ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les élèves de l’école primaire publique de Wanani à Mwali ne sont pas laissés pour compte. Et pour cause, ils sont gratifiés des kits scolaires. Cette œuvre humanitaire émane de la société AGK pour accompagner l’éducation des enfants surtout en période de crise sanitaire et économique.

487 élèves de l’école primaire publique de Wanani (maternelle jusqu’à la classe de CM2) ont bénéficié, lundi dernier, des kits scolaires venant du patron de la société AGK, Amine Kalfane et distribué par la directrice de la société AGK Mwali, Roukaya Said Hassane. Ces kits sont répartis de cahiers, livres, stylos, entre autres. La société AGK est profondément convaincue que l’avenir des enfants sera compromis si toutes les conditions ne sont pas réunies en leur offrant une meilleure qualité éducative et des manuels scolaires. La société AGK a accompagné les élèves de l’école primaire publique en leur mettant à disposition des kits scolaires d’une valeur d’une somme conséquente. La cérémonie de remise s’est déroulée en présence des instituteurs de l’école, des parents d’élèves, des élèves et des autorités communautaires.

Ce geste humanitaire est salué par les enseignants de cet établissement et les parents d’élèves. « J’aimerais partager cette aide de fourniture scolaire en présence des parents d’élèves parce que je pense que chaque élève doit avoir 5 cahiers. Il y a des livres, stylos, craies, feuilles », a indiqué le directeur de l’école primaire publique de Wanani.

La société AGK demeure un partenaire de confiance engagé pour l’éducation des élèves de l’école primaire publique de Wanani dans l’île de Djumbé Fatima. Et elle entreprend à accompagner beaucoup plus les enfants dans l’éducation surtout les enfants vulnérables. Ces kits sont distribués au moment opportun car plusieurs familles sont affectées par la pandémie de covid-19 et d’autres sont démunies.

KDBA

Plusieurs écoles privées ont été impactées par la pandémie du Coronavirus dès l’année scolaire 2019-2020. Ces écoles privées enregistrent un déficit de 1 289 000 000 francs comoriens plus des taxes fiscales. Et jusqu’à présent, le gouvernement comorien n’a pas encore prêté main forte à ces établissements scolaires.

Le Coronavirus a impacté plusieurs secteurs dans le pays depuis son apparition aux Comores. Le domaine de l’enseignement n’est pas du tout épargné. L’année scolaire 2019-2020, plus de 140 écoles privées ont enregistré un déficit de 1 289 000 000 francs comoriens plus les taxes fiscales (impôts). Ce montant provient au  « non-paiement des loyers et des enseignants ». Le trésorier de la coordination des écoles privées, Abdou Ahamada s’est dit qu’il faut attendre un moment pour payer ces dettes et fiscs imposés par l’Etat. « L’année dernière, nous avons enregistré une dette de 1 289 000 000 francs comoriens provenant du non-paiement des loyers et des enseignants. Plus de 140 établissements scolaires privés sont dans une impasse. Il faut attendre au maximum 2 à 5 ans pour payer ces dettes, s’ajoutant des taxes fiscales (impôts) », a confié le trésorier, Abdou Ahamada.

Ce dernier a annoncé que les écoles privées ont demandé un soutien financier au gouvernement. En vain. « Nous avons organisé un collectif de 150 écoles privées dans l’ensemble du territoire national, pour demander une assistance financière auprès du gouvernement, plus précisément au ministère de l’éducation nationale, sous le règne de l’ancien ministre, Moindjié Mohamed Moussa. Ce dernier nous a promis un don de 656 millions de francs comoriens, destinés aux écoles privées impactées par la crise sanitaire du Coronavirus. En vain. Toutefois, ces derniers temps, nous avons reçu un don des ordinateurs et tablettes », a-t-il rappelé.

