de renom, Saïd M’Roumbaba sait comment se mettre toujours dans le devant de la scène musicale française en se projetant dans l’avenir avec des tournées et concerts d’ici 2025.Soprano n’est pas prêt à prendre sa retraite.
Le chanteur cartonne depuis tellement d’années et il ne veut clairement pas s’arrêter en si bon chemin. Il n’hésite pas à dévoiler des surprises pour ses fans. Celle-ci est de taille, après Freedom sorti il y a à peine 4 mois et qui n’a pas connu le succès escompté selon les chiffres de ventes par rapports à ses précédents ventes, notamment celles de chasseurs d’étoiles un de ses plus grand succès, le Franco-Comorien a déjà allumé ses nombreux fanes dans les réseaux sociaux sur son prochain album intitulé « Émancipation ».
En effet, dans un post le 29 octobre dernier, sur le réseau social Instagram, l’auteur d’Everest a balancé 10 noms de tubes auxquels il a déjà achevé leur arrangement et a laissé entendre le reste de deux autres prévus d’être prêts d’ici quelques jours avant l’apparition officielle de l’album le mois prochain.
Dans ce futur album attendu dans uniquement quelques semaines, l’ancien psy4 a affiché une collaboration avec d’autres grands artistes notamment avec son compatriote et ami de jeunesse Alonzo. Jusque là tout semble bien préparé minutieusement pour éviter une autre déception de suite avec ces collaborations avec d’autres stars.
En parallèle, et avec des textes poignants et une énergie communicative, Soprano annonce déjà un spectacle inoubliable. Il prépare déjà une grande tournée en 2025, qui affiche complet avec 100 000 billets vendus en 24 heures.
Pour finir, la continuité ainsi que la longévité de Soprano est la preuve vivante que le talent n’a pas d’âge et le détient Celui qui travaille sans cesse tout en offrant du plaisir à ses auditeurs.
Le mardi 5 novembre 2024, le musicien et chanteur Eliasse a tenu une conférence de presse au Centre Culturel CCAC Mavuna, aux Comores, en marge de son concert prévu pour demain, 8 novembre. L’objectif de cette rencontre était non seulement d’annoncer son événement musical, mais également de discuter avec les artistes locaux sur les moyens de faire renaître la scène musicale live dans le pays, et de les accompagner dans leur épanouissement artistique.
Dans ses propos, Eliasse a souligné l’importance de l’entraide et de la collaboration pour permettre aux artistes comoriens de se faire connaître au-delà de leurs frontières. « Je fais de mon mieux pour apporter ma pierre à l’édifice. La discussion avec les artistes s’est principalement concentrée sur le chemin à suivre pour réussir malgré les difficultés », a-t-il déclaré. Selon lui, il est essentiel de mutualiser les efforts et de se soutenir mutuellement pour faire progresser l’art local.
Soumette Ahmed, comédien et président du CCAC Mavuna, salue l’initiative. Il a rappelé que depuis une décennie, le centre est un lieu de rencontre et de soutien pour les jeunes talents, qui ont pu, grâce à cet espace, se former et évoluer dans leurs carrières. « Au nom du CCAC, notre rôle est d’encourager chaque art pour l’aider à prospérer. Depuis 10 ans, la plupart des jeunes artistes qui évoluent aujourd’hui sont passés par ici. L’arrivée d’Eliasse dans ce cadre est un véritable encouragement pour son projet de voir d’autres artistes comme lui grandir », a précisé Soumette Ahmed. « Cette initiative pourrait, à terme, permettre de définir l’identité de l’art comorien, même avec les influences et évolutions extérieures », a-t-il ajouté.
L’engouement des artistes locaux n’a pas tardé à se faire sentir. Plus d’une trentaine d’artistes étaient présents et ont manifesté leur soutien aux idées d’Eliasse, en adhérant à ses propositions pour revitaliser la scène musicale. En ce qui concerne son apport personnel, le musicien a partagé son expérience et sa volonté de contribuer à la réussite collective : « Le simple fait d’engager la discussion, c’est déjà beaucoup. En 2012, je suis venu ici et, à travers un festival, j’ai pu faire découvrir Papaloté à Mayotte, où il a même joué en première partie d’un concert. Mon objectif, c’est que, grâce à la contribution de tous, nous puissions construire ensemble l’avenir de notre musique », a-t-il conclu.
