La culture de cannabis aux Comores, une information qui a fait écho partout. Par conséquent, le gouvernement a pris acte et a décidé d’annuler l’agrément signé par le ministère de la santé et Cannops Africa. A travers une conférence de presse tenue mardi dernier, le ministre de l’éducation nationale assurant l’intérim du ministre de la santé a affirmé l’annulation de l’agrément en indiquant que le secrétariat du ministère de la santé a été trompé.
Salim Mohamed Hafi s’explique sur ledit agrément
Ignorance ou honnêteté ? Le secrétaire générale du ministre de la santé a signé un agrément autorisant la culture et la production des plantes médicinales aux Comores dont le cannabis. L’image de la nation comorienne aurait pu être bafouée. L’agrément est délivré par la secrétaire générale du ministère de la santé en date du 10 janvier 2019. Et c’est CannOps Africa qui devrait procéder à l’exploitation de la culture des plantes médicinales.
« Le secrétariat du ministère de la santé a été trompé, sans pour autant savoir quelques éléments vicieux dissimulés sur le dossier pour abuser la vigilance du secrétariat », a déclaré le ministre de l’éducation nationale, Mahmoud Salim Hafi assurant l’intérim du ministre de la santé. « L’agrément a d’ores et déjà retiré », affirmé-t-il. Certes certains éléments de ladite convention justifient que le secrétariat a été berné, dixit-il, en ce sens que le ministère de la santé avait préconisé des plantations des plantes médicinales. Par conséquent dans le dossier, « trois lettres CBD (cannabis Naid) ont été collées. »
Les autorités compétentes reconnaissent la négligence du secrétariat du ministère de la santé, mais ils attirent l’attention de toutes les instances du pays, à veiller sur les relations avec le monde extérieur pour mettre fin à ces genres de tromperie.
La construction du pays notamment en infrastructures routières anime l’action gouvernementale. Une convention a été signée par le ministre des finances et le ministre de l’aménagement du territoire, avec la société CGA, pour la réhabilitation des tronçons Bahani-Mbeni, Seleyani, Hadjambou et Dimadju dans la région de Hamahamet. Plus de 1 milliards est la somme destinée à la réhabilitation de ces routes.
Poignée de mains entre ministre Chatur et un responsable de la CGA
« La réhabilitation de nos routes est l’une des plus grandes préoccupations du régime du président Azali Assoumani », a souligné le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane. À cette perspective, lundi dernier, le ministre des finances avec le ministre de l’aménagement du territoire et la société CGC ont procédé à une signature de convention pour la réhabilitation de la route Bahani vers la région de Hamahamet. Soucieux des « nids des poules » dans ce tronçon le Chef de l’Etat, Azali Asssoumani, dit-il, passe à l’acte pour réhabiliter la ligne Itsandra-Hamahamet. Les autorités gouvernementales veulent faire comprendre que l’expansion du pays n’est pas synonyme de courtoisie mais plutôt « un devoir pour servir le pays. »
« Notre perspective sur les plans des actions de notre pays ne signifie pas courtiser la population comorienne, mais il s’agit surtout d’une détermination pour faire comprendre à la population que l’Etat comorien peut se booster sans la dépendance des fonds étrangers », lance le Ministre des finances et du budget. 1.435.000.000 kmf est le fonds qui assurera les travaux de ces routes.
De sa part, le secrétaire général de la société CGA a montré sa satisfaction d’être confié ces travaux routiers. « Je remercie sans cesse le gouvernement comorien d’avoir renouvelé encore une fois la confiance avec nous, afin d’accompagner l’Etat Comorien dans la réhabilitation de son réseau routier pour l’émergence à l’horizon 2030 », se jubile Patrick, secrétaire général de la CGA. Cette route sera enrobée.
Nassuf. M. Abdou
Poignée de mains entre ministre Chatur et un responsable de la CGA
La région de Nyoumakele dans l’ile d’Anjouan est plus reculée en matière d’infrastructure routière. Une des problématiques qui préoccupent le président de l’assemblée nationale, Abdou Oussein. Inquiet, Abdou Oussein compte apporter son édifice en vue de développer la région en matière d’infrastructures routières.
