ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Candidat dans la circonscription d’Itsandra Sud, Fahmi Said Ibrahim a inauguré mercredi dernier son premier bureau de campagne à Salimani Itsandra. Ce fut l’occasion pour lui de présenter ses priorités et de s’engager devant ses électeurs. Il a promis de proposer deux lois majeures : l’une portant sur l’organisation du secteur du commerce et l’autre sur la réglementation du secteur foncier.

Toujours actif sur la scène politique, Fahmi Said Ibrahim est un homme politique engagé, proche de la population et déterminé à défendre les intérêts nationaux. Sa vision est motivée par les défis auxquels les Comores font face, notamment dans les secteurs du commerce et du foncier.

« Je prends aujourd’hui un engagement devant Dieu et devant vous : une fois élu député, je proposerai une loi interdisant l’acquisition de terrains aux Comores par des étrangers. Cette interdiction est déjà en vigueur dans des pays voisins comme Madagascar ou la Tanzanie. Elle est nécessaire car les Comores disposent d’un territoire limité. Si nous ne prenons pas de mesures, les Comoriens risquent de devenir étrangers sur leur propre terre dans un avenir proche. Aucun étranger ne peut posséder de terrain dans les pays voisins », a-t-il déclaré.

Selon Fahmi Said Ibrahim, les terres constituent le principal patrimoine des Comoriens, et il est primordial de les protéger. Une autre question centrale pour le candidat est le désordre dans le secteur du commerce, qui est largement dominé par des étrangers. Cette situation, bien qu’elle crée des tensions parmi les opérateurs économiques locaux, est jugée urgente par le candidat. « Des étrangers exercent cette activité aux Comores sans respecter les lois en vigueur. Pendant ce temps, les Comoriens, démunis, ne trouvent pas d’espace pour travailler », a-t-il souligné.

Fahmi Said Ibrahim précise qu’il n’est pas opposé à l’arrivée des étrangers. Il encourage même les investisseurs étrangers à s’implanter aux Comores, notamment dans des secteurs créateurs d’emplois tels que l’industrie manufacturière. En revanche, il estime que l’acte de commerce – l’achat et la revente – doit être strictement réservé aux Comoriens. Le candidat a rappelé l’importance du rôle des députés et a critiqué certains de ses concurrents, qu’il accuse de faire des promesses irréalistes, comme la création d’emplois massifs ou la construction de routes, à des fins purement électoralistes.

Kamal Said Abdou

Daniel Ali Bandar, candidat de la Crc dans la circonscription de Bambao yadju a ouvert son quartier général hier à Vuvuni. Ambitieux et dynamique, Daniel Ali Bandar prêt à œuvrer pour le bien de la région. Pour lui, se porter candidat est un choix, une vision et une stratégie

Engagé pour un changement positif et une vision pour la jeunesse, Daniel Ali Bandar, candidat de la Crc dans la circonscription Bambao Yadju, se dit prêt à relever les défis liés au développement de la région. Le renouveau, un nouveau slogan initié par le secrétaire général du gouvernement aussi candidat aux législatives n’est pas un rêve. Il incarne le développement en mettant en valeur la jeunesse à travers les projets de création d’emploi.

Issa Soulé, ancien député de la région a fait appel à la région de voter pour Daniel Ali Bandar. Un Jeune proche de la communauté régionale. L’ancien député ajoute que dans la scène politique nationale, Daniel Ali Bandar n’est pas nouveau. Selon lui, le candidat a gravé les échelons. Se porter candidat pour Daniel Bandar, est un choix politique et stratégique. « Par cette logique, je me porte candidat parce que je suis choisi par les enfants de la région », a-t-il déclaré.

A en croire le candidat, ce choix reflète l’engagement du renouveau. « Notre région regorge une potentialité, et c’est une occasion pour nous d’en profiter », a précisé Daniel Ali Bandar qui a affirmé avoir un plan d’action et une vision pour la région. L’événement n’a pas été marqué seulement par une simple ouverture du quartier général, c’était aussi une occasion de présenter les membres qui composent sa direction de campagne. 