Pour rappel, Eliasse était avant tout un passionné de la musique et des artistes tel que Maalesh, Soulaïmane Mze Cheikh depuis son bas âge. Actuellement musicien et chanteur international depuis 25 ans de carrière, il est l’auteur de trois albums dont « Marhaba », une auto production paru en 2006, ensuite « Amani Wey » sorti en 2019 et « Zangoma » le dernier sorti en Avril 2024. Cet opus concentré dont le nom s’intitule « Zangoma » est un album surtout géopolitique, qui parle de la situation du pays.
‹‹ Dans cet album, je parle de la situation aux Comores, la situation de la crise Mamoudzou-Moroni. Zangoma démontre aussi la pluralité des arts que détient la culture musicale aux Comores. Un point aussi à souligné est que dedans j’ai des feats avec Baco, Mtorochamo, Cheikh MC donc en gros c’est pour démontrer que peu importe les différends qui existent entre la France et les autres îles des Comores il y a toujours cette fraternité qui existe sinon ces artistes Maorés n’allaient pas chanter sur un thème aussi sensible que la question Maoré- Comores », s’est expliqué l’artiste Eliasse.
Cette conférence de presse marque ainsi un tournant dans les échanges entre les artistes comoriens et ceux venus de l’extérieur, avec l’espoir de voir émerger une nouvelle dynamique de collaboration et de soutien pour les talents locaux.
Dans son livre intitulé « Mon passage au ministère des finances : En qualité de directeur administratif et financier », qui sortira le 15 novembre 2024, Djamaledine Djae Said nous invite à plonger dans son expérience au sein du ministère des finances. Dans ce récit captivant et autobiographique, l’auteur partage ses réflexions, ses défis et ses succès en tant que DAF.
Ce livre est né de la volonté de partager une expérience marquante et enrichissante au cœur de l’administration publique, plus particulièrement au sein du ministère des Finances. En tant que directeur administratif et financier, Djamaldine Djae Said a eu l’opportunité d’occuper une position privilégiée, qui lui a permis de mieux comprendre les rouages complexes du secteur public. « J’ai écrit ce livre pour témoigner de la réalité de l’administration publique, souvent mal comprise ou critiquée, mais surtout pour offrir une perspective honnête et transparente sur les défis que j’ai rencontrés et les leçons que j’ai tirées », a déclaré Djamaldine Djae Said. Selon lui, le monde de l’administration est vaste et peut sembler abstrait pour ceux qui ne l’ont pas directement expérimenté.
Pourtant, il joue un rôle crucial dans la gestion des affaires publiques et l’évolution des États. Loin d’être une simple fonction bureaucratique, le poste de directeur administratif et financier lui a permis de voir, au jour le jour, l’importance des décisions prises dans ce cadre. Chaque décision financière, chaque processus administratif a des répercussions sur le fonctionnement global du ministère, et plus largement sur les projets et politiques mis en œuvre dans le pays.
« J’ai écrit ce livre pour permettre au lecteur de pénétrer dans cet univers souvent perçu comme opaque, afin qu’il puisse mieux comprendre les enjeux liés à la gestion des finances publiques. En partageant mon parcours, je souhaite également briser les stéréotypes autour des fonctionnaires et de l’administration, en montrant que derrière chaque décision, il y a des individus dévoués qui tentent, souvent avec des moyens limités, de faire bouger les choses et d’améliorer le système », a-t-il expliqué.
Le contenu de cet ouvrage reflète non seulement les réalités de son poste, mais également les défis auxquels toute personne occupant une fonction similaire pourrait être confrontée. « À travers mes années au ministère, j’ai été amené à gérer des situations variées, parfois compliquées, qui mettaient à l’épreuve non seulement mes compétences professionnelles, mais aussi mon intégrité. Ce livre explore la complexité du rôle de directeur administratif et financier, un poste qui nécessite à la fois une expertise technique et une capacité à naviguer à travers des relations interpersonnelles parfois tendues », a précisé l’auteur. L’administration publique est un monde en perpétuelle évolution, où la maîtrise des textes et des procédures est primordiale, mais où la flexibilité et la diplomatie sont également indispensables pour faire avancer les projets.
