ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans l’après midi d’hier mercredi, la direction générale de l’Agence national pour la promotion des investissements a reçu le Représentant de l’Union Européenne en Union des Comores, Pierre BEZIZ. L’objectif de cette rencontre étant de s’acquérir de la situation des investissements aux Comores.

L’Union européenne s’intéresse du paysage d’investissements de l’Union des Comores. Hier mercredi 10 février, dans l’après midi, le Représentant de cette grande institution européenne, Pierre BEZIZ a été reçu par la direction générale de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI), sous le leadership de la directrice Nadjat Soidiki. Selon la page facebook de l’ANPI, les discussions cette rencontre portaient sur le climat des affaires dont Pierre BEZIZ voudrait s’acquérir pour mieux comprendre les activités de l’Agence liées à l’accompagnement des investisseurs. Mais, nous dira-t-on dans la page facebook de l’ANPI que les discussions ont principalement penché sur les opportunités d’investissement qu’offre le pays. Une façon technique de vendre le potentiel existant pour intéresser les investisseurs et les partenaires au développement. C’était l’occasion pour le Représentant de l’Union européenne d’annoncer l’élaboration d’un plan stratégique devant appuyer les investissements aux Comores, selon toujours ce que mentionne la page de l’ANPI. A l’occasion, la directrice générale Nadjat Soidik a présenté les apports majeurs du nouveau des investissements qui a contribué à séduire le patron de l’Union européenne à Moroni. Satisfaits de leurs échanges, les deux responsables ont exprimé leur disponibilité de travailler ensemble en faveur du climat d’investissements en Union des Comores. Il est clair que l’émergence que prône le chef d’Etat Azali Assoumani demande beaucoup d‘engagements et des reformes dans tous les secteurs et c’est ce que semble faire montre de responsabilité en multipliant les actions en faveur du climat des affaires aux Comores. Il y a là un réel défi dont l’appareil judiciaire du pays doit faire preuve de rigueur en garantissant les investisseurs.

S.A.C

Le gouvernement comorien et la société égyptienne, Elsewedy Electric ont signé un contrat de construction d’un hôtel de 5 étoiles d’une capacité de 115 chambres au nord de Ngazidja.

Le gouvernement a d’ores et déjà soumis le projet à la banque mondiale. On peut lire dans un communiqué du ministère de l’économie et du tourisme, « préalable, le gouvernement a soumis ce projet à son partenaire, la banque mondiale pour avis, aux fins notamment de prendre en compte les aspects liés au niveau d’endettement du pays. Si des divergences pourraient éventuellement apparaître ici et là, les deux partenaires sont néanmoins engagés pour la concrétisation de ce projet dont la gestion reviendra bien évidemment aux professionnels de la gestion de l’hospitalité ».

Ce futur hôtel au nord de Ngazidja aura au total 115 chambres. Ce projet s’inscrit dans le plan de l’émergence à l’horizon 2030 prônée par le président Azali Assoumani. « Le gouvernement s’est lancé d’ores et déjà à la recherche d’un des grands noms de l’hospitalité pour gérer ce futur hôtel. Le tourisme étant propulsé au rang du secteur prioritaire pour atteindre l’émergence des Comores à l’horizon 2030, ce projet entre naturellement dans le cadre du plan Comores émergent », mentionne le communiqué.

A noter que dans le nord de Ngazidja, le gouvernement a procédé à la pose de la pierre pour la construction de l’hôtel Galawa. Jusqu’à présent, c’est une poudre de la perlimpinpin. Un hôtel qui, selon les autorités, aura une capacité de 1000 lits. Avant sa démolition, il totalisait 182 chambres et a été un grand pilier économique des Comores.

Nassuf. M. Abdou

Lors d’une conférence de presse tenue, hier, à la direction générale de l’artisanat comorien, une nouvelle marque « Zatruru » made in comoros est présentée. Une manière de valoriser les vêtements comoriens fabriqués par des jeunes comoriens. « Zatruru » est devenue une marque comorienne conforme au stylisme, modélisme et couture comoriens.

