ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La campagne électorale est lancée officiellement

La campagne électorale est lancée officiellement

Une cérémonie de lancement officiel de la campagne des élections du 24 mars prochain a eu lieu hier à la CENI. Dans cette lancée, Dr Djaza, président de la Ceni a rappelé aux candidats et tous les acteurs du processus que les élections sont un moment de confrontation d’idées, de programmes et de visions de l’avenir, en appelant également au respect des principes démocratiques et de la dignité humaine. Un code de bonne conduite est signé entre les candidats.

Dr Djaza lance la campagne électorale

Conformément aux dispositions de l’article 77 du code électoral et les décrets n°18-115/PR et N°18-116/PR du 24 et 25 décembre 2018 portant convocation des électeurs, la campagne est ouverte pour une durée de 31 jours. Le président de la CENI appelle au calme et à la stabilité au profit du développement du pays. Il s’agit d’un moment difficile mais la paix et la stabilité priment, selon Dr Djaza. Et lui d’exhorter aux candidats de « continuer d’avoir une posture responsable. J’ose espérer qu’après la campagne, les comoriens continueront à vivre ensemble dans le même esprit de fraternité », lance le président de la CENI.

A entendre le président de la CENI, « les élections crédibles engendrent une stabilité des institutions de l’Etat et servent de levier de développement durable pour le pays. C’est esprit que nous avons tous ensemble, l’impérieux devoir d’organiser des élections équitables, transparentes, fiables et crédibles dans un environnement apaisé. » Pour y parvenir, le rôle des médias est indispensable. « Je n’oublie pas la responsabilité des journalistes de la presse, des journalistes et animateurs. L’équité, l’égalité des candidats, la modération dans le ton et dans l’engagement devraient être de rigueur », a-t-il insisté.

Kamal Saïd Abdou

APM, cette acronyme qui signifie Action Populaire Mahoraise est un  mouvement politique né à l’Ile de la Réunion par une comorienne, Mme Sophie Siti, secrétaire générale. Un grand rassemblement a été tenu à Saint Louis  à la Réunion dimanche dernier pour une sortie officielle du mouvement et un temps de la «nouvelle alliance».

Mme Sophie Siti, secrétaire générale d’APM

Incroyable, mais vrai. Une comorienne lance son parti à l’Ile de la Réunion et vise l’océan indien. Cette information de proximité serait  traitée par plusieurs organes médiatiques de la région grâce au porteur –message de sa vision.  Cette force démocratique (APM)  a comme devise « l’union et la voix des Masiwa pour la liberté, l’égalité, la fraternité et la paix entre les peuples de l’océan indien », lit-on sur un communiqué rendu public lors du rassemblement précédent.

Harithi Fahardine citoyen comorien de Sima Anjouan nous livre ses impressions  par rapport à la devise d’APM. « La diaspora  réunionnaise et celle de Mayotte contribuent beaucoup à la construction de trois autres Iles, donc l’idée de cette femme mahoraise me semble être bonne au service d’une société minée par un faux  racisme entre la même race », dixit-il. Et lui d’ajouter que « je crois en sa devise ».

Pour G. Virginie,  conseillère régionale de l’opposition et conseillère municipale à Saint Louis,  «nous devons apprendre à vivre ensemble, je vais travailler avec Mme Sophie et pour l’APM car le développement d’une société relève de l’implication de tout le monde », dira-t-on. Selon une source officielle du secrétariat de l’APM, plus de 500 personnes ont répondu présentes au rassemblement qui a eu lieu dimanche 17/02/2019 à Saint Louis.  Et APM avec ces alliances seront au rendez-vous des élections municipales, régionales… de 2020.

« Pour  la nouvelle alliance, quatre partis ont  concrétisé un pacte  à l’occasion de ce rassemblement. C’est  pour un début, mais nous ferons plus d’alliances possibles pour le respect de notre devise et de la cohésion sociale. L’alliance  est composée de l’APR (Action Populaire de la Réunion)  de Claude Hoareau, la LPA (la politique Autrement)  de Pierrick Robert, le parti communiste de Chantal Hoareau et l’APM de Mme Sophie », a expliqué une source du secrétariat de l’APM.

Nabil Jaffar

Quel candidat pour l’Union de l’opposition ?