Tout au long de ce récit, « vous découvrirez les coulisses de l’administration : les interactions avec les différents services, les rapports de force entre les agents et les décideurs politiques, et les compromis nécessaires pour maintenir un équilibre entre efficacité et respect des textes », dixit-il. Les rouages administratifs sont souvent lents et pesants, et il est fréquent de se heurter à une inertie institutionnelle. « J’aborde, sans détour, la manière dont ces lourdeurs impactent la mise en œuvre des projets et la gestion quotidienne des finances. Cependant, ce livre ne se contente pas de dresser un tableau sombre de l’administration ; il offre aussi des pistes de réflexion sur les améliorations possibles, les réformes nécessaires, et les moyens de rendre le système plus transparent et plus efficace », a confié Djamadine Djae Said.
Les défis budgétaires sont également au cœur de ce livre. Dans un contexte de ressources financières souvent limitées, il faut savoir jongler entre les priorités des différents services, tout en respectant les contraintes budgétaires. Cette gestion financière demande rigueur et pragmatisme, car il est facile de se laisser emporter par les demandes pressantes des uns et des autres. Pourtant, le rôle d’un directeur administratif et financier est justement de savoir dire non lorsque c’est nécessaire, tout en cherchant des solutions créatives pour répondre aux besoins les plus urgents. « La quête de transparence et d’intégrité a été, pour moi, un combat quotidien. Dans un environnement où les pressions externes sont fréquentes et où les tentations de déroger aux textes peuvent être fortes, j’ai toujours essayé de garder en tête l’intérêt public et de prendre des décisions qui respectaient les règles en vigueur », a fait savoir l’auteur de « Mon passage au ministère des finances : En qualité de directeur administratif et financier ».
Ce livre explore également les relations humaines au sein de l’administration. Car au-delà des chiffres, des procédures et des textes, ce sont les individus qui font vivre une institution. Les relations interpersonnelles peuvent parfois faciliter, mais aussi entraver, le bon fonctionnement d’un service. « J’ai été témoin de nombreuses dynamiques internes, certaines productives, d’autres conflictuelles, et j’aborde ici les enjeux liés à la gestion de ces relations au quotidien. Comment faire face à la résistance au changement ? Comment convaincre des collègues ou des supérieurs hiérarchiques de l’importance d’une réforme ? Ces questions se posent constamment dans le cadre de la gestion publique, et elles ne sont jamais simples à résoudre », a-t-il témoigné.
« Loin de vouloir peindre un tableau idyllique de mon passage au ministère, ce livre se veut un témoignage authentique. Je partage aussi les dilemmes éthiques auxquels j’ai été confronté, les moments où j’ai dû faire des choix difficiles entre respecter les textes ou céder aux pressions externes. Ces situations ne sont jamais faciles, et il est parfois tentant de chercher des compromis qui, au final, ne servent ni l’administration ni l’intérêt public. Mais c’est précisément dans ces moments de doute que l’importance de l’intégrité prend tout son sens », a expliqué Djamadine Djae Said.
Les réussites ne sont pas absentes de ce récit. Malgré les freins bureaucratiques, malgré les obstacles, il y a eu des moments où les projets ont avancé, où les initiatives ont vu le jour. Ces réussites, même modestes, sont une source d’espoir pour tous ceux qui travaillent dans l’administration publique et qui souhaitent améliorer le système. Elles montrent qu’il est possible de faire bouger les choses, même si cela prend du temps et demande beaucoup de persévérance.
Enfin, ce livre se termine par une réflexion sur l’avenir de l’administration publique. L’auteur aborde ici les réformes en cours, mais aussi les réformes nécessaires pour garantir un fonctionnement plus fluide et plus transparent. L’administration publique, en tant que pilier de l’État, doit s’adapter aux nouvelles réalités économiques et sociales, et ce livre propose des pistes pour y parvenir. « Mon souhait est qu’en partageant mon expérience, je puisse inspirer une nouvelle génération de leaders à œuvrer pour une administration plus efficace, plus éthique et plus respectueuse des textes », a-t-il dit.
