ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Telma frappe fort avec des nouvelles offres

Telma frappe fort avec des nouvelles offres

Telma poursuit son stratagème au service de ses clients. Pour cette nouvelle année, elle lance des nouvelles offres accessibles pour tout usager afin de combattre la vie chère des comoriens.

Lancement des nouvelles offres

Après deux ans au service des iles Comores, la société Telma Comores  ne cesse d’apporter son soutien indéfectible pour satisfaire ses  clients. En matière de télécommunication, la société Telma Comores multiplie ses  stratégies afin de devenir le partenaire N°1 aux usagers de l’internet. Cette fois, Telma a encore frappé fort pour contourner la vie chère, en lançant des nouvelles offres accessibles pour ses clients. Pour accompagner la croissance de sa clientèle, la société a quadruplé sa capacité internationale à l’internet pour servir une excellente condition de connexion plus rapide envers ses partenaires. «  Notre objectif aux Comores, c’est de  combattre la vie chère pour baisser  les prix de télécommunication. Pour se faire, nous avons opté pour la baisse des prix pour faciliter la communication de nos acheteurs où qu’ils se soient, pour les offrir plus de l’internet et plus de voix accessibles en 4G », explique Stéphane Tessedre, directeur général de Telma Comores.

Le service Telma reste  jusqu’à présent, l’opérateur économique N°1 et l’organe facilitateur de la communication abordable aux Comores. A l’espace de deux ans, l’opérateur Telma passe à la vitesse supérieure sur le taux du service clientèle. Il enregistre  225.000  acheteurs qui présentent 36% du marché. Une augmentation de couverture à 50% par rapport à l’année précédente. Cette année la société Telma surpasse les 80 sites à 120 sites dans l’ensemble du territoire. « L’année 2018 a bien fini avec Telma, et j’ai plein confiance à la population comorienne que cette nouvelle année, nous passerons au plafond », assure le patron de Telma au Comores.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

Les Comores ont célébré la journée internationale de la douane hier lundi à Moroni en présence du chef de l’Etat comorien. Le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane opte pour des mesures de réduction des taxes douanières pour les produits alimentaires et des matériaux de construction.

Photo de famille

Comme partout à l’échelle internationale, le 28 janvier reste la date précise de la célébration de la journée mondiale  des douanes. Les Comores, à l’instar des douanes internationales, ont célébré hier, la journée internationale de douanes. Parmi les principales perspectives prônées par la direction générale des douanes  pour cette nouvelle année, c’est de vaincre la corruption et d’assure la libre échange entre le monde afin d’offrir une excellente condition et de gratitude pour la nation comorienne en matière de sécurité frontalière.

Une occasion pour le directeur général des douanes, en face des  autorités, d’exprimer la  main forte de la boite au service du pays. «  La contribution incontestable des douanes au service de l’épanouissement économique, sociale, sécuritaire et d’une  prospérité des collectives du pays, est un facteur capitale pour l’émergence », déclare M. Soeuf, directeur général de la douane. Selon lui, l’organisation mondiale des douanes (OMD), reconnait les efforts des hommes et des femmes qui travaillent inlassablement dans les différentes administrations douanières du monde, dont les Comores font partie de ce  clan. «  C’est un réel plaisir pour moi et tout le personnel des services des douanes comoriennes, pour leur ténacité et leur  vigilance pour qu’aujourd’hui l’OMD  reconnait notre plaine  gratitude et notre confiance en  matière de sécurité de frontière », se jubile, Soeuf Kamal-dine, directeur général de la Douane.

Fin des transactions illicites

Concernant le renforcement des capacités sécuritaire sur les frontières, le ministre des finances et du budget  Saïd Ali Saïd Chayhane avec l’appui  du directeur des douanes, Soeuf Kamal-dine, ont trouvé un assortiment pour mettre  fin, les  transactions illicites, qui traversent souvent dans les douanes. C’est dans cette perspective qu’un scanner thermique a été  mis  en place pour inspecter l’importation et  l’exportation.

