Le gouvernement a décidé de construire le port de Mbwangoma à Mohéli. Face à cette initiative, le gouvernement a signé, vendredi dernier, à Fomboni, un contrat de relance des travaux avec l’entreprise arabo contractor pour un montant évalué à 40 milliards de francs comoriens mobilisés par différents bailleurs dont la BAD. Cette signature entre dans le cadre du plan de relance des infrastructures routières et aéroportuaires, prôné par le gouvernement comorien.
Vendredi dernier, le gouvernorat de Mwali, le ministère des transports maritimes et les représentants de la société Arabo contractor se sont réunis pour la signature du contrat de construction du port de Mbwangoma. Cette rencontre permet de faciliter l’installation de l’entreprise égyptienne, Arabo contractor, laquelle a obtenu ce marché estimé à un montant de 40 milliards de francs comoriens, sur le site de Hoani.
La gouverneure de l’île de Mwali, Chamina Mohamed a déjà reçu le document du projet qui détaille les modalités d’exécution de ce chantier. Ce projet sera financé par plusieurs bailleurs internationaux dont le principal bailleur est la Banque mondiale. Mais la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement, et la Banque islamique de développement Bid sont également les bailleurs de ce projet titanesque pour une durée de trois ans.
Selon les détails de ce projet, la construction de ce port aura un quai de 250 mètres de longueur. Et ceci dit que la construction de ce port témoigne l’engagement du gouvernement comorien à faciliter l’inter connectivité entre les îles. Ce projet permet de faciliter, évidemment, la libre circulation des biens et des personnes entre les îles Comores.
La dernière évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) organisée par la Banque mondiale, au profit de 39 pays éligibles à l’assistance de l’Association internationale de développement (IDA) en Afrique de l’Est et Australe, a révélé que les Comores ont enregistré une progression de son score CPIA passant de 2,1 en 2022 à 2,7 en 2023.
Avec ce score de 2,7, les Comores sont hissées à la septième position en Afrique après le Cameroun et devant le République du Congo et la Côte d’Ivoire. Ce rapport est publié en juillet 2024. Les Comores sont classées dans le Top 10 des pays ayant enregistré une progression de son score CPIA.
Le pays se positionne à la septième place avec 2,7 en Afrique après le Cameroun et devant le République du Congo et la Côte d’Ivoire. Cette performance s’inscrivant dans une dynamique d’amélioration continue et dénote la qualité de la gestion des finances publiques et des institutions de l’État et renforce l’engagement du gouvernement en faveur des pratiques responsables et durables.
« Le resserrement de la politique monétaire s’est poursuivi, avec le maintien du taux de réserves obligatoires porté à 15 % en juin 2022, et l’augmentation des opérations de retrait de liquidités, qui ont concerné un volume majeur. Tous les indicateurs d’accès aux services financiers ont affiché des progrès, principalement grâce à l’utilisation de l’argent mobile pour les paiements de détail », indique le Banque mondiale dans son rapport CPIA.
Le rapport précise que la possession de comptes a augmenté et les banques commerciales ont commencé à développer des systèmes de paiement électronique internationaux. Dans le domaine de la gouvernance, les systèmes de gestion budgétaire et financière, ainsi que les mécanismes de transparence et de redevabilité demandent une attention accrue.
« La faiblesse de la gouvernance continue d’entraver les performances en matière de recettes. Cela se manifeste dans le respect et l’application médiocres des obligations fiscales, les exonérations fiscales importantes, les contrôles effectifs limités et la corruption d’agents du fisc », conclut la Banque mondiale.
A noter que l’exercice annuel d’évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) permet de mesurer la qualité des politiques et du cadre institutionnel d’un pays. L’accent est mis sur les éléments dont le pays a le contrôle, plutôt que sur les résultats influencés par des éléments extérieurs. Les notes obtenues permettent d’évaluer si la croissance durable et la réduction de la pauvreté peuvent être soutenues par les politiques et le cadre institutionnel existants.
Vendredi dernier, la cérémonie de clôture du salon Expo vente dans le cadre du projet intégré de développement des chaînes de valeurs et compétitivités (PIDC) a eu lieu au palais du peuple. Un projet initié par le gouvernement sous le financement de la Banque Mondiale à hauteur de 11 milliards de francs comoriens. Plusieurs réalisations ont été initiées pour accompagner les jeunes entrepreneurs comoriens.
Le PIDC a clôturé ses activités avec une foire exceptionnelle, l’Expo vente PIDC, rassemblant plus de 100 exposants, au palais du peuple du 1er au 2 août dernier. Cet évènement a mis en lumière les réalisations remarquables des entrepreneurs et des projets soutenus par le PIDC.