Alors que le candidat de l’Updc et de l’union de l’opposition, Mohamed Ali Soilhi est invalidé par la section administrative de la cour suprême, l’union de l’opposition n’arrive pas jusqu’alors se positionner sur un seul candidat. Puisque un recours est déposé, selon le coordinateur de l’alliance. 

 « Actuellement, nous soutenons l’ensemble des candidats de l’opposition », affirme Ibrahim Abdourazak alias Razida. L’union de l’opposition n’a pas un candidat précis depuis l’invalidation de la candidature d Mohamed Ali Soilihi, chef de fil de l’opposition et candidat de l’Updc. Cette alliance n’a pas encore choisi son candidat aux présidentielles. Alors que des noms circulent sur le candidat de l’union de l’opposition.

Le recours de l’union de l’opposition

Autant que la décision de la cour suprême suspend Mohamed Ali Soilih et Ibrahim Papa dans la course, le coordinateur a souligné qu’un recours est exercé. L’arrêt qui sera rendu au sujet du recours pourrait changer la donne. « Nous allons vous inviter prochainement sur la position de l’union de l’opposition en ce qui concerne notre candidat », promet Ibrahim Abdourazak.

La décision de la cour attendue aujourd’hui

La candidature de Mohamed Ali Soilih est recalée par la cour suprême. Suivant l’arrêt rendu par la cour, le candidat de l’Updc a fait une fausse déclaration du patrimoine personnel. Les avocats de Mohamed Ali Soilih estiment que les motifs évoqués par la cour sont « erronés ». Le candidat Mohamed Ali Soilih a exercé un recours, la décision est attendue aujourd’hui.

Le motif de l’invalidation de la candidature de Mohamed Ali Soilihi est contrecarré par ses avocats. La requête introduite par certains candidats prouve que Mamadou est actionnaire sur une société. C’est ce qui a poussé la cour suprême a qualifié la déclaration du patrimoine personnel de Mamadou comme « fausse », selon l’avocat de Mamdou.

Une société inexistante

La déclaration proprement dite n’existe pas, dit-il, conforme aux postes occupées par Mohamed Ali Soilih pendant des années et que son patrimoine déclaré est insuffisant. « Nous avons saisi un huissier et celui-ci a vérifié auprès du tribunal de grande instance de Moroni sur ladite société. Le responsable nous a affirmé que cette société n’existe pas. Nous avons aussi vérifié auprès du domaine où les sociétés sont enregistrées, même chose », a expliqué Me Fahardine.

 Bien que la décision rendue en dernier ressort par la cour suprême ne soit susceptible d’aucun recours, Me Fahardine Abdoulwahab, avocat de Mohamed Ali Soilih, s’est appuyé sur l’article 161 de la loi organique instituant la cour suprême. Selon l’avocat, nous avons saisi la cour pour que le motif évoqué sur l’invalidation de la candidature de Mamadou soit faux, toutefois, « nous sommes confiants de la cour. C’est pour cela que nous avons exercé le recours. D’ailleurs, vous avez vu que lors de la tenue de l’audience tous les candidats sont invités », souligne Me Fahardine.

Mamadou sera-t-il réintroduit ?

13 candidats aux présidentielles sont retenus. La commission électorale nationale indépendante a passé au tirage au sort les candidats dans le bulletin de vote. La campagne est lancée officiellement. Juridiquement, Mohamed Ali Soilihi peut-il être à nouveau candidat aux présidentielles ? Entre Mouigni Baraka Saïd Soilhi, Ali Mhadji et Hamidou Karihila, qui sera soutenu par l’union de l’opposition ou les partisans de Mamadou ?

Kamal Saïd Abdou

Le procureur général Mohamed Soilihi Djaé a convié la presse hier dans son bureau pour faire un appel aux candidats, journalistes et les acteurs électoraux à respecter leur devoir durant la période des campagnes électorales.

 « Le code électoral doit être respecté par les personnes responsables des votes. L’article 151 du code électoral condamne 60 jours maximum à six mois fermes sur toute personne qui tentera de voter à la place de quelqu’un », déclare Mohamed Soilihi Djae. Le procureur général Mohamed Soilihi Djae insiste que tout candidat a le droit de faire meeting et expliquer ses ambitions au peuple comorien.  

Le conférencier interdit les candidats d’inciter les civils à « la haine ou la violence », ou de détruire les banderoles et les photos des autres candidats, de tenter ou essayer de « voler » les votes. « Les articles 152, 153, 154 et 157 du code électoral punissent et condamnent ces infractions à une peine de 60 jours maximum plus une amende de 50 mille kmf. Et encore de 1 an à 5 ans fermes plus une amende de 500 mille kmf », montre Mohamed Soilihi Djaé.  