Le responsable de la douane envisage l’automatisation de la sécurité : les administrations des douanes devraient également faire des recherches et prendre part à la nouvelle  vague des solutions sociales, mobile et analytique  en nuage, ainsi que la criminalistique numérique.

Soucieux des défis que rencontrent les douanes, le directeur de la douane, Soeuf Kamal-dine a indiqué qu’ « il est indispensable d’intégrer d’autres technologies de l’information et de la communication précisément les technologies de suivi et de repérage intelligentes pour les marchandises. »

50% de réduction pour certains produits

Le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane tente  d’apaiser la lourdeur des taxes douanières, pour certains produits alimentaires et d’autres. « Nous avons pris certaines mesures favorables pour que la population comorienne puisse jouir une vie tenable de chaque jour. Le blé, les matériaux de constructions en général, tous ces produits leurs prix, sont réduits des maintenant à 50% », affirme le ministre des finances. Un geste qui tend à favoriser de la population.

Vers la mise en place d’une méthodologie cohérente

Il est à savoir que, l’organisation mondiale des douanes (OMD) a mis en place une étude appelée TRS qui vise à mesurer de manière précise les éléments relatifs aux flux commerciaux. Dans un temps proche, L’OMD compte mettre en place une méthodologie cohérente, globale qui sera beaucoup performante que l’étude TRS pour mesurer la performance.

A l’issue de la  présente cérémonie, un concept a été choisi comme principal thème « SMART ». Ce dernier vise à mettre en lumière le rôle de la douane à l’appui du programme du développement durable  à l’horizon de l’ONU. Il implique que la douane contribue en assurant la livraison en temps voulu des matières premières aux facteurs industriels et à réduire la concurrence déloyale en zéro.

Pour rappel, la douane comorienne ne cesse de renforcer les services de sécurité et d’échanges devant faciliter les services douaniers. C’est dans le cadre du programme d’appui à l’intégration régionale du Comesa, financé par l’Union européenne que la direction des douanes a modernisé son système informatique à travers la migration vers le SydoniaWorld. Un système devant permettre le renforcement des capacités opérationnelles des douanes comoriennes sur la facilitation des échanges et de sécurité de la chaine logistique de dédouanement.

Nassuf .M. Abdou (stagiaire)

A Iconi plus particulièrement le quartier Uzio, depuis plus de 9 ans, les habitants vivent sous l’insuffisance d’eau de la société Ma-mwe. Un quartier formé de plus d’une centaine de foyers. Certains parmi eux bénéficient l’eau dans les robinets et d’autres en bénéficient avec énergie. La plupart des habitants de ce quartier achètent l’eau de robinet pour survivre.

Des enfants à la recherche d’eau dans les robinets  

Uzio est un quartier de la ville d’Ikoni, situé entre Ikoni et Vouvouni. Il regroupe plus d’une centaine de maisons. Eloigné de la ville, le quartier ne manque de rien à l’exception de l’eau, « « un élément indispensable dans la vie de tous les jours. » Pus de 9 ans depuis que ce quartier ne bénéficie pas de l’eau de la société Ma-mwe dans ses robinets. Moins de 10 foyers en bénéficie. Les résidents de ce quartier passent des heures à remplir une bouteille de 1 litre, n’en parlons plus d’un jerricane de 20 litres.

Dès la levée du soleil, des queues dans les robinets pour se procurer de l’eau dans un seul robinet. C’est comme « des élèves avant d’entrer en classe. » Femmes âgées, hommes, pères de famille, jeunes, adolescentes et enfants, tous viennent avec des bouteilles, des jerricanes de 20 litres et 5 litres à la recherche de l’eau, « source de vie. » De coutume, les femmes remplissent leurs jerricanes et c’est à leurs maris ou enfants d’aller les vider et d’être remplis à nouveau afin que la famille ne manque pas d’eau pendant toute la journée.

