A l’occasion de la célébration du 75ème anniversaire de la fondation de la Chine, mercredi dernier au Retaj, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores a annoncé que son pays est prêt à s’associer à tous les amis qui s’engagent à développer les relations sino-comoriennes afin de promouvoir le partenariat stratégique entre les deux pays.
Le 1er octobre 1949, Mao Zedong à proclamé la fondation de la république populaire de Chine, qui succède à la république de Chine, sur la place Tian’anmen, à Pékin. Bientôt, 50 ans de relation entre Moroni et Pekin. La Chine et les Comores deviennent deux pays amis, deux peuples frères et deux nations proches.
A l’occasion de la célébration du 75 ème anniversaire de la fondation de Chine, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores a rappelé d’abord que les relations entre la Chine et les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle, ont toutes été portées au niveau du partenariat stratégique.
« La Chine travaillera avec les pays africains, dont les Comores, pour rassembler les forces du « Sud global » en faveur de la solidarité et de la coopération entre les pays en développement, et pour sauvegarder conjointement la justice internationale et promouvoir la paix et le développement dans le monde », a déclaré Guo Zhijun.
4ème fournisseur de l’Union des Comores avec 9,7% de part du marché, derrière les Emirats Arabes Unis, 22%, la France et le Pakistan 15% chacun, la Chine se positionne comme un partenaire important du pays. Les entreprises chinoises raflent essentiellement le marché des infrastructures routières, aéroportuaires et hospitalières ainsi que sur la télécommunication. Par ces chiffres, la Chine est devenue un partenaire incontournable pour le développement des Comores. « La Chine est prête à s’associer à tous les amis qui s’engagent à développer les relations sino-comoriennes afin de promouvoir le partenariat stratégique entre les deux pays », a confié le diplomate Chinois.
La coopération sino-comorienne marquera le 13 novembre prochain son 50eme anniversaire, qui sans doute illustrera dans divers domaines dont la Chine a porté son assistance. « Cela constituera une magnifique occasion pour en exalter et en dresser le bilan, et tracer les belles lignes d’un futur porteur d’espérance pour nos deux pays », a indiqué de son côté le ministre comorien des affaires étrangères, représenté par le ministre de l’intérieur. Plusieurs infrastructures du pays restent le symbole de l’amitié entre les Comores et la Chine. A en croire le chef de la diplomatie comorienne, plusieurs infrastructures portent aujourd’hui la signature de la Chine. Aujourd’hui, la construction du centre hospitalier Universitaire El-Maarouf en est l’exemple.
En effet, au cours de la célébration des 75 ans depuis la fondation de la Chine nouvelle, le Parti communiste chinois (PCC) unit et dirige les peuples de tous les groupes ethniques de la Chine en explorant avec succès un système d’économie de marché socialiste conforme aux conditions nationales de la Chine, permettant de créer un miracle de développement économique rapide.
Selon les chiffres avancés par l’ambassadeur de Chine aux Comores, en 2023, le revenu national brut par habitant de la Chine atteint 13.400 dollars. L’économie chinoise représente 17% du total mondial et contribue à 24,8% de la croissance économique mondiale en moyenne annuelle. « La Chine est devenue un moteur majeur de la croissance économique mondiale et une force importante dans le maintien de la paix et de la stabilité. En juillet dernier, le 3e plénum du XXe Comité central du PCC s’est tenu avec succès et a pris des dispositions systématiques sur l’approfondissement continu de la réforme sur tous les plans et la promotion de la modernisation à la chinoise », a-t-il précisé.
La Chine apportera de nouvelles opportunités et impulsions aux efforts conjoints de la Chine et de l’Afrique pour réaliser le rêve de la modernisation.
Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores, a effectué dans l’après-midi du lundi 23 septembre dernier une visite de courtoisie au ministère des affaires étrangères. Au cours d’un tête-à-tête avec le secrétaire général dudit ministère, Imam Abdallah, ce dernier a suggéré la mise en place d’un cadre d’échange permanent entre les deux institutions afin de mettre en œuvre la feuille de route issue du sommet sino-africain.
Cette visite de l’ambassadeur de Chine quelques semaines après le sommet sino-africain a marqué une étape significative dans les relations entre la Chine et les Comores, illustrant la volonté des deux nations à travailler ensemble pour relever les défis économiques et sociaux.