Depuis trois mois, plus de 25 jeunes comoriens ont bénéficié une formation de stylisme, de modélisme et de couture pour les vêtements de marque comorienne. « Zatruru » est depuis hier, une marque comorienne. Des habits de femmes confectionnés par des jeunes comoriens. Cette initiative entre dans le cadre de la promotion des valeurs comoriennes et du rebondissement de l’économie du pays. « Le but de cette conférence est d’informer nos partenaires et nos clients potentiels de l’ajournement du lancement de notre première collection « Sipvuzi » à travers la marque de prêt à porter « Zatruru » qui veut dire sublime, beauté, euphorique, joie. En effet, depuis, 3 mois, nous avons organisé avec l’appui du gouvernement, une formation de stylisme, modélisme et couture dont les bénéficiaires sont des jeunes et femmes vulnérables, afin de venir en aide aux artisans », a déclaré madame Rahamatou Ghoulam, directrice générale de l’artisanat. Et d’ajouter : « ce projet a été bien accueilli par notre ministère qui a introduit une note en conseil à l’effet de demander le soutien du gouvernement immortalisé l’évènement à travers un défilé de mode qui a été fixé au 27 janvier 2021 ».

Pour Haida Saïd, la formatrice, c’est une fierté que des jeunes comoriens produisent une première collection made in comoros. « Nous avons passé trois mois de formation sur les vêtements de marque comorienne. Cette initiative vient de promouvoir l’économie du pays. Zatruru est une marque comorienne comportant plusieurs couleurs différents et de bonne qualité que la femme comorienne va les admirer. Nous aurons des collections des vêtements au fur et à mesure. C’est une valeur ajoutée. Cette marque sera surveilleée et contrôlée pour lutter contre les contrefaçons et les imitations », a annoncé la formatrice.

Abdoulandhum Ahamada

Electricité : Bientôt la fin du calvaire

Electricité : Bientôt la fin du calvaire

Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu, hier, au Beit-Salam. Plusieurs sujets ont été débattus, notamment la question de l’exploitation du pétrole, du stade omniprésent de Malouzini, entre autres. Selon le ministre de l’énergie, Houmed Msaidié, les régions d’Hamahamet, Dimani, Oichili, Domba seront éclairées dans les jours à venir.

Les ministres se sont réunis, hier au palais de Beit-salam pour évoquer plusieurs sujets d’actualités qui prévalent le pays. La question de l’exploitation du pétrole aux Comores était au menu de discussion. « Deux sociétés en pole position pour l’exploitation du pétrole. Une société est déjà sur place pendant 7 jours pour l’étude de forage du pétrole. Espérons que les Comores possèdent le pétrole, et on aura les étapes à suivre », a annoncé le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié

Concernant la question du stade omniprésent de Malouzini, le porte-parole du gouvernement a précisé que le gouvernement envisage d’achever les travaux au plus vite possible. « La question de la complémentarité des travaux du stade omniprésent de Malouzini a été dans le menu de discussion. Le stade doit contenir d’une piscine, de salle gymnastique, et autres, pour répondre aux normes internationales des stades les plus réputés. Le gouvernement sollicite la terminaison des travaux », a-t-il relaté.

Sur la grève des chauffeurs qui avait été déclenché, récemment, le ministre Houmed Msaidié a montré que le gouvernement veut résoudre les problèmes, une fois pour toute. « Nous avons vécu une période de grève des transporteurs. C’est une question qui préoccupe le gouvernement. Nous voulons résoudre les problèmes afin d’éviter les difficultés liées au transport terrestre », a-t-il dit.

Interrogé sur la pénurie de l’électricité des 5 régions de Ngazidja durant plus de cinquante jours, le ministre de l’économie a mentionné que les travaux de réparation des groupes électrogènes sont en cours. « Le problème de l’électricité est un problème majeur à résoudre. Nous sommes en cours de réparation des groupes électrogènes pour éclairer ces régions. Les groupes électrogènes peuvent tomber en panne. On doit les réparer. Dans les trois îles, on aura d’autres groupes pour les renforcer », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

Hôtellerie : L’hôtel Galawa, le fiasco !

Hôtellerie : L’hôtel Galawa, le fiasco !

Le gouvernement comorien s’est engagé à faire décoller le pays en matière de tourisme et d’économie en construisant des hôtels. Malgré cette volonté, des projets de construction d’hôtels patinent. On peut citer la construction de l’hôtel Galawa.

Des systèmes de tourismes efficaces et de réseaux modernes sont, de ce fait, une nécessité pour le développement économique, le bien-être social. Un grand nombre de projets ont été mis sur table afin de rendre le secteur plus performant et plus efficace dans sa contribution dans le développement économique du pays. 

