Quatre établissements scolaires publics seront réhabilités à Ngazidja et à Anjouan par le projet Bundo la Malezi à travers le ministère de l’éducation nationale. La signature a eu lieu mardi dernier au ministère où Bacar Mvoulana, ministre de l’éducation nationale a fait savoir que cette initiative va de pair avec la vision du gouvernement comorien d’améliorer les infrastructures scolaires.
C’est un projet financé par l’Agence française de développement (AFD). « Lancé en 2022 après la conférence des bailleurs en juillet 2019 à Paris, le projet d’amélioration de l’environnement scolaire (PAES) vise à l’amélioration des infrastructures de près de 4 lycées, 20 collèges et 22 écoles primaires publiques repartis sur les trois iles indépendantes des Comores », a indiqué Said Soulé Said, secrétaire général au ministère de l’éducation nationale.
Les quatre écoles de la phase zéro qui seront réhabilitées figurent deux à Ngazidja, dont l’école primaire publique de Moroni Sanfil, confiée aux sociétés Wirdane et Fahar Construction avec un montant de 392.069.074 kmf et le collège de Moroni Mboweni, confié à une société chinoise (CABR-CRGB) pour un montant de 470.820.382 Kmf. À Anjouan, peut-on citer l’école primaire publique de Komoni, confiée à (CABR-CRGB), pour un budget évalué à 241.588.070 Kmf et le collège de Mirontsy confié à la société SOCOHAIDAR et Fils pour un budget évalué à 496.985.511 Kmf.
Tous ces chantiers auront une durée de 13 mois de travaux. Pour le secrétaire général au ministère de l’éducation nationale, près de 3700 élèves bénéficiaires de ces nouvelles infrastructures et d’un environnement scolaire amélioré. « Dans le cadre de ce programme, après les étapes de passation de marché et évaluation, nous sommes arrivés à la fin de la première partie : celle de la contractualisation avec l’entreprise attributaire des marchés des établissements de la première phase », a-t-il conclu.
Alors que la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores observe un arrêt de cours de 72 heures pour le non-respect de leurs doléances, Bacar Mvoulana, ministre de l’éducation nationale sans langue de bois, lance les hostilités. En conférence de presse hier au ministère, le patron de l’éducation a rappelé que ces doléances sont d’ores et déjà répondues et ceux qui réclament la grève n’agissent pas pour le bien du métier.
Une déclaration qui va sûrement choquer la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores qui attend une solution pérenne pour éviter la perturbation de l’année scolaire. A un mois de la clôture du premier trimestre, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores observe un arrêt de cours depuis hier jusqu’à demain. Selon la fédération des syndicats, les avancements et l’application de la nouvelle grille indiciaire n’ont pas eu une réponse. Une information balayée du revers de la main par le ministre affirmant que la première question est déjà résolue.
« En ce qui concerne l’application de la nouvelle grille indiciaire, cela ne peut pas être appliqué cette année car elle a été introduite sur la loi des finances de 2025 », a précisé le ministre, Bacar Mvoulana. Ce dernier regrette que les enseignants n’accomplissent pas leurs obligations. « Nous avons été obligés de procéder à des affectations. Plus de 40% des enseignants du secondaire étaient affectés dans le primaire. C’est nous-mêmes, enseignants qui tuons ce métier à travers les syndicats », ajoute le ministre qui est revenu sur sa décision de fermer certains établissements scolaires privés.
Le ministre ne compte pas revenir sur cette décision qui, selon le collectif des établissements privés non autorisés, est inouïe et viole le jugement rendu par le tribunal. Bacar Mvoulana estime que cette note portant interdiction à ces établissements d’exercer n’est pas respectée. Il insiste qu’aucun élève issu de ces établissements non autorisés ne prendra part aux concours et examens nationaux. Le ministre ajoute que même les passages de ces élèves en classe ne seront pas considérés.
Entre la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores (FSEC) et le ministère de l’éducation, le torchon brûle. Estimant que leurs revendications n’ont pas été satisfaites par les autorités, la FSEC a décidé d’observer un arrêt de cours de 72 heures du 19 au 21 novembre 2024, gelant au même moment les notes du premier trimestre en attendant une suite favorable à leurs doléances.