Concernant les journalistes, le procureur général les appelle à informer leurs lecteurs tout en tenant compte aux lignes éditoriales. Selon lui, le code de l’information  en son article 103 et 105 demande aux journalistes de vérifier la source et respecter la vie privée de l’autrui. « L’article 3 du code de l’information dicte aux journalistes de se mettre à l’écart de tout mot ou expression qui porte atteinte à autrui. Les articles 247 et 249 fixent une peine de 1 ans à 5 ans fermes plus une amende de 15 mille kmf  à 300 mille kmf sur tout journaliste ayant franchi la loi. Et de 1 an à 5 ans au média qui incite les civils ou les militaires à des crimes et délits. Pour ce qui de l’apologie au crime ou délit, la peine est de 1 ans à 3 ans fermes », explique le procureur général. Ce dernier met en garde les organes de presse   de publier les résultats des votes avant les institutions compétentes. Car, l’article 11 de la conduite interdit aux médias de publier des pourcentages ou chiffres des votes avant la CENI et autres.  

El-Aniou

Abdourahim Saïd Bakar à la place de Hassani Hamadi

Abdourahim Saïd Bakar à la place de Hassani Hamadi

Les candidats aux présidentielles et goubernatoriales occupant des hautes fonctions de l’Etat, plus précisément Azali Assoumani et Hassani Hamadi ont pris leurs congés depuis hier mercredi afin de se lancer dans la campagne électorale. Un processus insisté par la constitution. C’est le secrétaire général de l’exécutif de Ngazidja, Abdourahim Saïd Bakar qui occupe les fonctions du gouverneur de l’île de Ngazidja.   

C’est pour le respecter l’article 118 de la nouvelle constitution que le président Azali Assoumani et le gouverneur Hassani Hamadi ont pris leurs congés. « Si le président et les gouverneurs en fonctions se déclarent candidats, ils doivent, dès la publication de la liste définitive des candidats prendre congé de leurs fonctions.  A cet effet, ils doivent déposer auprès de la cour suprême une déclaration attestant ce congé dans les soixante-douze heures de la liste définitive », stipule la constitution comorienne. C’est une procédure légale imposée pour tout candidat occupant des fonctions d’Etat.  C’est à l’issu d’une note de la cour suprême qui a précisé que les candidats ont jusqu’à hier mercredi (ndlr) à minuit pour présenter leurs lettres de congé.

Pendant que les autres mettent en doute le congé du candidat Azali Assoumani, ce dernier se dit donc prêt à respecter la loi. Il a annoncé officiellement lors d’un séminaire tenu dans la matinée du mercredi (hier) qu’il allait prendre son congé sans le moindre doute.  Pour rappel, les listes définitives des candidats aux prochaines élections ont été publiées le samedi 09 février dernier. A noter que, Hassani Hamadi a cédé sa place au secrétaire général de l’exécutif, Abdourahim Saïd Bakar.

Pourtant, la constitution a précisé que c’est le secrétaire général du gouvernorat qui assurera la suppléance du gouverneur. Mais comme le poste du secrétaire général du gouvernorat est vacant depuis plusieurs mois, suite à la démission de Toiwilou, Abdourahim Saïd Bakar est confié la suppléance du gouverneur.

H.H

Le climat politique dans le pays ne laisse indifférent les politiciens. Mouigni Baraka Saïd Soilih, candidat aux prochaines présidentielles, a déploré à travers un point de presse, hier à Voidjuu, le climat politique tendu, marqué par la terreur surtout à la veille des élections. Ce candidat appelle à l’unanimité des candidats de chasser Azali au pouvoir par voie démocratique.

Mouigni Baraka devant la presse

La section administrative de la cour suprême a d’ores et déjà rendu publique la liste définitive des candidats aux prochaines élections. Les candidats ne manquent pas de dénoncer et critiquer leur décision. Mouigni Baraka s’est exprimé hier sur la décision de la cour en lançant un appel vibrant aux autres candidats de s’unir afin de chasser Azali au pouvoir. Selon ce candidat, « pour les Comores de demain, le retour d’Azali au pouvoir n’a aucun espoir. »

Selon l’ancien gouverneur et candidat aux prochaines présidentielles, le climat politique à Anjouan, ne rime pas avec les souhaits d’un scrutin transparent, crédible et démocratique. « J’ai visité presque 50% des villes et villages dans l’ile d’Anjouan et le climat qui règne dans cette ile est à craindre. Comment pouvons-nous organiser des élections dans une telle atmosphère », s’interroge-t-il. Une seule et unique solution est envisagée par Mouigni Baraka : l’unité et la solidarité des candidats afin de barrer la route au candidat Azali.