Le président de l’assemblée
Des gros chantiers routiers sont déjà lancés dans l’ensemble du territoire national, une des priorités du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Et pourtant certaines régions de l’ile d’Anjouan sont reculées en matière d’infrastructures. La région de Nyoumakele, très peuplée de l’ile, souffre d’infrastructure et cela est « injuste ». Pour Abdou Oussein « notre région a toujours subi des injustices depuis l’accession de l’indépendance de notre pays. Cela nous indiffère à la politique et aux politiciens. Comme si la région de Nyoumakele ne fait pas partie de ce pays », dénonce le président de l’assemblée nationale.
Cette indifférence constitue un blocus du développement de la région. Un seul souhait pour Abdou Oussein, c’est mettre la région dans les rails du développement. « Moi, ce qui me préoccupe pour le moment en tant que parlementaire de la région nord de Nyoumakele, c’est la reconstruction des routes de cette région comme c’est le cas actuellement dans les autres régions », montre Abdou Oussein avant de poursuivre « toutes les humiliations et injustices que nous subissons dans toutes les domaines, je ne serai pas à l’aise en ma qualité de député de répondre à une politique générale qui exclut notre région. »
Après le calvaire de l’union de sanduk de Ngazidja où 400 millions ont été volatilisées, le directeur général Chakira Moegni a pu sauver cette institution financière en remboursant l’argent. Il tend à mettre en place d’ici 2021 une politique financière pour faciliter tous les clients dont, la mise en place d’une carte et d’une empreinte digitale.
Chakira Moegni, Dg de l’union des sanduk de Ngazidja
Un accès des clients dans tous les sanduk ! Après la nouvelle stratégie de l’union des sanduk de Ngazidja sur le transfert d’argent dans les établissements financiers communautaires, le responsable de l’union des sanduk de Ngazidja vise à mettre en place une nouvelle politique d’ici 2021 : la carte et l’empreinte digitale. Une initiative devant permettre aux clients partout où ils seront à Ngazidja avec leurs cartes, de retirer de l’argent. « Nous allons nous engager dans une nouvelle démarche qui facilitera nos clients. Cela veut dire que si, un de nos clients se trouve dans une localité où il y a un sanduk, avec sa carte, il peut faire une opération de retrait et même verser de l’argent s’il se rend compte que le sanduk se son village est très loin. C’est une urgence qui s’impose », explique Chakira Moegni, directeur général de l’union des sanduk de Ngazidja. Et lui de rappeler, « le transfert d’argent dans les sanduk est une stratégie de faciliter également les clients et la diaspora. Cette dernière peut transférer leurs billets dans les sanduk s’ils ont des comptes. »
Héritage d’une situation délicate
Nommé en Octobre 2007, Chakira Moegni a vécu des moments difficiles dans cette institution financière, suite au détournement de 400 millions kmf. « J’ai pris mes fonctions en Octobre 2007 dans des situations difficiles. C’est un établissement financier où plusieurs sommes ont été volatilisées mais je me suis engagé à rembourser. Heureusement, j’ai réussi mais je ne me félicite pas de ce combat, car beaucoup reste à faire dans cette institution surtout les défis de nos clients. Cette institution a traversé une gestion très opaque et c’était difficile à l’Etat de liquider les 400 millions », a fait savoir le directeur général de l’union des sanduk de Ngazidja.
Selon le directeur, l’île autonome de Ngazidja compte 35 sanduk qui sont en mode de fonctionnement. D’autres sont en étude pour la mise en place. « L’année dernière, nous avons plus de 2 milliards de dépôt et en terme de crédit, c’est 1 milliard 200 millions », indique Chakira Moegni. L’union des sanduk se rapproche de plus en plus aux communautaires pour leur permettre de rehausser leur mode de vie.
Dès sa prise de fonction, une confiance totale est affichée par les clients suite à son engagement de remboursement des sommes détournées. Le directeur de cette institution a indiqué que la banque centrale des Comores accompagne l’union des sanduk à promouvoir l’économie du pays ainsi qu’à faciliter les communautaires.
Quelle vocation pour les micros finances ?