Abdoulandhum Ahamada

 

La Meck-Moroni et l’intersyndicale des enseignants ont, samedi dernier, signé une convention de partenariat. Cette convention traduit la domiciliation des salaires des enseignants comoriens à la Meck-Moroni. Selon le secrétaire général de l’intersyndical Moussa Mfoungoulié, il s’agit d’un grand  pas franchi après une longue lutte avec les autorités de l’Etat.

Désireux de rester libre pour la banque de leur choix, les syndicats nationaux des instituteurs comoriens et le syndicat national des professeurs comoriens ont  parvenu à atteindre leurs objectifs. Samedi dernier, une cérémonie de signature de partenariat a eu lieu entre la Meck Moroni et les deux structures syndicales des enseignants. «Aujourd’hui, cet accord traduit un aboutissement de longue dialogue et de longue lutte pour ces enseignants auprès des gouvernements comoriens. Nous avons pris avec nos cœurs, leurs désolations, leurs inquiétudes face à la situation qu’ils faisaient face pendant des longues années. Désormais, nous sommes engagés pour ce partenariat  significatif pour le corps enseignant », a expliqué la directrice exécutive de la Meck-Moroni,  Laila Saïd Hassane.

Selon elle, cette convention passe entre nos deux institutions et  s’inscrit dans le sillage d’une collaboration engagée  pour le corps  enseignant après leur longue lutte auprès des gouvernements de vouloir trouer leur  liberté de domicilier leurs salaires dans la banque de leur choix. «  Ayant entendu leurs cris, et surtout  que l’éducation est sans doute le fer de lance de  toutes les nations émergées, nous sommes engagés à répondre à leurs besoins pour une bonne amélioration de la qualité de notre système éducatif », a-t-elle ajouté.

De son côté, le secrétaire général de l’intersyndical des enseignants, Moussa Mfoungoulié a précisé les trois principales raisons qu’elles les ont poussées à se rallier avec la Meck-Moroni. «  La Meck Moroni est différente des autres institutions financières,  elle devient la banque du peuple, elle est celle  qui nous ressemble, sans oublier aussi qu’elle devient la banque de l’éducation en offrant chaque année  des bourses d’études  pour nos bacheliers »,  dit-il.

Nassuf. M. Abdou

Lycée de Mitsamihuli : Les élèves en grève

Lycée de Mitsamihuli : Les élèves en grève

Le manque d’enseignants au lycée de Mitsamihuli, au nord de la Grande Comore, fait un tollé. Et c’est la terminale D qui manque trop d’enseignants. Cette série manque des enseignants de philosophie, de français, d’anglais, de physique. La Série A4 traverse également cette même crise…

Presqu’un mois depuis que les élèves ont repris le chemin de l’école. Mais dans certains établissements publics, l’on constate un manque d’enseignants. Au lycée de Mitsamihuli, les lycéens montent au créneau. La semaine dernière, les élèves de la terminale D, A4 ont fermé les salles de classes et ils réclament le complément des enseignants. « Je ne sais pas comment je pourrais qualifier cette situation. Nous les terminales A4 n’avons ni un professeur de philosophie, ni de français, ni d’anglais pourtant ce sont les trois matières fondamentales de notre série. Nous avons décidé de fermer les salles en espérant que les autorités réagissent à notre avantage », a exprimé Faridi Moindjie, élève de la série A. La situation n’impacte pas seulement les séries littéraires, mais aussi la série D.

Le proviseur du lycée, Ali Mohamed Ali a tenté en vain de convaincre les élève à mettre fin la grave. Il a fini par comprendre que le manque d’enseignants n’est pas favorable aux élèves du lycée de Mitsamihuli. Le proviseur promet de se mettre en contact avec le ministère de l’éducation nationale pour une sortie de crise.

« J’ai essayé de calmer les élèves à retourner en classe en vain, en tout cas je les ai promis que je contacterai les autorités compétentes pour qu’ils affectent des enseignants dans les prochains jours », a fait savoir le proviseur.

«  Nous avons constaté que chaque discipline, il y a un seul enseignant, c’est très compliqué surtout pour les élèves de terminale, mais je suis optimiste que le gouvernement trouvera une solution dans les meilleurs délais  », espère-t-il.