Les témoignages

Papali, un jeune du quartier Uzio témoigne cette pénurie ou insuffisance d’eau dans le quartier. « Je sais que dès mon réveil, je n’ai que l’idée d’aller chercher de l’eau, malgré l’insuffisance de ce produit. L’eau est indispensable. Nos sœurs, mères et les hommes en ont besoin. Ce n’est pas facile. Mais le pire, on passe son temps à remplir une bouteille ou un jerricane. C’est encore plus dur », déplore Papali.  

Les enfants aussi se présentent avec des bouteilles de 1 litre et demi.  « C’est devenu plus que naturel », poursuit-il. Chaque famille sait que la première tâche à s’en occuper, est d’aller épuiser « cette source de vie. » Et même les enfants de bas âge s’habituent. « La situation est devenue une réalité qui nous ronge les cœurs. Nous traversons des moments difficiles », selon un jeune de ce quartier Uzio. Pour les enfants, ils ne se présentent dans les robinets que les week-ends, des jours où ils ne vont pas à l’école et pour les grands, c’est tous les jours.

Une mère âgée de 55 ans témoigne que depuis 2009 elle n’a pas eu d’eau de robinet dans son foyer. Elle a été obligée de construire deux citernes et achète régulièrement de l’eau à 50.000 kmf. « Depuis mars 2009, je n’ai pas eu de l’eau de robinet chez moi. J’ai été obligée de construire des citernes et j’achète de l’eau de la Ma-mwé à 50.000 kmf. En 2012, j’ai reçu une facture de 600.000 kmf. J’ai été totalement étonnée et je me suis rendue à la Ma-mwé, mais les responsables m’ont rassuré qu’ils viendront régler le problème, en vain », a affirmé cette de famille.

 

Une cloche pour réveiller les voisins

Pour mieux se présenter à l’heure dans leurs activités professionnelles, entre autres, une voisine sonne l’alarme de très bon matin et réveille les autres, s’elle se rend compte que l’eau coule dans le robinet. Et si la cloche n’est pas sonnée, tous les voisins comprennent que l’eau ne coule pas. En effet, les yeux se fixent sur le stock d’eau.

El-Aniou

Ma-mwé : Un agent intercepté pour vol de gasoil

Ma-mwé : Un agent intercepté pour vol de gasoil

Ahmed Ali, un agent de la société Ma-mwé a été surpris d’avoir volé 20 litres du gasoil. La société lui a poursuivi en justice. Après 5 jours à la gendarmerie nationale, cet ancien agent de la Ma-mwé est déféré à la justice, hier mardi. Il risque 6 mois de prison avec sursis. Le verdict est attendu le 26 janvier prochain.

Devant le juge Ahmed Ali a reconnu les faits qui lui  sont reprochés. « On m’a surpris entrain de voler 20 litres de carburant. Je regrette mon geste et je présente mes excuses à la société Ma-mwe ainsi qu’à toute la population comorienne », a lancé le prévenu Ahmed Ali. « Mon épouse a accouché le 31 décembre 2018, j’avais manqué d’argents pour s’occuper d’elle et j’ai tenté de voler dans la société. On m’a attrapé et les 20 litres de gasoils sont  actuellement à la gendarmerie », explique Ahmed Ali. Il est père de 7 enfants.

De son coté, le chef d’agence de la société Ma-mwé, « Ahmed Ali a non seulement volé du carburant mais il l’a aussi vendu à un certain Djamal. Lorsque j’ai eu l’information, j’ai cherché à savoir la vérité. J’ai mené une enquête. Djamal m’a confirmé qu’Ahmed lui a vendu 25 litres de carburant », a raconté le chef de la société Ma-mwé.

Aux termes des débats, la partie civile a montré qu’il s’agit « d’un délit très grave » vu qu’il a été commis par un agent de la société. Selon l’avocat de la Ma-mwe, « il question de 80 litres de carburants volés. La société Ma-mwe est la victime, mais aussi, c’est toute la population comorienne qui est assassinée.  Nous demandons à ce que justice soit faite afin de servir d’exemple. » La défense souhaite que la peine requise, soit soumise. Puisque, « mon client reconnait les faits et a demandé des excuses », dit-il.  

