Les supporters du candidat Mbaé Mohamed sont venus nombreux vendredi dernier à Dimadju Hamahame, pour son deuxième meeting. Les militants du parti au pouvoir flottent sur un nuage d’optimisme renforcé par les discours d’espoir de leur candidat misant sur l’unité, la paix et la sécurité, gagent de développement.
Dans le foyer qui accueille le meeting, la foule ressemble à un océan bleu, couleur de la CRC. On pouvait déjà trouver des casquettes et t-shirts à l’effigie du Renouveau et/ou de la CRC. Ce rassemblement ravive l’espoir et l’optimisme. En effet, le programme de Mbaé Mohamed, se compose de ses promesses de campagne qu’il dit vouloir tenir. Elles ont trait à la sécurité, la paix, le développement agricole. Des promesses vues comme audacieuses. Nombreux estiment, toutefois, que peu de détails existent pour l’heure quant à leur mise en œuvre.
La sécurité et la paix dans la région de Hamahame demeure pour le candidat une priorité absolue. Mbaé Mohamed a déclaré « les agriculteurs et pêcheurs doivent se sentir en sécurité dans leurs activités quotidiennes. Nous avons hérité la paix par nos ancêtres et cette richesse doit être sauvegardée. Et je suis prêt à me battre pour la paix dans notre région et quiconque osera compromettre la paix, nous ne lâcherons pas. »
Parmi ses priorités, c’est le développement local basé sur l’agriculture. Alors que Hamahame possède des terres fertiles, notamment Dimadju et Batu, Mbaé Mohamed promet de soutenir les agriculteurs à travers des routes devant leur faciliter à transporter leurs cultures.
Même son de cloche pour l’ancien ministre des finances, Mze Aboudou Mohamed Chafioun, qui confie que « Dimadju est une zone agricole et nous allons faire cette localité une zone de production et de transformation. »
En mettant la barre à droite sur la paix et la sécurité, en mettant le développement agricole sous le tapis, Mbaé Mohamed multiplie les fronts pour capter l’électorat de Hamahame. Pour séduire les électeurs de sa circonscription, le candidat surfe sur le soutien des grandes figures politiques de la région et la jeunesse.
Le candidat de la Crc de Bambao ya dju aux élections législatives du 12 janvier prochain, Daniel Ali Bandar a réuni les siens à Maviguni, mercredi dernier, pour son deuxième meeting. Accompagné de son directeur de campagne, Youssouf Ismaël, et de son suppléant, il a présenté sa vision pour un Mbabao moderne et prospère tout en soulignant l’importance de la jeunesse dans le développement local et national.
Accueilli par une foule en liesse, Daniel Ali Bandar a démontré une deuxième fois de suite une démonstration de force, mais cette fois à Mavinguni. Ce candidat choisit pour la circonscription de Bambao ya dju par le parti au pouvoir a réussi là où un bon nombre de candidats ont échoué.
Dans son intervention, Youssouf Ismaël a insisté sur la légitimité politique acquise par Daniel Ali Bandar grâce à son parcours électoral. « Quelqu’un qui refuse de se mesurer par les urnes ne peut pas s’autoproclamer politicien », a-t-il déclaré, soulignant que la candidature de Bandar avait été approuvée par le chef de l’État pour répondre aux besoins de développement de la région.
Le suppléant du candidat a, quant à lui mis en avant les atouts économiques de Bambao, tels que l’agriculture, la pêche et l’éducation. Il a souligné la nécessité de bâtir un nouveau Bambao en exploitant ces richesses pour améliorer le bien-être de la population locale.
Prenant la parole, Daniel Ali Bandar a rappelé que cette région dispose d’une jeunesse visionnaire, différente des autres régions. « Il y a la Bambao de nos prédécesseurs et celle d’aujourd’hui, la nôtre », a-t-il rappelé, invitant les jeunes à briser les barrières et à s’impliquer activement dans la construction d’un avenir prospère.
Le candidat a exposé ses priorités, parmi lesquelles la promotion des écoles professionnelles pour valoriser la main-d’œuvre locale et encourager l’innovation technologique. Selon lui, la jeunesse ne doit pas attendre d’occuper des postes ministériels ou de direction pour contribuer au développement. « Il est temps de mieux faire », a-t-il insisté.
Dans un discours empreint d’espoir, Bandar a remercié les habitants pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a réaffirmé son engagement à relever les défis économiques et sociaux de la région avec l’appui des jeunes, qu’il considère comme le moteur du changement.
