ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Un nouveau champ  de production agro élevage vient d’être né à koua Mitsamiouli. Omar Mouhssine, promet dans les prochains six mois, de  mettre fin, à l’importation des produits agro-élevages. Une cérémonie inaugurale est tenue hier à Koua Mitsamihouli en présence du président en congé Azali Assoumani.

Cérémonie inaugurale à Koua Mitsamihouli

Vaincre la pauvreté et réduire le chômage technique préoccupent  Omar Mouhsine. Mercredi dernier, Une nouvelle espace agro élevage vient d’apparaitre à Koua Mitsamiouli en présence d’Azali Assoumani. Omar Mouhsine lance une promesse attractive qu’à l’espace de 6 mois, les Comores n’auront plus d’autres  raisons d’emporter les produits agro-élevages. Cette conviction laisse raviver l’espoir de la jeunesse comorienne vouée à  l’inactivité. « Je compte dès maintenant qu’après les prochains six mois, la question de l’importation des produits agro-élevages prendront fin, pour que notre pays puisse se souffler sur le plan économique en matière d’importation », promet Omar Mouhssine.

Selon lui, ce grand exploit est le fruit d’un entretien tenu entre lui et le président-candidat Azali Assoumani, dont le principal objectif est de promouvoir les opérateurs économiques qui souhaitent accompagner le pays vers  une croissance économique.

Le président-candidat Azali Assoumani, reste confiant à  la volonté affichée par Omar Mouhssine au service du pays, qui se souci de lutter contre le chômage au point zéro. « Dans un pays  comme le notre, un opérateur économique est un fer de lance pour le décollage économique », a dit Azali Assoumani avant d’ajouter « un nouveau système économique doit être envisagé pour offrir le peuple comorien, une excellence condition de vie à travers les institutions financières. »

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

Après le lancement officiel du réseau swift le 09 mars dernier à l’hôtel le Retaj Moroni, les responsables de la banque de développement des Comores ont tenu une conférence de presse mardi dernier afin de réitérer qu’avec BDC, l’argent voyage à la vitesse de la lumière. Et c’est 72 heures au maximum que les opérations s’effectuent et ça dépend de la destination.

Au milieu, le directeur général, Gervais Atta

Le réseau swift est lancé par la banque de développement des Comores afin de faciliter sa clientèle sur les opérations internationales. Puisque la banque ne se limite surtout pas au niveau national. « La BDC est la banque des comoriens et on vise à la faire une banque internationale. Notre ambition est d’introduire la population comorienne partout où elle se trouve. Nous avons lancé le swift car nous sommes dans un territoire insulaire. Il doit être un lien financier. Et nous avons opté le lien international mais derrière ce lien, il y a un lien insulaire. Les opérations peuvent durer 72, 48, 24 heures selon la destination », a expliqué le directeur général de la banque de développement des Comores, Gervais Atta. Et lui d’enrichir, « nous continuons de travailler et aller plus loin avec d’autres devises à part le dollar et l’euro. »

BDC, les premiers concurrents du virement

Le chef des opérations de cette banque se félicite de cette réalisation car selon lui, il a reçu des pressions de la clientèle et fort heureusement, cette institution financière a réussi à concrétiser son rêve. « Nous sommes les premiers concurrents nationaux au niveau du virement. Je vous annonce ainsi que bientôt, les carnets bancaires seront disponibles et vers la fin de l’année, nous allons mettre en place les cartes et les GAB », annonce-t-il.

Selon le chef des opérations, concernant les tarifs du virement international, le tarif connait deux valeurs : un montant fixe de 20 mille kmf et un montant variable de 0,4%. Le swift constitue une base pour élargir l’offre de produits. Cette institution financière ne cache pas son ambition de devenir la banque comorienne de référence d’ici 2021 et pour atteindre son objectif, la banque mise sur les nouvelles technologies, l’élargissement de son réseau d’agences et la mise en place de partenariats stratégiques.

Le swift, un processus en quelques mois par rapport à d’autres banques

Le SWIFT permettra à la clientèle de réaliser leurs opérations internationales rapidement et à moindre cout. Un moyen de satisfaire la diaspora comorienne. Il est la concrétisation de longs mois de travail par nos collaborateurs. De longs mois de recherche de partenaires, de négociations, de test informatique et d’investissements.  La BDC a fait en quelques mois, ce que d’autres ont fait en plusieurs années. Cela demande énormément d’efforts et de sacrifices de la part de chacun pour améliorer la banque. 