Nassuf. M. Abdou

 

 

Au lycée Saïd Mohamed Cheikh, les cours sont déjà débutés, dès le mois d’octobre dernier. 83 professeurs y sont affectés. Le censeur, Mohamed Mansouri a fait savoir que toutes les dispositions nécessaires sont déjà prises pour le bon fonctionnement de l’éducation des enfants.

Selon Mohamed Mansouri, les 83 professeurs affectés au lycée Said Mohamed Cheikh viennent assidument pour enseigner les enfants. « 83 professeurs sont affectés au lycée Saïd Mohamed Cheikh contre 124 pour l’année dernière. Ces professeurs ont débuté leurs cours et on n’a pas encore enregistrés des absences. Ces professeurs suivent le programme venant du ministère de l’éducation nationale », a déclaré le censeur de l’établissement, Mohamed Mansouri.

Au niveau de capacité d’accueil des élèves, Mohamed Mansouri affirme que l’établissement peut accueillir 1000 élèves. « Cette année, nous avons enregistré plus de 800 élèves dans toutes les classes et séries confondues. Alors que nous pouvons accueillir 1000 élèves. Néanmoins, les heures de cours sont augmentées auprès des professeurs car 41 professeurs sont possiblement affectés dans d’autres établissements scolaires », a-t-il confié.

Sur la question des affectations des professeurs, le censeur se réserve de tout commentaire. « L’année dernière, nous avions 124 professeurs. Actuellement, nous avons enregistré 83. Alors, 41 sont possiblement affectés ailleurs. Toutefois, un professeur de la langue arabe m’a annoncé qu’il est affecté à l’école primaire publique Fundi Said Mnemoi Moroni Application. C’est à l’inspection pédagogique de régler toutes ces problématiques », a-t-il répondu.

Interrogé sur la baisse du niveau des élèves, le censeur n’a pas hésité à expliquer que plusieurs professeurs ne sont pas habilités à enseigner. « Je pense que la baisse des niveaux des élèves est causée par plusieurs raisons. Tout d’abord, certains professeurs ou enseignants ne sont pas habilités à enseigner les enfants par manque de connaissance et de diplômes. Mais aussi, certaines écoles privées ne sont pas légales pour inscrire des élèves car ce sont des établissements fantômes », a-t-il avancé.

Abdoulandhum Ahamada

L’Ambassade des Etats-Unis à Madagascar et aux Comores a signé avec l’Université des Comores un protocole d’accord pour renouveler le partenariat d’hébergement du centre American Corner des Comores dans le bâtiment de l’IFERE à Moroni le 17 novembre dernier.

Cet American Corner continuera à construire des ponts entre les peuples des Etats-Unis et des Comores à travers des programmes et des événements. « Respectant les principes de conception établis par la Smithsonian Institution, l’American Corner à Moroni offrira un environnement accueillant, inspirant et flexible aux visiteurs pour qu’ils puissent découvrir la culture américaine, explorer de nouvelles idées et participer à des programmes interactifs, innovants et significatifs », précise l’ambassade des Etats-Unis aux Comores dans un communiqué de presse.

Les deux parties sont d’accord pour focaliser leurs programmes sur la promotion de l’anglais américain, le soutien à la formation des professeurs d’anglais et l’encouragement des études aux États-Unis. « Le Centre American Corner fait partie de la plateforme American Spaces du Département d’Etat Américain, qui fournit des espaces technologiques modernes et accueillants pour la mise en œuvre de la diplomatie publique », a-t-on expliqué.

Les activités sont organisées autour de cinq piliers de programmation : informer sur les États-Unis, engager la communauté par le biais de programmes culturels, promouvoir la langue anglaise et les ressources américaines, promouvoir les études aux États-Unis par le biais du programme Education USA, et engager les anciens bénéficiaires des programmes d’échanges du Département d’État. Pour rappel, l’American Corner de Comores a ouvert ses portes la première fois en 2006, à la suite d’un partenariat avec le Département Anglophone de l’Université des Comores.