La fédération des syndicats de l’éducation aux Comores (Fsec) a tenté de trouver des solutions pérennes face à leurs revendications auprès du gouvernement, à travers le ministère de l’éducation. En vain. La Fsec a adressé une lettre au ministère de l’éducation, le 14 octobre dernier, lui rappelant le respect du protocole d’accord signé le 4 janvier 2024 entre le gouvernement et la fédération en question. Malheureusement, le ministre n’a pas réagi. Le 15 octobre dernier, la Fsec et le président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale se sont rencontrés pour la question de loi des finances de 2025 laquelle les enseignants jugent qu’elle n’a pas tenu compte de leurs revendications sur la question de la nouvelle grille indiciaire. La Fsec juge nécessaire de ne pas rester indifférente face à cette situation incertaine.
Samedi dernier, un communiqué portant arrêt de cours de 72 heures a été publié par la Fsec. « Pour cette raison, la Fsec a pris les décisions suivantes : observer un arrêt de cours de 72 heures du 19 au 21 novembre 2024 et geler les notes du premier trimestre en attendant une suite favorable à notre revendication (pas de remplissage de bulletins et conseils des classes) », a-t- on annoncé.
Les syndicalistes affirment de lancer un préavis de grève si le gouvernement n’a pas bougé son doigt. « Si les autorités gouvernementales restent dans l’indifférence, la Fsec se trouvera dans l’obligation de leur adresser un préavis de grève », a-t-elle ajouté.
Après Anjouan, le tour revient à l’île de Mohéli. Le ministre de l’éducation et la société chinoise (CGC) ont procédé jeudi dernier, à la signature des contrats de réhabilitation et extension du lycée publique de Fomboni, Mohéli. Il s’agit d’un projet initié par le gouvernement comorien, financé par l’AFD d’un montant 2.006.418 euros, soit 987 millions de francs comoriens, qui vise à améliorer la qualité de l’éducation dans un environnement scolaire sain, à travers le projet Bundo La Malezi.
La France, à travers l’AFD mais aussi le service de coopération de l’Ambassade et le réseau des alliances françaises accorde une priorité à l’éducation. L’ambition, partagée avec le ministère de l’éducation, est extrêmement grande et se résume comme suit : 6 projets (PGEC, PREFEC, PEPS, PAES, KI et PROFI), pour un montant de 65 M€, ciblant l’amélioration de l’accès, de qualité et de la gouvernance de l’ensemble du système éducatif comorien, du primaire au supérieur en passant par le secondaire et la formation professionnelle ; 54 établissements publics du primaire, collège et lycée et l’enseignement supérieur, qui feront l’objet de constructions et réhabilitations, en assurant une répartition territoriale équilibrée entre les 3 îles. Cela représente plus d’un établissement public sur dix sur le plan national qui connaîtra dans les 3 prochaines années des travaux comme c’est le cas de cet établissement.
« Cet investissement tout à fait considérable devrait bénéficier chaque année à plus 31 000 élèves. D’après les derniers chiffres livrés la campagne statistique 2023/24 que l’AFD a appuyé dans le cadre du PGEC, le lycée de Fomboni a accueilli l’an dernier 637 élèves dont 298 jeunes filles, encadrés par 53 enseignants », a fait savoir le représentant de l’ambassade de France.
Selon lui, ces travaux de rénovation et extension représentent bien évidemment une opportunité, mais dans le même temps un énorme défi pour les Comores. Un défi pour que ces établissements puissent assurer un enseignement de qualité et demeurer attractif pour la jeunesse comorienne. « C’est pourquoi, l’amélioration de la gestion des ressources humaines au sein de la fonction publique et du corps enseignants en particulier doit constituer une réforme clé pour améliorer la qualité des services publics. Il en est de même de l’augmentation des recettes de l’État pour pouvoir recruter et rémunérer ces enseignants. L’AFD soutient également le Ministère des Finances, dans cet objectif », a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de l’éducation, Bacar Mvoulana, a souligné que l’émergence des Comores à l’horizon 2030 est traduite parce que l’on appelle Plan Comores Émergent, programme qui place les réformes de l’éducation comme un axe incontournable. « Dans une feuille de route du gouvernement dont j’ai l’honneur d’être membre, l’amélioration de la qualité des enseignements dans un environnement scolaire sain occupe une place prépondérante. D’où ce programme de réhabilitation et construction des établissements dans le pays couplé de formations diverses pour renforcer les capacités des professionnels de l’éducation depuis le niveau établissement jusqu’au niveau cadres dirigeants », a-t-il déclaré.