Kamal Said Abdou

Mohamed Chakira Ali alias Kadafi, secrétaire général adjoint du parti PARI se présente à la législature de la 33e circonscription de Pimba, à Badjini. Une fois élu à l’Assemblée Nationale des Comores, le candidat promet de défendre la réforme des institutions solides et fortes qui répondent à la réalité du peuple comorien.    

Monsieur le candidat, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je me nomme Mohamed Chakira Ali, enseignant certifié d’histoire géographie, secrétaire général adjoint du parti pour la Réforme des institutions PARI et aussi secrétaire général de l’association Mawatwania wa Badjini, basée sur la promotion de l’agriculture.

Vous vous présentez à la législature 2025 dans la circonscription de Pimba, quelle est votre ambition en faveur de Pimba ?

En réalité, je me sens capable de défendre les intérêts de la communauté de la circonscription de Pimba : « la dignité », le « respect » et surtout, « une voix forte à l’Assemblée Nationale », pour des institutions solides au service du développement socio-économique de notre cher pays.

Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à la députation, contre les candidats du parti au pouvoir ? Avez-vous des stratégies claires pour les combattre ?

Se présenter aux élections législatives est un droit civique. C’est un droit pour tous les citoyens comoriens ayant des ambitions pour défendre les intérêts de sa communauté. Un politicien ne peut pas manquer aux grands rendez-vous électoraux, quelques soient les circonstances. Ma stratégie pour écraser mes adversaires est simple. Je suis totalement conscient que ce sont des élections législatives locales. Cependant, pour être élu député à l’Assemblée Nationale, le candidat doit répondre à des critères bien définis et clairs, notamment « être connu positivement et socialement au sein de la sous-région de Badjini ». J’ai déjà dépassé ce stade, car j’ai déjà fait 15 années au service de ma communauté de Badjini Pimba, contrairement, à mes adversaires. Je suis donc convaincu que je suis favori pour remporter cette victoire. Par illustration, en 2015, j’étais candidat et donc je suis sorti à la 3eme position sur les 9 candidats présents dans cette même circonscription de Pimba. C’est un signe fort pour consolider mes ambitions à me présenter candidat.

Quelles sont les grandes lignes du programme de votre campagne ?

Les grandes lignes sont claires et visibles selon les principes de notre parti PARI. Une fois élu à l’Assemblée Nationale, je vais défendre les principes du parti. Des principes qui sont conformes à la réforme des institutions. Le pays a une grande nécessité de réforme des « institutions solides et fortes » qui répondent à la réalité du peuple comorien. Cette ligne de réforme des institutions doit, au préalable, être appliquée pour le bien-être de la population comorienne et non pour les intérêts d’une poignée de personnes.

Propos recueillis par Abdoulandhum Ahamada

Idarousse Said Houssein, candidat de la Crc dans la région d’Itsandra Sud a ouvert son quartier général lundi dernier à Itsandra. Au cours de la cérémonie, il a insisté sur les infrastructures routières pour faciliter la libre circulation des personnes. Le candidat a promis de défendre la région au parlement.

La campagne démarre avec l’ouverture des quartiers généraux pour chaque candidat. Dans la circonscription d’Itsandra Sud, Idarousse Said Houssein a réuni ses militants et sympathisants pour l’ouverture de son quartier général. Une occasion pour lui de renouveler son engagement pour le développement de la région. Alors directeur général des routes, plusieurs infrastructures marquent aujourd’hui ses marques. « Nous avons fait beaucoup et nous continuerons à faire pour le bien de la région », a-t-il promis.

Homme intègre, un proche des habitants, Idarousse Said Houssein se dit prêt à servir la région et le pays en général une fois élu député. Le choix porté sur lui de prendre le flambeau de la Crc dans cette région, reflète la confiance accordée par le chef de l’État dans sa politique de l’émergence et le renouveau.