Les discussions entre le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et le diplomate Chinois ont ouvert la voie à une coopération solide, renforcée, bénéfique pour le développement des Comores.
Au cours de l’entretien, Imam Abdillah est revenu sur la solide relation d’amitié et de coopération qui unit les Comores et la Chine, dès la déclaration de l’indépendance de l’archipel des Comores. Une relation de coopération qui tend à se hisser en partenariat stratégique.
Le secrétaire général a proposé la mise en place d’un cadre d’échange permanent entre le ministère et l’ambassade afin de mettre en œuvre la feuille de route arrêtée entre les deux Chefs d’Etat des Comores et de la Chine, en marge du forum de coopération Chine-Afrique tenu du 4 au 6 septembre de cette année à Beijing.
L’ambassade d’Arabie Saoudite aux Comores a célébré, lundi dernier, le 94e anniversaire du Royaume d’Arabie, en présence des membres du gouvernement comorien, des hautes personnalités du pays. L’ambassadeur saoudien accrédité à Moroni, Dr Atallah ben Zayed Al-Zayed, a exprimé sa satisfaction sur la vision 2030 qui aurait permis de concrétiser plus de 95% des stratégies et projets nationaux en un temps record.
L’ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite en Union des Comores a célébré, le lundi 23 septembre, son 94e anniversaire qui symbolise l’unification de la patrie par le fondateur, le roi Abdulaziz bin Abdulrahman Al Saoud (paix à son âme), il y a quatre-vingt-quatorze ans. Plusieurs membres du gouvernement comorien et des personnalités politiques ont pris part à cette cérémonie exprimer la solidarité et les relations fraternelles entre les Comores et le royaume de l’Arabie Saoudite.
À cette occasion, l’ambassadeur d’Arabie Saoudite et doyen du corps diplomatique accrédité à Moroni, Dr Atallah ben Zayed Al-Zayed, dit être ravi de la vision 2030, fruit de l’unification de la nation, ayant permis à la nation saoudienne de concrétiser plus de 95% des stratégies et projets nationaux.
« Je suis ravi d’affirmer que, sous le leadership bienveillant du Royaume, la vision 2030, fruit de l’unification de la nation, a permis de concrétiser plus de 95 % des stratégies et projets nationaux en un temps record », a affirmé l’ambassadeur saoudien.
Et de poursuivre: « aujourd’hui, le monde entier est témoin des grandes réalisations du Royaume en matière de développement humain, économique, social et environnemental. Celles-ci ont façonné le Royaume en modèle de développement global et durable ».
En termes de relations bilatérales entre l’Union des Comores et le royaume d’Arabie Saoudite, Dr Atallah ben Zayed Al-Zayed, a affirmé l’engagement et l’accompagnement du royaume aux différents projets et réalisations des Comores.
« Au niveau des liens de fraternité entre le Royaume et les Comores, je voudrais souligner à cette occasion le renforcement des relations entre ce pays frère, l’Union des Comores, avec lequel nous partageons des principes et des valeurs communes. Ces relations sont fondées sur les bases d’une amitié solide et d’une coopération multisectorielle, qui sont renforcées par les liens de fraternité étroits, le respect et la confiance mutuelle qui existent entre les deux pays depuis des décennies. Nous soulignons également la volonté du Royaume de renforcer les relations avec la République dans tous les domaines », a-t-il déclaré avant d’assurer au gouvernement comorien de continuer à œuvrer ensemble pour renforcer les liens de fraternité entre les deux nations.
À son tour, la ministre de l’information, Fatima Ahamada, qui a représenté le ministre des affaires étrangères, a reconnu les efforts déployés par le royaume saoudien en Union des Comores. Et pour la ministre, le gouvernement comorien est prêt à conjuguer les mêmes efforts pour renforcer les liens de fraternité des deux pays.
Le président comorien Azali Assoumani manquera le prochain sommet des Nations Unies qui se tiendra du 22 au 23 septembre prochain à New York en raison de blessures subies lors d’une tentative d’assassinat. Selon nos informations, l’Union des Comores sera représentée par le ministre des affaires étrangères.
