ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Sous un soleil de plomb, de pluie diluvienne, des mères assises sur des cailloux, des pères aussi, pour la vie de leurs enfants. Ils vendent des bananes, des maniocs, des fruits à pain, des tomates, des ailes du poulet, de la viande pour l’éducation des enfants. Avec la vente de ces produits des mères et pères ont réussi et arrivent à assurer la vie et l’éducation de leurs enfants.

Au grand marché de volo volo tout comme le petit marché de Moroni, les mamans sont à la recherche de la vie de leurs mômes. Analphabètes, elles sont convaincues que l’éducation est une notion importante pour une société ou tout un individu. Assurer la vie des enfants est une lourde tâche pour elles. Car elle dépend à des facteurs socio-économiques. Des mères et pères de familles se plaignent quant à la vie difficile que traverse la société comorienne en général. Malgré le manque des moyens financiers, les parents voient la nécessité d’apprendre les enfants.

Plus de travail, moins de gains

Et nombreuses mères sont celles qui assurent l’éducation de l’enfant sans le soutien d’un proche de la famille. Et la majorité de ses mères sont divorcées ou veuves. Elles espèrent changer la vie de leurs enfants en assurant leur éducation à l’intérieur comme à l’extérieur. Alors que le travail journalier n’apporte grand-chose de revenu. Les pères aussi se combattent pour une vie meilleure de leurs enfants. Ahmed Bacar, père de quatre enfants, vendeur au marché de volo volo n’a pas caché ses sentiments profonds pour exprimer l’éducation de ses enfants.

« Je possède quatre enfants. Mes trois enfants fréquentent l’école. Je pratique ce métier depuis 2002. J’ai fait un prêt de 3 millions au Sanduk pour assurer les études scolaires de mes enfants. Je ne trouve pas un bénéfice mensuel face à ce travail car je dépense beaucoup d’argents pour assurer l’écolage de mes trois enfants. Il ne faut pas oublier que chaque jour, on doit manger et boire. Sans oublier le frais du loyer, les frais médicaux, les déplacements et les impôts exigés par l’Etat. Imagine, on paye des analyses médicales au moins 2000 fc. Faites le calcul de toutes ces dépenses, tu remarqueras que je ne gagne pas beaucoup d’argents », a montré le vieux Ahmed Bacar, vendeur à Volo volo, avant d’ajouter « faites le calcul de 12.500 fc pour l’écolage de chaque mois et multiplie par 12 mois. Et puis, les dépenses de la nourriture, du loyer et multiplie par mois. En faisant ces calculs, tu remarques que je ne vis que par l’accumulation des dettes. Comment je peux rembourser ces dettes et assurer la vie quotidienne de mes enfants avec une recette mensuelle qui est moins de 100 mille ? ».

7.500 pour l’écolage

Pour Baraka Ahmed, une mère de famille et vendeuse des légumes à volo volo, les dépenses journalières sont supérieures par rapport aux recettes. Selon elle, sa mission est d’élever ses deux enfants malgré ses moyens financiers très insuffisants. « J’ai 3 enfants à élever. Je travaille matin et soir sans recettes colossales. Je dois assurer le quotidien. Je dépense 7.500 fc pour l’écolage mensuel de mes deux enfants de quatrième et de troisième. J’ai commencé ce travail depuis 2017. En temps normal sans incident, je peux gagner 100 mille francs de recettes mensuelles. Mais sache que je dois dépenser trop de fortune par jour pour la nourriture, la santé, le loyer. Je dois avoir au moins trois bidons remplis d’eau par jour, c’est couteux. Je paye 3000 fc pour l’électricité, 10.000 fc pour le loyer », a expliqué Baraka Ahmed, vendeuse de légumes, mère de trois enfants.