Ce projet a contribué au développement des secteurs de l’agriculture, du tourisme et de l’entreprenariat aux Comores, atteignant des résultats impressionnants. Dans une conférence de presse, les responsables du PIDC ont souligné les avancées significatives au profit des jeunes entrepreneurs. « 3 047 emplois directs et indirects créés, augmentation de 30% de revenu des jeunes entrepreneurs, MPME et coopératives, de volume de produits agricoles en augmentation à 39%, 8 236 841 dollars mobilisés, plus de 62 142 agriculteurs et éleveurs bénéficiaires de services et 99% des bénéficiaires satisfaits », a détaillé le coordinateur du projet PIDC Ali Mgori au cours de la conférence de presse. Des lauréats du CPA ont été honorés.
Ainsi, le coordinateur du PIDC a annoncé que d’autres opportunités auront lieu pour soutenir les jeunes entrepreneurs. « D’autres projets d’envergure seront initiés pour appuyer et accompagner les jeunes voulant travailler et créer d’autres projets de chaînes de valeurs et de compétitivités », a-t-il promis.
Une conférence de presse en présence de la chambre de commerce et les banques de la place dans le cadre du forum de l’inclusion financière de la diaspora du 06 au 07 août 2024 au palais du peuple, a eu lieu hier à la Banque centrale des Comores.
L’organisation de ce forum s’inscrit dans la sensibilisation de la diaspora à l’inclusion financière. Des panels de discussion et de table ronde sur l’innovation financière seront organisés.
« Le but de ce forum est de pousser la diaspora à investir au pays. Nous appelons la diaspora à ouvrir des comptes bancaires devant leur faciliter le transfert d’argent au pays avec sécurité », a déclaré le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani. Selon lui, le transfert sera gratuit et sécurisé. L’organisation de ce forum s’inscrit dans la sensibilisation de la diaspora à l’inclusion financière.
« Si la BCC sensibilise sur l’inclusion financière c’est parce que 29% des comoriens sont bancarisés. Plusieurs activités sont prévues dont des panels, tables ronde. Deux jours enrichissants pour l’inclusion financière de la diaspora », a indiqué le gouverneur de la BCC. Plusieurs panels de discussion seront organisés, notamment le panel sur le transfert d’argent via SEPA, le financement des projets immobiliers, des groupes d’épargne, les projets communautaires. Quant à la table ronde, elle concentrera sur les nouvelles opportunités offertes par l’innovation financière, notamment le Fintech, l’e-commerce, sandbox réglementaire, monétisation de contenus numériques.
En effet, après le forum de l’inclusion financière, d’autres programmes s’en suivront sur la diaspora Days. « Cette semaine appelée semaine de la diaspora sert à sensibiliser la diaspora. Après le forum de l’inclusion financière de la diaspora, il y aura d’autres programmes de sensibilisation sur l’investissement dans les secteurs productifs et à la fin la diaspora visitera des entreprises créées par la diaspora », a annoncé Djamal Boinali, secrétaire général de la chambre de commerce.
La Banque centrale des Comores lance la semaine de la diaspora du 5 au 11 août 2024. Le forum de l’inclusion financière de la diaspora comorienne s’ouvre du 6 au 7 août prochain au palais du peuple. Cette rencontre de deux jours réunira le secteur privé, la diaspora afin de renforcer les liens financiers et économiques avec la diaspora comorienne. Ainsi, qu’une série d’événements visant à promouvoir l’entrepreneuriat et le tourisme local.
Les transferts de fonds, les investissements et l’expertise de la diaspora comorienne forte en France sont vitaux pour la croissance économique et le développement du pays. Ainsi, la Banque centrale des Comores organise du 6 au 7 août 2024, un forum de l’inclusion financière de la diaspora. Cet événement permettra d’attirer la diaspora à transférer de l’argent gratuitement et d’une manière sécurisée à travers l’ouverture des comptes dans le pays.
« Notre objectif est de faire de cet événement un succès retentissant et de renforcer les liens financiers et économiques avec la diaspora comorienne. Ensemble, nous œuvrons pour une plus grande inclusion financière pour tous », a déclaré la BCC.
La Banque centrale des Comores est en première ligne pour faire de cet événement une réussite pour le pays. Des réunions avec les banques partenaires et le personnel de la BCC ont eu lieu pour affiner les détails de l’organisation du forum de l’Inclusion financière 2024.
« Cette rencontre a permis de clarifier les modalités et de coordonner les efforts pour assurer le bon déroulement de l’événement. Nous avançons avec toutes les parties prenantes pour garantir un forum réussi », a ajouté la Banque.