Tout comme les mecks, les sanduks se sont implantés dans les régions pour une finalité commune : faciliter selon le directeur général de l’union des sanduk, la population urbaine et rurale surtout les vulnérables. « La vocation des micros finances, ce n’est pas de faire des gages mais la situation nous oblige. Mais, il faut que tout le monde comprenne qu’il faut respecter le délai précis. Des ventes aux enchères se produisent dans les sanduk et mecks puisque les clients ne tiennent pas la parole », a démontré Chakira Moegni. Ce responsable financier appelle aux clients de tous les sanduk de gagner la confiance de l’institution et de faire en sorte que l’union de sanduk leur ait confiance.
La banque de développement des Comores (BDC) a lancé depuis quelques jours une politique d’inclusion financière à la population. Une opération de descente sur le terrain s’effectue par la banque afin de se rapprocher de la population et devenir davantage la première banque sur l’espace comorien.
Echange du DG et un citoyen
Dans les marchés Volo Volo et Grimaldi et dans les places où une foule de monde s’entassent, la banque de développement des Comores rencontre la population. Cette opération s’inscrit sur la nouvelle stratégie d’inclusion financière à la population. Une politique de la banque de promouvoir la population locale à s’intéresser et à manifester leur volonté d’ouvrir des comptes dans cette banque. Mais aussi d’expliquer à ceux qui l’ont déjà, de multiplier leurs efforts pour plus de revenus. Les opérations dans les marchés de la capitale « est une politique de sensibiliser les vendeurs, la nouvelle stratégie de la banque », entend-on.
La banque de développement des Comores ne cesse de développer de politique pour s’offrir d’une manière convenable plus de clientèle. Malgré les années d’insuffisances techniques, technologiques, la banque a mis en place un nouveau système d’information performent et opérationnel depuis deux ans. Des insuffisances qui ont failli plomber la banque et faire souffrir la clientèle. Le plus gros problème était les moyens très limités de paiement et l’absence du chéquier. Mais, la mobilisation pour la recherche de la solution s’est entamée de manière naturelle. La mise en place du service chéquier. Une nouvelle technique qui vise à promouvoir la clientèle et les activités de la banque. Puisque, dit-on, « la clientèle reste la seule préoccupation de la banque pour rendre meilleur leur relation. »
Une forte délégation des émirats Arabes Unis conduite par Suhail Bin Muhammed Farej Fares Al Mazroui, ministre de l’énergie et de l’industrie de ce pays du golfe, a été reçue hier à Beit-Salam par le président de la république, Azali Assoumani. Les Emirats Arabes Unis offrent La somme de 22 milliards kmf pour appuyer le développement des Comores dans différentes secteurs.
Seouf et Al Mazroui signent la convention
Une forte délégation émanant des Emirats Arabes Unis a été reçue hier à Beit Salam par le chef de l’Etat. Le principal objectif de cette délégation aux Comores est d’accompagner financièrement l’Etat comorien vers l’émergence 2030 dans plusieurs projets. Une convention d’accord d’un montant de 50 millions de dollars, soit 22 milliard kmf est octroyé pour appuyer les Comores sur différents secteurs dont la pêche, l’énergie, le tourisme. Le chef de la diplomatie comorienne, Soeuf Momed El-Amine a signé avec Suhail Bin Muhammed Farej Fares Al Mazroui, la convention devant permettre aux Emirats Arabes Unis de soumettre à l’Etat comorien cette somme colossale.
Le ministre des affaires étrangères Souef Mohamed El-Amine a salué ce geste de coopération qui vient de renforcer les relations diplomatiques entre les Comores et les Emirats Arabes Unis. « Le monde Arabe n’a jamais tourné le dos à l’Union des Comores. Aujourd’hui, il fait preuve de notre fraternité pour soutenir les projets mis sur table sur différents secteurs clés pour l’épanouissement de notre pays », se félicite le patron de la diplomatie comorienne.
Selon lui, la présente délégation est prête à promouvoir les Comores dans les projets d’envergure pour sortir les Comores au pied du mur sur le plan économique, social et religieux. Soucieux d’être proche avec l’Etat Comorien, Les Émirats Arabes Unis Comptent, au mois prochain, investir son ambassadeur à Moroni. « Notre présence aux Comores est un pas vers l’avant, à répondre à temps réel les besoins nécessaires à la population comorienne », déclare Souhail Ben Mohamed El-Mazouroui, ministre de l’énergie et de l’industrie des Emirats Arabes Unis. Cette haute autorité a effectué des visites à la société nationale des pêches, à l’hôpital El-Maarouf, au marché de volo volo.