La grève des enseignants fatiguent les parents

L’Etat doit jouer son rôle d’assurer la survie de la population, selon M’madi Ibouroi Mdahoma, marchand des vêtements. Pour lui, les familles ont une lourde responsabilité de leurs enfants mais l’Etat doit assumer une part de charge quotidienne. « Je dois travailler durement pour assurer la vie scolaire de mes enfants. Là, je suis très conscient. Mais, tu dois penser que l’Etat doit faciliter les études scolaires des écoles publiques. Pourtant, ces dernières années, les grèves des enseignants s’enchainent dans les établissements publics. Cette histoire ne favorise pas les parents. Puisque si la grève continue, je serai donc obligé d’inscrire mes enfants dans un établissement privé. Je suis pauvre, je dois assurer la vie quotidienne de mes enfants, alors le gouvernement ne doit pas provoquer une surcharge par rapport à mes moyens financiers. Quel est le rôle de ce gouvernement dans les études des enfants ? Etre un ministre, s’agit-il d’avoir un gros salaire sans se soucier à la population ?  Nous sommes fatigués de cette vie misérable. Le gouvernement a une part de responsabilité de l’étude des enfants », a fait savoir  M’madi Ibouroi.

Abdoulandhum Ahamada

C’était hier mardi que l’examen d’entrée en sixième s’est déroulé sur l’ensemble du territoire. 17 157 candidats sont inscrits.  Aucun incident majeur n’est constaté. Toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de ce concours d’entrée en sixième avec le respect des gestes barrières contre le coronavirus.

Ils se trouvaient dans les sites d’examen de bon matin. A 6 heures. Accompagnés avec des membres de leurs familles, masqués, les candidats du concours d’entrée en sixième ont donné le premier pas des examens nationaux. L’examen se déroulait dans un climat paisible. Des épreuves abordables selon les témoignages des candidats. « Les épreuves ont été abordables, même si l’année scolaire a été  impactée par le coronavirus. Mais je crois que le service des examens s’est rendu compte qu’il fallait rendre les épreuves abordables », a témoigné Abdoulhamid Youssouf, candidat rencontré à l’école primaire Fundi Saïd Mnemoi de Moroni. « La façon dont j’ai vu les choses surtout la dictée,  j’espère pouvoir avoir une bonne note pour ne pas dire la meilleure note », confie-t-il.

Après l’épreuve de la dictée et questions, 15 minutes de pause leur ont été accordé. Pour cette occasion, ces élèves candidats ont exprimé la joie et rencontré leurs camarades pour un petit rafraichissement. Après le sifflet, ils ont retourné dans les salles pour la deuxième épreuve à savoir la mathématique. Ils ont quitté les salles et sites d’examen à 14 heures et ont regagné leurs familles.

Au lycée Saïd Mohamed cheikh de Moroni, les élèves se sentent plutôt  mieux quant aux  mesures barrières prises et les épreuves faciles. « Les épreuves ne sont pas difficiles. Je suis très confiant quant à ma réussite de ce concours car tous les sujets sont des choses apprises à l’école », dixit Azir Saïd.

Le respect des mesures barrières

Pour éviter la propagation du coronavirus dans les sites d’examen, les gestes barrières ont été respectées. Selon kamaria Mohamed, directrice de l’école primaire publique Fundi Saïd Mnemoi, toutes les dispositions ont été prises pour empêcher la contamination du virus. « Les élèves respectent strictement les mesures de protection contre le coronavirus. Tous, ils portent des masques même si le gouvernement ne nous a pas venir en aide. Toutefois, chaque enfant a porté un masque depuis chez lui avant d’arriver à l’école », a-t-elle observé.

La directrice de cette école a vivement salué les efforts des parents d’élèves qui ont su comprendre qu’il fallait au préalable protéger les enfants depuis leurs foyers avant de se présenter dans les sites d’examen. A l’école Fundi Saïd Mnemoi, une seule absence est enregistrée. La directrice ignore les raisons. « On a enregistré un seul élève absent », confirme Kamaria Mohamed.

20 élèves dans chaque classe. « La distanciation sociale est respectée. Toi-même, tu peux témoigner la manière dont  les tables et les enfants sont arrangés », martèle kamaria Mohamed. La demande du gouvernement va dans le même sens avec les recommandations des enseignants en matière de lutte contre la propagation du covid-19. L’école est désinfectée, notamment les poignés des portes, les tables bancs, etc.