KDBA

Le directeur général de l’enseignement supérieur, Ali Mohamed est suspendu de ses fonctions par le ministre de tutelle à cause d’un scandale sur la répartition des bourses du Royaume Chérifien. Certaines bourses seraient vendues. Mais, il ne compte pas céder.

Un bras de fer entre le ministre de l’éducation nationale et le directeur général de l’enseignement supérieur. Accusé d’ingérence, le directeur général de l’enseignement supérieur, Ali Mohamadi est suspendu de ses fonctions. Mais, il refuse de quitter son poste. Après un long règne à la tête de l’enseignement supérieur au ministère de l’éducation nationale, Ali Mohamed est suspendu.

177 bourses sont à la portée de l’Union des Comores et sont octroyées par le Maroc à des étudiants comoriens pour leurs études universitaires dans des universités marocaines. Des bourses qui demandent une bonne gestion de la part du gouvernement pour que les bénéficiaires soient qualifiés et mérités. Plusieurs bourses seraient vendues ou distribuées illégalement, par la direction générale de l’enseignement superieur. De ce fait, le nouveau ministre de l’éducation nationale aurait demandé des comptes rendus de la gestion des ces bourses marocaines, auprès de la direction générale de l’enseignement superieur. En vain.

Suspendu, Ali Mohamed refuse d’obtempérer. Il ne manifeste aucune volonté de remettre les clés. S’il refuse de quitter son poste, reviendra-t-il aux forces de l’ordre de l’en expulser ? Et l’esclandre ! Les bénéficiaires des bourses marocaines commencent dès ce jeudi à quitter le pays. Quelles ont été les procédures de bénéficier ces bourses ?

Abdoulandhum Ahamada

La faculté de science et technique a ouvert ses portes pour la rentrée universitaire 2021-2022. 1446 étudiants sont inscrits. Le doyen de la faculté, Soulé Hamidou a expliqué toutes les conditions requises pour débuter cette rentrée.

La rentrée universitaire 2021-2022 a eu lieu, depuis le 4 octobre dernier. Une rentrée graduelle, selon le doyen de la faculté de science et technique, Soulé Hamidou. « Les professeurs ont commencé leur rentrée, le 4 octobre 2021. La rentrée pour les étudiants de la 2e et 3e année a eu lieu, le 8 novembre dernier. Aujourd’hui, le 15 novembre (hier, ndlr), les étudiants de la 1ère année ont fait leur rentrée. Les étudiants de Master feront également leur rentrée, le 22 novembre prochain », a expliqué le doyen, Soulé Hamidou.

Ce dernier a déploré une insuffisance de capacité d’accueil des étudiants. « 1446 étudiants sont inscrits mais la capacité de leur accueil est insuffisante. L’année dernière, nous avions plus de 1200 étudiants inscrits. Normalement, nous devrions avoir 820 étudiants pour assurer une capacité d’accueil suffisante. Mais, les étudiants de la 3e année font leur cours magistral au lycée Saïd Mohamed Cheikh, et d’autres, à la faculté Imam Chafiou et à l’école de santé. Plusieurs bacheliers sont obligés de continuer leurs études aux Comores à cause de la Covid-19 et aussi leur bas-âge. Toutefois, le gouvernement envisage de construire des bâtiments, assurant la capacité d’accueil des étudiants », a-t-il annoncé.

En ce qui concerne l’ouverture du Master, Soulé Hamidou pense qu’il est temps que l’Université des Comores possède plusieurs modules d’enseignement. « L’année dernière, nous avons eu des masters de mathématiques, de gestion de catastrophes et changements climatiques et de science de l’énergie et de l’environnement, avec une sélection de 25 à 30 étudiants. Cette année, nous avons aussi les masters de gestion des ressources halieutiques. Avec l’appui des partenaires, nous pouvons ouvrir d’autres masters. Mais, pour ouvrir des masters, nous devons parcourir la région pour chercher des professeurs de qualité (à 40%). De même, nous pourrions ouvrir une école doctorale régionale », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

 

A Ndzuwani, le directeur de l’école nationale technique et professionnelle est à la retraite depuis 2020. Samedi dernier, une réunion d’échange et de concertation a eu lieu à l’école nationale technique et professionnelle de Ouani (ENTP). Une liste de 03 nouveaux directeurs est proposée.