Ce meeting a marqué une étape importante dans la campagne législative de Daniel Ali Bandar. Son message, axé sur l’innovation, l’éducation et la participation active de la jeunesse, semble avoir trouvé un écho favorable auprès des habitants de Bambao, prêts à s’engager pour un avenir meilleur.
Cinq membres de la Crc de la région de Washili sont exclus définitivement de la Crc pour dissidence et positionnement contraire aux valeurs et à la stratégie du parti. Une décision jugée inique par les membres concernés qui s’appuient sur le commun accord établi sur le choix du candidat des prochaines élections législatives de janvier 2025. Devant la presse hier au New-sélect, les membres de la Crc de Washili ont affirmé que le parti n’a pas respecté cet accord et qu’en commun accord avec Djae Ahamada Chanfi, ancien ministre de la justice ont présenté leur candidat contre celui choisi par le parti.
Ce n’est pas la première fois que le parti Crc exclu ses membres. L’on peut noter la radiation et l’exclusion de Chabhane, Mgomdri, Chayhane dans la Crc. Aujourd’hui, cette même formation politique au pouvoir par la voie d’un communiqué de son secrétaire national continue à vider le sac en excluant définitivement cinq membres de la région de Washili pour « dissidence et positionnement contraire aux valeurs et à la stratégie du parti ». Cette décision tant critiquée par ces membres pour manque d’équité et de logique a permis aux membres exclus de faire la lumière dans cette affaire.
Les membres concernés ont tout d’abord revenu sur un commun accord établi avec le parti pour le choix du candidat aux législatives de janvier 2025. « Lors de la célébration de la victoire du président Azali Assoumani aux précédentes élections présidentielles, nous étions d’accord que la prochaine candidature aux législatives de la région sera choisie par la cellule régionale et que la candidature féminine sera très favorite », a rappelé Younoussa Rachid, un des membres exclu. Il a ajouté qu’effectivement, Fatima Ahamada, actuelle ministre de l’information a été choisie à l’issu d’une préliminaire dont elle a eu 8 voix contre 4 Voix pour Djae Ahamada Chanfi et 4 voix pour Abdou Chatoi, actuel candidat de la Crc à Washili. « Par la grande surprise, c’est Abdou Chatoi qui a été désigné candidat aux législatives prochaines et non Fatima Ahamada. C’est le parti qui n’a pas respecté l’accord », a précisé Younoussa Rachid.
Non-respect du choix de la cellule régionale
Se présenter entant que candidat indépendant dans la circonscription de Washili est la réponse manifestée par ces membres contre le non-respect du choix de la cellule régionale. Ils ont affiché leurs volontés de soutenir leur candidat et n’ont manifesté aucun remord face à la décision du secrétariat national de la Crc. « Comme ils n’ont pas respecté le choix de la région, nous aussi, n’allons pas respecter le leur », ont exprimé les conférenciers qui n’ont pas osé défier la position de leur secrétaire national et le secrétaire général du gouvernement, aussi candidat.
Le choix de la candidature a sans doute réveillé les vieux démons. Ni Maoulana Charif encore moins l’ancien ministre de la justice, Djae Ahamada Chanfi n’ont été concertés. « Pourquoi ces deux figures politiques de la région qui représentent le parti Crc à Washili n’ont pas été concertés. Nous ne sont pas d’accord de cette décision et nous ne la respecteront pas », ont affirmé les conférenciers. Selon les conférenciers, Djae Ahamada Chanfi a décidé avec ces cinq membres (exclus de la Crc) de présenter leur propre candidat contre celui qui a été désigné par le parti. « La région de Washili est capable de choisir leur enfant qui va défendre la région mais on ne choisit pas à notre place celui qui va représenter notre région. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi notre frère Rachad comme candidat », ont-ils conclu.
Mercredi dernier marquant le début du nouvel an 2025, à Dzahadju Hambu, les partisans et sympathisants du parti Crc de la région en général se sont amassés sur une place publique pour assister au deuxième meeting de campagne législative, du candidat Nour El-Fath Azali.
Le parti Crc rameute ses troupes à Dzahadju Hambu. 4500 personnes à la couleur bleue et blanche ont inondé la place où s’est déroulé le deuxième meeting de campagne de Nour El-Fath après Bangwa Hambu. Devant des milliers d’électeurs, le candidat propose des pistes pour impulser l’agriculture dans la région, de la pêche et bien d’autres.