Pour rappel, le ministre de l’éducation, Moindjié Mohamed Moussa avait bien annoncé que les parents des élèves doivent impérativement retourner chez-eux une fois que les enfants arrivent dans les sites d’examen. Un appel non respecté. Les parents d’élèves se sont présentés en masse devant les sites d’examen pour attendre les enfants.  

Nassuf. M. Abdou

Dans une  conférence de presse tenue hier lundi au ministère de l’éducation nationale, le ministre Moindjié Mohamed Moussa met en garde les acteurs d’agression sexuelle dans les milieux scolaires. Le ministre promet d’exclure l’enseignant violeur si toutes les  preuves sont réunies.

Aux Comores, le peuple vit une autre crise qui n’est pas celle du coronavirus : les violences sexuelles sur des mineurs. Dans les établissements scolaires, les écoles coraniques, les foyers, les agressions sexuelles connaissent une recrudescence. Choqué par le dernier acte de viol sur une enfant par un responsable d’école, le ministre de l’éducation se projette à en finir avec les viols en milieux scolaires.

Moindjié Mohamed Moussa s’est dit engagé à  mettre fin aux agressions sexuelles dans les milieux scolaires et aussi la carrière de l’enseignant violeur si toutes les preuves  sont réunies. « C’est d’abord un acte hors la loi, hors de notre tradition ainsi que notre religion. Si jamais toutes les preuves témoignant la culpabilité d’un enseignant agresseur sont réunies, l’enseignant sera catégoriquement exclu avant de passer à autre chose », a annoncé Moindjié Mohamed Moussa, ministre de l’éducation nationale.

Le ministre de l’éducation promet la mise en œuvre  des nouvelles structures devant permettre de travailler étroitement et  en permanence avec le service d’écoute afin de savoir l’origine de l’agresseur et son statut social si ce dernier serait un enseignant. « Ces pratiques, notamment des élèves entre eux, semblent marqués une certaine violence sexiste quotidienne, pas spectaculaire mais permanente ces derniers temps dans les milieux scolaires », dit-il.

 Moindjié Mohamed Moussa hausse le ton et insiste qu’ « il est temps que ces actes prennent fin, car  l’éducation ne s’achète pas, mais plutôt elle mérite à celui  qui s’est engagé », a conclu le ministre.

Nassuf. M. Abdou

 

Alors que le syndicat national des enseignants de l’université des Comores avait observé un arrêt de cours de 72 heures la semaine dernière, pour cause des salaires impayés et le manque de moyen de protection contre la covid-19, le ministre de l’éducation a mis fin au doute. Le gouvernement s’engage à répondre favorablement aux doléances des enseignants, a annoncé le ministre de l’éducation devant la presse.

Le ministre de l’éducation rassure les enseignants de l’université des Comores que le gouvernement versera les salaires des mois impayés. « Le gouvernement s’est engagé à travers le ministère des finances pour la loi de finance rectificative et répondant aux attentes urgentes des enseignants de l’université des Comores, notamment  le paiement du salaire et la mise en place effective des moyens  de protection contre la Covid-19 », confie Moindjé Mouhamed Moussa, ministre comorien de l’éducation nationale.

Tout en reconnaissant sa grande responsabilité au service d’une éducation impactée par la crise sanitaire, le ministre de l’éducation rappelle que l’éducation est « la base de tout épanouissement d’un Etat. » Toutes les ressources seront mobilisées pour accompagner le secteur éducatif en particulier les  besoins des enseignants.

Les enseignants reprendront les cours des licences 1 et 2 ? Ils avaient décidé que la reprise des cours s’effectuera sous condition que le gouvernement verse le salaire du mois de juin et une protection contre le coronavirus. Mais d’autres conditions sont imposées pour la rentrée universitaire 2020-2021. Les enseignants réclament les élections du président de l’université, un financement de l’université…

Nassuf. M. Abdou

 

Le ministre comorien de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a convié la presse, hier lundi, pour faire le point sur les examens nationaux. C’est l’examen d’entrée en sixième qui donne le coup d’envoi avec 17 157 candidats sur l’ensemble des îles. Pour cette occasion, le ministre de l’éducation rassure que  toutes  les dispositions et mesures de protection contre la covid-19 sont prises.