Le 14 septembre 2024 à Salimani Itsandra, le président Azali Assoumani a été victime d’une attaque au couteau alors qu’il se rendait à une cérémonie de funérailles d’une grande figure religieuse et notable influent de la région.
Ses blessures à l’issue de cette attaque sont « sans gravité », selon le communiqué de la présidence. Bien que les détails de son état de santé demeurent encore inconnus, des sources confirment que le président Azali Assoumani ne prendra pas part au sommet de l’ONU comme à l’accoutumé.
Selon nos informations, l’Union des Comores sera représentée par le ministre des affaires étrangères. A Moroni, les spéculations commencent à faire du bruit sur l’état de santé du président de la République qui a toujours l’habitude de prendre part aux cérémonies officielles.
Pour Salim Hafi, secrétaire général adjoint du gouvernement, le chef de l’État est en « bonne santé et dès mardi 17 septembre (hier, Ndlr), il reprendra, inch’allah, ses occupations ». 6 jours après l’attaque au couteau, le président n’a pas fait une apparition publique. Ce qui nourrit encore l’inquiétude de l’opinion publique. Serait-il au pays ou à l’étranger pour des soins ? Aucun communiqué officiel de la présidence n’est publié pour éclairer l’opinion publique.
Le président du parti Comores Alternatives, Said Ahmed Said Abdillah a, dans cet entretien, répondu à nos questions qui se tournent sur la politique et l’économie. Il appelle à une mobilisation générale contre le régime d’Azali.
Le président du parti Comores Alternatives, Said Ahmed Said Abdillah a, dans cet entretien, répondu à nos questions qui se tournent sur la politique et l’économie. Il appelle à une mobilisation générale contre le régime d’Azali.
Le président Azali a signé un décret attribuant des pouvoirs au secrétariat général du gouvernement bien qu’il soit jugé illégal. Que pensez-vous ?
Je voudrai d’abord vous remercier de m’avoir accordé cette interview, vous et l’équipe de votre journal Al-fajr. Pour votre question très pertinente, je laisse aux juristes de faire leur travail pour juger de la conformité de son décret et de l’attribution du pouvoir présidentiel à son fils qui fait office de secrétaire général du gouvernement. Mais en tant que politicien, je retrouve ce que j’avais dit dans votre colonne dernièrement qu’Azali Assoumani agit comme une souris « en mordant et soufflant » et avance dans son ultime objectif – dicté par ses maitres de la françafrique- celui de vouloir détruire l’unité des Comores en poussant le peuple d’abord à se déchirer en opposant les îles entre elles et en provoquant les comoriens pour créer une guerre civile. Ce maudit décret est une provocation voire même une insulte lancée contre le peuple comorien et surtout les hommes et femmes politiques comoriens de l’opposition et aussi ceux qui sont avec lui qui ne font que courber l’échine. Pourquoi après huit ans- Mai 2016- Août 2024- de pouvoir, aujourd’hui le secrétaire général du gouvernement a eu des attributions des compétences et même un cabinet présidentiel différemment de ses prédécesseurs ? La réponse vous le savez : seul lui et ses cailloux sont dignes de gouverner les Comores. Le comportement d’Azali Assoumani ainsi est dû au moins à trois facteurs : – le premier, et le plus grave, est la désunion des leaders politiques comoriens de l’opposition dont certains croient bêtement arriver au pouvoir par le biais de l’aide de la France qui ne cherche que des ânes pour diriger notre pays. Cette dernière les fait patienter en disant que le tour viendra bientôt jusqu’à leurs enterrements sans y arriver au pouvoir. Si Azali Assoumani se permet d’introniser ses enfants au pouvoir l’un dans l’administration publique, l’autre dans l’armée et une autre à l’Ascena, c’est la faute à nous qui nous disons politiciens et qui ne pensons que vouloir aller prendre la place d’Azali sans combattre. La situation est claire, Azali Assoumani a déclaré la guerre en foulant aux pieds nos institutions et nos dignités alors que nous de notre côté, nous attendons un messie ou la France et pour certains l’opinion internationale qui n’existe pas. C’est un défi que nous politiciens devrons relever, non par des discours ou des conférences de presse ou rassemblement factice ou de culpabiliser les autres sans montrer ce qu’on a fait de mieux, mais en mobilisant tous les moyens possibles pour déloger Azali Assoumani et ses clans du pouvoir par une mobilisation populaire et autres.
