ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le candidat Mbaé Mohamed a rassemblé les partisans du parti CRC à Moidja Hamahame. Ce rassemblement marque le dernier meeting du candidat. Mbaé Mohamed réaffirme son engagement à soumettre des projets liés au développement agricole, de la pêche, de la construction des infrastructures routières, entre autres. Il s’engage ainsi à la paix et la cohésion sociale dans le Hamahame.

Le candidat Mbaé Mohamed a clôturé son dernier rassemblement de la mobilisation de ses partisans et sympathisants à Moidja Hamahame. Un dernier rassemblement qui annonce la fermeture de deux à trois semaines de campagne et de mobilisation des 21 localités de la circonscription de Hamahame. Dans son discours, Nasserdine Ibrahim, secrétaire général de la direction de campagne, a salué les supporters du clan du parti au pouvoir adhérant à la vision du chef de l’État pour faire des Comores, un pays émergent à l’horizon 2030. 

« Nous remercions les personnes qui apportent leur soutien à cette candidature de Mbaé Mohamed. Nous avons sillonné les 21 localités de la région pour convaincre la population à adhérer à cette vision prônée par le chef de l’État. Nous avons confiance en Mbaé Mohamed pour son expertise et son leadership. Nous sommes convaincus que Mbaé défendra les intérêts de notre circonscription. Il va soumettre des projets phares à l’Assemblée Nationale en faveur de Hamahame », a-t-il déclaré.

Le candidat Mbaé Mohamed promet de soumettre des projets phares relatifs aux secteurs de l’agriculture, à la construction des infrastructures routières, entre autres. Ce candidat incarne la paix et la cohésion sociale dans sa circonscription. « Je viens devant cette assistance pour remercier les personnes qui sont convaincues de cette candidature durant la période de campagne. J’ai sillonné les localités pour annoncer les projets phares mis en place par le gouvernement. Je vais défendre les intérêts de Hamahame une fois élu député à l’Assemblée Nationale », a-t-il affirmé. 

« Je vais soumettre des projets phares liés à l’agriculture, à la pêche et à la construction des routes. Des infrastructures routières pour faciliter le transport des biens matériels d’une ville à une autre », a-t-il promis. Et de conclure : « la paix et la cohésion sociale sont des éléments importants pour notre communauté. Je mise sur la paix et la stabilité de Hamahame ».
Abdoulandhum Ahamada

 

Les femmes qui soutiennent la candidature de Dr Ali Bandar se sont mobilisées, mercredi dernier, en sa faveur. A Mdé, ces femmes ont associé l’unité et la stabilité au développement et appellent les femmes à voter pour Daniel Ali Bandar le 12 janvier prochain.

Les femmes ont aussi leur place dans la politique. Celles de Bambao yadju ont affiché leur soutien à la candidature de Daniel Ali Bandar. Ce choix du candidat témoigne de la volonté du chef de l’Etat dans le développement du pays. « Nous remercions le choix du président Azali Assoumani pour choisir Daniel Ali Bandar pour le développement du pays », ont-elles salué.

Ce meeting est très significatif pour l’avenir de la femme de la région. L’unité et la solidarité de toutes les femmes sont encore un atout majeur. Madame Moinahalima, conseillère, s’est réjouie de la volonté des femmes de la région à soutenir la candidature de Daniel Ali Bandar sous le leadership de la Crc. La conseillère a mis l’accent sur la paix et la stabilité.

« Je suis convaincue que Daniel Ali Bandar est un jeune qui aime la paix et la stabilité de la région », a-t-elle avancé. Une candidate est aussi dans la course dans la région de Bambao Yamboini. Il s’agit de Madame Maissara. Pour la conseillère, le président Azali Assoumani est le premier à promouvoir le genre. A l’entendre, les femmes doivent aussi être au centre des décisions.