C’est aujourd’hui que débutent les examens nationaux dont l’examen d’entrée en 6ème. Dans l’ensemble de l’archipel, ils sont 17 157 candidats avec 65 sites dont 30 à Ngazidja, 24 à Ndzuwani et 11 à Mwali. A travers une conférence de presse, hier, au ministère de l’éducation, le ministre de tutelle, Moindjé Mohamed Moussa est optimiste et rassure que toutes les dispositions et les mesures de protection contre le coronavirus sont prises pour un bon déroulement des examens. Le ministre insiste donc sur le respect des mesures barrières en vue d’éviter la contamination dans les milieux d’examen.  « Vu la menace sanitaire permanente du coronavirus, les examens auront lieu dans la vigilance.  Le port de masque, la distanciation sociale et le lavage régulier des mains sont des mesures à respecter », a- insisté le ministre de l’éducation. Une façon pour le ministre, d’assurer les enfants et les enseignants d’une meilleure protection contre le coronavirus. 

Le ministre de l’éducation interdit aussi toute forme de tentative de fraude. Rappelant les irrégularités et les fraudes qui ont entaché les examens de l’année dernière, le ministre annonce que les auteurs de fraude seront punis ainsi que toute personne qui sera impliquée. « Cette année  aucune tolérance ne sera faite pour toute personne attrapée d’une tentative de fraude. En tenant compte du règlement intérieur,  le ministère prendra une décision contre l’enseignant avant d’exclure le candidat pendant une période de 5ans », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

 

Les enseignants de l’université ont tenu, hier, une assemblée générale extraordinaire pour étudier les perspectives d’achever l’année universitaire 2019-2020, et celle de la prochaine rentrée prévue pour le mois de novembre 2020. L’achèvement de l’année universitaire 2019-2020 et la rentrée de l’année 2020/2021 seront effectives sous conditions administrative, salariale et sanitaire. La reprise des cours de la 2eme et 1ere  année de ce mois est conditionnelle à la régularisation des conditions salariales et hygiéniques.

Le gouvernement n’a pas respecté les conditions du paiement de salaire et les conditions hygiéniques. Les enseignants ont, hier, proposé certaines exigences pour terminer l’année universitaire 2019-2020, et les modalités de la rentrée de l’année 2020-2021. « Nous sommes réunis pour prendre une décision finale liée à la fin de cette année universitaire et celle de l’année prochaine 2020-2021. Pour le cas de l’année en cours, les conditions sont claires. Le mois de mai dernier est payé. Mais D’ici jusqu’au 10 de ce mois, le gouvernement doit verser le salaire du mois de juin et octroyer des matériels de protection contre le Coronavirus. Au cas contraire, les étudiants de la deuxième et première année ne reprendront pas leurs cours», a déclaré Abdou Saïd Mouignidaho devant les journalistes.

Concernant la rentrée de l’année 2020-2021, le secrétaire général du Sneuc a cité les conditions nécessaires avant d’entamer les cours. « Pour débuter les cours de l’année 2020-2021, les élections du président de l’université doivent être obligatoirement organisées, les avancements des salaires, un changement radical de l’administration de l’université sans nomination, accomplissement des conditions sanitaires si la maladie n’est pas encore vaincue, une régularité des salaires des enseignants et règlement du problème de la caisse de retraite », a montré Abdou Saïd Mouignidaho, en ajoutant que « c’est un délai accordé au gouvernement pour régler le problème du salaire de mois de juin et les masques. Les examens du deuxième semestre seront en cours de continuité dès aujourd’hui».

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Les enseignants de l’université ne cessent de manifester leurs mécontentements face au gouvernement. Ils comptent trois mois d’arriéré de salaires. Un point de presse est tenu hier, pour prévoir un arrêt de cours de 72 heures, à compter d’aujourd’hui, lundi et mardi prochain.