Cela n’est plus un rêve pour Nour El-Fath. Puisqu’il est prêt à relever les défis sur ces secteurs clés et promouvoir l’éducation des enfants. Tout semble être au beau fixe, à en croire le candidat aux législatives. Selon lui, l’heure du changement a sonné. « Nous possédons des terres riches où peut se développer des activités agricoles. Il est temps alors d’avoir un CRDE à Hambu », a-t-il déclaré. Le candidat appelle les jeunes à se tourner vers l’agriculture, qui est un secteur de développement.
S’agissant du patrimoine et de la culture, Nour El-Fath a rappelé que Hambu est une région historique, culturelle devant attirer des touristes. Insistant sur le concept Renouveau, il appelle à l’unité des jeunes. « Le temps est venu pour nous, jeunes cadres, à avoir une nouvelle vision de développement, une révolution pour l’émergence du pays », a-t-il indiqué.
A une semaine du premier tour des élections législatives, Ibrahim Mohamed Soulé, candidat à la circonscription de Moroni nord, ancien parlementaire du parti Juwa, compte mettre son expérience et ses compétences au service de la nation. Dans cette interview, l’ancien parlementaire de Moroni nord ne partage pas l’idée du boycott des élections pour la seule raison que la politique de la chaise vide n’a jamais servi les intérêts d’aucune opposition politique nulle part au monde et surtout pas chez nous en Afrique.
Alors candidat aux législatives prochaines, pourriez-vous nous parler de votre ambition ?
Mon ambition pour ces élections, en repartant à nouveau à la reconquête du suffrage de mes électeurs est de me remettre ainsi que mon expérience et mes compétences au service de la nation, afin de participer à la conception et à l’adoption des textes législatifs les mieux à même de contribuer à son épanouissement et au bien être de la population comorienne dans son ensemble en ces temps si difficile.
L’opposition boycotte les élections prochaines pour la seule raison qu’elle n’a pas confiance aux institutions en charge des élections. Elle a demandé une garantie pour y participer. Vous, en tant que candidat opposant, avez-vous confiance en ces institutions et aux élections crédibles ?
Je comprends le reste de l’opposition qui prône le boycott et je partage leur craintes et méfiances à l’égard des institutions en charge des élections, au vu de ce que nous avons vécu dans un passé tout récent lors des dernières consultations électorales et comme on le sait que malgré toutes nos sollicitations à la mise en place de garanties pouvant assurer des élections transparentes, crédibles et réellement démocratiques. Elles sont restées vaines. Toutefois, je ne partage pas leurs idées de boycotter les élections car tout le monde sait pertinemment que la politique de la chaise vide n’a jamais servi les intérêts d’aucune opposition politique nulle part au monde et surtout pas chez nous en Afrique. Bien au contraire, elle ne fait que renforcer les pouvoirs en place. En l’absence de démocratie, je considère que boycotter c’est offrir au pouvoir en place un boulevard lui permettant de s’éterniser, c’est le meilleur soutien qui puisse être offert au pouvoir que l’on est censé combattre car comme le dit l’adage « qui ne dit mot consent ». Je ne vois pas à quoi sert un boycott quand on n’a pas d’autres alternatives à proposer, sinon qu’on m’explique ce qu’est une lutte sans combattre. Autant dire alors qu’on abandonne la politique et qu’on reste chez soi.
Le parti Juwa, votre formation politique est contre les élections alors que vous êtes candidat, s’agit-il de divorce avec votre parti ou un consensus trouvé avec le parti ?
A mon avis, une décision d’engager un parti politique dans un processus électoral ou non, se doit d’être prise de manière collégiale par toutes les instances supérieures du parti, ou une assemblée générale et non pas par quelques responsables du bureau politique. Ainsi, le Conseil politique national du parti dont je suis membre n’a été concerté ou associé à cette importante décision engageant l’avenir du parti. Surtout quand on sait qu’une loi non encore promulguée a déjà été adoptée par le parlement et qui lie l’existence de tout parti politique sur le territoire national comorien à la détention d’un certain nombre d’élus dans ses rangs. Les responsables de mon parti ont prôné le boycott des élections législatives. Je suis effectivement candidat indépendant. Je ne suis pas en rupture avec mon parti et je n’ai négocié aucun consensus avec les responsables du bureau politique même si le Secrétaire Général Adjoint et le Coordinateur de Ngazidja et certains responsables de la coordination de Moroni approuvent ma candidature, ainsi que tous ceux qui sont conscients des enjeux réels de ce scrutin. Si vous vous rappelez bien, les candidats aux présidentielles, Me Mahamoud et docteur Salim ont tous deux aussi été des candidats indépendants que j’ai fortement soutenu.