-Le deuxième est dû à la complicité de notre armée qui est le protecteur du peuple et de la république et le rempart de la nation. Si nous qui nous disons politiciens avons failli, sommes faibles et apeurés et vous, nos vaillant soldats ? Vous êtes le dernier recours de la nation et vous n’êtes pas sans savoir ce qui se passe dans notre pays et ce qui se prépare. Si le Colonel Azali Assoumani a pu prendre le pouvoir hier et aujourd’hui c’est uniquement qu’en 1995 -lors de sa fuite à l’ambassade de France – l’armée comorienne n’a pas agi en tant qu’un corps militaire discipliné et qui la fait appliquer. Et vous n’êtes pas sans savoir le sort que le colonel Azali Assoumani a réservé au commandant Fayçal, Capitaine Moutu et Major BAPALE. Etes-vous pour le peuple et la nation comorienne ou pour Azali Assoumani et ses clans avec l’appui de la françafrique ? Le moment est venu aujourd’hui où chacun d’entre vous au sein de l’armée nationale de développement (AND) doit faire un choix. Rien n’est éternel sauf Dieu et ce régime macabre et dictatorial chutera d’ici peu avec votre aide ou non, mais nous le saurons et nous agirons ce jour-là en conséquence. Je ne peux que rappeler à nos vaillants soldats ces paroles du général de Gaulle : « La politique la plus ruineuse et la plus couteuse c’est d’être petit… »
-Le troisième est le peuple comorien dont certains se sentent indifférents aux malheurs qui frappent notre pays. Tout changement ne peut se réaliser sans votre contribution morale et matérielle. Le peuple comorien ne doit pas se résumer au « hayassa » – célébration du grand mariage – qui est l’un des fléaux qui plombent notre pays et l’avenir de cette jeune nation. Nous ne sommes pas contre le grand mariage – qui est pour nous une manière de célébrer avec pompe le mariage et rien d’autres – mais la situation de notre pays qui est pris en otage mérite la participation de chacun d’entre nous pour le libérer de la dictature macabre d’Azali Assoumani et ses clans. Aucune excuse n’est tolérée pour le malheur qui frappe notre pays. Nous sommes tous responsables de ce malheur et chacun doit se demander sa part de responsabilité qui a amené notre pays dans une situation sans issue sauf la guerre civile.
Quelle est votre réaction par rapport au projet de loi en examen portant modification du code électoral ?
Qu’est-ce que vous voulez qu’on attende d’un régime macabre dictatorial que la seule volonté est de tout faire pour de diviser la classe politique comorienne et le peuple comorien afin de détruire l’unité des Comores et la nation comorienne ? Il va faire de loi pour que l’assemblée nationale ne soit représentée que par ses courtisans comme c’est le cas aujourd’hui.
Au niveau économique, quelle lecture faites-vous sur le rapport annuel de la banque centrale ?