La présence de la diaspora permettra ainsi de mettre en œuvre des politiques qui soutiendront une plus grande inclusion financière
Pour la troisième année consécutive, la Banque centrale des Comores enregistre des résultats exceptionnels. Pour 2023, les résultats s’élèvent à 2,8 milliards de francs comoriens. Une hausse de 28,6%. Des résultats positifs, selon la BCC.
Le Banque centrales des Comores s’en sort bien d’une année 2023 délicate. Le résultat de l’exercice 2023 s’élève à 2,8 milliards kmf, soit une hausse de 28,6% par rapport à l’année 2022. Selon le rapport annuel de la BCC, au niveau des produits, le résultat des opérations sur les avoirs extérieurs s’élève à 4,5 milliards kmf contre 3,2 milliards kmf en 2022, soit une hausse de 41%. Les intérêts perçus sur le compte d’opérations ont généré 4,6 milliards kmf en 2023 contre 3 milliards kmf en 2022.
« Cette évolution s’explique par la hausse du taux d’intérêt servi sur ce compte. En effet, le taux a successivement augmenté au cours de l’année 2023 jusqu’à se hisser à 4,75% alors que c’est le taux minimum garanti (2,5%) qui a été appliqué toute l’année 2022. En revanche, les intérêts perçus sur concours au Trésor ont baissé (-4,7%) en raison de l’application du taux directeur de 3% à partir de janvier 2023 contre €STR+3 en 2022, malgré la hausse de l’encours de 430 millions de kmf en 2023 », a expliqué la BCC dans son rapport.
« Concernant le résultat sur les opérations avec la clientèle, il s’élève à 501,7 millions kmf en 2023 contre 632,7 millions kmf en 2022, soit une baisse de 20,7%. Cette variation est liée à la baisse du volume des transferts », ajoute la Banque.
En effet, l’amélioration des opérations sur les avoirs extérieurs a permis d’atténuer la baisse enregistrée au niveau des opérations avec la clientèle et des intérêts sur les avances statutaires. Quant aux « Frais Généraux » de la Banque, ils ont connu une augmentation de 10,9% par rapport à 2022, imputable à la hausse des charges du personnel.
« Les dotations aux amortissements ont augmenté de 7,8% entre 2022 et 2023 suite au début des travaux de réaménagement des agences de Mohéli et Anjouan. Enfin, les amortissements des signes monétaires ont connu une hausse de 23,1 millions kmf due essentiellement à l’augmentation des émissions de signes monétaires neufs en 2023 », a conclu la BCC.
Le bilan de la Banque centrale des Comores a enregistré une hausse de 8% de son bilan pour 2023, passant de 184,1 milliards kmf à fin 2022 à 198,7 milliards kmf à fin 2023, selon le rapport annuel de la BCC.
La Banque centrale des Comores (BCC) a clôturé l’exercice fiscal le 31 décembre 2023 avec un bilan total de 198,7 milliards kmf, marquant une hausse par rapport aux 184,1 milliards kmf en 2022. A l’actif, cette évolution est observée au niveau des réserves de change. Pour ce qui est du passif, cette hausse du bilan est reflétée au niveau des dépôts de la clientèle.
Selon le rapport, la valeur des avoirs en or est passée de 483,7 millions kmf au 31 décembre 2022 à 531,5 millions kmf un an après, soit une hausse de 9,9% imputable à l’appréciation des cours de l’or pendant la période, le stock restant toujours inchangé depuis 1983. Pour les avoirs en devises de la Banque, ils sont constitués des euros et des dollars US détenus dans les caisses et dans les comptes ouverts auprès du Trésor français, de la Banque de France et de la Réserve Fédérale.
« Les encaisses en euros sont passées de 6,7 milliards kmf à fin 2022 à 3,7 milliards kmf à fin 2023, soit une baisse de 44,5%. Les encaisses en dollars ont nettement augmenté sur la période s’établissant à 916,8 millions kmf contre 33,3 millions kmf à fin 2022 », lit-on dans le rapport annuel. « Du côté des dépôts, on note une augmentation de 10,4% du solde du compte d’opérations passant de 116,2 milliards kmf au 31 décembre 2022 à 128,2 milliards kmf en décembre 2023. Au terme de l’exercice 2023, la totalité des avoirs en euros et dollars est passée de 122,9 milliards kmf en 2022 à 132,9 milliards kmf en 2023, soit une hausse de 8,1% », ajoute le rapport.