Les campagnes électorales poursuivent son cours et chaque candidat est à la quête d’un grand nombre d’électorat, que comptez-vous mener votre campagne ?
Une élection est un contrat moral entre un candidat et ses électeurs, je suis natif de ma circonscription, j’ai toujours revendiqué mes origines grand comoriennes et Anjouanaises, de Moroni, de Mutsamudu, Domoni, Ouani, de Mitsamiouli, Iconi, Mbéni, Ouelah, Bangoi-Koun, etc ….. Moroni est une ville cosmopolite où vivent en parfaite harmonie des gens venant de tous les coins du pays. Le choix de mon suppléant Mohamed Jaffar Abbas, enfant de l’île d’Anjouan, de la ville de Domoni illustre parfaitement cette intégration parfaite et ce bon vivre ensemble pour tous ici. Le climat de méfiance subsiste, il est bien là à l’égard du pouvoir et des instances chargées de gérer les élections mais je sais pouvoir compter sur mon électorat fidèle qui est toujours là et sur lequel je sais pouvoir compter, pour me renouveler leur confiance. J’ai confiance en eux tout comme ils peuvent compter sur moi pour les représenter et les défendre. Je les appelle donc à ne pas succomber aux appels des sirènes d’une défaite annoncée qui veut les décourager pour ne pas se rendre aux urnes et les appelle à tous se présenter dans les bureaux de vote le dimanche 12 janvier dès les premières heures pour nous assurer une belle victoire comme ils savent si bien le faire
Opposition pro-élection, Opposition anti-élection, qu’est-ce qui se passe réellement au sein de l’opposition et quelle est votre analyse face à cette situation ?
A mon humble avis, nous avons un très gros problème au sein de l’opposition, car jusqu’à ce jour, nous n’arrivons pas à mettre de côté nos égos surdimensionnés et à nous rassembler autour d’un idéal commun qui est celui du combat pour le développement de notre nation et le bien être de nos populations tant insulaire que celui issus de notre diaspora active qu’il faut inciter à venir participer pleinement à cette lutte. Le débat doit être engagé entre les pro élection et les antis élections afin de trouver les compromis pouvant nous rassembler et devenir unis pour être plus fort, car nos divisions nous sont néfastes et contribuent à renforcer nos adversaires. Il n’y a que dans l’unité de toutes les forces vives de l’opposition que réside la réussite de nos idéaux de bien être sociaux, de développement et surtout de victoire contre les fossoyeurs de la nation. Si je suis élu, du parlement je combattrai et lutterai contre les injustices sous toutes les formes, les inégalités sociales, l’améliorations du climat des affaires et la mise en œuvre de projets et d’activités génératrice de revenus afin de soutenir les populations les plus démunies, en soutenant ou proposant des textes à même de faciliter ces idéaux à travers la promotion de plus d’équité dans la redistribution des richesses publiques.
Le candidat Mbaé Mohamed Chafiou a mobilisé ses partisans et ses sympathisants à Mnungu Hamahame. Un premier meeting qui a rassemblé les habitants de la circonscription de Hamahame pour dévoiler son programme, une fois élu à l’Assemblée nationale. Mbaé Mohamed annonce suivre le plan de l’émergence prônée par le chef de l’État.
Les habitants de la circonscription d’Hamahame se sont rassemblés dans un premier meeting du parti CRC. C’était à l’occasion des prochaines élections législatives prévues le 12 janvier 2025. La place publique de la ville de Mnungu a été remplie de la couleur bleue. Les candidats aux municipales de Gyumamsiro et Gyumamro n’ont pas manqué ce grand rendez-vous. « Notre plan d’action est axé sur la paix et la stabilité de ma communauté. L’éducation islamique des enfants est une de mes priorités absolues. Le combat contre la délinquance juvénile figure sur les petits papiers de mon plan d’action qui se conforme au plan de développement communal du pays », a déclaré Kaissane, candidat aux élections communales de Gyumamsiru.
Le candidat à la législature, Mbaé Mohamed Chafiou a annoncé d’emblée, les projets de développement mis en action par le gouvernement en faveur de la circonscription d’Hamahame. Pour lui, le gouvernement a mis en œuvre des projets de construction de routes et d’autres chantiers en cours. « Le gouvernement a initié des projets de construction des routes pour la région d’Hamahame. Je soutiens ses initiatives pour faciliter la vie des habitants. Plusieurs chantiers de construction seront mis en action dans les moments à venir », a-t-il avancé.