Depuis le lancement de son dernier opus, Selebeyoon, le slameur Rahim El had alias le Parolier du Karthala parcourt les scènes et les cœurs à travers une tournée envoûtante au Canada, où il a su captiver le public avec des prestations riches en émotions, à la croisée du texte et de la musique.
Un voyage poétique entre engagement et introspection. Les concerts de cette tournée sont bien plus que de simples performances. Chaque scène devient un espace où le verbe s’anime, où chaque vers prend vie pour interpeller et inviter à la réflexion.
À Moncton au Nouveau-Brunswick lors des performances dans le cadre du Festival International de Slam Poésie en Acadie (FISPA), le parolier du Karthala a évoqué des thèmes aussi divers que l’identité, la justice sociale et l’amour. Le public, attentif et ému, a vibré au rythme de ses mots, porté par une voix aussi douce que puissante.
Selebeyoon séduit. Selebeyoon, l’album au centre de cette tournée, est le fruit de collaborations exceptionnelles. Lors des spectacles, Rahim entre en scène pour des moments magiques où musique et mots se mêlent harmonieusement. Ces rencontres scéniques ajoutent une dimension unique à chaque prestation, plongeant le public dans une expérience sensorielle complète.
Ecoutes et échanges avec le public. Parallèlement et en marge des prestations, des ateliers de Slam et des sessions d’écoute avec des collégiens ainsi que des artistes ont été organisées pour permettre au public de découvrir l’album dans des cadres plus intimistes. Pendant le Festival International de Slam Poésie en Acadie, Rahim a partagé l’histoire de chaque morceau, revenant sur les inspirations derrière ses textes. Ces moments privilégiés d’échanges ont renforcé la connexion entre l’artiste et le public, créant un dialogue autour de sa poésie et des réalités qu’elle explore.
Un succès grandissant. Cette tournée est un véritable succès, et chaque étape confirme l’ampleur du talent de l’enfant des îles Comores qui ne cesse à chaque occasion de porter haut les couleurs du drapeau comorien.
Alors que de nouvelles dates sont régulièrement ajoutées, il continue d’affirmer sa place de voix incontournable dans le paysage du Slam. Le voyage de cet artiste aux multiples facettes ne fait que commencer, et à chaque étape, il laisse derrière lui des mots gravés dans les mémoires et les cœurs des auditeurs.
Le gouvernorat de l’île d’Anjouan et la mairie de Mutsamudu ont lancé officiellement, hier mardi, l’ouverture du colloque international sur les « sultanats historiques des Comores » et « la place des femmes dans la préservation du patrimoine culturel ». Cet événement, de deux jours, est organisé par le collectif du patrimoine des Comores en partenariat avec l’Ambassade de France aux Comores. Il s’agit d’un événement qui rassemble des experts nationaux et internationaux pour intensifier les échanges interactifs.
En vue de protéger les valeurs culturelles et les sultanats historiques des Comores, le gouvernorat d’Anjouan et la mairie de Mutsamudu lancent un atelier de deux jours axé sur les « sultanats historiques des Comores et la préservation du patrimoine culturel ».
En partenariat avec l’ambassade de France aux Comores, le collectif du patrimoine des Comores a réuni des experts nationaux et internationaux pour animer des séances d’échanges interactifs. Les discussions portent sur la préservation des monuments, traditions et sites liés aux sultanats, avec des expériences partagées par des spécialistes d’autres régions du monde.
Un des points forts du colloque est l’importance du rôle des femmes dans la transmission et la préservation du patrimoine culturel comorien. Lors de son discours d’ouverture, le gouverneur de l’île d’Anjouan, Dr Zaidou a souligné l’importance de la protection de valeurs culturelles et historiques des îles Comores. Cette occasion permet de connaître l’importance des sultanats historiques des Comores qui ont joué un rôle important sur le développement politique, social et économique dans les régions.