Ces travaux de réhabilitation avec extension et fourniture de mobiliers du lycée de Fomboni sont financés par fonds propres à hauteur de 2.006.418 euros, soit 987 millions de francs comoriens. « Un défi de taille va se poser ; c’est le fait de faire des travaux, qui vont durer 13 mois, sans interrompre les cours », a-t-il annoncé.
Pour rappel, le plan de développement France-Comores (PDFC) a vu le jour à la suite de ladite conférence. Et, la France et l’Agence française de développement ont accordé dans le cadre de ce plan Comores émergent à l’horizon 2030 une aide de plus de 150 millions d’euros dont près de 57 millions d’euros destinés à l’amélioration et le renforcement de l’éducation nationale dans tous ses aspects susceptibles de le rendre efficiente.
De concertations en concertations dans le cadre du Plan de Développement France-Comores (PDFC) une déclinaison des projets relatifs à l’Éducation Nationale a été retenue à savoir : le projet de Performance et Gouvernance de l’Éducation aux Comores connu sous l’acronyme (PGEC), vise l’appui du système éducatif par le développement du savoir, du savoir-faire et du savoir être ; le Projet d’Amélioration de l’Environnement Scolaire connu sous l’acronyme (PAES) cible les réhabilitations et les constructions des établissements scolaires là où ce besoin se fait sentir, voire nécessaire ; le Projet de Promotion de l’Éducation Physique et Sportive (PEPS) en phase finale conceptuelle vise la formation des professeurs de hauts niveaux d’éducation Physique.
Ces trois projets mis bout à bout forment le programme BUNDO LA MALEZI, identifié sous l’acronyme (BLM) couvre allégorie le cerveau et le corps en mouvement pour leur bien-être.
Alors qu’un jugement en faveur du collectif des établissements privés non autorisés soit rendu en leur faveur, le ministre de l’éducation nationale fait fi. En conférence de presse samedi dernier au New-sélect, le collectif des établissements privés non autorisés dénonce cette décision et appelle le ministre à la reconsidérer.
Environ 117 établissements privés non autorisés à exercer dans l’ensemble du territoire national. Le collectif de ces établissements estime que cette décision du ministère de l’éducation n’a aucune base légale. « Il nous a boycotté et nous a maltraités », a déploré Ali Bacar, porte-parole du collectif qui accuse le ministre du favoritisme à l’égard de certains établissements.
Le collectif s’engage dans une bataille juridique. En première instance, le collectif a eu le procès. A la grande surprise, indique-t-il, le ministre de l’éducation a ordonné l’ouverture de la session de prise des photos pour les candidats aux examens dans une période qui n’est pas normale. Au même moment, il a aussi interjeté appel contre le jugement de la première instance. « Pourquoi, il n’a pas attendu la décision de la cour d’appel », s’interroge-t-il.
Selon le porte-parole du collectif, « le ministre de l’éducation fait fi de ce jugement. Il veut nous enterrer vivant », regrette-t-il. Après l’arrêté du ministère énumérant les établissements privés non autorisés vient encore une note donnant la possibilité de faire recours. « Sur la base de quoi on fait recours pendant qu’aucune inspection n’a été faite auprès de ces établissements », dixit-il.
Le ministre de l’éducation a traité ces établissements comme « des épiceries ». Des propos qui ont choqué le collectif qui appelle le ministre à se retenir et à surveiller son langage. Le collectif appelle ainsi le ministre à revoir sa décision qui ne répond pas à la nouvelle politique d’un jeune un emploi encore moins le renouveau.
La faculté de sciences et techniques a organisé hier une journée de conseil et d’orientation dédiée aux nouveaux venus. Lors de son discours, Dr Soulé Hamidou, doyen de cette faculté a indiqué que parmi les objectifs de cette cérémonie c’est d’orienter, donner des conseils et surtout d’éduquer les nouveaux inscrits sur le comportement à entreprendre ici.
La faculté de sciences et techniques a ouvert ses portes hier. Dr Soulé Hamidou, doyen de la faculté de sciences et techniques a débuté son discours pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux bacheliers. Pour le doyen, il s’agit d’une cérémonie de conseil, d’orientation et le comportement à entreprendre à la faculté. « Ce sont des élèves issus des différents lycées. La cérémonie d’aujourd’hui est pour leur faire part au comportement à entreprendre ici à la faculté. Leur faire part également aux matières d’enseignement et le fonctionnement du système », a précisé le doyen.
