ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La journée mondiale de la lutte contre le SIDA sera célébrée le 1er décembre. L’association Afryan Comoros et la FCAS, avec la collaboration de la DLS, organisent une semaine d’activités de sensibilisation et de dépistage du lundi 25 novembre au 1er décembre 2024. Les journées SIDA ont été lancées, vendredi dernier, au siège de la FCAS, situé à Mdé.

Les Comores comme d’autres pays du monde célèbrent la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Cette année 2024, l’association Afryan Comoros et la FCAS, Ong TAS avec la direction de lutte contre le SIDA DLS lancent une semaine d’activités de sensibilisation et de dépistage au public. Du 25 novembre au 1er décembre 2024, des campagnes de sensibilisation et de dépistages massifs auront lieu dans les différents sites et structures sanitaires. Devant la presse, vendredi dernier, Nafif Ibrahim, un jeune engagé contre le Sida, a affirmé que le Sida existe toujours aux Comores. « Je lance un vibrant appel à tous les citoyens que le Sida existe toujours aux Comores. La personne atteinte de cette maladie sera prise en charge totale pour qu’il vive comme les autres personnes. Durant cette semaine, nous allons faire des tests pour identifier le porteur du Sida. Sachant que cette maladie peut avoir des comorbidités avec d’autres maladies, notamment le diabète », a-t-il précisé.

« Du lundi 25 novembre au 1er décembre 2024, des équipes seront déployées, notamment à la DNLS, aux garde-côtes, au lycée de Moroni, à l’IFERE, à l’IUT et autres structures sanitaires. Nous voulons mobiliser davantage le public pour cette campagne de sensibilisation. Le 1er décembre aura lieu un match des vétérans et les enseignants du lycée de Moroni afin d’organiser une opération de dépistage », a-t-il annoncé.

Abdoulandhum Ahamada

Le Programme national de lutte contre le paludisme a mis sur pied des sessions de formation sur l’enquête post campagne de distribution des moustiquaires 2023 au niveau des 2 îles de l’Union des Comores. 142 enquêteurs et 40 superviseurs formés au niveau national du 14 au 16 novembre dernier.

Du jeudi 14 au vendredi 15 novembre se sont déroulées les formations des enquêteurs au niveau national et du samedi 16 novembre dernier pour les superviseurs. Au total, 142 enquêteurs et 40 superviseurs au niveau national dont 69 enquêteurs et 18 superviseurs à Mohéli, 44 enquêteurs et 12 superviseurs à Anjouan, et 29 enquêteurs et 10 superviseurs à Ngazidja.

A Mohéli, la couverture concerne l’ensemble de l’île, à Anjouan l’enquête touche seulement le district de Pomoni et à Ngazidja, uniquement le district sanitaire de Hambou qui est ciblée. A retenir que l’enquête ne couvre pas la totalité des ménages, puisqu’elle sert d’un échantillonnage de 50% de ménages.
Après ces formations simultanées, les enquêteurs et superviseurs sont déjà déployés sur le terrain pour la mise en œuvre de l’enquête post campagne. Le PNLP entend assurer une meilleure couverture en matière de distribution de moustiquaires en s’appuyant sur le traitement des données qui seront fournies à l’issue de la collecte d’informations de ladite enquête.  

Ces formations sont dispensées par le service de Suivi et évaluation, du service de Lutte anti vectorielle “LAV” du PNLP et des directions régionales de la santé “DRS” de chaque île.
Pour rappel, le PNLP continue son action dans la surveillance pour Anjouan et Mohéli et dans la riposte à Ngazidja pour espérer éliminer le paludisme d’ici 2025 dans l’ensemble du territoire national de l’Union des Comores. Toutes les stratégies sont engagées avec des actions concrètes à haut impact sur le terrain.

L’appui multiforme des partenaires comme l’OMS, l’Unicef, RBM, le Fonds mondial palu et la République populaire de Chine, est une bénédiction et un signe d’espoir d’une coopération fructueuse pour une meilleure santé des comoriens.

Abdoulandhum Ahamada

Santé publique : Niamh Lawless en visite à Moroni

Santé publique : Niamh Lawless en visite à Moroni

Le Croissant-Rouge comorien ( CRCo) a accueilli en fanfare, hier mercredi, la secrétaire générale adjointe de la fédération internationale de la Croix-Rouge/Croissant-Rouge, Niamh Lawless. C’est une visite de courtoisie aux Comores pour visualiser les activités liées à la santé et à l’environnement.