Créances et stocks
Selon le rapport, les concours de la Banque centrale à l’Etat sont constitués des avances statutaires, des allocations DTS utilisées et des prêts FMI. Avec la hausse de la moyenne des recettes intérieures des trois dernières années, les avances statutaires s’élèvent à 10,7 milliards kmf après 10,3 milliards kmf en 2022. Pour ce qui est des allocations DTS utilisées, leur montant total est passé de 15,8 milliards kmf à fin 2022 à 15,3 milliards kmf à fin 2023, soit une baisse de 2,8%. Cette régression est due à la réévaluation opérée au cours de l’année sous revue.
« Pour leur part, les prêts FMI sont passés de 10,8 milliards kmf au 31 décembre 2022 à 11,8 milliards kmf au 31 décembre 2023, soit une hausse de 9,7%, qui s’explique principalement par l’octroi du nouveau prêt FRPC », précise la BCC. Les autres créances représentent les prêts et avances au personnel. « Tous ces prêts sont remboursables par des prélèvements mensuels sur le salaire. Elles ont progressé de 3,6% », souligne la BCC.
En effet, les stocks de la Banque sont constitués essentiellement de l’ensemble de matériels d’émission neufs non encore utilisés, valorisés au coût moyen pondéré. Leur valeur est passée de 649,9 millions kmf en 2022 à 1,2 milliard kmf un an après. Cette évolution est principalement liée à la réception d’une nouvelle commande de billets et pièces au cours de l’année 2023.
S’agissant des actifs immobilisés nets, une légère hausse (0,2%) à fin 2023 a été enregistrée, s’élevant à 4,5 milliards kmf. En plus de l’achat d’équipements adéquats, la Banque a engagé plusieurs travaux de réhabilitation et d’aménagement, notamment au niveau de l’agence d’Anjouan.
Aperçu du passif
Le bilan Billets et pièces en circulation correspond au total des billets et pièces émis net des encaisses. Ainsi, la monnaie fiduciaire émise par la Banque a légèrement augmenté de 0,2% s’établissant à 65,5 milliards kmf à fin décembre 2023 contre 65,4 milliards kmf un an auparavant. Pour les engagements des devises de la BCC auprès des institutions financières internationales, il s’agit essentiellement de dépôts à vue s’élevant à 378,8 millions kmf à fin 2023 contre 307,5 millions kmf à fin 2022, représentant une hausse de 23,2%, selon le rapport annuel.
Les relations avec le FMI au passif du bilan ont légèrement augmenté de 0,9%, atteignant 35,9 milliards kmf à fin 2023 contre 35,6 milliards kmf à fin 2022. « Cette évolution est essentiellement expliquée par l’octroi du nouveau prêt FEC en 2023, dont deux décaissements effectués en juin et en décembre. Le prêt FEC de 2009 ayant été totalement remboursé courant l’année 2023 », explique la BCC.
Ainsi, au terme de l’exercice 2023, les dépôts des banques et des institutions financières décentralisées sont en hausse de 6,5%. Le total de ces soldes s’élève à 52 milliards kmf à fin 2023 contre 48,9 milliards kmf à la fin de l’exercice précédent. Après une baisse de 45,3% entre 2021 et 2022, les comptes courants des administrations publiques notamment le Trésor et les sociétés d’État affichent un solde total de 19,6 milliards kmf à fin décembre 2023, soit une hausse de 65,7%. « Ceci, en liaison avec l’accroissement des aides budgétaires et les financements des projets par les bailleurs multilatéraux. Les autres dépôts rassemblent les soldes des comptes du personnel de la Banque. Le solde total des « autres dépôts » est passé de 53,5 millions kmf à fin 2022 à 91,6 millions kmf à fin 2023 », note la BBC.
Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali accompagné du ministre de la pêche, Dr Ali Bandar, a effectué une visite dans la société de pêche à Voidju avec une délégation sud-africaine. Une visite qui fait raviver l’espoir pour la mise en service de cette société qui peut être l’élément catalyseur afin d’amorcer l’économie et pour une indépendance des produits halieutiques frais pour les comoriens.
Sa première visite aura été laborieuse, puisque celle-ci est faite dans une société, où tous les comoriens rêvaient et rêvent toujours la voir porter ses fruits. Fraichement nommé secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali a effectué avec le nouveau ministre de la pêche, mardi dernier, dans l’après-midi à la société de pêche à l’abandon depuis presque 7ans. Tout porte à croire que la mise en service de la société pourrait bien avoir lieu prochainement, pour faire ce projet un catalyseur afin d’amorcer une croissance économique du pays.
