Hier jeudi, 18 614 élèves sur l’ensemble du territoire national sont appelés à passer aux épreuves du concours d’entrée en 6e pour l’année 2021-2022. À Moroni, le déroulement de l’examen est passé à merveille correspondant aux consignes et règlements fixés par les autorités compétentes. Pas d’incidents majeurs signalés.
Les épreuves du concours d’entrée en 6eme ont été effectuées, hier, dans l’ensemble du territoire national. 18 614 sont appelés à passer à l’examen. Selon les informations recueillies à Moroni, il n’y a plus un « incident majeur signalé » ni « une tentative de fraudes des élèves ». Selon les justificatifs du surveillant du centre d’examen de l’école primaire Application, Halib Hamza, les « conditions prescrites pour le déroulement de l’examen sont respectées » et « aucun incident majeur » n’a été signalé. « Le déroulement de ce concours d’entrée en 6e est maîtrisé. Dans la matinée, les élèves ont été un peu stressés vu l’ampleur et la présence des surveillants et forces de l’ordre en dehors des classes. Mais, peu à peu, les élèves ont pris le rythme et ont collaboré. Ce n’est pas facile de gérer un tel stress vu que les enfants sont moins âgés. Durant les épreuves, nous n’avons pas remarqué des signes de tricheries ou de tentatives de fraudes de la part des élèves. Aucun incident majeur n’a été signalé », a expliqué Halib Hamza.
Ce dernier a précisé que les épreuves de l’examen se conforment au niveau des élèves. « Les épreuves n’étaient pas du tout difficiles. Ce sont des exercices qui se conforment à leurs cours. Il n’y a rien de nouveau. Je pense que les élèves pourront répondre aux questions demandées sans difficultés. Même si ces dernières années, l’enseignement primaire et secondaire a été chamboulé par la pandémie du Covid-19 provoquant la baisse de certains niveaux d’élèves. Et j’espère que les résultats seront appréciables », a-t-il témoigné après la fin du concours.
Et après la deuxième heure du concours, Saïd Soilihi, candidat à l’école primaire Application a témoigné que les questions n’étaient pas difficiles à répondre. Cela veut dire, selon lui, tout ce qui était posé à l’examen est déjà appris dans les leçons. « Le texte de la dictée était un peu étrange pour moi. Je ne l’ai jamais entendu, mais j’ai essayé de réécrire. Les questions du français ne sont pas étranges pour moi car ce sont des leçons que nous avons apprises en classe. Au début, j’étais un peu angoissé puisque j’ai vu les gendarmes et surveillants. Mais, peu à peu, j’ai pu maîtriser la situation. C’est pourquoi j’ai pu répondre aux questions de mathématiques. Je ne sais pas si j’ai bien répondu aux questions mais, quand même, j’ai terminé tous les exercices », a indiqué Saïd Soilihi.
Et Daima Soifeine, parent d’élève, se montre « très satisfaite » face au déroulement du concours. Selon lui, toutes les mesures de surveillance ont été prises, et le concours s’est bien passé malgré quelques répressions faites par les forces de l’ordre envers les parents d’élèves. « Depuis le matin jusqu’à cette heure, les épreuves de l’examen se passent bien selon les lignes directives fixées par les autorités concernées. Les surveillants ne sont pas du tout offensifs envers nos enfants. Je n’étais pas à l’intérieur du centre d’examen, mais je n’ai pas entendu ni vu quelques problèmes signalés. Je suis donc persuadé que les élèves ont eu le temps de bien répondre aux questions posées. Lors de la récréation, les élèves ont exprimé leur joie face au déroulement des épreuves. Et même, ils ont témoigné que les épreuves ne sont pas très difficiles. C’est un bon signe de leur part. Mais, après la deuxième récréation, certains parents se sont confrontés aux forces de l’ordre puisqu’ils voulaient donner la nourriture à leurs enfants. C’est comme ça la situation. Mais en réalité, tout est à merveille », s’est réjoui le parent.
Abdoulandhum Ahamada