« Cet événement marque une grande importance sur l’histoire des Comores. Ce colloque international permet de mettre en œuvre des recherches sur les sultanats historiques des Comores. Le sultanat a joué un rôle important sur le développement social, politique et économique des Comores. Nous remercions énormément le collectif du patrimoine des Comores pour la mise en place de cet événement. La valeur de la femme comorienne dans la transmission et la préservation du patrimoine culturel comorien est à l’ordre du jour », a expliqué le gouverneur de l’île d’Anjouan.
À titre de rappel, le collectif du patrimoine des Comores est né en France de la rencontre des associations Msaanda et Msaydiye, qui portèrent les premiers dossiers concernant la question dans l’Union. Il a eu à cœur de faire reconnaître le patrimoine bâti de ces îles, dès le début des années 2000. Les premières actions auprès de l’UNESCO remontent à 2008.
Connu dans le show buzz avec son single ‹‹RAHA››, ainsi que sa participation à la deuxième édition Nyora, Guiri H de son vrai nom Halil Mohamed a depuis, enchaîné les succès et entré dans l’élite des artistes de la nouvelle génération. Vendredi dernier, après une longue période de travail et d’attente ‹‹Mfaume››, premier album de l’artiste est sorti et est disponible partout dans les plateformes de streaming.
Guiri H de son vrai nom Halil Mohamed auteur artiste chanteur du label Interface depuis 2020 a enfin sorti son premier album de sa carrière. Dans la scène musicale depuis quelques années, ce jeune a réussi à séduire un grand public avec seulement des singles de part et d’autre notamment RAHA, MAHABANI ou encore TSI RENDE depuis qu’il a rejoint le label Interface prod Music en 2020.
Né et grandi autour d’artistes tel que Yaya ou encore Malha sa grande sœur, ses chansons ont atteint un public large jusqu’à l’extérieur du pays.
Annoncé par l’artiste des mois auparavant, ‹‹MFAUME›› qui signifie Roi est sorti vendredi dernier. Un opus composé de 12 titres et, est disponible dans les plateformes de streaming. Cet opus a vu le jour grâce à un travail de plusieurs talents réunis notamment des beatmakers de renom : Solam Music K’poral Chris ou encore Yaya.
Ce premier opus de l’artiste paru après des années depuis le début de sa carrière vient de confirmer son talent parmi les meilleurs jeunes artistes de la nouvelle génération. Produit par Interface Music, label du rappeur AST, cet opus de 12 titres marque une nouvelle dimension dans la carrière musicale de Guiri H. Longtemps jugé par ses fans très impatients de la sortie d’un album, ce dernier est venu répondre et permettre des merveilles à ses fans.
Dans Mfaume, le chanteur dévoile est resté sur l’afro avec quelques sons d’amapiano dont « Halima » ; des domaines qu’il maîtrise parfaitement, et confirme sa place étant l’un des plus grands talents de la musique comorienne. Ou encore « Randzi rahadja e musique yindjiya niveau », dit-il sur l’un des titres nommé « Ma Hatwar », ce morceau qui a réuni une grande partie des artistes de la nouvelle génération pour un featuring avec Fick Boy auteur de Hama tsi menyeha, et Aydii Lamany, ou encore LeG Arzam avec Leza fait sensation et déjà confirmé son authenticité.
Le 6e Congrès culturel panafricain s’est achevé, vendredi dernier, à Moroni. Après trois jours intenses de discussions et de débats consacrés au panafricanisme culturel. L’événement, qui s’est tenu du 25 au 27 septembre, avait réuni des participants venus de toute l’Afrique pour réfléchir sur l’avenir culturel du continent, soit l’art, la culture et l’éducation comme levier du développement, dans un esprit d’unité et de camaraderie.
La cérémonie de clôture a été marquée par la déclaration de fin des travaux par le comité exécutif, saluant la richesse des échanges et l’engagement des participants. La présidente du congrès a exprimé son émotion face aux idées novatrices qui ont émergé lors des discussions, soulignant leur potentiel pour accompagner le développement du continent africain.
« En clôturant ce 6 congrès culturel panafricain c’est un grand plaisir d’avoir témoigné ses discussions fructueuses qui ont pu refléter le rôle du patrimoine et du futur du continent bien aimé. Je voudrais exprimer notre sincère gratitude pour l’accueil chaleureux et nous avoir fourni un environnement inspirant et convivial. Je pense que le leadership est très avancé, la promotion du patrimoine africain est vitale. Je pense qu’avec votre expertise et votre objectif réalisé», a exprimé le président du 6ème congrès.