L’ancien directeur est à la retraite depuis 2020. Une réunion réunissant 33 enseignants et la direction a eu lieu. Le directeur de l’établissement ne s’est pas présenté à la réunion. Pourtant, il a été notifié, selon Zanfar Youssouf, enseignant de mécanique à l’Entp. « Le directeur est à la retraite depuis 2020. L’école ne peut pas s’auto-aller. Après plusieurs demandes à la direction de l’enseignement technique, la direction nous a demandé de proposer trois (03) enseignants fonctionnaires trois jours plus tard », a indiqué Zanfar Youssouf, enseignant de mécanique.

« Il y a la réunion avec les enseignants, les chefs de scolarité, le secrétariat pour choisir un nouveau directeur. Nous avons arrêté une liste de trois (03) personnes capables de diriger l’école par rapport aux attentes du gouvernement. Nous espérons qu’une de nos propositions soit retenue au poste de directeur de l’école. Une personne qui maîtrise bien le terrain, les atouts et la politique de l’établissement », a-t-il avancé.

Ce sont les enseignants Chakila Riziki, Abou Ali, Allaoui Abdillah qui sont désignés pour qu’un soit choisi directeur par la direction de l’enseignement technique.  Des interrogations surgissent sur l’absence du directeur général qui, jusqu’à l’heure actuelle, n’est pas encore remplacé. Un poste vacant ? Quel sort pour les enseignants et les apprentis de cette école ? 

Ahmed Zaidou

La Meck-Moroni a remis vendredi dernier les attestations des bourses d’études d’aide et soutien aux étudiants et bacheliers brillants de l’année 2021. 33 sur 83 ont été retenus pour cette 7ème édition consécutive du programme de bourse Twamaya ya maudu. Un budget qui s’élève à 45.000.000.000 kmf par an, selon Mme Laila Saïd Hassane, directrice exécutive de la Meck-Moroni.

Pour la 7ème édition consécutive, la Meck-Moroni a remis devant les autorités du gouvernement, les bourses d’études aux bacheliers ainsi qu’aux étudiants pour l’année 2021. Au total, 33 sur 83 dossiers ont été retenus par le comité de sélection de la Meck-Moroni après tant d’enquêtes sur la qualité du dossier présenté, les critiques économiques et sociaux, la patience du projet et la motivation de l’étudiant. « Notre principal but de ce projet est de préparer des meilleures jeunesses comoriennes  pour qu’elles  soient les fruits de demain pour notre pays. On aurait vouloir retenir tous les candidats lancés dans cette course en dépit de notre budget limité », a montré Mme Laila Siad Hassane, directrice exécutive de la Meck-Moroni. « Si vous êtes boursiers, rappelle-t-elle, vous n’êtes pas sans savoir que c’est une opportunité que d’autre ne l’ont eut, alors la volonté et l’assiduité doivent être une priorité pour le boursier. »

Le président de l’Université des Comores, Ibouroi Ali Toibibou a expressément salué cette volonté manifestée par la Meck Moroni au profit de l’étudiant comorien à atteindre l’objectif de son projet d’études. « La politique et la stratégie de la Meck-Moroni devraient servir d’exemple sur la façon de prendre à bras le corps les questions de la jeunesse, donner la priorité à  la formation  et de servir en premier les plus méritants », a-t-il déclaré. « J’allais dire  des applaudissements par cette exigence qui lie à la fois les aspects économiques de rentabilité et les aspects sociaux de servir la catégorie des populations  vulnérables, les femmes et les jeunes », conclut  le président de l’Université.

Nassuf. M. Abdou