Le deuxième comité de pilotage du projet « Renforcer les capacités agricoles en Union des Comores (IBSA) a tenu un atelier hier à Moroni. L’occasion pour ce comité de faire une revue d’activités 2018 et annoncer le plan annuel de 2019.
Un atelier d’évaluation du plan agricole 2019
Hier mercredi est tenu un atelier de revue et planification des activités du deuxième comité de pilotage du projet IBSA cofinancé par le Fonds spécial de la Coopération Sud/Sud (Inde, Brésil et Afrique du Sud, le gouvernement comorien et le Pnud.) Le but de ce projet est d’améliorer les conditions de production et l’ajout et de valeur de la production agricole sur l’ile de Mohéli et contribuer aussi à la sécurité alimentaire et notionnelle des Comores. Le comité a été invité à discuter sur les réalisations de l’année 2018 ainsi que les défis et les obstacles rencontrés par les équipes du projet durant la première année d’exécution. C’est de faire suite aux discussions, des recommandations, pour l’application au cours de cette deuxième année 2019. Parmi les réalisations sur le terrain, sont entre autres, faire des analyses des sols au niveau des sites connectés pour servir de pilote. Les résultats sont améliorés.
Il a été cité la formation des deux personnes à Afrique du Sud sur la technique de rédaction, des formations des hommes et femmes de Mohéli, et au technique de production. Ce deuxième comité de pilotage servira à donner les nouvelles directives notamment les équipements recommandés sur l’agriculture et pour le système d’assaut qui va alimenter les zones de Mohéli comme d’autres zones dans les trois iles. C’est un projet à hauteur de 800 millions de kmf dont le Pnud a financé à peu près 30 millions. « Nous nous préparons à lancer la production une fois que les machines seront arrivées aux Comores. Nous allons entrer dans une nouvelle stratégie d’agriculture avec des machines, des tracteurs et disposer de l’eau en permanence.», a fait savoir le secrétaire général du ministère de l’énergie, de l’agriculture, de pêche et de l’environnement, Youssouf Hamadi. Selon lui, les actions réalisées étaient à saluer parce qu’il y a eu « des données sur la richesse, de la structure. » le comité envisage une amélioration des sols sélectionnés pour améliorer ce domaine d’agriculture et atteindre des bons résultats.
A noter que le rapport annuel donnera les résultats obtenus lors de la phase d’étude de faisabilité sur les enquêtes du sol et l’eau sur les sites de Mibani, Diboini et Bambao la Mtsanga.
Telma poursuit son stratagème au service de ses clients. Pour cette nouvelle année, elle lance des nouvelles offres accessibles pour tout usager afin de combattre la vie chère des comoriens.
Lancement des nouvelles offres
Après deux ans au service des iles Comores, la société Telma Comores ne cesse d’apporter son soutien indéfectible pour satisfaire ses clients. En matière de télécommunication, la société Telma Comores multiplie ses stratégies afin de devenir le partenaire N°1 aux usagers de l’internet. Cette fois, Telma a encore frappé fort pour contourner la vie chère, en lançant des nouvelles offres accessibles pour ses clients. Pour accompagner la croissance de sa clientèle, la société a quadruplé sa capacité internationale à l’internet pour servir une excellente condition de connexion plus rapide envers ses partenaires. « Notre objectif aux Comores, c’est de combattre la vie chère pour baisser les prix de télécommunication. Pour se faire, nous avons opté pour la baisse des prix pour faciliter la communication de nos acheteurs où qu’ils se soient, pour les offrir plus de l’internet et plus de voix accessibles en 4G », explique Stéphane Tessedre, directeur général de Telma Comores.