« Je félicite le comité nouvellement élu et souhaite que vous soyez engagés pour le bien des intérêts de l’Afrique et pas uniquement des vôtres et que le thème pour cette année qui est l’art, la culture et l’éducation soit réellement le levier pour construire l’avenir que nous voulons », a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana, a manifesté un enthousiasme particulier pour les travaux réalisés. Dans son discours, il a promis de s’engager activement pour soutenir les initiatives issues du congrès, insistant sur l’importance de l’éducation et de la culture comme piliers du développement durable en Afrique.
« Nous avons eu l’honneur de nous rassembler ici et unis par une ambition commune. Nous avons pu constater la diversité culturelle qui enrichit notre aimable continent. Il est impératif de rappeler à travers cette rencontre que la culture joue un rôle éminent dans l’éducation », a déclaré le ministre de l’éducation nationale.
« Nos experts ont considérablement animé les débats. Votre présence à non seulement honoré notre pays mais à également prouvé l’importance que vous accordez à notre culture. Je remercie le comité, les intervenants d’avoir pris part à ce rassemblement. Ce congrès touche à sa fin aujourd’hui mais le travail ne fait que commencer. Je m’engage à doubler d’effort pour soutenir cet engagement qui est de choisir nous même l’avenir que nous voulons », a-t-il indiqué.
Rappelons que ce congrès, qui a placé l’accent sur l’interconnexion entre les arts, le patrimoine et l’éducation, a montré que le panafricanisme culturel reste une force vive pour l’unité et l’avancement du continent. Il a également été l’occasion de rappeler l’importance des démarches entreprises par les Comores pour inscrire leur patrimoine à l’UNESCO, consolidant ainsi leur rôle sur la scène culturelle panafricaine.
Alors que le 6e Congrès Panafricain, s’est ouvert, hier, au Palais du Peuple à Moroni, les débats sur l’art et la culture dans les sociétés africaines ont résonné particulièrement fort. Pour bien comprendre, l’humoriste comorien Fouad Salim a partagé une réflexion sincère sur l’état de la culture dans le pays, touchant à la fois à sa propre expérience en tant qu’artiste et à la perception culturelle générale des Comoriens.
« Le principal problème réside dans une confusion persistante : les Comoriens peinent à distinguer la culture du simple divertissement », a souligné l’humoriste Fouad. Selon lui, cet amalgame dévalorise l’importance de l’art et empêche une véritable reconnaissance des artistes et de leur contribution à la société. « Trop souvent, on ne voit dans l’art qu’une distraction, un simple passe-temps, alors qu’il peut être un puissant vecteur de transformation sociale. Il existe en ce sens un paradoxe. D’une part on a un art moins développé, d’un autre côté, on dirait que c’est ancré en nous et ça nous pousse à mettre les deux distractions : art et culture dans le même pied d’escale en ce sens qu’on fait ça tous les jours », a-t-il expliqué.
Bien qu’il soit parfois incompris dans son propre pays, Fouad garde la tête haute et continue de défendre son art. Son objectif n’est pas uniquement de faire rire, mais aussi de transmettre des messages profonds. À travers ses spectacles, il prône l’espoir, la paix et l’émancipation des jeunes.
« L’humour est pour moi un moyen de parler des sujets graves sans être moralisateur. Dans mon domaine à moi plus spécifiquement, je monte sur scène et je raconte des blagues, chose que tout le monde ici le fait à la maison et dans les places publiques et j’en profite de même à travers mes sketchs, vidéos, faire comme un travail supplémentaire qui est de transmettre au moins un message », a-t-il confié.
Ce témoignage met en lumière un enjeu majeur dans le développement culturel des Comores : la nécessité d’une meilleure compréhension et valorisation de l’art comme outil de changement. Il est urgent que les institutions culturelles et le public comorien apprennent à reconnaître l’importance des artistes dans la construction de l’identité nationale et dans la promotion des valeurs de paix et de cohésion sociale.