Pour rappel, chaque client de cette banque possède désormais un identifiant internationale (Iban). Toutes leurs opérations internationales passeront par la plateforme Swift. Les délais et les couts seront réduits pour le bien de tous. La banque réinvente pour répondre aux nouvelles exigences des clients, pour tirer de l’explosion des nouvelles technologies et concevoir des solutions innovantes pour offrir les meilleurs services en termes de gestions d’actifs, d’épargne de financement. 

KDBA

Rectificatif

Dans notre édition 126O du lundi dernier, une erreur est commise sur l’article du traitement de masse afin de lutter contre le paludisme. Le traitement de masse est renvoyé au deuxième semestre de l’année au lieu du deuxième trimestre pour la réussite de l’élimination de cette épidémie à l’horizon de 221. C’est après la  réalisation de la Pulvérisation Intra-Domiciliaire (PID) effectuée récemment dans les 36 villages de Ngazidja au lieu de 30 que la DRS se prépare à refaire cette opération d’une manière générale dans cette ile en attendant le traitement. Le dépistage se fait gratuitement pour toute personne qui sent les signes de cette maladie.

La BDC inaugure une agence à Mitsamihoui

La BDC inaugure une agence à Mitsamihoui

Une cérémonie d’inauguration de l’agence de la banque de développement des Comores après sa rénovation et de passation de service d’un nouveau chef de service s’est déroulée le samedi dernier à Mitsmiouli. La BDC créée en 1981 compte, actuellement, 4 agences dans le territoire comorien.

La nouvelle agence de la BDC à Mitsamihouli  

L’heure est à la modernisation pour la banque de développement des Comores et elle sera une banque de référence d’ici 2021. La BDC s’apprête à pousser la banque vers le TOP (Transformation Optimisation profitable) pour le développement durable de l’économie. Pour eux, il est grand temps de moderniser cette banque.  Mohamed Moussa Moudjahid, directeur général adjoint a félicité les habitants de cette région et les travaux menés par l’équipe dirigée par le chef sortant Youssouf Ibouroi. Ce dernier se rejouit de son travail durant ses 3 ans de service au sein de cette agence. 

De sa part, le directeur général de la BDC, Gervais Atta a montré que pour renforcer leur banque, il était nécessaire de recruter plus d’une trentaine de stagiaires pour optimiser les résultats. La BDC relance les carnets dès le mois de mars prochain pour la demande de leurs clients. Cela leur permettra de suivre et gérer leurs opérations en toute simplicité, selon le directeur. Les agences seront multipliées en commençant par Volo-Volo dans les mois à venir pour renforcer leur proximité. « Notre transformation digitale est en cours. Nous avons investi sur les infrastructures performantes et évolutives afin d’améliorer nos services. Nous lançons notre site Web car nous savons que la banque de demain sera digitale. La prochaine étape sera le lancement du mobile money et nos équipes travaillent déjà sur ce projet. Nous voulons mettre la technologie au service des finances et aux comoriens », a souligné Gervais Atta.

 Des négociations avec leur banque correspondante, la MBCE Madrid touchent à sa fin et le Swift devant permettra à leurs clients de réaliser des opérations internationales rapidement et à moindre cout, sera bientôt opérationnel. Un moyen de satisfaire la diaspora comorienne, selon le directeur général.

Pour le chef de la nouvelle agence, Idriss Salim Maécha « cette nouvelle agence s’activera pour la réalisation du projet lancé », dit-il.

H.H

Une cérémonie de lancement officiel des travaux de réhabilitation du réseau électrique a eu lieu jeudi dernier à SONELEC. Un projet financé par la Banque Africaine de Développement à hauteur de 20 millions 100 mille dollars américains, pour renforcer la fourniture électrique aux Comores.  

Lancement des travaux de réhabilitation du réseau électrique

En vue de mettre fin à la crise énergétique qui malmène le pays ces derniers temps, Sonelec a eu un ouf de soulagement. La subvention tant annoncée est connue et le projet de réhabilitation du réseau électrique est lancé officiellement en présence des membres du gouvernement et de la banque africaine de développement. « Le défi auquel l’Union des Comores fait face, comme le reste des pays en voie de développement qui aspirent à l’émergence et à répondre de façon durable à la dépendance des hydrocarbures, est l’énergie. Néanmoins, il est temps de mettre un terme à la crise énergétique à travers une énergie renouvelable et infinie dont l’énergie des mines et volcanique », a fait savoir Abdou Saïd Mdahoma, directeur de Sonelec.