En effet, le président Azali et le patron du groupe Armada, Mohamed Hakmi ont procédé le vendredi 09 février 2019 à la pose de la première pierre de l’hôtel Galawa. Les autorités annoncent que le complexe hôtel de Galawa aura une capacité de 1000 lits dont 150 dans deux ans. Dans son allocution, le président Azali a déclaré que « j’avais promis d’inaugurer la route de Hahaya-Mitsamiouli avant le début du chantier de Galawa puisqu’il faut une route bien goudronnée pour pouvoir acheminer les matériels et les deux choses viennent d’être réalisées. »

Il s’agit d’offrir aux Comores l’une des meilleures destinations touristiques de la région Océan Indien, selon un conseil spécial du président Azali Assoumani. Le patron du groupe Armada, Mohamed Hakmi a fait un serment de respecter ses engagements qu’il a pris devant le gouvernement comorien.

Deux jours après son investiture, en mai 2019, le président Azali Assoumani a reçu le groupe Armada à Beit Salam. Lors de cette rencontre, Mohamed Hakmi a annoncé que « le premier bâtiment verra le jour d’ici la fin de l’année. » Le chef de l’Etat a réaffirmé la confiance qu’il place à l’endroit du groupe Armada et de ses projets aux Comores. Le groupe Armada est une holding des Emirats Arabes Unis de 17 entreprises dans l’hôtellerie, immobilier et santé. Pour rappel, l’hôtel Galawa a été un grand pilier pour le développement économique du pays avec ses 182 chambres. Le régime Sambi a démoli le Galawa. Le pire, le contrat entre les Comores et le groupe Armada est rompu.

KDBA

 

Un atelier de validation du plan du nouveau cadre de coopération 2022-2026 a eu lieu, hier, via vidéoconférence, à Moroni entre l’Union des Comores et le système des Nations Unies. Ce nouveau cadre de coopération vise plusieurs domaines, notamment la promotion d’une économie compétitive, moderne, résiliente et créatrice d’emplois décents grâce à une croissance forte, durable et inclusive.

En présence du ministre comorien des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, du nouveau coordinateur résidant su système des Nations Unies, François Batalingaya et du commissaire au plan Fouady Goulam, l’atelier sur la validation du nouveau cadre de coopération 2022-2026 Comores-Snu s’est déroulé au profit des Comores. Il s’agit de l’appui des priorités nationales et les actions initiées par le gouvernement comorien pour accélérer le processus de développement du pays, soutenir et accompagner le gouvernement à atteindre les objectifs de développement durable fixé par l’agenda 2030.

Sur l’approche inclusive et consultative, les institutions et administrations publiques, les ministères sectoriels, la société civile et le secteur privé sont ciblés. S’agissant du plan de développement intérimaire, appuyer le gouvernement notamment le ministère de l’agriculture et de l’environnement à réaliser les objectifs I,II et III du PDI à ce ministère portant sur une gestion durable de l’environnement à travers le renforcement de la protection des écosystèmes marins et terrestres, la valorisation des biens et services Eco systématiques, l’atténuation des impacts des changements climatiques et le renforcement de la résilience aux risques de catastrophes  et aux crises.

Concernant le plan Comores émergentes, accompagner le gouvernement à réaliser les objectifs visés par le socle 2 et 4 ainsi que le catalyseur 2 du Pce portant sur la gestion rationnelle des ressources naturelles, la conservation de la biodiversité et de la valorisation des services Eco systémiques. D’ici 2026, les acteurs économiques bénéficient d’infrastructures résilientes et modernes particulièrement dans le secteur catalyseurs de la compétitivité de l’économie et du développement vert incluant l’économie circulaire.

Kamal Saïd Abdou

Conscient de l’intérêt que porte le transport aérien dans le développement économique, le directeur général des aéroports des Comores, Yasser Ali Assoumani ne chôme pas. Après les travaux d’extension des pavillons rentrant dans le cadre de la lutte contre la covid-19 à l’aéroport de Hahaya, le patron de l’Adc pense un plan d’aménagement général de l’aéroport.

Le patron des aéroports des Comores, Yasser Ali Assoumani

« Avoir une vision pour le devenir de notre pays dans le plan socioéconomique est la vraie émergence », a déclaré le directeur général des aéroports des Comores, Yasser Ali Assoumani. Alors que l’aéroport accueille plus de 2000 passagers par an, le patron de l’Adc rêve atteindre 4 millions de passagers d’ici 2050. « Il est temps de nous projeter dans l’avenir car le développement économique d’un pays repose sur le transport. Le chef de l’Etat a prôné l’émergence d’ici 2030, mais nous visons déjà 2050 dans le secteur du transport aérien surtout. Le plan d’aménagement général de l’aéroport international Moroni prince Said Ibrahim est en étude. Notre aéroport sera un village économique puisque nous construirons des centres commerciaux afin de faciliter les habitants du nord », annonce Yasser Ali Assoumani.