Le service Telma reste jusqu’à présent, l’opérateur économique N°1 et l’organe facilitateur de la communication abordable aux Comores. A l’espace de deux ans, l’opérateur Telma passe à la vitesse supérieure sur le taux du service clientèle. Il enregistre 225.000 acheteurs qui présentent 36% du marché. Une augmentation de couverture à 50% par rapport à l’année précédente. Cette année la société Telma surpasse les 80 sites à 120 sites dans l’ensemble du territoire. « L’année 2018 a bien fini avec Telma, et j’ai plein confiance à la population comorienne que cette nouvelle année, nous passerons au plafond », assure le patron de Telma au Comores.
Les Comores ont célébré la journée internationale de la douane hier lundi à Moroni en présence du chef de l’Etat comorien. Le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane opte pour des mesures de réduction des taxes douanières pour les produits alimentaires et des matériaux de construction.
Photo de famille
Comme partout à l’échelle internationale, le 28 janvier reste la date précise de la célébration de la journée mondiale des douanes. Les Comores, à l’instar des douanes internationales, ont célébré hier, la journée internationale de douanes. Parmi les principales perspectives prônées par la direction générale des douanes pour cette nouvelle année, c’est de vaincre la corruption et d’assure la libre échange entre le monde afin d’offrir une excellente condition et de gratitude pour la nation comorienne en matière de sécurité frontalière.
Une occasion pour le directeur général des douanes, en face des autorités, d’exprimer la main forte de la boite au service du pays. « La contribution incontestable des douanes au service de l’épanouissement économique, sociale, sécuritaire et d’une prospérité des collectives du pays, est un facteur capitale pour l’émergence », déclare M. Soeuf, directeur général de la douane. Selon lui, l’organisation mondiale des douanes (OMD), reconnait les efforts des hommes et des femmes qui travaillent inlassablement dans les différentes administrations douanières du monde, dont les Comores font partie de ce clan. « C’est un réel plaisir pour moi et tout le personnel des services des douanes comoriennes, pour leur ténacité et leur vigilance pour qu’aujourd’hui l’OMD reconnait notre plaine gratitude et notre confiance en matière de sécurité de frontière », se jubile, Soeuf Kamal-dine, directeur général de la Douane.
Fin des transactions illicites
Concernant le renforcement des capacités sécuritaire sur les frontières, le ministre des finances et du budget Saïd Ali Saïd Chayhane avec l’appui du directeur des douanes, Soeuf Kamal-dine, ont trouvé un assortiment pour mettre fin, les transactions illicites, qui traversent souvent dans les douanes. C’est dans cette perspective qu’un scanner thermique a été mis en place pour inspecter l’importation et l’exportation.
Le responsable de la douane envisage l’automatisation de la sécurité : les administrations des douanes devraient également faire des recherches et prendre part à la nouvelle vague des solutions sociales, mobile et analytique en nuage, ainsi que la criminalistique numérique.
Soucieux des défis que rencontrent les douanes, le directeur de la douane, Soeuf Kamal-dine a indiqué qu’ « il est indispensable d’intégrer d’autres technologies de l’information et de la communication précisément les technologies de suivi et de repérage intelligentes pour les marchandises. »
50% de réduction pour certains produits
Le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane tente d’apaiser la lourdeur des taxes douanières, pour certains produits alimentaires et d’autres. « Nous avons pris certaines mesures favorables pour que la population comorienne puisse jouir une vie tenable de chaque jour. Le blé, les matériaux de constructions en général, tous ces produits leurs prix, sont réduits des maintenant à 50% », affirme le ministre des finances. Un geste qui tend à favoriser de la population.
Vers la mise en place d’une méthodologie cohérente
Il est à savoir que, l’organisation mondiale des douanes (OMD) a mis en place une étude appelée TRS qui vise à mesurer de manière précise les éléments relatifs aux flux commerciaux. Dans un temps proche, L’OMD compte mettre en place une méthodologie cohérente, globale qui sera beaucoup performante que l’étude TRS pour mesurer la performance.
A l’issue de la présente cérémonie, un concept a été choisi comme principal thème « SMART ». Ce dernier vise à mettre en lumière le rôle de la douane à l’appui du programme du développement durable à l’horizon de l’ONU. Il implique que la douane contribue en assurant la livraison en temps voulu des matières premières aux facteurs industriels et à réduire la concurrence déloyale en zéro.