El-Aniou                  

Des agents de SONEDE et SOLENEC sensibilisés

Des agents de SONEDE et SOLENEC sensibilisés

Une formation en comptabilité et utilisation du logiciel comptable « EBP » s’est ouvert hier à Moroni. Renforcer les capacités des comptables et financiers des deux sociétés (SONEDE et SONELEC), tel était l’objectif principal.

Ce sont deux sociétés nationales, créées par le gouvernement qui demande une comptabilité générale, procédure et utilisation du logiciel EBP. C’est une nouvelle ère  qui sert à moderniser ces deux sociétés. Une manière de renforcer davantage les capacités de leurs agents. Une formation qui est axée sur les concepts généraux, les règles de gestion, de prise en charge et de paiement, les règles d’acompte et encaissement, des opérations diverses, de paiement ou d’encaissement avant ordonnancement et de contrôle de comptes et vérification des soldes.

Le directeur général de la Société Nationale de l’Electricité des Comores (Sonelec), Abdou Said Mdahoma s’est adressé aux agents et a montré qu’ils ont l’obligation durant la période de cette formation, de démontrer la solidité en leurs capacités respectives en matière de comptabilité pour que les deux sociétés jouissent d’un acquis des outils et de procédure comptable. C’est avec une caution morale à leurs actions de se renforcer dans l’utilisation du logiciel nommé EBP. « La ponctualité durant cette période et aptitude en ce lieu dans les horaires qui vous seront établies, sera pour moi, une preuve éloquente de votre attachement », a souligné le directeur générale. Il a aussi exprimé sa gratitude à l’équipe des consultants de cabinet Mazars. Ce dernier est spécialisé dans les services comptables et les appuie dans ce projet, qui aura à travailler ensemble durant cette formation. Il s’agit bien évidement d’une formation qui sert à renforcer les capacités des agents des deux services pour répondre aux attentes de la population comorienne.

H.H

Quelques jours après les nouvelles mesures lancées par la Société   Nationale de l’Electricité des Comores (Sonelec), un ancien agent de cette société, Ibni Mahadhiou charge les responsables. Il appelle à la population comorienne de manifester contre cette procédure qui selon lui, est « erroné. »

Ibni Mahadhiou

La taxe de 2000 kmf par mois sur les compteurs à carte reste un vrai problème pour les citoyens comoriens résidants dans la Grande-Comores. La recharge de 5 000 kmf avait été de 32 kg et une redevance de 250 kmf. Alors qu’à présent, les utilisateurs n’obtiennent que 27 kg. Une démarche qui ne satisfait pas certains. Ibni Mahadhiou, un jeune qui travaillait à la société en charge d’électricité pendant 13 ans de service a montré que « la population mérite d’être avertie avant le lancement de cette politique, quelles que soient les circonstances. Une étape difficile à avaler pour certains jeunes d’aujourd’hui. »

Il a souligné qu’il n’est pas prêt à suivre cette démarche car il pense qu’il ne sert à rien de payer 5 000 kmf pour 27 kilos. Ces taxes risquent de causer des dégâts irréparables, selon lui. Il a pointé du doigt au personnel de cette société qui ne défend que leurs intérêts personnels. Il appelle en effet à la population de se rendre ensemble à la Ma-mwé pour s’indigner. « Nous ne pouvons pas tolérer ces genres de choses. En tant qu’ancien de la maison et adhérant du régime actuel, mené par Azali Asoumani,  je pense que la réduction des carburants  permettra de faciliter nos vie quotidienne. Si la direction de cette société ne réagit pas dans les prochaines heures, il y aura des problèmes », prévient-il. C’est en voulant recharger l’électricité qu’il a su les taxes de 2 000 kmf par mois, pourtant, il n’y avait que la redevance de 250 par mois. Il a aussi dénoncé le manque d’accueil au sein de cet établissement. « Après avoir constaté la recharge de 27 kilo, j’ai exigé au guichetier des explications et il a fait appel à un gendarme et quelques minutes après on m’a transféré à la gendarmerie », déplore-t-il.