Quant à madame Echata Mohamed, le chef de l’État à fait le choix d’un jeune cadre de la région intelligent et clairvoyant. Faisant l’historique de la région, Madame Echata, a rappelé que les femmes de la région représentent 80% dans toutes les plateformes des femmes. Ce qui reflète leur engagement au développement du pays. « Il est temps de se réveiller et d’entrer sur la politique pour notre bien. A cette heure, la femme comorienne commence à prendre le devant sur la scène politique du pays. Il faut montrer notre savoir-faire et notre leadership », a-t-elle conseillé. 

Kamal Said Abdou 

 

À Nioumadzaha Bambao, mercredi dernier, Toufé Maecha, candidat de la circonscription de Bambao ya mboini, a mobilisé ses partisans et sympathisants pour son dernier meeting. Une fois élu député à l’Assemblée Nationale, Toufé Maecha promet de soumettre des projets de lois axés sur l’éducation, la valorisation de la pension des retraités et la libération des prisonniers politiques.

À J-3 de la tenue des élections législatives, les supporters du candidat Toufé Maecha sont venus nombreux à Nioumadzaha Bambao pour son dernier meeting. Ce rassemblement ravive l’espoir du candidat. En effet, le programme de Toufé Maecha s’aligne aux maux de la vie surtout ceux des opprimés. Des promesses axées prioritairement sur l’éducation, la pension des retraités et la libération des prisonniers politiques. 

« Je suis défenseur des droits fondamentaux et je ne suis pas habitué à des promesses mensongères. Une fois élu député, je vais soumettre un projet de loi qui demande une augmentation du budget alloué à l’éducation des enfants. Actuellement, les établissements publics sont désertés et la majorité des enfants fréquentent les écoles privées à un taux de 65%. Je soumettrai aussi un projet de loi sur la valorisation de la pension des retraités, surtout sur les employés du secteur privé. La libération des prisonniers politiques est l’une de mes priorités à l’Assemblée Nationale », a-t-il déclaré.  

Le directeur de campagne, Abdourahim Moussa a profité de cette occasion pour louer le comportement de M. Maecha sur son « intégration sociale » et son « dynamisme » en faveur de la population. Pour lui, en tant que journaliste, Toufé est le candidat idéal pour défendre les intérêts de la société civile. « Nous connaissons la vision et le combat de notre cher candidat Toufé. Il est défenseur des droits humains, en tant que journaliste de métier. Toufé Maecha est un jeune intègre et sociable. Il sait comment défendre les intérêts des opprimés. Il apporte du sourire dans notre région », a-t-il expliqué. 

Abdoulandhum Ahamada

Le candidat de la Crc dans la circonscription Bambao Yadju, Daniel Ali Bandar a réuni les siens pour un dernier meeting électoral hier à Mkazi. Une occasion pour le candidat de promettre de transformer sa région en un véritable pôle économique. 

Alors que la campagne électorale est dans sa dernière ligne droite, Daniel Ali Bandar, candidat de la Crc dans la circonscription de Bambao Yadju a fait une démonstration de force dans sa ville natale de Mkazi. Magnifié par les intervenants dans leurs discours, Daniel Ali Bandar est sans doute le candidat idéal pour défendre à l’Assemblée nationale, non seulement le développement de la région mais encore le plan Comores émergent dont il est l’un des experts ayant contribué leurs expertises.

Des chants et tam-tams ont raisonnés dans la salle, signe de soutien au candidat qui souhaite transformer la région en un véritable pôle économique en misant sur l’agriculture et le commerce. La paix, la stabilité et la cohésion sociale demeurent une nécessité impérieuse pour Mohamed Ismaila qui s’est adressé à la jeunesse sur leur rôle dans le développement pour la réussite des projets. Il priorise l’intellectualité et le civisme pour s’aligner aux attentes actuelles du pays.

« Si nous voulons un développement, nous devons être unis et solidaires pour le bien-être de notre région », a-t-il dit. Le pays est en voie de développement, Daniel Ali Bandar a fait rappel aux actions entreprises par le gouvernement, notamment la mise en place des parcs solaires pour le développement de l’entreprenariat. « Nous allons proposer une loi pour la réglementation du secteur de l’énergie », a-t-il précisé. Pour transformer la région en un pôle économique, « le premier point c’est l’éducation suivie de la paix et l’unité pour pouvoir bâtir notre région », a-t-il conclu.