Des gigantesques projets à l’aéroport

L’aéroport de Hahaya est un projet d’envergure qui entre dans le cadre des projets structurants identifiés et présentés lors de la conférence des partenaires au développement des Comores tenue à Paris en décembre 2019. Il s’agit en effet de la construction d’un nouvel aéroport qui répond aux standards internationaux avec de nouvelles pistes, une aérogare, un terminal ainsi qu’une  voie d’accès à savoir la route-aéroport.

Une délégation de la société China Hanan international qui ambitionne construire un « aerocity » aux Comores, a été reçue l’année dernière par le ministre du tourisme. Cette société s’apprête à agrandir le terminal, construire de nouvelles pistes, de magasins, des centres commerciaux, un hôtel entre autres. Mais aussi la construction d’un nouvel aéroport avec d’autres pistes pour les vols régionaux. 

Aimpsi accrédité dans le cadre de la covid-19

Rappelons que le conseil international des aéroports a certifié l’aéroport de Moroni d’avoir répondu aux normes en matière d’hygiène contre le coronavirus. Une mention spéciale pour le patron de l’Adc ! Et dans son adresse à la nation pour les nouvelles mesures restrictives, le chef de l’Etat a exprimé sa satisfaction de cette accréditation sanitaire. Des pavillons rentrant dans le cadre de la lutte contre la covid-19 à l’aéroport de Hahaya sont construits pour les passagers en provenance de l’étranger. Mais d’autres vont être construits pour le départ. « Ces bâtiments vont nous servir une fois maitrisé le coronavirus. Nous pouvons loger les pavillons destinés aux passagers en provenance de l’étranger à la Paf et douanes. Cela pourra agrandir l’aérogare », avance Yasser Ali Assoumani.

Malgré que des pays de l’Océan indien battent campagne de dénigrement contre les Comores afin que l’aéroport de Hahaya soit un aéroport secondaire et favoriser l’aéroport de Pamandzi. Un geste qui pourra faire fuir les investisseurs aux Comores. Qui derrière cette campagne ?

Le patron de l’Adc se manifeste pour sa mission 

De cette foulée, le patron des aéroports des Comores s’est d’ores et déjà approprié du plan Comores émergentes pour promouvoir le transport aérien. Un technicien en la matière, Yasser Ali Assoumani a travaillé pendant des années à l’aviation civile. Son expertise porte indubitablement ses fruits, à savoir la certification de l’aéroport prochainement.

Le tourisme et le transport sont les moteurs de la transformation économique profonde et accélérée des Comores. Ils sont des facteurs catalyseurs des réformes structurelles qui permettront aux socles de l’économie d’enclencher la dynamique transformationnelle de l’émergence afin d’inscrire l’économie comorienne dans une trajectoire de croissance régulière et soutenue. C’est dans ce contexte que le patron des aéroports des Comores souhaite mobiliser l’ensemble des volontés nationales et internationales pour le financement de son ambition de son plan d’aménagement de l’aéroport.

KDBA

 

L’aéroport des Comores est aussi impacté par la crise sanitaire. Certains salariés sont mis au chômage technique. Les activités à l’aéroport sont au ralenti. Actuellement, trois compagnies desservent Moroni. Alors qu’avant la crise sanitaire, il y avait sept compagnies aériennes. La réduction des activités conduit la société dans un gouffre financier.

« L’argent qui entre est insuffisant par rapport à la gestion de la société et la diminution des activités. L’Adc connait une situation financière catastrophique », déplore Yasser Ali Assoumani, patron des aéroports des Comores. Environ 7 compagnies aériennes desservaient aux Comores avant l’apparition de la covid-19. Mais, tout est basculé, on compte trois compagnies, selon le patron de l’Adc. « À présent, chaque compagnie a deux ou trois jours pour desservir dans notre pays ou presque rien. Les compagnies qui travaillent actuellement sont Ethiopien Airlines, Air Tanzanie et Kenya Airways», a montré le directeur général de l’Adc.

Et le directeur des aéroports des Comores d’ajouter, « nous ne pouvons pas nous permettre de faire venir ceux qui ont été mis au chômage technique avant que la situation ne soit déjà rétabli », a indiqué Yasser Assoumani. Depuis le mois de mars jusqu’au mois d’avril, période à laquelle les frontières ont été fermées, 119 personnes ont assuré le service minimum. Mais depuis l’ouverture jusqu’à présent, on compte 320 personnes qui assurent le service. Cela explique la réintégration progressive du personnel grâce à l’amélioration des activités. « La volonté de réintégrer le personnel n’est pas suspendue malgré les moyens limités. Nous évoluons petit à petit », a-t-il fait savoir. Le directeur a précisé que ceux qui sont en chômage technique touchent les 40% de leur salaire.