Il y a une chose que devriez savoir et peut-être que vous le savez déjà : les Comores n’ont pas une banque centrale. Celle qui s’appelle banque centrale des Comores (BCC) est une représentation du trésor publique française aux Comores. Elle collecte les devises (toutes monnaies étrangères -euros, dollars etc.) et l’or pour l’envoyer en France via Mayotte, territoire comorien occupé par la France. Les devises constituent une richesse pour un pays y compris les Comores – qui est déjà pauvre. Si nous avions une banque centrale comorienne pourquoi nous ne gardons pas les devises aux Comores mais l’envoyer en France. Un pays produit et exporte pour avoir des devises et pouvoir acheter à l’extérieur. On lance le tourisme pour que les étrangers viennent chez nous afin d’apporter des devises comme le fait notre diaspora pour enrichir le pays. Mais malheureusement tous nos efforts de production, du tourisme et même les aides ne profitent qu’à la France par le biais de sa monnaie. La colonisation monétaire est la pire de colonie car elle échappe à la compréhension de la masse – l’élite qui la comprend est soit corrompu soit apeuré – et elle est masquée au niveau international par le fameux « accords de coopération » qui n’est autre qu’une colonisation monétaire. Pour avoir une banque centrale nationale, on doit avoir une monnaie nationale. Or la monnaie qui circule aux Comores -qu’on appelle franc comorien – est une monnaie française, imprimée par la France et gérée par la France. Les Comores, par le biais de ladite banque centrale des Comores (BCC) ont un compte auprès du trésor publique français qu’on appelle « compte d’opération ». Nous sommes le seul pays du sud de l’océan indien et de l’Afrique de l’Est qui n’a ni monnaie ni banque centrale. C’est pour vous dire que tous ces rapports et ces déclarations provenant de ladite Banque centrale des Comores ne sont que des mascarades et des fumigènes justes pour essayer de nous dire qu’elle existe. Vous êtes des journalistes surtout des jeunes dans un monde de Google, essayer de vous poser des questions par exemple sur le rôle de la Banque centrale. Et comparer la Banque centrale des Comores et celle de l’île Maurice, le rôle du gouverneur de la banque centrale des Comores et celui de l’île Maurice. En regardant sur le net, vous saurez où est votre pays et vous sensibiliserez le peuple comorien. Il ne suffit pas de pavaner avec des titres mais le fond aussi est important. SI vous ne pouvez pas vous regarder par le miroir, essayez de regarder les autres.
Croyez-vous que le pays ait une croissance économique positive en 2024 avec les coupures et délestages électriques ?
Pour faire des pronostics, surtout sur la croissance économique de notre pays où rien ne fonctionne et toutes les sociétés d’Etats pourvoyeurs d’emplois et des recettes ont été mis en faillite, il faudra être un magicien. La croissance économique d’un pays est calculée – entre autres- sur la base de la production, c’est-à-dire activité régénératrice de revenus. Pour arriver à la calculer, il faudra un service ou une agence spécialisée, comme le service des statistiques au Commissariat au plan qui collecte les données au niveau national et non seulement à Moroni. Les chiffres que donne la fameuse banque centrale dite des Comores sont souvent basés sur des données collectées à Moroni et extrapolées au niveau national. Ce sont donc des chiffres qui sont loin d’être véridiques par rapport à la réalité de notre pays. C’est comme par exemple les chiffres qui ont été communiqués aux instances internationales pour faire des Comores, un pays intermédiaire et que certains dirigeants politiques se sont excités comme des enfants qui croient au père noël. Or on est de loin le pays le plus pauvre du sud de l’océan indien et de l’Afrique de l’Est. Il ne suffit pas de se proclamer lion pour n’est pas être un chèvre mais il faudra aussi être capable de mordre. On n’a ni l’eau potable accessible à tout le monde, ni route, ni électricité et 60% de la population comorienne vivent en dessous du seuil de pauvreté. Nous nous mentons en nous -même qui est la base de la philosophie de « hayassa » -qui se voit comme un roi du pays du golf d’un jour sans le lendemain.
En tant qu’économiste, que proposeriez-vous contre l’inflation galopante et la pénurie du riz ?
La lutte contre l’inflation ne peut pas se décréter mais s’organise par rapport à une politique économique qui signifie politique monétaire et politique budgétaire. Or les Comores n’ont pas de monnaie et ni de banque centrale pour mener une politique monétaire adéquate selon le besoin de notre pays. Et pourtant vous voyez dans le rapport de la banque centrale dite des Comores qui mentionne que parmi leurs trois objectifs, il y a la lutte contre l’inflation. Vous n’êtes pas sans savoir que la lutte contre l’inflation est l’unique objectif assigné par la France via la Banque centrale Européenne à tous ses représentants dans les 15 pays de la zone franc Cfa. Pour lutter contre l’inflation, qui peut avoir plusieurs sources, mérite souvent l’intervention de la Banque centrale or nous n’en avons pas. Le pays va mal, pas seulement de l’inflation mais de l’absence même des produits de premières nécessités telles que le riz comme vous venez de le souligner car le pays n’a aucune politique économique pour développer le pays. Les maigres richesses apportées par la diaspora et la vente de la citoyenneté économique qui apportent des mânes des devises aux Comores mais sont envoyés en France en échange des monnaies locales-des papiers sans valeurs- que nous pouvons produire nous -mêmes. C’est l’un des fléaux qui appauvrissent notre pays cette colonisation monétaire que nous devons s’affranchir rapidement au risque de nous tuer tous.