Kamal Said Abdou

À l’approche des élections législatives du 12 janvier prochain, les voix qui s’étaient élevées pendant la présidentielle de janvier 2024, se font de nouveau entendre. L’opposition autrefois réunie dans le « Collectif des candidats malheureux aux dernières élections présidentielles » est aujourd’hui divisée. Dans une rencontre tenue avec l’Union Africaine hier dans un hôtel de la place, l’opposition unie pour les élections demeure inflexible et exige le respect des préalables issus du cadre de concertation. Elle met en garde l’Union Africaine et les institutions en charge des élections en cas de tentative de fraude électorale.

La dernière ligne droite. À quelques heures des législatives, l’opposition est donc divisée sur la forme et non sur le fond. Les conditions pour des élections législatives crédibles, démocratiques, transparentes et acceptées par tous refont surface sur la rencontre entre l’opposition unie pour les élections et l’Union Africaine. Cette organisation panafricaine est pointée du doigt aux dernières élections présidentielles à l’écoute de toutes les parties engagées dans ces élections.

Réveil des vieux démons

Dès lors que la campagne électorale prend fin ce 11 janvier à minuit, l’opposition juge toujours nécessaire le respect du cadre de concertation bien établi entre toutes les parties prenantes au processus et la Ceni pour des élections propres et apaisées. Dans cet idéal, l’opposition constate déjà les vieilles pratiques douteuses. Alors que les noms des membres du bureau devaient être connus, ceci reste une équation à deux inconnus avant le 12 janvier prochain. La formation de ces membres de bureau a eu lieu mais « jusqu’à maintenant, leurs noms ne sont pas encore publiés », déplore Aboudou Soefo, porte-parole du collectif. Ce qui constitue un premier pas vers des élections taillées sur mesure dont le porte-parole du collectif dénonce la prise en otage de la Ceni et ses démembrements par la Crc, principal parti au pouvoir.

« Nous avons demandé à la délégation de l’Union Africaine de tirer l’attention aux institutions en charge des élections que si les préalables dont nous étions tous d’accord sont piétinés, nous n’allons pas accepter », précise-t-il. Dans un tel climat, l’Union africaine a l’obligation de s’impliquer davantage dans ce processus à un moment où le moindre dérapage pourrait conduire le pays au chaos. Mais de ce qui s’est passé en janvier 2024, c’est l’inquiétude au côté de l’opposition qui exige une grande vigilance aux institutions en charge des élections et l’Union Africaine.

La tension monte dans l’opposition

Sous l’œil de critique et une élection au fond de tension, la tension monte dans l’opposition. Elle met en garde le gouvernement contre toute tentative de fraude. Dans cette position, le porte-parole du collectif n’a pas mâché ses mots rassurants en effet, « qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent mais nous n’allons pas accepter que ces élections se déroulent dans des conditions autres que celles acceptées par nous tous dans le cadre de concertation ». 

L’opposition se dit prête à un face-à-face contre le gouvernement en cas de fraude électorale.
Sans langue de bois, Aboudou Soefo affirme que l’opposition est prête à combattre et à affronter le gouvernement s’il le faut. Les jours à venir sont décisifs et le porte-parole du collectif a demandé la neutralité des forces de l’ordre dans ce « combat électoral ». Dans l’autre côté, la voix est contraire à celle de l’opposition unie pour les élections qui estime que, seule la voie des élections pourra faire partir Azali Assoumani au pouvoir.

Un avis non approuvé par l’opposition anti-élection qui a fait appel au boycott et demande à la population de ne pas se rendre aux urnes le 12 janvier. Une déclaration qui a ému le collectif, auquel cette déclaration ne correspond malheureusement pas à leur statut politique et dont Ibrahim Abdourazak alias Razida la qualifie des « amateurs politiques » en leur invitant de revoir cette position.