Le représentant de la banque africaine de développement, Amadou Tcharé se félicite d’avoir pris part à la cérémonie de lancement du projet de réhabilitation du réseau électrique, devant permettre, la fourniture électrique dans le pays. « Nous avons jugé très pertinent d’appuyer ce grand projet au bénéfice des Comores à croissance accélérée pour établir et améliorer le fonctionnement du réseau électrique plus durable », démontre Amadou Tcharé, représentant de la banque africaine de développement. Selon lui, l’institution  africaine de développement  (BAD) reste  convaincue, que « la réhabilitation du réseau du centrale hydroélectrique, permettra d’améliorer le taux d’accès à l’électricité aux Comores. » 

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

Ce mercredi 20 février 2019 à itsanra Mdjini, le carrefour des jeunes auto-promoteurs vient d’être inauguré par l’association des jeunes auto-promoteurs de cette localité. Une autre façon de lutter contre la pauvreté dans la communauté.

Coupure du ruban du carrefour des jeunes auto-promoteurs

Composée d’une équipe de tout genre, l’association des jeunes auto-promoteurs s’engage à travers des perspectives à lutter contre le chômage pour assurer des meilleures conditions de vie aux jeunes en particulier. L’objectif de cette association tient à permettre aux structures à savoir le Carrefour des jeunes auto-promoteurs d’avoir une bonne appréhension et maitrise de l’environnement des affaires dans le secteur agroalimentaire.

Le carrefour est une plateforme d’accompagnement à l’entreprenariat qui développe pour ses membres des instruments innovants de financement et d’investissement basés sur la coopération et la synergie de compétences multiples. « Nous sommes là pour la promotion de l’esprit entrepreneurial et aussi une sorte d’accompagnement pour l’insertion professionnelle des jeunes à élaborer leur projets, à bénéficier notre expertise par ce que nous rassemblons un domaine de diversité », a expliqué Djamil Ben Ali, président de la coopération des jeunes auto-promoteurs. Selon lui, parmi leurs perspectives, c’est de décentraliser tous les services de paiement dans ce carrefour à travers les transferts d’argent.

La présente coopération occupera une place prépondérante dans la vie quotidienne, elle assure une fonction intermédiaire entre porteur de projets et investisseur dans le but d’accompagner les initiatives de création de développement,  d’épargner ses  partenaires contre les droits exorbitant  des autres banques.1.1000.000 kmf est le fonds (fonds propre) qui a servi l’accomplissement de ladite institution.

Nassuf. M. Abdou

Riz Kayiri 900 kmf le kilo

Riz Kayiri 900 kmf le kilo

L´office national de commercialisation du riz aux Comores a mis en vente un nouveau riz appelé Kayiri au fin de satisfaire la population. Un riz de haute qualité qui représente de 2% de brisure. Toutefois, le prix d´un kilo de Kayiri est exorbitant ainsi que le prix d’une tonne. Combien coute un sac de kayiri ?

Bâtiment d´Onicor

Kayiri nouveau riz de luxe, commandé depuis le champ de production ou source. « Le riz Kayiri est parfait, il ne présente aucun danger », affirme Elarif Djabir, chargé de communication à Onicor. Par rapport aux autres riz aux Comores, le chargé de communication a indiqué que « le riz ordinaire représente 10% de brisure. » Le riz kayiri ne va pas remplacer le riz ordinaire, selon l´office de commercialisation de riz.

Selon le chargé de communication, une fois le pourcentage de brisure diminue, « cela justifie la qualité propre du riz. » « Nous avons confiance du riz Kayiri », lance Elarif Djabir. Le riz Kayiri est bien commandé par Onicor mais il n´est pas comme celui du riz ordinaire, dit-il.  « Nous avons le monopole du contrôle du riz ordinaire. L’achat du riz ordinaire est réglementé par une loi », précise le chargé de communication, Élarif Djabir.

Selon nos informations, le prix du riz kayiri, le kilo se vend à un prix abusif. 900 kmf le kilo. Un prix exorbitant par rapport aux riz qui se vendent aux Comores, quel que soit, le riz ordinaire, le riz basmati, Mahmoud 500, entre aurez. Une tonne de riz serait fixée à 825 mille kmf. Et pour le sac sachant que l’Onicor ne vend plus un sac de riz.

Kamal Saïd Abdou

La compagnie Tullow Oil va mener une campagne de prospection pour tenter de déceler la présence d’hydrocarbures au large de l’archipel.