L’unanimité des candidats pour une seule et unique cause serait la meilleure solution selon Mouigni Baraka. « Pour que la paix et la stabilité règnent, nous prions à ce qu’Azali ne soit pas voté aux prochaines élections présidentielles », insiste Mouigni Baraka.

L’invalidation de certaines candidatures notamment la candidature de Mohamed Ali Soilihi et Moustoifa Said Cheikh tourmente Mouigni Baraka Said Soilih. « Le FD est un grand parti qui a contribué pour le développement de notre pays. Et pourtant, le candidat du parti est recalé par la décision de la section administrative de la cour suprême. Un tel comportement ne donne pas espoir quant aux élections du 24 mars prochain », se plaint l’ancien gouverneur de l’île de Ngazidja.

Kamal Saïd Abdou

L’invalidation de certaines candidatures par la cour suprême suscite l’émoi au sein du mouvement Hury. A travers une conférence de presse tenue à Moroni Dr Achmet Saïd Mohamed dénonce la décision de la cour suprême. Le leader du Mouvement Hury, rejet le boycott du scrutin et appelle l’unité des candidats à se solidariser pour voter contre Azali, car « Azali ne sera pas président le 26 mai prochain ».

Mohamed Ali Soilih et Ibrahim Papa Soulé exclus dans les listes aux élections présidentielles prochaines, une décision contestée par le Mouvement Hury à travers son leader Dr Achmet Saïd Mohamed. Faisant état sur les aspects du régime totalitaire dirigé par le colonel Azali Assoumani, le leader du Mouvement Hury à citer entre autres, le musellement de la presse, la condamnation des journalistes et la démocratie bafouée. Toutefois, la décision de la cour suprême laquelle Mohamed Ali Soilih et Ibrahim Papa Soulé exclus est beaucoup critiquée par le mouvement Hury. Ce dernier considère que cette décision a fait reculer le pays en arrière et fait référence à l’époque des mercenaires ou le gouvernement lui seul choisissait les candidats aux élections présidentielles mais « nous n’allons pas accepter des intimidations » assure Dr Achmet. Le mouvement se dit prêt à affronter le batail et appel le soutien des candidats à se joindre pour mettre fin le régime.

 Etonner par le motif évoqué par la cour suprême pour l’invalidation de la candidature de Mohamed Ali soilih, Dr Achmet reconnait que la décision n’est plus démocratique. Pour lui, la déclaration du patrimoine personnel est « un document confidentiel » et pourtant « nous n’avons pas eu connaissance de la déclaration du patrimoine personnel du président Azali Assoumani malgré les témoignages de 19 milliards présumés détournés » a-t-il insisté. Du fait que ce témoignage fait le tour médiatique, le silence de la cour sur cette question laisse des doutes. Le leader du mouvement Hury estime que « personne n’est épargnée »

72 heures après la délibération définitive des listes électorales, le président doit prendre le congé, ce qui ne semble pas claire pour le mouvement Hury « nous allons adresser une lettre à la cour suprême d’invalider la candidature du président Azali Assoumani si cette disposition n’est pas respectée » a assuré Dr Achmet Saïd Mohamed.

Kamal Saïd Abdou

Parti Ridja: Me Baco a claqué la porte

Parti Ridja: Me Baco a claqué la porte

A l’approche des élections anticipées, le divorce s’est annoncé au sein du parti Ridja. Me Ahamada Baco, secrétaire général du parti Ridja s’aligne au côté du pouvoir en place. A travers une conférence de presse tenue à Moroni, l’ex secrétaire général du Ridja a annoncé son divorce avec le parti Ridja, un coup de toner pour le parti qui s’engage dans les élections prochaines.