Selon lui, il continuera à défendre les projets de développement du plan Comores émergent (PCE) prôné par le président Azali, une fois élu député à l’Assemblée Nationale. « Si vous me choisirez député, je vais défendre les intérêts de ma circonscription en soumettant des projets qui s’alignent au PCE prôné par le chef de l’État, Azali Assoumani. La paix et la stabilité de notre région sont des priorités absolues car il n’y a plus de développement communautaire sans paix », a-t-il conclu.
La campagne pour les élections législatives de 2025 bat son plein et les candidats dévoilent progressivement leurs programmes. Parmi eux, Dr Karihila propose une réforme ambitieuse du Anda na Mila, une tradition chère aux Comoriens mais trop critiquée ces dernières années.
À l’occasion de la campagne pour les élections législatives de 2025, le Dr Karihila a dévoilé son programme ambitieux pour le Anda na Mila, une tradition chère aux Comoriens. Selon le candidat, il est nécessaire de réformer et de réglementer cette coutume ancestrale qui reflète notre identité culturelle et nos traditions. « Dans notre pays, le Anda na Mila est une coutume précieuse qui reflète notre identité culturelle et nos traditions. Cependant, pour qu’il demeure une richesse partagée et bénéfique à tous les Comoriens, il est nécessaire de le réformer et de le réglementer », a-t-il déclaré.
Selon le candidat, le Anda, dans sa forme actuelle, est parfois une source d’endettement et de précarité pour de nombreuses familles, en particulier pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. « Il est donc impératif de repenser cette tradition afin qu’elle valorise davantage notre culture tout en devenant un levier de développement durable. Une fois élu député à l’Assemblée nationale, je m’engage à proposer une loi ambitieuse portant sur la réglementation et l’harmonisation du Anda na Mila. La réglementation de cette coutume permettra d’encadrer les pratiques actuelles et de limiter les excès qui mettent en difficulté les familles », a-t-il ajouté.
L’harmonisation du Anda na Mila visera à instaurer des règles communes respectueuses des réalités économiques et sociales de notre société. Cette réforme permettra de faire du Anda une tradition qui soutient la création d’entreprises, favorise l’emploi et contribue au développement économique local, tout en continuant à renforcer nos liens sociaux et à célébrer notre héritage culturel. Pour le candidat, un Anda réglementé est ainsi une opportunité de construire un avenir prospère pour tous les Comoriens, en particulier pour les jeunes
Le candidat de la Crc de la circonscription de Bambao Yadju, Daniel Ali Bandar a tenu, samedi dernier à Mdé, son premier meeting à travers lequel il a fait appel à l’unité et au développement. Il ambitionne de faire de Bambao, une région du développement de tous secteurs.
Daniel Ali Bandar entre en campagne par son premier meeting électorale à Mdé. Le candidat fait appel d’abord à l’unité de la région. Cette dernière ayant regorgée beaucoup de ressources, il ambitionne au développement. Pour lui, le développement ne peut se faire sans un homme engagé et volontaire. Sous le leadership et la clairvoyance du parti Crc, Daniel Ali Bandar a rassuré que ce développement est possible. « Je suis venu pour vous demander la confiance et je suis sûr que vous allez me confier en me choisissant le 12 janvier prochain pour un seul tour », a-t-il demandé.
La politique d’aujourd’hui doit s’aligner aux attentes de la région et du pays. Selon le candidat, le développement de Bambao appartient aux jeunes cadres de cette région. Dans une région de plus en plus peuplée, la création d’emploi pour les jeunes, une priorité pour le candidat. Dans cette vision, le Plan Comores Émergent reste le socle de la Crc, principale formation au pouvoir. La Crc vise la majorité parlementaire.
Youssoufa Mohamed Ali alias Belou, secrétaire national du Crc, appelle à l’unité et à la solidarité des tous les militants et les sympathisants pour y arriver. Revenant sur le bilan du gouvernement, le secrétaire national de la Crc a cité les infrastructures déjà initiées dans le secteur routier et énergétique, portuaires et aéroportuaires.
La campagne électorale pour les législatives du 12 janvier a officiellement démarré depuis le 18 décembre à 00h. Parmi les stratégies à mettre en œuvre pendant une campagne électorale, le porte-à-porte. Cette opération demeure une stratégie gagnante, incontournable, selon Yasser Ali Assoumani, candidat de la 6è circonscription Sima 1 à Anjouan.