Kamal Saïd Abdou

Le ministre des transports aérien et maritime, Djaé Ahamada Chanfi a convié la presse, hier, à Retaj, pour dresser le bilan de l’année 2020. La signature des conventions sur la règlementation des transports maritimes et la formation des jeunes sur le commandement constituent le bilan de l’année 2020. Une occasion pour le ministre d’annoncer la concrétisation de certains projets en 2021 notamment, la réhabilitation du port de Mohéli et les petits ports.

Un bilan satisfaisant pour l’année écoulée selon le ministre des transports Djaé Ahamada Chanfi. Des sociétés sont déjà mises en place dans le cadre de la réglementation des transports aérien et maritime. Le ministre a cité entre autres, la société comorienne des ports, Soconam et Adc.

Concernant le transport maritime, il est revenu sur le don de la France à travers l’Afd d’une enveloppe de 3.000.000 d’euros pour l’achat d’un bateau dans le cadre des transports maritimes. Pour les travaux déjà entrepris, le ministre a cité la mise en place des directeurs généraux des sociétés pour la continuité des travaux.

Alors que le port de Mohéli est fortement endommagé par le passage du cyclone Kenneth, une société chinoise est engagée à le réhabiliter. « La réhabilitation de ce port dont le marché est confié à une société chinoise couvre un budget total de 162.000.000 francs comoriens dont 80.000.000 kmf sont déjà débloquées », a-t-il affirmé.

D’ailleurs, le pays a reçu 40 millions de dollars par le Fmi pour le travail effectué et qui, par conséquent, a permis le classement du pays parmi les pays à revenu intermédiaire. « Pour renforcer la sécurité et faciliter la circulation libre des biens et des personnes, le fonds doit être alloué à la connectivité des petits ports », a-t-il dit.

Sur le transport aérien, le ministre a souligné les efforts fournis par l’Adc et Com’air assistance. Djaé Ahamada Chanfi a souligné ainsi l’ambition de mettre en place la société comorienne aérienne pour promouvoir aussi le domaine aérien.  « Notre ambition est de faire des Comores un pays émergent comme les autres pays de la région», a-t-il indiqué.

Kamal Saïd Abdou

La Chine et l’Union Européen ont conclu un accord d’investissement mercredi dernier via vidéoconférence. Un accord d’investissement dit « équilibré, de haut niveau et mutuellement bénéfique ». M. Xi a déclaré que le traité avait montré la détermination et la confiance de la Chine dans la promotion d’une ouverture de haut niveau.

Le président chinois, Xi Jinping, et les dirigeants européens ont annoncé, mercredi dernier, que les négociations conclues entre les deux parties dans l’accord d’investissement sont bénéfiques. « L’accord offrira un meilleur accès au marché, un environnement commercial de plus haut niveau, des garanties institutionnelles plus fortes et de meilleures perspectives de coopération aux investissements mutuels », a annoncé M. Xi.

Le traité stimulera aussi considérablement la reprise économique mondiale dans la période post-pandémie et renforcera la confiance de la communauté internationale dans la mondialisation économique et le libre-échange, contribuant ainsi de manière significative à la construction d’une économie mondiale ouverte, a déclaré le président chinois.Soulignant que l’engagement de la Chine à promouvoir un nouveau paradigme de développement offrirait davantage d’opportunités de marché et de potentiel de coopération à l’UE et au monde en général, M. Xi a appelé l’UE à défendre le libre-échange et le multilatéralisme et à offrir un environnement commercial ouvert, équitable et non discriminatoire aux investisseurs chinois.

Les dirigeants européens et chinois sont convaincus que la conclusion des négociations sur l’accord d’investissement constitue une étape importante dans le développement des relations UE-Chine et contribuera également à promouvoir la reprise et la croissance de l’économie mondiale. « Ces résultats montrent une fois de plus au monde que, bien que l’Europe et la Chine aient des divergences sur certaines questions, les deux parties ont la volonté politique de renforcer le dialogue et d’approfondir la coopération sur la base du respect mutuel afin d’obtenir des avantages réciproques et des résultats gagnant-gagnant », ont-ils déclaré.

Kamal Saïd Abdou