Le rêve de faire des Comores un pays pétrolier berce le président de l’archipel, Azali Assoumani, après que son prédécesseur, Ikililou Dhoinine, a été le premier à octroyer des blocs d’exploration, en 2012. Mais si une potentielle découverte pourrait changer l’économie du pays, qui pointe au 182e rang mondial en termes de PNB par habitant, elle pourrait également contribuer à tendre les relations avec la France sur la question de Mayotte.

People demonstrate by the French Embassy as they hold anti-French placard in protest to the current immigration situation in the French Indian Ocean territory of Mayotte, on April 12, 2018 in Moroni, Comoros. (Photo by Youssouf IBRAHIM / AFP)

  Comores et Mayotte, si loin, si proches

Jusqu’à peu, l’exploration pétrolière aux Comores était conduite par de petites firmes qui n’avaient pas les moyens d’envisager seules le forage de puits d’exploration. L’entrée de la compagnie britannique Tullow Oil sur les blocs 35, 36 et 37, fin novembre, va changer la donne. Présente dans une dizaine de pays africains ainsi qu’en Amérique latine, Tullow Oil a déjà à son actif la découverte de pétrole au Ghana et en Ouganda. Elle produit près de 90 000 barils par jour et a des moyens financiers et techniques importants pour mettre en valeur le potentiel offshore des Comores.

Jusqu’à présent, seuls des indices favorables ont été recueillis, mais aucune certitude ne permet de dire que les Comores produiront un jour des hydrocarbures. La raison est simple : il n’y a jamais eu de forage au large de l’archipel. Mais si l’exploration a été freinée par la baisse violente des prix du baril à partir de 2014, les cours se sont appréciés de nouveau depuis quelques mois ; et la zone de l’offshore africain comprenant les Comores, le Mozambique et Madagascar fait désormais rêver les géologues et les hommes politiques locaux.

Gigantesques découvertes au Mozambique

Les blocs 35, 36 et 37 sont situés à proximité des gigantesques découvertes mozambicaines au large de la province de Cabo Delgado. Depuis 2010, les majors italienne ENI et américaine Anadarko ont mis au jour, sur deux petites zones, un volume de gaz similaire à celui du Nigeria, jusqu’alors premier pays africain en termes de réserves de gaz. La production commencera dès 2022 et le Mozambique sera propulsé dans le peloton de tête des plus importants producteurs de gaz liquéfié d’ici à une décennie.

  La menace islamiste plane sur l’avenir gazier du Mozambique

Deux ans après les premières découvertes mozambicaines, des sociétés pétrolières se sont jetées sur les Comores. L’une d’entre elles, Discover Exploration, est partenaire de Tullow Oil sur les blocs 35, 36 et 37. La société a été fondée en 2012 par un ancien cadre de Shell, Michael Blaha, qui venait de vendre pour près d’un milliard de dollars (environ 750 millions d’euros à l’époque) sa société Cove Energy, qui détenait 8,5 % d’une des deux zones riches en gaz du Mozambique. Michael Blaha a alors sauté sur l’occasion pour prendre des blocs dans une des zones d’Afrique les moins « radiographiées » par les pétroliers : les Comores.

Tullow Oil veut aller vite. La compagnie s’est engagée à mener dès 2019 une coûteuse campagne sismique 3D. Cela consiste à envoyer des ondes à partir de bateaux, en surface, qui permettent de renvoyer l’image des différentes couches géologiques sous l’eau pour localiser d’éventuels pièges à hydrocarbures. Tullow Oil ne se lancera dans un forage d’exploration que si les résultats de cette campagne sont positifs. Dans ce cas, il est fort probable qu’une major pétrolière soit appelée à la rescousse, les trois blocs ayant des profondeurs marines très importantes obligeant à envisager des puits de plusieurs dizaines de millions de dollars, sans certitude de résultat.

Une manne potentielle au large de Mayotte

L’Union des Comores a pris son indépendance de la France en 1975 après l’organisation d’un référendum sur ses quatre îles, dont Mayotte, qui avait alors choisi de rester sous souveraineté française. Depuis lors, les présidents comoriens ne cessent de répéter dans toutes les instances internationales qu’ils veulent le rattachement de Mayotte aux Comores. Des tensions régulières apparaissent, notamment en ce qui concerne les importants flux illégaux de migrants comoriens à Mayotte, que la France renvoie. En mars, Moroni a même refusé de reprendre ses citoyens arrêtés à Mayotte, arguant que le pays ne reconnaît pas la souveraineté française sur l’île voisine.