Votre dernier mot.
Mes derniers mots de cet entretien revient à mes frères, sœurs et amis de la politique comorienne de l’opposition et ceux qui se courbent l’échine autour d’Azali Assoumani et aussi de l’armée nationale de développement (AND). Nous voyons chaque jour la dégradation économique et sociale de notre pays et son isolement total au niveau de l’océan indien à cause de laquelle, aucun pays de la région n’a un vol direct avec les Comores. Je vous appelle à un sursaut national dépassant nos égos et nos partis politiques pour libérer notre pays du régime macabre et dictatorial d’Azali Assoumani dont l’unique objectif est de détruire l’unité des Comores et affamer son peuple pour le rendre servile. Taisons nos différences, oublions nos rêves insensés de vouloir tous être chef, en mobilisons notre peuple, nos énergies et en fédérant nos actions et nos moyens nous y arriverons à sauver notre peuple qui n’a que nous pour le sauver. Le salut appartient à celui qui suit la bonne voie.
Le 9ème sommet sino-africain est officiellement ouvert hier à Beijing. Dans son discours d’ouverture, XI Jinping, président de la République Populaire de Chine a proposé de porter au niveau stratégique, les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle, et de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.
Le président Chinois a débuté son discours par démontrer que la floraison au printemps donne des fruits en automne. A l’en croire, une bonne récolte récompense le travail assidu.
« En cette belle saison de récolte, je suis très heureux de retrouver les amis anciens et nouveaux à Beijing pour envisager ensemble l’amitié et la coopération entre la Chine et l’Afrique à l’ère nouvelle », a déclaré Xi Jinping.
L’amitié sino-africaine, en transcendant le temps et l’espace et en traversant les montagnes et les océans, s’est transmise de génération en génération, selon le président Xi Jinping. En effet, la création du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2000 a posé un jalon important dans l’histoire des relations sino-africaines. Devant les chefs d’État et des gouvernements Africains, Xi Jinping a rappelé que durant les 24 ans passés, notamment à l’ère nouvelle, la Chine et ses frères et sœurs africains ont avancé main dans la main dans l’esprit de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi.
Face à la grande vague de la mondialisation économique, la Chine a toujours renforcé ses capacités pour développer une coopération fructueuse au bénéfice des milliards de Chinois et d’Africains. « Par la compréhension mutuelle et le soutien réciproque, nous avons donné l’exemple du nouveau type de relations internationales », a-t-il ajouté. Selon le président Chinois, grâce aux efforts assidus depuis près de sept décennies, les relations sino-africaines se trouvent aujourd’hui dans la meilleure période de l’histoire.
Batir une communauté d’avenir partagé entre la Chine et l’Afrique
« Pour leur ouvrir de nouvelles perspectives, je propose de porter au niveau stratégique les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle, et de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle », a préconisé Xi Jinping.
La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays du monde. La voie occidentale a infligé de profondes souffrances aux pays en développement. « Après la fin de la seconde guerre mondiale, les pays du tiers-monde, dont la Chine et les pays africains, ont successivement accédé à l’indépendance et réalisé le développement, et œuvré sans relâche à corriger les injustices historiques dans le processus de modernisation », a-t-il précisé poursuivant que « la République populaire de Chine célébrera cette année son 75e anniversaire.
Selon le président chinois, la Chine reste déterminée à promouvoir sur tous les plans l’édification d’un grand pays socialiste moderne et le renouveau de la nation par la modernisation à la chinoise. L’Afrique connaît quant à elle un nouvel éveil et avance solidement vers les objectifs de la modernisation fixés par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.
« Dans notre recherche commune de la modernisation, nous lancerons une vague de modernisation du Sud global et écrirons un nouveau chapitre dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité », annonce le président Chinois concluant que « c’est à nous la force des plus de 2,8 milliards de Chinois et d’Africains, de poursuivre main dans la main notre marche vers la modernité et de contribuer, par la modernisation de la Chine et de l’Afrique, à la modernisation du Sud global. Ensemble, nous inscrirons de nouvelles pages brillantes dans les annales du développement de l’humanité et ferons avancer notre monde vers un avenir radieux de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès ».