Au terme des échanges avec ces experts sud-africains, le secrétaire général du gouvernement rassure de son côté qu’en dépit du temps passé, les matériels restent d’autant plus intactes. « Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans les objectifs visés de notre gouvernement, pour le développement durable et de l’agenda 2030 de l’Union des Comores en contribuant pour la croissance économique inclusive, l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire et à la création de l’emploi décent », a déclaré le secrétaire général du gouvernement Nour El Fath Azali.
Selon lui, en renforçant les sociétés d’Etat pour une sécurisation, des ressources financières pourront sans doute favoriser le développement social. « Ce projet lui-même seul revêt une importance cruciale pour la transformation structurelle de la cantine de l’Etat et le bien-être de la population pour la consommation des produits frais qui fait partie de notre feuille de route », a-t-il souligné.
Le jeune homme fort du gouvernement comorien précise que, les négociations en cours témoignent de l’engagement des parties prenantes à œuvrer ensemble pour concrétiser cette vision ambitieuse destinée pour les générations futures à vivre harmonieuses.
Alors que le taux de croissance économique pour l’année 2023 est de 3,3%, la Banque centrale estime atteindre 3,8% en 2024. Une hausse de 0,5 en pourcentage. Cette croissance sera soutenue par les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.
Selon la BCC, l’activité économique devrait se consolider compte du contexte international du recul de l’inflation plus tôt que prévu par rapport au pic de 2022. L’économie sera améliorée également par un environnement interne plus favorable par rapport aux effets attendus des différentes mesures de soutien à l’activité économique par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des projets prioritaires du PCE et les appuis des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement.
« Les prévisions de la croissance tablent sur un taux de 3,8% en 2024. Cette croissance serait portée par l’ensemble des trois secteurs. Le secteur primaire resterait dynamique (+3,5%) avec l’appui du gouvernement dans l’agriculture et l’élevage mais également les effets attendus des projets tels que PIDC et PREFER », explique la BCC dans son rapport.
« Au niveau du secteur secondaire, l’activité est projetée à la hausse (+3,1%) avec la poursuite des travaux de construction et travaux publics. Les activités du secteur tertiaire poursuivront leur dynamisme (3,6%) », ajoute la BCC.
Selon la Banque centrale des Comores, l’investissement devrait se consolider à 3,0% et une hausse des exportations des biens et services (+4,1%). Ce progrès sera soutenu par une meilleure offre des produits de rente, notamment la vanille. Et les importations des biens et services connaîtront un rebond de 4,1%.
« Ces perspectives de croissance pour 2024 sont tributaires de l’évolution de la situation interne notamment sanitaire, liée à l’épidémie du choléra ainsi que les conséquences liées aux récentes inondations », a conclu la BCC.
La dette publique s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens à fin 2023 contre 190,1 milliards kmf en 2022. Ce qui équivaut à une hausse de 5,9%. En effet, le ratio d’endettement public est à 28,4% au 31 décembre 2023 bien en deçà du seuil indicatif fixé par le FMI qui est de 55%. Une dette viable.
A la fin de l’année 2023, la dette publique a progressé de 5,9%. Elle s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens en 2023 contre 190,1 milliards de francs comoriens en 2022. Selon la Banque centrale des Comores, la dette extérieure a crû de 5,3% sur la période pour s’établir à 169,2 milliards de francs comoriens.
« Cette progression a été essentiellement tirée par la hausse de la dette multilatérale (+16,7%) dont le niveau s’est établi à 80,5 milliards kmf en 2023 contre 69 milliards kmf en 2022. Elle est majoritairement constituée de la Banque mondiale (34%), la BADEA (15,7%), le FMI (14,7%), le FAD (13,1%) et TDB Group (10,2%) », a expliqué la Banque centrale des Comores.
S’agissant de la dette bilatérale, elle s’est élevée à 44,9 milliards en 2023, en hausse de 1,3% par rapport à 2022. « Une hausse reflétée au niveau du fonds saoudien (+8,5%). En termes de structure, elle est prédominée par le fonds saoudien (46,2%) suivie d’Exim Bank Indien (27,9%) et du fonds koweïtien (23,4%) », a-t-elle précisé.
Pour ce qui est de la dette publique intérieure, elle est accélérée de 9% avec 32 milliards contre 29,3 milliards, une année au paravent sous l’effet de l’accroissement de la dette auprès du système bancaire.
« Tenant compte d’une croissance nominale de 13,2% du PIB, le ratio d’endettement public est ressorti en repli de 2 points de pourcentage à 28,4% du PIB. Cette situation est reflétée par les baisses de 1,8 point à 23,8% du PIB pour la dette extérieure et -0,2 point à 4,5% du PIB pour la dette intérieure », a indiqué la Banque centrale dans son rapport annuel de l’année 2023.