La proximité, un enjeu des élections législatives. Des candidats développent des techniques de campagne qui ont fait leur preuve. C’est le porte-à-porte et il continue de prouver son efficacité. Puisqu’il permet de rencontrer directement les électeurs. Et c’est la campagne choisit par Yasser Ali Assoumani, candidat de la 6è circonscription Sima 1 à Anjouan. Mercredi dernier, le candidat s’est rendu à Mromhouli à la rencontre des habitants. « Ce matin, je me suis rendu à Mromhuli et j’ai rencontré des habitants formidables. Ensemble, nous avons partagé nos préoccupations, et un constat s’est imposé : le chômage est un défi majeur. Pourtant, nos jeunes sont talentueux, diplômés et motivés, mais ils peinent à trouver du travail. C’est pourquoi, dans mon programme, je me bats pour : donner la priorité des entreprises comoriennes dans l’attribution des marchés pour stimuler l’emploi local », a-t-il expliqué.
« Réduire les taxes douanières à 20% au lieu de 48%, afin d’aider nos entreprises à se développer et à prospérer. Je suis un homme d’action et de parole. Vous pouvez me faire confiance pour tenir mes engagements et œuvrer pour un avenir meilleur et plus prospère pour Mromhuli et tout notre pays », a-t-il déclaré. Après Mromhuli, Yasser Ali Assoumani s’est rendu à Marahare à la rencontre pêcheurs.
Pour convaincre les électeurs, rien de mieux que de rencontrer directement, pour échanger avec eux. Une bonne stratégie de porte-à-porte suppose une préparation minutieuse. Le porte-à-porte n’est pas seulement une technique de campagne à engranger des suffrages. Cette opération permet aussi d’élaborer et surtout d’affiner son programme électoral. Cela peut être l’occasion d’éprouver certaines idées et propositions, tout en prenant en compte les doléances et les attentes des habitants.
Dans son traditionnel discours sur l’État de l’union vendredi dernier à l’Assemblée nationale, Azali Assoumani, a cité les réalisations faites en 2024, annonçant les nouvelles perspectives pour 2025 notamment la tenue des assises sur l’éducation, l’opérationnalisation de la CHU d’El-Maarouf ou encore le lancement des travaux pour la construction du village olympique, en annexe au Stade Omnisports de Maluzini. Selon lui, toutes ces réalisations ne peuvent se faire sans la paix, la sécurité et la stabilité qui restent des éléments incontournables au progrès.
Une dernière allocution avant le passage de la nouvelle année. Azali Assoumani a déclaré vendredi 27 décembre vouloir faire en 2025, une année de détermination et action en faveur des Comoriens. Le chef de l’État a annoncé que 2025 sera l’année des assises sur l’éducation, l’opérationnalisation du centre hospitalier universitaire d’El-Maarouf et du lancement des travaux pour la construction du village olympique. « Toutes ces réalisations ne peuvent se faire sans la paix, la sécurité et la stabilité qui restent des éléments incontournables au progrès », a-t-il déclaré.
Malgré la crise sanitaire du choléra, le passage du cyclone Chido et une rupture politique entre le gouvernement et l’opposition, Azali Assoumani a tout de même reconnu les réalisations faites en 2024. « L’année 2024 a été une année de grands défis avec la poursuite des investissements dans les secteurs clés du PCE, notamment la construction des infrastructures sociales, économiques, routières, portuaires et aéroportuaires que nous comptons inaugurer en 2025 », a-t-il fait savoir.
Selon lui, le secteur de l’économie, poumon d’un développement durable et harmonieux est en pleine essor, soulignant qu’en dépit des évènements exogènes survenus cette année et plus particulièrement, le passage de la tempête tropicale Hidaya et l’épidémie de choléra, « l’activité économique de notre pays s’est améliorée, avec un taux de croissance projeté à 3,3%, en hausse par rapport à 2023 où l’on avait enregistré une croissance de 3,1% ».
Les progrès macroéconomiques obtenus ces dernières années ont valu au pays, à un classement des Pays les Moins Avancés au rang de la tranche supérieure des Pays à Revenus Intermédiaires, par la Banque Mondiale. « Alors que le Produit Intérieur Brut par tête d’Habitant est passé de 1300 dollars en 2015 à 1800 en 2023, les estimations le prévoient à plus de 2000 dollars en 2024, soit une augmentation de 53% en 9 ans avec une moyenne de 5% par an », a précisé le président de la République.