Le 9ème sommet Chine-Afrique a démarré hier mercredi et se clôture ce vendredi à Pékin. Le forum est lancé par un dîner de bienvenue. Mais la cérémonie officielle est prévue aujourd’hui, avec l’allocution du président Xi Jinping.
Des chefs d’Etat et de gouvernements africains sont accueillis depuis lundi dernier en Chine à l’occasion du sommet Chine-Afrique. Un grand rendez-vous de renforcement des liens de coopération entre une des grandes puissances mondiales et le continent noir. Cela témoigne l’amitié et les relations que tissent la Chine et l’Afrique. Un sommet diplomatique en Chine sur fond de promesses de coopération dans les infrastructures, l’énergie et l’éducation.
Le président chinois a déjà eu ces derniers jours des entretiens en tête-à-tête avec une dizaine de dirigeants africains arrivés à Pékin. Approfondir l’engagement économique envers l’Afrique dans tous les domaines » reste l’un des objectifs de la Chine lors du forum. L’un des objectifs pourrait aussi être de réduire le déséquilibre commercial croissant entre la Chine et l’Afrique, notamment en augmentant les importations dans l’agriculture et les minéraux transformés.
L’Afrique se révèle incontournable dans l’ambitieuse initiative chinoise « la Ceinture et la Route ». Le FOCAC est un instrument d’une redoutable efficacité. Le Forum, qui en est désormais à sa neuvième édition, représente le principal mécanisme de coordination multilatérale entre les pays africains et la Chine, ainsi qu’une plateforme de coopération au sein de l’Initiative la Ceinture et la Route.
« L’objectif du Forum Chine-Afrique consiste généralement à « esquisser un nouveau plan » pour le développement des relations bilatérales et à « œuvrer en faveur d’un ordre international plus juste et équitable », a déclaré Xi Jinping.
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est susceptible d’accélérer cette tendance en favorisant la croissance des chaînes de valeur régionales, donnant ainsi aux entreprises chinoises l’accès à un marché africain unifié plus vaste.
Pour rappel, Les institutions financières chinoises ont fourni plus de 170 milliards de dollars de crédits, de prêts et de subventions aux pays africains entre 2000 et 2022, principalement pour financer des projets d’infrastructure liés à la Nouvelle Route de la Soie.
En visite officielle en Chine dans le cadre du sommet Chine-Afrique, les présidents des Comores et de Zimbwabwe, Azali Assoumani et Emmerson Mnangagwa se sont entretenus, ce mercredi. Le renforcement de la coopération bilatérale, le soutien mutuel et la consolidation du partenariat, notamment dans le cadre de la SADC ont été au centre des discussions.
Une rencontre bilatérale axée sur le renforcement de la coopération a eu lieu entre Azali Assoumani et Emmerson Mnangagwa. Les deux dirigeants africains ont évoqué les liens historiques qui lient les deux pays dans plusieurs domaines et l’impérieuse nécessité d’unir leurs forces pour faire face aux enjeux communs liés, à la paix, à la sécurité, et surtout à la prévention du terrorisme et de l’extrémisme violents, dans la région.
Ayant félicité le président Mnangagwa, pour la réussite exemplaire du 44ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC qui a eu lieu du 11 au 18 août 2024, à Harare, le président Azali a loué son leadership et son élection à la présidence de la SADC pour la période 2024-2025.
« Le gouvernement comorien et à mon nom personnel sommes prêts à accompagner les autorités zimbabwéennes dans la réussite de cette présidence », a déclaré Azali Assoumani avant de remercier Emmerson Mnangagwa pour l’accueil et l’hospitalité réservés à la délégation comorienne durant tout son séjour à Harare.
De son tour, le Président Mnangagwa a assuré le président Azali de l’accompagnement et du soutien de la république du Zimbabwe, en sa qualité de pays assurant la présidence de la SADC, pour favoriser une meilleure participation des Comores au sein de la SADC et permettre au pays de bénéficier d’un statut qui lui permettra d’honorer ses engagements.
Le décret accordant au Secrétaire du gouvernement un large pouvoir a créé la controverse. Idrisse Mohamed, attaque ce décret qu’il considère inconstitutionnel. Devant la cour suprême hier, ce leader de la société civile estime que le décret étouffe l’autonomie des îles et que le président Azali Assoumani ne peut pas continuer à violer la constitution.