Pour développer la région, Idarousse Said Houssein a fait appel à la jeunesse. Cette dernière reste un maillon important pour un avenir radieux. Un climat d’enthousiasme pour ses militants et un engouement de leur part de soutenir leur candidat. « Je vous remercie beaucoup pour votre venue qui témoigne de votre confiance et de votre amour. Le 12 janvier prochain votez pour moi », a lancé le candidat.

Selon lui, la circulation des personnes est l’une de ses priorités. Il a aussi cité l’éducation et la santé comme des axes prioritaires. Quant à la notabilité de la région, Idarousse Said Houssein est sans doute le candidat idéal qui incarne l’espoir de la région.

Kamal Sai Abdou

Alors que la campagne électorale pour les élections législatives est ouverte depuis la semaine dernière, Fakihi Mradabi, un azaliste et président du RDDC se déclare derrière la candidature de Nour El-Fath. Pour lui, Nour El-Fath Azali est le porteur du concept le Renouveau, une nouvelle trajectoire vers une émergence durable à l’horizon 2030.

Ayant occupé le poste de conseiller spécial du chef de l’État et du secrétaire général du gouvernement, Nour El-Fath se lance dans un autre défi, celui de la députation. Et selon Fakihi Mradabi, un défenseur de la politique d’Azali, dans le cadre des élections législatives à venir, la région de Hambu a la chance d’avoir un candidat exceptionnel : Nour El-Fath Azali, homme de conviction, porteur d’une vision claire et déterminée à faire avancer sa région. « Nour El-Fath, un leader visionnaire pour la région de Hambu », a-t-il déclaré. Et d’ajouter, « Nour El-Fath incarne un espoir pour les habitants de Hambu et pour tous les comoriens qui aspirent à un avenir meilleur. »

« En tant que président du Rassemblement de la diaspora pour le développement des Comores (RDDC), nous affirmons notre soutien à sa candidature. Son engagement politique repose sur des valeurs fondamentales : le progrès, la justice et la transparence. Nour El-Fath AZALI n’est pas seulement un leader, c’est un bâtisseur. Il comprend les défis auxquels la région est confrontée et propose des solutions concrètes pour améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens », a expliqué Fakihi Mradabi.

Selon lui, Nour El-Fath Azali souhaite transformer sa région en misant sur le développement économique, l’éducation et les infrastructures. Il s’engage à soutenir nos agriculteurs, nos jeunes entrepreneurs et favoriser l’accès aux services de base. « La diaspora comorienne en France joue un rôle crucial dans le développement de notre pays. Nour El-Fath Azali comprend l’importance de ce lien et promet de renforcer la coopération entre les Comoriens en général et ceux de Hambu en particulier. Ensemble ils peuvent unir leurs forces pour bâtir une région prospère et équitable », a-t-il fait savoir.

« Nour El-Fath Azali est le porteur du concept le Renouveau pour une émergence à l’horizon 2030. Il nous invite à tracer une nouvelle trajectoire vers une émergence durable à l’horizon 2030. C’est la raison pour laquelle, le RDDC affirme notre foi en votre projet. Le Renouveau n’est pas seulement un slogan, c’est une promesse d’avenir, un élan vers une émergence partagée », a conclu Fakihi Mradabi. Ce dernier en a profité pour présenter ses condoléances au gouvernement comorien suite au passage de Chido et manifester sa solidarité aux sinistrés. 

Djanamali Said Abdou (stagiaire)

Alors que l’article 195 du code électoral interdit l’utilisation des biens ou moyens de l’État,  d’une personne morale publique, des institutions ou organismes publics à des fins  de propagande pouvant influencer le vote et l’article 196, quant à lui prohibe aux agents publics de porter ou d’arborer des emblèmes ou signe distinctifs de candidat ou de participer à une campagne électorale de façon partisane, ces dispositions ne s’appliquent pas aux meetings des candidats de la Crc. Une violation du code électoral.