L’énième arrêt de cours à l’université des Comores. Trois mois de salaires impayés. Dans un point de presse, Abdou Saïd Mouignidaho, secrétaire général du Sneuc a mis l’accent sur les conditions de travail difficiles et des arriérés de salaires du mois de mai, juin et juillet. Un arrêt de cours de 72 heures est déclaré. « Nous avons annoncé les conditions difficiles liées à la protection sanitaire lors de la reprise des cours. Nous n’avons pas reçu les matériels nécessaires de protection contre le coronavirus. Toutefois, nous continuons les cours dans des conditions néfastes. Nous avons trop patienté mais la patiente a ses limites. On compte 3 mois sans salaires. C’est un préavis. Nous allons signaler l’administration générale de l’université », a expliqué Abdou Saïd Mouignidaho, secrétaire général du Sneuc.

Une décision prise par le syndicat national des enseignants de l’université des Comores. « Le bureau du Sneuc a déclaré 72 heures d’arrêt de cours, à compter de demain jeudi (aujourd’hui) en attendant la décision de l’assemblée générale de tous les enseignants du mardi 04 août prochain. Une décision sera prise. On connaitra le sort, si on continue les cours ou on arrête immédiatement », a précisé le secrétaire.

Des excuses auprès des parents. « Nous avons trop patienté. Le gouvernement n’a pas honoré son engagement. Nous sommes très déçus de la sorte. Nous demandons des excuses à touts les responsables des étudiants car les choses ne nous permettent pas de continuer ainsi. Travailler trois mois sans salaires est un abus. On est fatigué », lance-t-il. Les enseignants de l’université déclencheront une grève à la fin de l’année ?  

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

L’Udc  a  débuté  les  partiels  le  21 juillet  dernier, notamment la faculté des lettres  après la reprise des cours le 01 juillet. Presqu’un mois de cours. Les  épreuves  se sont  déroulées  dans  un climat  paisible.  Les  étudiants  sont  satisfaits  d’avoir  achevé les  examens  vue  la peur liée  à la  pandémie  Covid-19.  Des  mesures  barrières  ont été  exigées.

A l’Udc  les  examens  se  sont  déroulées  dans  le  calme  absolu , les  enseignants  ainsi  que  les  étudiants  se  sentent  très  heureux  de  cela. « Les  partiels  se sont  déroulés  dans  des  meilleures  conditions. Certes  quelques  épreuves  étaient  difficiles, mais  qui  dit  examen  dit  difficulté », déclare  Ikmal  Ismaël,  étudiant  de  LMF. Selon  lui,  les  examens se  sont  très  bien  achevés  car  aucun  étudiant   n’a  été expulsé  ni accusé de  fraude  quelconque.

 Les  enseignants  ont  respecté  les  règles  imposées  dans  leurs  horaires. « Les  profs  étaient  sérieux  je  le  pense  parce qu’il y avait  le calme  dans  les  salles  et  aucune  tentative  de  triche  n’a  été  signalée » rassure-t-il. En effet  l’enseignement  universitaire  a  plus d’ampleur  et  les  étudiants  se  montrent  très  joyeux  et  fières de  leurs  enseignants.

Toutefois, des  mesures  barrières ont  été  imposées  dans  l’ensemble.  Les  responsables  de  l’université  ont  fait  de  leur  mieux  pour  éviter  la  propagation  de  cette  pandémie pendant  la reprise  des  cours. « Les  mesures  barrières  ont été respectées  dans  l’ensemble de l’université.  On  nous  a   interdits  d’enlever  les  masques et il y a même  les  sécurités  qui  rodaient  au tour  de  nous  pour  voir  si on respecte  les  mesures barrières », conclut-t-il.

Il est à noter que la faculté de droit et sciences économiques débutent leurs partiels le 03 août prochain. Comme à la faculté des lettres et sciences humaines, les mesures barrières contre le coronavirus seront respectées.