H.H

Le pays vient de s’inscrire directement dans le cadre de la 4ème génération de législation minière de la région qui d’ailleurs, s’avère défaillante en termes de rentabilité socio-économique. Est-ce vraie que les Comores veulent maximiser les retombées positives de l’exploitation de l’or noir ou bien le but ultime de notre pays est de figurer sur la liste des pays de l’Afrique subsaharienne, voir continentale qui ont exploité leurs ressources naturelles ?  

Si tel est le cas, la question posée est bel et bien eu sa réponse brute. L’exploitation des ressources naturelles n’est pas automatiquement un synonyme de développement. Il est encore temps de revoir les questions de base pour pouvoir mettre en place une panoplie solide visant à maximiser les retombées positives directs et indirects (effets induits).

Il est aussi à comprendre que les prétentions des tous les partenaires ainsi que la compagnie minière et ses interfaces en matière de couverture, de partage de risques et de pertes, sont les mêmes dans la chaine de la mise en valeur des ressources minières. Qu’allons-nous faire pour être au diapason de cette sphère de partage pendant que les assouplissements des mesures fiscales, juridiques, douanières et autres demeurent les éléments attractifs des investissements miniers. Notre pays contrairement à d’autres, étant en phase d’exploration  a bien la possibilité de tout faire avant d’entamer  les trois phases restantes à savoir  la construction, l’exploitation et la fermeture après l’exploitation.

Les points noirs du droit minier (pétrolier) et ses textes connexes en Afrique font que la mise en valeur des ressources naturelles incarne la paupérisation relative qui tend le plus souvent vers l’extrême pauvreté pour la population locale. Plusieurs raisons expliquent directement ce phénomène, comme l’impact de l’identité culturelle, les écarts sociaux créés  par l’inflation et le pouvoir d’achat entre ceux qui fréquentent la mine et ceux qui ne la fréquente, les flux migratoires externes et internes, le manque d’une main d’œuvre qualifiée pour les nationaux et le manque d’une parfaite maitrise institutionnelle ainsi que la chaine de la mise en valeur etc. en sont quelques unes.  Nous ne pouvons pas tout citer de la base au sommet les enjeux du complexe pétrolier, nous ne faisons que tirer la sonnette d’alarme avant le ravage.

De ce fait, il est important que l’État central s’engage énergiquement pour offrir au personnel et aux étudiants une gamme de compétence bien garnie afin de bien maitriser les enjeux et pouvoir tirer les avantages escomptés.

L’environnement est aussi au cœur des préoccupations majeures auxquelles le pays doit faire face avant l’engagement total de la compagnie pétrolière dans le processus d’exploitation, derrière la mise en place des infrastructures de base et le contenu local.

Étant aussi actionnaire dans un contrat de joint-venture ou un consortium, l’État tout comme les compagnies pétrolières, a le pouvoir d’engager des procédures auprès des partenaires financiers internationaux et régionaux afin qu’il puisse répondre aux besoins des investisseurs étrangers dans la filière en matière d’infrastructure. La vision de cette stratégie est la réduction du cout de partage entre les actionnaires. Cette vision participative donne à l’État le droit d’imposer un taux d’intérêt considérable à même de générer un effet d’entrainement économique.

Cela permet également à l’État actionnaire d’avoir une large avance sur la scène de négociation des contrats entre les actionnaires, au lieu de laisser la compagnie d’engager seule les fardeaux de mettre sur pied les complexes pétroliers et en contre partie d’infliger une peine à l’État hôte, par le fait d’assister le partage sans gain considérable, pendant que les concitoyens attendent ressentir leurs parts de retombées.

En effet, seuls un dispositif contraignant et un bon contenu local peuvent bien encadrer la filière et atténuer les impacts dans son ensemble. Un dispositif contraignant, légitime et responsable capable d’engager un partage équitable entre les communautés impactées directement ou indirectement durant, et après la vie du projet pétrolier. Entre autres, cela doit se faire sous les bases d’un développement durable qui en aucune manière épargnera la responsabilité sociale des entreprises.