Cette fois ce n’est plus un secret pour personne. Les véhicules de l’État et projets sont bien utilisés par les membres du gouvernement dans les meetings de leurs campagnes. Mais la Ceni fait fi. Une entrave aux dispositions du code électoral. Si l’on en croit aux dispositions de l’article 195 du code électoral, celle-ci dispose « l’utilisation des biens ou moyens de l’État, d’une personne morale publique, des institutions  ou des organismes publics, notamment ceux des sociétés, offices, projets d’État et institutions internationales, à des fins de propagande pouvant influencer ou tenter d’influencer le vote est interdite, sous peine des sanctions prévues par le présent code ».

Des candidats  à la course pointent du doigt la Ceni et le Cnpa, deux institutions chargées de veiller au respect de cette disposition et qui malheureusement sont plongés dans le silence. Quant à l’article 196 du même code, celui-ci a fait mention des biens interdits à utiliser dans les campagnes électorales notamment les véhicules, téléphones ou encore bâtiments publics « à des fins de campagne électorale ».

Ces deux dispositions demeurent une lettre morte. Sur cette question liée à l’utilisation des biens publics, l’article 196 prohibe encore aux agents publics de « porter ou d’arborer des emblèmes ou signes distinctifs de candidat, et plus généralement, de participer à une campagne électorale de façon partisane ». 

Kamal Said Abdou

La campagne électorale des élections législatives de janvier 2025 est lancée. Dans la circonscription de Hambu, Nour El-Fath Azali, candidat de la Crc dans cette région a mobilisé hier ses partisans et sympathisants pour donner le coup d’envoi de sa campagne, à Bangwa-Hambu. Le candidat Nour El-Fath incarne l’espoir et l’emploi des jeunes pour le renouveau et le développement du pays.

Le candidat Nour El-Fath Azali, un des jeunes candidats aux législatives, incarne l’espoir de la jeunesse et l’emploi. Jeune engagé et soutenu par des grandes figures influentes de la région et du parti Crc, Nour El-Fath met en avant sa politique de renouveau, illustrant l’esprit de changement et une vision pour un avenir meilleur pour le pays en général et dans la région de Hambu en particulier. Malgré un soleil de plomb et une chaleur intense dans un stade plein, les sympathisants ont montré un soutien indéfectible à l’endroit du candidat.

Un appel à la jeunesse

Environ plus de 4000 militants et sympathisants, vêtus de bleu et portant des casquettes à l’effigie du candidat, ont envahi le stade de Bangwa pour marquer cet événement. Moussa Abdouroihmane, directeur de campagne ne doute pas de l’ambition du candidat vis-à-vis de la jeunesse à travers la nouvelle politique du renouveau. « Le renouveau vous appartient vous les jeunes. J’appelle les jeunes à voter massivement Nour El-Fath pour un seul tour », a-t-il lancé.

Devant une foule nombreuse et animée, Hachim Halidi, suppléant du candidat, a saisi l’occasion d’envoyer un message aux habitants de la région. « Nour El-Fath est un enfant de Bangoi et c’est normal que son premier meeting se tienne ici. Alors, nous visons 100%, le 12 janvier prochain », a-t-il déclaré avant de mettre l’accent sur des secteurs clés tels que la pêche et l’environnement.

Pour le candidat Nour El-Fath, « la pêche est un secteur stratégique pour la croissance économique. Nous nous engageons à la moderniser, en fournissant de nouveaux équipements aux professionnels, ce qui leur permettra d’augmenter leurs revenus tout en répondant aux besoins vitaux de la population », a-t-il expliqué.