Ce dernier a rappelé que cette année par rapport aux autres années, la faculté de sciences et techniques a enregistré beaucoup d’élèves. « Mais avec le plan Comores émergent dont l’éducation nationale est l’un des secteurs clés, 34 salles de classe sont en chantier. Il y a aussi la construction des laboratoires pour faciliter leurs recherches. C’est un programme financé par l’agence française de développement », a-t-il annoncé.
La cérémonie a été aussi une occasion de décerner des attestations pour les responsables des différentes coopératives de la faculté. « C’est grâce aux responsables des différentes coopératives que la faculté est aujourd’hui propre », a souligné Dr Soulé Hamidou qui invite les nouveaux inscrits à la faculté de redoubler leurs efforts car ils sont l’avenir du pays.
Le ministère de la promotion du genre, de la solidarité avec l’appui technique de l’UNICEF Comores à travers les fonds KOICA a procédé à la distribution de kits scolaires destinés aux filles des familles en situation de vulnérabilité. Les kits scolaires comprennent un cartable, des cahiers, des stylos, des crayons, des livres et manuels scolaires, une trousse de géométrie, des calculatrice ….
A quelques jours de la rentrée scolaire, la ministre de la promotion du genre, de la solidarité avec l’appui technique de l’UNICEF Comores à travers les fonds KOICA, Fatima Ahamada, a remis des kits scolaires à des élèves de familles vulnérables.
Ce programme, financé par les fonds KOICA, est mis en œuvre par la direction nationale de la solidarité dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’accompagnement et de réinsertion sociale des filles en situation de vulnérabilité avérée, comme chaque rentrée scolaire depuis 2020.
Cette initiative vise à garantir que chaque jeune fille dispose des outils nécessaires pour réussir sa scolarité. Les kits scolaires comprennent un cartable, des cahiers, des stylos, des crayons, des livres et manuels scolaires, une trousse de géométrie, des calculatrice ….
« Ces fournitures essentielles ne sont pas seulement des objets ; elles symbolisent un soutien tangible aux familles qui font face à des défis économiques. En fournissant ces ressources, le gouvernement s’engage à réduire les obstacles liés à l’éducation des filles, favorisant ainsi leur autonomie et leur émancipation », a déclaré le ministère de la promotion du genre et de la solidarité.
Selon le ministère, ce programme s’inscrit dans un effort plus large visant à promouvoir l’égalité des genres et à soutenir les filles vulnérables dans leur parcours éducatif. La collaboration entre le gouvernement, KOICA et UNICEF Comores illustre l’importance d’unir les forces pour atteindre des objectifs communs.
« La distribution de ces kits scolaires représente une étape essentielle vers l’amélioration des conditions d’apprentissage des filles en situation de vulnérabilité. En investissant dans leur éducation, nous investissons dans le développement de leur capital humain et du coup pour un avenir meilleur de toute la société. La rentrée scolaire 2024-2025 sera ainsi marquée par un engagement renouvelé envers l’éducation des filles, garantissant qu’aucune d’entre elles ne soit laissée pour compte », a-t-il souligné.
Le 1er octobre dernier, les élèves et enseignants ont repris le chemin de l’école, au titre de l’année scolaire 2024/2025, après trois mois de vacance. Au lycée Saïd Mohamed Cheikh, les cours se déroulent dans les meilleures conditions. Selon le censeur du lycée, Youssouf Idi Issilam, les enseignants et élèves répondent présents aux heures de cours. 800 élèves sont déjà inscrits dans les petits papiers de l’établissement.
Les établissements scolaires publics ont déjà commencé leurs cours au titre de l’année scolaire 2024/2025. Malgré que plusieurs établissements n’aient pas encore établi les listes définitives de leurs élèves, au lycée de Moroni, 800 élèves sont déjà inscrits. 65 enseignants sont aussi répertoriés, selon le censeur de l’établissement, Youssouf Idi Issilam. « La date limite pour les inscriptions des élèves a été fixée au 12 octobre dernier. Actuellement, 800 élèves figurent dans nos petits papiers. Et 65 enseignants débutent leurs cours dès la première heure du jour. Toutefois, il nous manque encore deux enseignants de Mathématique et d’Anglais pour les classes respectivement, de 1ere C et 2 TD et de 2 TA et TD et TC », a-t-il fait savoir.