Le contenu local qui est une stratégie nationale qui veille à ce que les intérêts directs et indirects de l’investissement tracent un schéma de ramification de partage d’intérêts, soit un privilège national. Ce système œuvre dans le cadre de la création d’emploi et donne en même temps aux petites et moyennes entreprises locales des privilèges ou bien une priorité sans précédente surtout au niveau des adjudications des biens et services en concurrence directe à des entreprises étrangères. Il engendre par conséquent, un circuit économique très vaste favorisant le développement du « bien-être social ». Cette notion du bien-être, est un concept très important qui fait couler beaucoup d’encre entre les théoriciens de l’économie de la croissance et ceux de l’économie du bien-être.

D’une manière pragmatique, l’exploitation de l’or noir est une source d’instabilité politique et sociale, mais seules une bonne gouvernance et une gestion transparente des rendements issus de cette filière, et orientées vers le développement du bien-être social, peuvent être l’accalmie.

Certes, les Comores se positionnent face à la quatrième génération de la législation minière en Afrique, qui d’ailleurs s’avère moins attrayante pour les investissements directs étrangers vis-à-vis des  législations précédentes. L’entrée brusque des Comores dans cette dernière génération est une phase prématurée pour le pays dans le procédé de mise en valeur des ressources naturelles. Mais il est opportun et très urgent encore plus que jamais que les Comores revoient la question dans sa globalité avec des spécialistes habiles en la matière, car être un géant pays minier et/ou pétrolier n’est pas une fin en soi pour le développement économique et social.    

Où sommes-nous face aux questions liées aux rapports de force ? Quelle stratégie géopolitique engageons-nous pour bien maitriser les questions relatives à l’exploitation de l’or noir ? Est-ce qu’il est temps que notre cher pays se lance dans une telle aventure ? Qu’elles sont les urgences et la nécessité qui nous a poussés à s’enliser au fond de cette ambiguïté ?

Le chevauchement des mots, tout en voulant répondre à cette gamme de questions en revue, nous dit en sourdine que la convoitise du pouvoir central est de  conduire le pays vers une émergence socio-économique capable de rivaliser la pauvreté et toutes ses formes. Mais le défi est de taille.   

 

MOUSSA Hodari,

Spécialiste en politique de développement et gestion des industries extractives, Doctorant en droit minier et sciences politiques

La route Hahaya-Galawa est inaugurée hier jeudi par le chef de l’Etat Azali Assoumani et l’ambassadeur saoudien en Union des Comores, devant un parterre d’autorités. Un tronçon d’une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux est achevé.

Après la réception technique de la route  Hahaya-Galawa le samedi 12 janvier 2019 en présence du secrétaire général du ministère de l’Aménagement du territoire, du directeur des travaux des routes, du coordonateur du projet et de la société de contrôle et des techniciens chinois, l’inauguration de cette route a eu lieu hier.

Cette route a une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux. Ce projet est financé  par le Fonds saoudien à hauteur de 10 milliards dont 4 milliards pour la route  Hahaya-Galawa et 6 milliards destinés pour la route Binbini-Lingoni dans l’ile d’Anjouan.

La réhabilitation de cette route permet d’accroitre l’économie du pays et de la région en particulier en facilitant le transport. Faciliter la circulation dans cette région, promouvoir le développement socio- économique de la région et du pays. La réhabilitation de la route va de pair avec l’initiative de rehausser le secteur économique et du tourisme, socle de l’émergence. De leur part, les habitants de cette région ont manifesté leur joie face à cette initiative gouvernementale. Ils ont manifesté également leur soutien sans faille aux actions gouvernementales visant à faire décoller le pays dans un climat socio-économique sain.

 « L’inauguration de la route Hahaya-Mitsamihouli, construite grâce au Fonds saoudien est une belle occasion, de marquer l’importance que le gouvernement et moi-même, donnons à la construction de nos infrastructures », déclare le président Azali Assoumani. Et lui de poursuivre, « cette inauguration nous donne l’opportunité de souligner la place de la construction et de la réhabilitation de nos infrastructures, toutes catégories confondues, dans notre programme de développement et dans l’émergence de notre pays. » Le chef de l’Etat a exprimé sa gratitude à l’endroit des partenaires au développement, bi et multilatéraux, qui ont toujours été accompagné les Comores.