  Paris et Moroni mettent fin au bras de fer sur les migrations entre les Comores et Mayotte

La possible découverte de pétrole offshore risque d’attiser encore un peu plus la tension avec Paris, les Comoriens voyant leur échapper une manne potentielle au large de Mayotte. La France ne mène aucune exploration dans la zone territoriale autour de l’île, considérée par les géologues comme beaucoup moins propice à la découverte d’hydrocarbures.

Source : le monde

Hier, la banque centrale des Comores (BCC) a tenu à l’hôtel Retaj, un séminaire de restitution des travaux sur « l’optimisation du financement de l’économie en Union des Comores. » Un séminaire d’échanges sur les problèmes que rencontre le secteur privé dans les banques. Le gouvernement, les institutions financières, le secteur privé, entre autres, se sont réunis sur l’optimisation du financement du secteur privé.

Le secteur privé, un pilier du développement économique. Les problèmes que ce secteur traverse, préoccupent la banque centrale. Tout au long du séminaire, hier à Moroni, l’accent a été mis sur l’économie du pays qui se construit surtout avec des hommes et femmes, des entreprises privées et publiques, mais aussi, des institutions financières capables d’accéder avec maitrise la demande de financement.

Cet événement a été honoré par le président de la République, les membres de son gouvernement, des représentants de la banque mondiale et des autres hautes responsabilités du pays. Le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane a, dans son mot d’ouverture, fait comprendre et proposer des solutions aux problèmes liés au financement par les banques de l’économie comorienne à travers un secteur privé structuré et structurant, capable de porter un développement durable.

Selon le ministre des finances et du budget, l’analyse de la croissance économique comorienne montre « une faible structurelle plaçant notre croissance économique régulièrement en dessous de 4%. » Une situation qui résulte un fait que cette économie est faiblement diversifiée, non marchande et à majorité informelle. Un taux de risque bancaire reste très élevé, avec plus de 25% des crédits octroyés.  « Que faire alors pour financer de manière efficace et durable le développement de notre économie ? Qui doit le faire ? Comment doit-on le faire ? Avec qui ? Pourquoi ? Financer qui ? Financer quoi ? Tels sont les questions auxquelles vous avez été confronté tout au long de vos travaux », selon Saïd Ali Saïd Chayhane.

« Le secteur primaire reçoit 1% de financement »

Le gouverneur de la BCC, Younoussa Imani a fait une présentation des travaux réalisés. La structure du crédit à l’économie montre que 80 milliards d’en cours de crédit brut dont 17 milliards de crédits douteux. Soit de 69% à court terme, 25% à moyen et 6% à long terme. Le secteur primaire reçoit seulement 1% de financement bancaire et les financements alloués au secteur vont dans le commerce. Les problèmes soulèvent dans les banques avec un taux de créance douteux élevé de 25%, une faible bancarisation (épargne insuffisante) de 22%. Du coté de la demande, il s’agit de problème de difficulté à rembourser les prêts, couts élevés des services bancaires et autres. Le gouverneur de la banque centrale a en fin fait des suggestions et recommandations sur les créances douteuses, sur la mobilisation de ressources (internes et externes) à moyen et à long terme pour financer l’économie et la manière de satisfaire les demandes de crédits et réduire les risques bancaires.

11 établissements bancaires et financiers de micro finance

Le président de la République, Azali Assoumani s’est réjoui de l’état économique et financier des Comores. Le pays comptabilise 11 établissements bancaires et financiers de micro finance. « Depuis 2004, le financement bancaire a été multiplié par 8, passant de 10 milliards en 2005 à 80 milliards aujourd’hui », a fait savoir le chef de l’Etat. Pour lui, le développement de ce pays dépendra de « l’état de santé de son secteur privé et de ses institutions bancaires. » Sans un secteur privé fort et un secteur bancaire dynamique, capable de financer l’économie, affirme Azali Assouamani, il ne peut pas avoir de croissance économique forte. Pour se faire, « il faut remédier aux maux qui rongent le financement du secteur privé par les banques », conseille-t-il.

HH

L’office national de la vanille (ONAV) a tenu hier à Gulden Tulip une cérémonie de lancement de l’observatoire des prix de la vanille et du girofle a eu lieu hier au Golden Tulip. L’occasion pour cette institution de valoriser les produits de rente dans le marché international, de la production à l’exploitation.