« Cette année, nous avons reparti avec 30 divisions par rapport à l’année dernière que nous avions seulement 27 divisions, pour toutes les classes confondues », a annoncé Youssouf Idi Issilam. Et de préciser que : « l’absence de ces deux enseignants est due au fait que le gouvernement a imposé un taux horaire hebdomadaire de 18 heures pour le lycée et 21 heures pour le collège ».
Les cours avancent dans les bonnes conditions depuis le 1er octobre, selon le censeur du lycée. « Les élèves sont toujours majoritairement présents, tout comme les enseignants. Ils sont plus que motivés. Les enseignants ont eu déjà leurs avancements du mois de septembre et ils respectent minutieusement les emplois du temps journaliers », a-t-il conclu.
Ce mardi, à l’hôtel Retaj, un séminaire de deux jours est lancé et dédié à un enjeu crucial pour les Comores : la structuration et l’opérationnalisation d’un fonds de financement de la formation et de l’insertion professionnelle. Le ministère de l’éducation nationale, a mis à contribution ses partenaires de l’Union européenne et de l’Agence française de développement pour consolider, structurer et pérenniser notre système de formation et d’insertion professionnelle.
Définir les modalités concrètes de structuration et d’opérationnalisation du fonds, conformément à l’étude et à la stratégie déjà élaborées, tels sont les objectifs de ce séminaire. Deux jours de séminaire pour échanger, partager des idées, suggestions et expertises pour faire de ce fonds de financement de la formation et de l’insertion professionnelle une réalité et une réussite.
Selon le ministre de l’éducation nationale chargé de la formation et de l’insertion professionnelle, Bacar Mvoulana, ce séminaire est une étape déterminante. « Nous devons poser les jalons pour une organisation institutionnelle et financière solide, inclusive, et adaptée aux spécificités de notre pays », a déclaré Bacar Mvoulana.
« Nous devons également prendre en compte les contributions de chacun des acteurs présents ici aujourd’hui : les entreprises privées, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les organisations de la société civile et, bien sûr, les représentants de la diaspora comorienne. Ensemble, nous devons relever ce défi de manière concertée, équitable et durable », a-t-il ajouté.
A en croire le ministre en charge de la formation et de l’insertion professionnelle, ce projet de fonds de financement n’est pas qu’un simple outil financier. « C’est un véritable levier de développement, une réponse à la précarité et au chômage des jeunes, un vecteur de croissance pour notre économie », soutient-il.
Et de conclure que « le succès de ce projet dépend de notre capacité à construire ensemble un modèle de gouvernance inclusif et transparent, capable de répondre aux attentes des différentes parties prenantes et de favoriser un réel développement des compétences et de l’emploi aux Comores. »
Ce lundi marque la rentrée des classes des élèves du primaire et du secondaire, telle qu’a été annoncée par les autorités compétentes. A Moroni, élèves et enseignants ont répondu présents, notamment au lycée Saïd Mohamed Cheikh et à l’école primaire publique Fundi Saïd Mnemoi. Les cours débutent ce matin.
Les établissements scolaires publics sont plus animés que les années précédentes pour le compte de la rentrée scolaire. Bien que l’effectif des établissements ne soit pas encore connu.
Tous enthousiastes de retrouver le chemin de l’école. « Nous sommes venus ce lundi, pour remplir l’emploi du temps des classes. Le début des cours aura lieu demain mardi 01 octobre 2024 (aujourd’hui, ndlr », annonce un enseignant au lycée Saïd Mohamed Cheikh. Les enseignants et la direction ont partagé la joie face au taux de présence des élèves, ce lundi. Puisqu’ils sont majoritairement venus pour commencer leurs cours et ce n’était pas le cas.
« Je suis venu débuter mes cours mais, la direction et les enseignants ont annoncé qu’ils débutent ce mardi », a fait savoir un élève au lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni. C’est la même rengaine à l’école primaire publique Fundi Saïd Mnemoi, anciennement appelée Application. « Les élèves sont venus majoritairement dans leurs salles de classe. Les cours des CE1 et CM1 sont programmés pour demain mardi (aujourd’hui, ndlr. Quelques enseignants étaient présents à la première heure. Un signe fort pour débuter l’année scolaire 2024/2025 », a souligné un enseignant.