Pour rappel, la douane comorienne ne cesse de renforcer les services de sécurité et d’échanges devant faciliter les services douaniers. C’est dans le cadre du programme d’appui à l’intégration régionale du Comesa, financé par l’Union européenne que la direction des douanes a modernisé son système informatique à travers la migration vers le SydoniaWorld. Un système devant permettre le renforcement des capacités opérationnelles des douanes comoriennes sur la facilitation des échanges et de sécurité de la chaine logistique de dédouanement.
A Iconi plus particulièrement le quartier Uzio, depuis plus de 9 ans, les habitants vivent sous l’insuffisance d’eau de la société Ma-mwe. Un quartier formé de plus d’une centaine de foyers. Certains parmi eux bénéficient l’eau dans les robinets et d’autres en bénéficient avec énergie. La plupart des habitants de ce quartier achètent l’eau de robinet pour survivre.
Des enfants à la recherche d’eau dans les robinets
Uzio est un quartier de la ville d’Ikoni, situé entre Ikoni et Vouvouni. Il regroupe plus d’une centaine de maisons. Eloigné de la ville, le quartier ne manque de rien à l’exception de l’eau, « « un élément indispensable dans la vie de tous les jours. » Pus de 9 ans depuis que ce quartier ne bénéficie pas de l’eau de la société Ma-mwe dans ses robinets. Moins de 10 foyers en bénéficie. Les résidents de ce quartier passent des heures à remplir une bouteille de 1 litre, n’en parlons plus d’un jerricane de 20 litres.
Dès la levée du soleil, des queues dans les robinets pour se procurer de l’eau dans un seul robinet. C’est comme « des élèves avant d’entrer en classe. » Femmes âgées, hommes, pères de famille, jeunes, adolescentes et enfants, tous viennent avec des bouteilles, des jerricanes de 20 litres et 5 litres à la recherche de l’eau, « source de vie. » De coutume, les femmes remplissent leurs jerricanes et c’est à leurs maris ou enfants d’aller les vider et d’être remplis à nouveau afin que la famille ne manque pas d’eau pendant toute la journée.
Les témoignages
Papali, un jeune du quartier Uzio témoigne cette pénurie ou insuffisance d’eau dans le quartier. « Je sais que dès mon réveil, je n’ai que l’idée d’aller chercher de l’eau, malgré l’insuffisance de ce produit. L’eau est indispensable. Nos sœurs, mères et les hommes en ont besoin. Ce n’est pas facile. Mais le pire, on passe son temps à remplir une bouteille ou un jerricane. C’est encore plus dur », déplore Papali.
Les enfants aussi se présentent avec des bouteilles de 1 litre et demi. « C’est devenu plus que naturel », poursuit-il. Chaque famille sait que la première tâche à s’en occuper, est d’aller épuiser « cette source de vie. » Et même les enfants de bas âge s’habituent. « La situation est devenue une réalité qui nous ronge les cœurs. Nous traversons des moments difficiles », selon un jeune de ce quartier Uzio. Pour les enfants, ils ne se présentent dans les robinets que les week-ends, des jours où ils ne vont pas à l’école et pour les grands, c’est tous les jours.
Une mère âgée de 55 ans témoigne que depuis 2009 elle n’a pas eu d’eau de robinet dans son foyer. Elle a été obligée de construire deux citernes et achète régulièrement de l’eau à 50.000 kmf. « Depuis mars 2009, je n’ai pas eu de l’eau de robinet chez moi. J’ai été obligée de construire des citernes et j’achète de l’eau de la Ma-mwé à 50.000 kmf. En 2012, j’ai reçu une facture de 600.000 kmf. J’ai été totalement étonnée et je me suis rendue à la Ma-mwé, mais les responsables m’ont rassuré qu’ils viendront régler le problème, en vain », a affirmé cette de famille.
Une cloche pour réveiller les voisins
Pour mieux se présenter à l’heure dans leurs activités professionnelles, entre autres, une voisine sonne l’alarme de très bon matin et réveille les autres, s’elle se rend compte que l’eau coule dans le robinet. Et si la cloche n’est pas sonnée, tous les voisins comprennent que l’eau ne coule pas. En effet, les yeux se fixent sur le stock d’eau.