Nour El-Fath mise sur la formation professionnelle

Conscient que la jeunesse est le fer de lance pour le développement, la formation professionnelle passe en avant pour un pays à taux de chômage élevé et du manque de perspectives pour les jeunes de la région. Il a promis de rendre opérationnel dans les plus brefs délais le centre de formation professionnelle de Mbibodju pour réduire les aventures périlleuses vers Mayotte. Et cela n’est plus un rêve. « Nous devons limiter autant que possible ces traversées périlleuses vers Mayotte et offrir des opportunités d’emploi à notre jeunesse. Nous avons besoin de vous pour construire notre pays », a déclaré Nour El-Fath.

Alors que les femmes sont au centre de ses préoccupations, le candidat a plaidé pour une plus grande autonomisation de la femme de Hambu, notamment en facilitant son accès à la formation et au financement. « Vous avez également votre place dans les hautes sphères de décision à l’échelle nationale. La première femme bachelière de notre pays vient de Hambu, il n’y a donc aucune raison que vous soyez mises à l’écart », a-t-il ajouté. Et lui de conclure qu’« il faut bâtir ensemble le pays. » 

Kamal Said Abdou

Dans une rencontre avec le ministre comorien des affaires étrangères, l’ambassadeur du Maroc aux Comores a plus ou moins consolidé les relations diplomatiques fondées sur l’amitié, la coopération et la solidarité en décadence depuis quelques jours suite au message de condoléances adressées par sa Majesté le Roi Mohammed VI au gouvernement français. Et c’est lors d’un point de presse que l’ambassadeur du Maroc en Union des Comores a réaffirmé l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’archipel des Comores.

Alors que le Roi du Maroc a présenté ses condoléances au gouvernement français après le passage du cyclone Chido, le doute planait. Hier lundi, le ministre comorien des affaires étrangères par intérim, Mahamoud Fakridine, a rencontré l’ambassadeur du Maroc à Moroni. Devant la presse, l’ambassadeur a réaffirmé la profondeur des liens entre les deux pays. Il a mis en avant une volonté commune de renforcer la coopération dans divers domaines, notamment l’éducation, l’économie, la santé et la culture, tout en soulignant l’importance d’une coordination accrue au sein des plateformes multilatérales telles que l’Union africaine et les Nations Unies.

Rabat et Moroni, une coopération étroite

Cependant, sa déclaration sur la souveraineté et l’intégrité territoriale des Comores a retenu l’attention de tous.  L’ambassadeur a insisté sur la position constante du Maroc, marquée par le respect des frontières et de la souveraineté comorienne. Chose qui va à l’encontre du message du Roi du Maroc à l’endroit de la République Française après le cyclone Chido sur l’île sœur de Mayotte. « Les relations entre les Comores et le Maroc sont caractérisées par une coopération étroite. La position du Maroc est claire et inchangée quant au respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale des Comores », a-t-il déclaré.

Tout en réaffirmant la stabilité des relations entre Rabat et Moroni, cette déclaration suscite des interrogations sur l’intégrité territoriale des Comores plutôt qu’un simple rappel de l’attachement du Maroc à préserver des relations diplomatiques sans tensions.

« Je réitère l’engagement du Maroc à accompagner les Comores dans leur ambition de devenir un pays émergent d’ici 2030 », a ajouté le diplomate. Ce soutien s’inscrit dans une dynamique de partenariat stratégique exemplaire sur le continent africain.

Un partenariat basé sur la solidarité et la réciprocité

L’ambassadeur met en avant une volonté claire de renforcer les échanges bilatéraux. Il souligne l’importance d’un partenariat basé sur la solidarité et la réciprocité, illustrant l’engagement des deux nations à travailler ensemble pour un avenir prospère.

Malgré les interrogations sur la portée exacte de ses propos concernant la souveraineté des Comores, cette visite et les déclarations qui l’ont suivis confirment l’absence de rupture entre les deux États et renforcent la vision d’une coopération étroite dans le respect des priorités diplomatiques partagées. 