Me Baco à gauche

Surprise ou trahison, Me Ahamada Baco n’est plus dans le parti Ridja. Les élections du 24 mars divisent la classe politique comorienne, la mutation au sein des partis politiques s’opèrent ces derniers temps.  Faisant parti des assises nationales et du referendum, le parti Ridja perd un allié potentiel. Me Ahamada Baco, secrétaire général du parti a claqué la porte du parti Ridja, une décision qui annonce le divorce entre Me Baco et le Leader du parti, Saïd Larifou et qui peut créer un désarroi au sein de Ridja. Malgré, ce divorce, la candidature du parti Ridja est retenue par la cour suprême.  Ahamada Baco n’a pas caché sa décision et affirme n’avoir pas de remord pour la prise de la décision. Une décision qui n’est pas prise à l’aveuglette.

Rappelons que Saïd Larifou et Me Baco se sont engagés dans la politique annoncée par le chef de l’Etat. Une politique visant à redresser le pays pendant 43 ans d’indépendances à travers la tenue des assises nationales qui ont découlé la nouvelle architecture institutionnelle du 30 juillet 2018. La décision du leader du parti Ridja de boycotter la mouvance présidentielle aurait anticipé les choses et produire un écho pour le parti. Or, Les partis de la mouvance présidentielle se portent allégeance de la politique du chef de l’Etat.

Kamal Saïd Abdou

Quelques mois avant la tenue des élections, les défenseurs des droits humains ne cessent de réagir suite aux événements de ce dernier temps. Elarif Minihadj plaide pour des élections libres, démocratiques, transparentes et acceptées par tout le monde.

Les éventuels manèges de corruption pour les échéances prochaines ne peuvent pas laisser indifférents les défenseurs des droits humains. Elarif Minihadj a cité quelques formes de corruptions notamment l’exploitation des moyens de l’Etat, l’influence exercée auprès des agents de l’Etat entre autres. Pour lui, cela ne rime pas avec la démocratie et l’Etat de droit. Pour mettre fin à cela il va falloir « élaborer un pacte de bonne conduite entre les candidats aux élections » souligne-t-il.

La question du non respect des droits fondamentaux tels qu’ils sont définis par la constitution n’est pas passé inaperçue pour Elarif. « Je condamne fermement les violences électorales commises par des jeunes, manipulés par des irresponsables pour troubler les réunions et meeting en déchirant les banderoles et autres formes de propagandes dans les quartiers. J’appelle à la vigilance de tous les citoyens et la classe politique de veiller au respect de la démocratie pour des élections libres et transparentes » a-t-il lancé. Selon Elarif Minihadj, la commission anti-corruption et la cour constitutionnelle sont des éléments fondamentaux pour le processus électoral. Elarif tire l’attention aux autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour la réussite des prochaines élections.  Pour lui, c’est une période difficile pour l’histoire de notre pays.

Kamal Saïd Abdou

Une cérémonie de lancement officiel de sensibilisation électorale a eu lieu jeudi  dernier à Moroni en présence de certains candidats. Le ministre de l’intérieur chargé des élections, prohibe toute sorte d’un dérangement contre  la sérénité du peuple  dans l’échéance prévue.

La commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit ses tractations pour promouvoir la population comorienne à choisir sans la moindre confusion  leurs nouveaux dirigeants lors des échéances prévues. Le secrétaire général de la CENI rassure que toutes les dispositions sont prises pour préconiser un meilleur scrutin à la population comorienne, à choisir le destin de leur pays, le 24 mars et le 10 avril prochain.

« Les activités relatives aux élections anticipées suivent imperturbablement leur cour normale après l’installation de la CEII et de la CECI, les déclarations de la candidature en cours. Cette cérémonie de lancement officiel des élections, affirme la disponibilité de tous nos engagements pour les élections », rassure, le secrétaire général de la CENI, M. Dafiné. Il se dit confiant à la Cour suprême dans l’exercice de ses fonctions, qui travaille librement sans la moindre pression ni  partialité. « Comme toujours, la  CENI place toute sa confiance à la cour suprême, à travers l’arrêt qu’elle rendra à cet effet demain samedi 09 février prochain » dit-il.

Animé par l’esprit de faciliter un processus électoral libre en toute transparente, le ministre de l’intérieur chargé des élections, met l’accent sur la liberté et la stabilité du pays pour ne pas laisser, en aucun cas, une telle occasion à toute personne déloyale, qui tenterait d’engendrer le mal, durant la période des échéances prévues. « Nous ne cèderons jamais à une telle insubordination d’un malfaiteur qui tentera perturber la sérénité du peuple dans la période des élections », met en garde le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)