Kamal Said Abdou 

 

Le candidat Mbaé Mohamed Chafiou a mobilisé ses partisans du parti CRC à Mbeni- Hamahame. Une occasion pour le candidat de dévoiler son programme quinquennal, une fois élu député à l’Assemblée Nationale. Mbaé Mohamed incarne la paix et la stabilité dans la region et promet de défendre les projets prônés par le gouvernement.

Une forte mobilisation des partisans de la CRC de la région de Hamahame a eu lieu, hier mardi, à Mbeni. Des milliers de personnes ont envahi la place publique de Mbeni sous la couleur bleue et blanche. Des cris d’applaudissements ont retenti le leu. Dans son discours, Salim Hassani, directeur de campagne de Mbae Mohamed, a annoncé que la candidature de Mbaé s’aligne à la politique du gouvernement et incarne l’unité et la cohésion sociale de la région de Hamahame. « Mbaé Mohamed s’aligne à la vision du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Cette campagne marque une étape importante pour notre unité et de solidarité de la région de Hamahame. C’est une démonstration de force pour montrer à tout le monde que nous sommes réunis pour défendre les intérêts de Hamahame », a souligné Soulé Hassani.

Le candidat à la législature, Mbaé Mohamed a dévoilé son programme quinquennal, une fois élu député à l’Assemblée Nationale. Pour lui, son programme s’aligne avec le programme Comores émergent prôné par le chef de l’Etat, Azali Assoumani. Il a cité les projets liés à la construction des routes, à l’agriculture, entre autres. « Je vais défendre les projets de développement mis en œuvre par le gouvernement. Je m’aligne au plan Comores émergents (PCE). Je vais défendre des projets de construction des routes pour faciliter la circulation des personnes et des biens car Hamahame est une zone de forte richesse agricole exploitable en faveur des habitants », a-t-il déclaré.

Abdoulandhum Ahamada

A Nvuni Bambao, dimanche dernier, Daniel Ali Bandar, candidat de la Crc dans la circonscription de Bambao Yadjuu a incarné l’unité et la cohésion sociale pour le développement de la région. 

A quelques jours de la fin de la campagne électorale, Daniel Ali Bandar poursuit sa conquête auprès de ses militants pour les convaincre à travers ses projets et priorités pour le développement de la région. Au premier plan, le candidat de la Crc incarne l’unité et la cohésion sociale pour une région de Bambao, prospère et développée. Daniel Ali Bandar a axé son discours sur les besoins de la région, notamment en matière de développement de l’agriculture et le commerce. « Nous votons pour notre avenir. On vote pour une personne à qui, il défendra nos intérêts », a-t-il précisé.

Selon le candidat, la région de Bambao dispose beaucoup de ressources pouvant propulser le développement, mais l’unité et la stabilité de la région, le développement ne peut être réalisé.  « Je sais ce dont la région a besoin mais cela ne peut se faire sans que vous adhériez à la politique du gouvernement », a-t-il indiqué.

Quant au suppléant du candidat, Dr Badaoui, celui-ci est revenu sur les acquis de l’Université des Comores, un des projets phares initiés par le président Azali Assoumani. Selon lui, le président Azali a toujours donné l’importance à l’enseignement. D’ailleurs, dit-il, c’est le premier verset coranique révélé au prophète. L’université des Comores est la première institution du plan Comores émergent et une source pour la cohésion sociale. 

Kamal Said Abdou

Le vendredi 3 janvier, le candidat indépendant de la circonscription de Mutsamudu 1, Aynoulhouda Jaffar et son équipe ont organisé un grand rassemblement à Goungwamwé, dans la ville de Mutsamudu. L’événement a attiré une centaine de participants, en majorité des jeunes, qui ont répondu massivement à l’appel. Le mini-meeting s’est déroulé dans le calme, marqué par des discours inspirants, notamment en faveur des jeunes, comme l’a témoigné Anli Ibrahim, un habitant du quartier.