« Pour le bien de l’art et la culture comorienne, il doit avoir un dialogue avec les bonnes personnes afin de structurer, l’encadrer et c’est plus un travail du gouvernement que nous bien qu’ils ne pourront pas y parvenir sans nous », a conclu l’humoriste.
Alors que ce congrès se déroule sous le signe du patrimoine, des arts et de l’éducation, les paroles de Fouad rappellent que l’art ne doit pas être relégué au simple divertissement. Il joue un rôle clé dans la transmission des idées et des valeurs qui forgent une société. La culture, loin d’être un luxe, est un levier indispensable pour le progrès social.
Hier mercredi au palais du peuple a eu lieu l’ouverture officielle du 6e congrès culturel panafricain. Prévu du 25 au 27 Septembre, son ouverture a été honorée par la présence de la ministre chargée des arts, sports et culture, Inayati Sidi, également présidente par intérim, du secrétaire général du gouvernement Nour El Fath Azali, de la représentante de l’UNESCO. Sous le thème ‹‹ Art, culture et éducation ››, cet événement historique a réuni également plusieurs personnalités de renom.
Devant divers partenaires et honorables responsables africains œuvrant pour l’unification de l’identité africaine, a eu lieu hier, la cérémonie d’ouverture du 6e congrès culturel panafricain, au palais du peuple de Moroni. Pour une durée de 3 jours, la capitale des Comores accueille une forte délégation composée d’experts, artistes, politiciens issus de 55 pays différents d’Afrique dans le même but de valoriser la richesse africaine qui est, la diversité culturelle.
Lors de son discours d’ouverture, la présidente par intérim et ministre de la culture, Inayati Sidi n’a pas manqué de remercier chaleureusement le président Azali Assoumani. Selon elle, c’est grâce à son leadership au sein de la présidence de l’Union africaine que les Comores bénéficient aujourd’hui d’une reconnaissance internationale accrue.
Elle a également exprimé sa gratitude envers les invités venus des quatre coins du continent pour contribuer à cette noble cause, celle de la restitution d’une identité africaine unifiée. Elle a ensuite rappelé l’impact majeur de la tenue d’un tel événement aux Comores une première dans le pays. « La diversité culturelle fait la richesse de notre continent et votre présence ici témoigne de l’importance que vous accordez à ce rendez-vous culturel. Et nous sommes honorés de recevoir cette 6e édition dans notre pays les Comores », a exprimé la ministre de la culture. « C’est une fierté pour notre nation petite pour sa taille géographique mais immense pour son histoire, sa culture son engagement à travers l’unité africaine », a-t-elle ajouté.
Quant au directeur général du CNDRS Toiwilou Mze Hamadi, pour sa part, il a souligné l’importance capitale de ce congrès pour les Comores, rappelant le rôle crucial que joue le pays en accueillant cet événement de grande envergure. Il a insisté sur le tournant historique que représente l’organisation de ce 6e Congrès culturel panafricain pour l’affirmation de l’identité et du patrimoine africains.
« Des assises comme celles-ci sont importantes. Elles viennent rendre accessible à tout le monde les ressources de notre pays, renforcer nos relations entre les différentes institutions du pays. Il existe ce qu’on appelle un rapprochement entre identité africaine sous l’égide de l’Union Africaine. Apporter un œil neuf des Comores à l’échelle international pour sa culture, ses traditions et son histoire », a-t-il déclaré.
Cet événement représente une étape clé dans le renforcement des liens culturels africains, tout en valorisant l’art et l’éducation comme moteurs essentiels du développement socioéconomique du continent.
Au milieu de cette cérémonie d’ouverture, le parolier du Karthala, également connu comme, a livré une prestation émouvante, captivant le public avec ses paroles profondes. Sa prestation a été suivie de danses traditionnelles qui ont renforcé l’émotion de l’Assemblée nationale, témoignant de l’identité culturelle forte des Comores. En plus de ces moments artistiques, des stands de présentation de chefs-d’œuvre du patrimoine immatériel comorien ont également été mis à l’honneur, permettant aux spectateurs de découvrir des trésors culturels inestimables.