L’ONAV lance l’observatoire des prix des produits de rente
www.al-fajrquotidien.com

La vanille et le girofle connaissent une baisse au niveau du marché international. Une baisse caractérisée par plusieurs facteurs. L’ONAV s’active de valoriser les produits de rente aussi bien au niveau national qu’au niveau international. Le directeur général de l’Onav, s’est réjoui  aux résultats qui seront observés par la création de la plateforme en ligne de l’observatoire des prix de la vanille et du girofle. « L’observatoire en ligne des prix de la vanille et du girofle pourra informer en permanence l’état évolutif du prix des produits de la vanille et du girofle dans le marché international, enlever les obstacles et éclairer les acteurs de la filière », a indiqué Aboubacar Abdoulwahabi, directeur général de l’Onav. Pour lui, cela  permettra d’explorer d’autres marchés pour « nos produits de rente dans le monde en ciblant des nouveaux pays et offrir les mêmes intérêts et avantages à tous les acteurs. »

Booster l’exploitation des produits de rente comoriens

 Dans l’optique de la politique d’émergence, Aboubacar Abdoulwahabi a précisé que tous les acteurs ont à « promouvoir l’agriculture autant que les autres, pour atteindre une autosuffisance alimentaire et booster l’exploitation de nos produits de rente. » « Nous devons œuvrer ensemble et chacun dans son domaine respectif afin d’asseoir les bases nécessaires pour la relance des filières de nos produits de rente », lance-t-il.  

Les produits de rente ont besoin d’un nouveau souffle qui va de leur réorganisation, à la sécurisation des opérations et de zones d’exploitation. « Des projets sont initiés par l’office comme le projet de mise en place des champs communaux pour la multiplication de lianes et autres », annonce le directeur général de l’ONAV.

Où en est avec le projet de mise en place d’une force mécanique ?

Les Comores font partie des pays de l’Afrique, de l’océan indien, producteurs et exportateurs de la vanille. Cette culture de rente passe à la vitesse supérieure ces dernières années, malgré l’insécurité dans les champs et aux divers dégâts constituant un handicap à l’épanouissement de la production de la vanille aux Comores. Les agriculteurs avaient exhorté le soutien inlassable du gouvernement au niveau sécuritaire et commercial afin de préserver l’économie nationale.

Le gouvernement de l’Union des Comores se disait prêt à travailler en commun accord avec les producteurs de la vanille pour promouvoir cette activité économique, et d’assurer la sécurité et la technique des équipements devant remplacer l’énergie humaine. Le ministre chargé de l’agriculture Moustadroine Abdou avait verbalement partagé l’inquiétude des agriculteurs face aux conséquences néfastes auxquels ils traversent habituellement. « Nous sommes prêts par tous les moyens de sauver notre richesse et de protéger les agriculteurs. Nous allons mettre en place des mesures de surveillance de toutes les boites d’achat de la vanille et nous souhaitons dans un cours délai, mettre fin le châtiment physique que subissent les agriculteurs en le remplaçant par une force mécanique des machines, qui seront à la portée d’une production en masse et à longue surface aux champs cultivables », avait lancé le ministre en charge de l’agriculture.

 

Kamal Saïd Abdou

Délestage: Une semaine dans le noir à Badjini

Délestage: Une semaine dans le noir à Badjini

Presque une semaine depuis que la région de Badjini est privée de l’électricité. Une situation est assez délicate. Les citoyens et surtout les commerçants se plaignent et dénoncent cette négligence de Sonelec au détriment de la région.

Ancien Ma-mwe

Quelques jours avant le lancement officielle des campagnes des élections présidentielles et gubernatoriale, la région de Bandjini se sent lésée quant à la distribution du courant par la société nationale de l’électricité.  

Une des commerçants de Tsinimoichongo dans le Bandjani, Mmiliza Mlamali a déblatéré Sonelec. Mmiliza Mlamali déplore le fait que leurs activités commerciales ne marchent pas. Une semaine sans électricité, cela défavorise les petits commerçants de la région. Pour cette habitante de Ntsimoichongo, les responsables de sonelec devaient annoncer leur programme pendant les 45 jours délestage. «C’est vrai que nous possédons des groupes électrogènes et des panneaux solaires mais nous avons obligatoirement besoin de l’électricité », se plaint-elle.

Malgré l’expression de son mécontentement, Mmiliza a encouragé la population de rester tranquille pour traverser ce problème. « Nous sommes appelés à nous soutenir les uns des autres en attendant le changement. J’ai l’habitude de vendre les produits halieutiques pour faciliter la vie quotidienne et je continuerais à exercer mes activités » dit-elle avec courage.  

H.H