Le directeur de campagne, Moudathir Abou El-Majd, a ouvert la cérémonie en remerciant les jeunes pour leur mobilisation. Il a dénoncé les fausses promesses et les pratiques politiques décevantes, appelant à un renouvellement de la classe politique et à une gestion plus responsable du pays. Dans son message, il a mis en garde contre les conséquences d’une mauvaise gouvernance et a encouragé l’unité pour construire un avenir meilleur.

Nack-Shamy a pris la parole pour alerter sur les dangers liés à la mauvaise gestion du pays, imputée à des responsables incompétents et à des pratiques douteuses. Il a exhorté les jeunes à ne pas céder à la déception, affirmant avec conviction : « Ensemble, nous pouvons transformer cette réalité pour un avenir meilleur. » Son appel à l’unité et à l’action a fortement galvanisé la foule, renforçant l’engagement des participants.

Candidat aux élections législatives dans la circonscription de Mutsamudu 1, Aynoulhouda Jaffar bénéficie d’un parcours remarquable dans le domaine de l’aviation civile. Ayant exercé des fonctions stratégiques et opérationnelles, il est reconnu pour son expertise en sûreté aéroportuaire, gestion des risques et élaboration de cadres réglementaires. En tant que coordinateur, chef de projet et formateur, il a participé à des projets d’envergure nationale et internationale. Son éthique professionnelle rigoureuse et son leadership témoignent de sa capacité à relever des défis complexes.

Nail Jaffar, frère d’Aynoulhouda et ancien délégué chargé de l’éducation sous le gouverneur Anissi Chamsidine, a également pris la parole. Il a salué les habitants de Goungwamwé pour leur présence et leur soutien, affirmant : « Wa Goungwamwé wakwelou dhe waja vani Leo » (Les habitants de Goungwamwé sont ceux qui sont ici aujourd’hui). Dans son discours, il a félicité Aynoulhouda pour son engagement et a exhorté les jeunes à saisir cette « occasion en or ». Il a insisté sur l’importance de préserver et de défendre leur vote face au scepticisme ambiant, tout en reconnaissant les erreurs de la précédente gouvernance : « Moi, qui ai été dans le pouvoir, je confirme que nous avons mal géré. C’est pour cela que nous voulons laisser la place aux jeunes pour qu’ils tentent leur chance », a-t-il dit.

Mme Taslim, secrétaire générale de la direction de campagne et native de Mirontsy, a souligné l’importance de l’unité au sein de Mirontsy-Mutsamudu. Elle a insisté sur le fait qu’il ne devrait pas y avoir de frontières ni de divisions dans cette localité. Son message appelait à la cohésion et à une collaboration renforcée entre les différentes communautés.

Lors de son discours, Aynoulhouda Jaffar a abordé les rumeurs circulant autour de sa candidature, qui prétendent qu’elle serait soutenue par des politiciens influents. Il a fermement démenti ces accusations, affirmant que sa campagne est portée uniquement par des jeunes engagés et déterminés. « Derrière moi, il y a des jeunes qui se débrouillent seuls. Je n’ai aucun lien avec une autorité X comme les rumeurs le prétendent », a-t-il déclaré. Le candidat a également précisé que tous les moyens financiers utilisés dans sa campagne proviennent de ses propres ressources et de celles de son équipe.

Aynoulhouda Jaffar a souligné l’importance de sa candidature, en affirmant que son programme inclut toutes les catégories d’âge, de professions et de passions. Visiblement ému, il a exprimé sa gratitude envers les habitants de Goungwamwé pour l’honneur et la confiance qu’ils lui témoignent. Il a conclu son intervention en promettant de rester proche des habitants de Goungwamwé, tout en leur donnant l’espoir d’une représentation solide à Hamramba : « Je serai toujours avec vous, même après avoir siégé à Hamramba », a-t-il conclu.