Touma Maoulida

 

Une bonne nouvelle. Avec plusieurs années d’attente, les cités universitaires sont en voie de réhabilitation. Le ministère de l’éducation nationale a promis l’usage de ces cités universitaires dès la prochaine rentrée académique 2020-2021. 

L’usage des cités universitaires sera un intérêt capital pour les étudiants. Depuis longtemps ces cités sont délabrées. Elles ne servent pas aux étudiants. Un sujet qui inquiétait l’opinion et qui faisait objet de rumeurs. Joint au téléphone, Moindjie Mohamed Moussa, ministre de l’éducation nationale a brisé le silence. Il a assuré que ces cités sont en voie de réhabilitation. « Nous sommes au courant que ces cités sont délabrées depuis un moment. Récemment, j’ai visité ces lieux et on a pris la bonne décision de les réhabiliter. Les travaux sont en cours », a indiqué le ministre de l’éducation nationale.

Au cours de notre entretien, le ministre de l’éducation a annoncé la nécessité d’avoir des cités universitaires. Selon lui, c’est une manière de loger les étudiants au lieu de laisser ces lieux sans activité. « Nous savons très bien que les étudiants ont besoin d’habiter dans ces lieux pour le bien de l’éducation. Nous nous engageons à bien organiser les préparatifs en toute assurance », a rassuré le ministre.

Concernant le programme de développement de l’éducation, le ministre a indiqué que l’ouverture de ces cités fait partie des points soulevés pour améliorer la situation de la vie universitaire. Selon le ministre, ces cités universitaires seront opérationnelles pour la prochaine rentrée universitaire. « On n’a pas encore fait un planning pour  les étudiants qui sont réservés à y habiter, mais nous prévoyons que ces bâtiments seront disponibles pour la rentrée universitaire 2020-2021. Les travaux s’améliorent au bon sens », a conclu le ministre.

Abdoulandhum Ahamada

Le secrétaire général de l’Université des Comores a annoncé la reprise des cours dans l’ensemble des trois iles. Afin de lutter contre la propagation du virus, le secrétaire général a rassuré l’application des mesures barrières dans les classes.  Au total, 3.796 étudiants en licence 3 sont attendus à reprendre le chemin de l’école demain mercredi 01 juillet.

Après plus de deux mois sans cours à l’université des Comores pour raison du coronavirus, les étudiants en licence 3 reprennent cours dès demain mercredi. Sur  11.665 étudiants inscrits, 3.796 étudiants en licence 3 seront les premiers bénéficiaires. Lors d’un entretien avec Al-fajr, le secrétaire général de l’Université des Comores a rappelé qu’il s’agit d’une rentrée graduelle. «  Cette reprise s’effectue par niveau dont chaque niveau aura à peu près un mois au maximum », explique le secrétaire général.  Et lui de rassurer que «  cette première vague s’effectuera en toute sécurité dans le but de mieux respecter les mesures barrières ».

 S’agissant du nombre d’étudiants par classe, le secrétaire a insisté qu’il est difficile de donner un nombre exact de chaque classe. « Nous avons fait une subdivision afin d’avoir une possibilité d’assurer la gestion des étudiants sans difficulté. Nous  n’aménagerons aucun effort  pour le respect des mesures barrières  afin de lutter contre le coronavirus », avance le secrétaire général de l’Udc. 

La reprise des cours  se déroulera par niveau. La licence 2 reprendra le 10 aout jusqu’au 05 septembre et du 17 septembre au 10 octobre pour la licence 1, selon le secrétaire. « La rentrée  universitaire de 2020-2021 est fixée le 26 octobre 2020 », précise-t-il.  Quelques règles de conduites sont exigées. « Le port des masques est obligé. Chaque étudiant aura sa propre chaise. Les étudiants sont strictement interdits de changer des places. Toutes les chaises seront aussi numérotées pour garantir la sécurité. Après les cours, les classes seront désinfectées au risque d’une éventuelle contamination du virus. Les mesures de distanciation sera respectées sans contrainte», confirme-t-il.

Halima Hamada