Inmadoudine Bacar

À l’aube des campagnes électorales, Issimaela Madi, candidat du parti orange, a présenté son programme ambitieux dans le but de séduire l’électorat. Ce dernier, en lice pour les élections communales, a mis en lumière ses projets destinés à transformer la vie des citoyens une fois élu maire de Washili Ya dju.

Chaque candidat a l’occasion de présenter son programme aux citoyens. Et c’est au tour d’Issimaela Madi alias Obama (ancien député de Washili), représentant du parti orange, de dévoiler ses propositions. Avec un programme électoral ambitieux, le candidat aux élections communales de Washili ya dju entend faire de cette commune une référence en matière de gouvernance locale, d’éducation, de développement économique et d’infrastructures. Un pari audacieux qu’il compte relever grâce à la mobilisation de tous les acteurs de la commune. Sur le plan de la gouvernance, Issimaela Madi souhaite mettre en place une police municipale compétente et accessible, ouvrir un poste de la sécurité civile pour gérer les urgences, et créer un registre communal des foyers familiaux.

« En matière d’éducation, nous allons moderniser les écoles primaires et publiques, former les enseignants, instaurer des primes pour les meilleurs élèves, organiser des transports en commun pour les collégiens et lycéens, et accompagner les études supérieures », a-t-il annoncé. Pour dynamiser l’économie locale, Issimaela Madi envisage de créer un centre régional de développement économique qui soutiendra les agriculteurs et artisans à travers la formation, l’assistance technique et un soutien financier.

Au niveau des infrastructures, le programme prévoit la mise en place d’un permis de construire, la construction d’un centre commercial moderne, et l’assurance d’un approvisionnement durable en eau potable.

Le volet tourisme et patrimoine n’est pas en reste, avec l’aménagement de la plage de Chomoni et la valorisation des sites historiques de Massim, Mtsala et le Palais Royal Mbae Trambwé.

Le candidat souhaite rénover les infrastructures sportives, soutenir les équipes locales, et créer un parc d’attraction familial. Sur le plan de la santé, « je compte accompagner l’hôpital de GTE pour en faire une référence régionale et développer un programme de soins pour les familles défavorisées », a-t-il indiqué. 

Djanamali Saïd Abdou (stagiaire)

Après l’investiture officielle des candidats de la Crc aux législatives et communales  de  janvier prochain, Nour El Fath Azali, candidat de la région de Hambu a ouvert son quartier général mercredi dernier dans sa région. Devant la foule, le candidat a mis l’accent sur la jeunesse, promettant de transformer la région de Hambu en un véritable pôle d’attraction.

Après le grand meeting d’investiture de l’ensemble des candidats aux législatives et communales de 2025 au foyer des femmes de Moroni la semaine dernière, la Crc a procédé l’ouverture du quartier général pour la campagne électorale de Nour El Fath à la place Mimoza, à l’entrée de Bangoi Hambu. « C’est l’endroit où nous allons se réunir pendant la période de campagne », a déclaré le candidat.

Des youyous et des applaudissements accompagnaient chaque discours, signe de soutien et de solidarité envers leur candidat. Pour Nour El Fath, il s’agit d’une ouverture du quartier général mais le moment des discours viendra. Un des plus jeunes candidats dans ces élections, Nour El Fath, met en avant la jeunesse dans ses projets. Selon lui, la jeunesse est un vecteur important pour le développement de la région.

Une tournée a été effectuée dans la région, et une vidéo a été projetée afin de démontrer ses ambitions pour sa région. Le premier meeting de Nour El Fath aura lieu à Bangwa Hambu, ce lundi.

S’adressant à la jeunesse, le candidat estime que le moment est venu pour la jeunesse de la région de hausser la voix pour le bien-être de la région. « Cela passera par la mise en œuvre de projets structurants, notamment l’ouverture d’une école technique, la construction d’un complexe olympique et d’un village artisanal, afin de stimuler le développement local et offrir de nouvelles perspectives à la jeunesse », a conclu le candidat.

Kamal Saïd Abdou