M’soil Said Ahmed (stagiaire)

Dans un message de vœux du nouvel an, Sylvain  Riquier, ambassadeur de France aux Comores a déclaré que l’année 2025 est une année particulière pour les Comores. Selon lui, cette année marque le 50e anniversaire de l’indépendance des Comores et la réinvention d’une relation nouvelle entre la France et les Comores.

Les relations entre Comores et France sont ancrées dans la diplomatie, la sécurité, la santé,  l’éducation et surtout l’amitié qui lie Moroni et Paris. Malgré le désaccord sur la question de Mayotte, l’année 2025 est une occasion pour Sylvain  Riquier, ambassadeur de France aux Comores de réaffirmer l’engagement de son pays aux côtés de la population comorienne. Dressant le bilan de l’année écoulée, le diplomate français a rappelé que son pays a poursuivi ses actions en faveur du développement en matière de santé pour lutter contre le choléra avec la Croix-Rouge française et le croissant-rouge comorien, en matière d’éducation avec la rénovation de plusieurs écoles sur les 3 îles et avec le partenariat avec l’université des Comores.

Parmi ses actions la France offre des opportunités aux jeunes. « 630 visas ont été délivrés aux étudiants et la mise en service de la centrale solaire de la société française innovant à Mitsamihuli est un pas important dans la vie du pays », a précisé le diplomate français. « 2024 a également vu des avancées dans la mise en œuvre prochaine du Fonds de garantie pour les entreprises », a-t-il ajouté.

Sylvain Riquier  est revenu sur le cyclone Chido qui a fortement dévasté l’île de Mayotte et les actions menées par le gouvernement comorien en faveur de la population touchée. « Je salue chaleureusement les actions de solidarité pour le département de Mayotte à la suite du cyclone chido et de ses dévastations. Elle démontre que face au changement climatique, nous savons dépasser nos différends dans une véritable coopération régionale », a conclu le diplomate français.

Kamal Said Abdou

Après son arrivée à Anjouan dans l’après-midi du jeudi 2 janvier, le président de la République s’est rendu directement à Sima pour assister à un grand meeting organisé en soutien à Moustadroine Abdou. Ce meeting est une étape clé dans la campagne électorale orchestrée par le CRC. Tout comme lors des précédentes élections présidentielles et du gouverneur, Sima a été choisie pour accueillir cet événement majeur.

Des milliers de sympathisants et partisans vêtus de bleu se sont rassemblés à Sima. La CRC a déployé des moyens logistiques conséquents pour assurer le succès de cette rencontre. « Ce meeting de Sima est symbolique. Nous avons l’obligation de conclure cette étape pour nous concentrer sur d’autres priorités », a affirmé Claude Ben Ali. Il a également assuré que « ces élections sont animées par une démocratie sans faille ».

Selon les organisateurs, environ 4000 chaises avaient été installées et la participation était estimée à près de 5000 personnes. La CRC domine actuellement la scène politique avec une mobilisation massive, tandis que ses adversaires privilégient des campagnes de proximité, comme le porte-à-porte. Cependant, certains opposants murmurent que « le combat se prépare en sous-sol » et qu’une « surprise se profile pour contrer la CRC ».

Le gouverneur de Ndzuani, Dr Zaidou Youssouf, a profité de son intervention pour saluer le président Azali et adresser ses vœux de bonne année à l’ensemble du public. Il a également rappelé les responsabilités des 12 candidats du parti CRC sur l’île d’Anjouan. « Vous avez un devoir moral, non seulement de fidélité, mais aussi de loyauté, car vous avez été choisis », a-t-il dit.

Pour sa part, Moustadroine Abdou a souligné la solidité de sa relation avec le président Azali, qui remonte aux années 2000. « Ce qui a fait durer notre relation, c’est la fidélité et le respect. Le président ne lâche jamais ses amis », a-t-il déclaré.

Le président Azali a, quant à lui, insisté sur l’importance de voter pour ses députés afin d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Il a conclu en exprimant sa foi et son espoir de succès pour le parti.

M’soil Said Ahmed (stagiaire)