KDBA

Quelques mois après la cérémonie de la remise du site de l’hôpital El-Maarouf, le chantier de la construction du centre hospitalier universitaire est en cours ces derniers temps. Les travaux se trouvent au stade de terrassement et de remblaiement malgré le retard de l’acheminement des matériaux de construction jusqu’au site d’opération.

Il s’agit d’un travail qui a pu débuter depuis le mois de juin dernier. Sa démolition a suscité des commentaires partout dans les iles de l’archipel des Comores alors que les responsables du centre hospitalier national se félicitent sur les avancements des travaux. Ils avancent souvent que le changement n’est un projet facile mais ils se montrent confiant que cette construction sera réalisée car tous les moyens sont disponibles. Lors de la visite de ce site de construction, le consultant en infrastructures à la présidence, Moussa Dada a souligné que « ce n’est pas une mission aisée. » Il appelle la population comorienne de patienter dans le maximum car il ne s’agit pas d’un simple département mais plutôt un bâtiment de 120 mètres de longueur qui abritera 5 étages. Sachant que le délai fixe pour la construction du nouveau centre nommé « centre hospitalier universitaire El-Maarouf », est dans trois ans. C’est un chantier qui possède une cinquantaine de main d’œuvre, plus les techniciens chinois. Les responsable chargés de cette construction ont montré qu’au démarrage des fondations, trois cent employés seront embauchés.


DES CONTENEURS CONTENANT DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS RÉCEPTIONNÉS

 

Après leur installation dans le milieu de travail depuis quelques mois, la société chinoise a indiqué qu’elle n’a qu’une seule difficulté, à savoir l’acheminement des matériaux de construction. Les travaux suivent les voies normales et le chantier a repris une nouvelle forme. La société chinoise chargée des travaux a reçu une quarantaine des conteneurs le samedi dernier, elles contiennent des matériaux de construction. Le directeur de ce chantier, a montré que dans un mois, ils commenceront le travail sur la fondation et les poteaux.« Nous avons déjà recruté 40 employés comoriens et nous comptons recruter d’autres selon le chantier notamment des techniciens et des administrateurs. 150 employés comoriens seront recrutés », observe le directeur du chantier. Les matériaux réceptionnés le samedi dernier, peuvent suffire les 50% de chantiers et près de 200 employés seront aussi embauchés dans les meilleurs délais. Malgré ce retard des conteneurs, les responsables de cette société chinoise soulignent qu’ils n’aurai ent en aucun cas un retard sur cette construction. En dehors de cela, la société chinoise affirme que l’installation a été une réussite. « Il n’y a rien à craindre sur cette construction et que la construction sera réalisée dans la date déjà fixée », assurent les responsables de la société chinoise. 

 

Il est à noter qu’actuellement, le chantier contient une cinquantaine d’ouvriers et plus des techniciens chinois. Les responsables de la société Csyic ont insisté que 300 employés seront embauchés aux démarrages des fondations vers la fin des travaux.

 

LA CONSTRUCTION DE L’HÔTEL GALAWA AUSSI

Pour rappel, parmi les différentes interventions, lors de cérémonie de remise de site, ont indiqué que l’émergence n’est pas une illusion tout en annonçant les différents chantiers en cours de réalisation. Dans cette foulée, le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas manqué de montrer leur vision et leurs projets. Selon l’argentier du pays,l’objectif principal est de construire les Comores mais pas de détruire comme font parmi d’autres. « Les prochains travaux seront de construire le Galawa pour le développement de ce pays.Le gouvernement comorien a comme but de construire ce pays vers le développement social et économique pour atteindre son émergence à l’horizon 2030 », avait montré le chargé du portefeuille de l’Union des Comores.

 

Halima Hamada