Le décret signé par le président Azali Assoumani, nommant son fils à la tête du secrétariat général du gouvernement est critiqué et contesté par plusieurs acteurs politiques et membres de la société civile, en l’occurrence Idrisse Mohamed. Cette nomination, bien que conforme aux prérogatives présidentielles mais le décret en tant que tel est « inconstitutionnel », selon Idrisse Mohamed.
A l’en croire, il vient d’étouffer l’autonomie des îles. « C’est la raison pour laquelle nous avons déposé auprès de la section administrative de la cour suprême un recours en annulation dudit décret », précise-t-il. Ce leader de la société civile est revenu sur la constitution qui a établi les compétences entre les îles et l’Union, les compétences propres aux îles et les compétences partagées entre les îles et le gouvernement central. « Donc le décret dispose que tous les actes des gouverneurs des îles doivent être impérativement visés par le Sgg, ce qui n’est pas valable et qui est contraire à la constitution », souligne-t-il.
Dans un contexte où les Comores ont une structure fédérale avec une certaine autonomie accordée à chaque île, le décret est vu comme une centralisation des pouvoirs qui affaibli les prérogatives des exécutifs des îles, selon Idrisse Mohamed. « Alors je suis venu pour déposer ce recours estimant que depuis la publication du décret les débats restent sur les réseaux sociaux. Le fait que personne ne parle sur les violations à répétition, contribue donc au désordre dans notre pays », a-t-il indiqué.
Dans son recours, Idrisse Mohamed revient sur les accords de Fomboni de 2001 lesquels il a été mentionné les principes d’équilibre politique et d’autonomie des îles, résultats du consensus national dégagé par la conférence nationale souveraine du 24 janvier au 8 avril 1992 réunissant les 24 partis politiques et toutes les forces vives de la Nation, réaffirmés par l’accord cadre de réconciliation nationale du 17 février 2001 aboutissant au Nouvel Ensemble Comorien consacré par la constitution du 23 décembre 2001.
Idrisse Mohamed appelle au respect de la constitution soulignant l’importance de préserver les principes fondamentaux établis par la loi fondamentale du pays. Cet appel est lié à des préoccupations concernant des décisions perçues comme contraires à la constitution, et il reflète un engagement en faveur de la stabilité et le respect des institutions du pays.
Le 9ème sommet sino-africain débute demain mercredi jusqu’au 6 septembre. Plusieurs chefs d’Etat africains sont attendus à ce grand rendez-vous annuel, parmi lesquels le chef de l’Etat comorien. Le président des Comores, Azali Assoumani est arrivé à Pékin dans le cadre du sommet sino-africain qui débute ce mercredi. Il a été accueilli par l’ambassadeur de Chine à Moroni, Guo Zhijun et l’ambassadeur des Comores en Chine, Maoulana Charif.
Dès sa décente de l’avion, Azali Assoumani a reçu les honneurs de la diplomatie chinoise. La Chine, deuxième économie mondiale, est le premier partenaire commercial de l’Afrique. Le commerce bilatéral a atteint 167,8 milliards de dollars (151,8 milliards d’euros) au premier semestre 2024, selon les médias officiels chinois. Le thème du sommet est « S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », a indiqué Mme Hua, ajoutant que les dirigeants des membres africains du FCSA participeraient au sommet à l’invitation du forum.
Un grand rendez-vous pour les dirigeants Africains. Ce forum sino-africain s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la Chine pour renforcer ses relations avec les pays africains, un objectif clé de sa stratégie diplomatique dans le continent. Xi Jinping, a souligné l’importance de la coopération sino-africaine.
« Nous sommes prêts à consolider et à renforcer nos relations amicales avec la Chine et à en faire un modèle de coopération entre l’Afrique et la Chine », rappelle le président Chinois. Nous pensons que ce sommet du Forum sur la coopération sino-africaine contribuera davantage au développement des pays africains. Nous soutenons les efforts de la Chine pour développer l’histoire chinoise et l’histoire de la Chine et Je vais dire deux mots », avait déclaré le président Xi Jinping.