La secrétaire générale adjointe de la fédération internationale de la Croix-Rouge/Croissant-Rouge, Niamh Lawless a atterri, hier mercredi, à l’aéroport international Moroni-Hahaya. Une première visite de courtoisie visant à visualiser et s’enquérir des actions menées par le Croissant-Rouge Comorien (CRCo). Sa mission est de faire le constat sur la situation sanitaire des Comores et de voir comment la fédération peut apporter son soutien multilatéral. Le CRCo figure parmi les sociétés les plus actives au niveau de l’océan indien. À cette occasion, Niamh Lawless aura dans son agenda une visite sur le déroulement de la vaccination et le fonctionnement des activités liées au volcan Karthala. Cette même occasion, une semaine de visites aux autorités gouvernementales et les CTC sont planifiées dans l’agenda du séjour de Niamh Lawless.

À noter que la fédération internationale de la Croix-Rouge/Croissant-Rouge appuie régulièrement le Croissant-Rouge comorien sur plusieurs domaines, notamment sanitaires et environnementaux. Des projets de développement sont mis en œuvre par la fédération telle que l’appui sur les zones d’inondations et du changement climatique.

Abdoulandhum Ahamada

En marge de la journée internationale de lutte contre le diabète, le ministère de la santé en collaboration avec l’Oms et l’Ong Santé Diabète ont tenu, hier jeudi, une conférence de presse et ont mis l’accent sur la sensibilisation et la prévention. Une occasion pour l’Ong Santé Diabète d’annoncer les différentes activités planifiées pour ce mois de novembre.

Les Comores s’apprêtent à célébrer la journée internationale de la lutte contre le diabète. À cette occasion, en présence de l’OMS et de l’Ong Santé Diabète, le directeur général de la santé, Saindou Ben Ali a insisté sur la lutte contre cette maladie chronique et non transmissible. Selon lui, le pays s’apprête à célébrer cette journée, le 14 novembre 2024 dans le site de Mvuni. Cette maladie touche plusieurs personnes dans le monde entier et les Comores ne sont pas épargnées à une telle pathologie.

« Selon l’enquête Stepwise sur les facteurs de risques des maladies non transmissibles réalisée en 2011 dans le pays, il s’est avéré que 4,8% des 25 à 60 ans sont diabétiques. Les hommes sont plus touchés que les femmes et les sujets plus âgés sont davantage concernés. En 2020, plus de 11,5% des personnes diabétiques et de tension artérielle de 20 à 30%. Toutefois, en 2024, le pays sollicite de réviser cette enquête », a expliqué Dr Saindou ben Ali. Pour une meilleure prévention, Dr Saindou conseille aux gens de consommer davantage des fruits et légumes, de faire des activités sportives et revoir le régime alimentaire.

Selon Rachmat Attoumane, en 2024, le diabète de type 1 a touché 20 enfants et adultes de 13 à 32 ans et pris en charge en insuline, glycémie et analyses gratuites. Pour le type 2, pas de prise en charge totale des adultes mais, les médicaments sont moins chers et une éducation thérapeutique gratuite. L’occasion pour l’Ong santé Diabète de dévoiler leurs activités durant ce mois, notamment des conférences débats, des caravanes de sensibilisation, réalisation d’une émission à l’Ortc, journée de dépistage dans les 9 sites de Ngazidja, marche pacifique pour sensibiliser la population, entre autres. 

Abdoulandhum Ahamada

Hier mardi, les chefs des établissements scolaires de la CIPR de Moroni ont tenu une réunion de sensibilisation axée sur la vaccination anticholérique. Plus d’une quarantaine d’écoles publiques et privées ont été représentées. Cette rencontre permettra aux chefs des écoles de sensibiliser les parents d’élèves à autoriser leurs enfants à prendre leurs doses de vaccination. 

Le ministère de la santé s’engage à faire face à la résurgence des cas de choléra à Ngazidja. La semaine dernière, une deuxième cohorte de vaccin a été lancée à Mitsamihuli. En parlant de campagne de vaccination, le milieu scolaire n’est pas épargné. Lundi dernier, la rencontre entre les acteurs de la santé et la coordination des CIPR, et les directeurs techniques de Ngazidja a abouti à la convocation des chefs des établissements scolaires. Et ce mardi, les chefs des écoles publiques et privées de la CIPR de Moroni ont été sensibilisés. Plus d’une quarantaine de chefs des établissements ont répondu présent. Le but est de les sensibiliser à convaincre les parents d’élèves d’accepter à vacciner leurs enfants.

Devant la presse, Aboubacar Anrfina, infirmière et point focal Cred du district sanitaire Moroni, a annoncé que cette rencontre a connu un succès. Puisque, selon elle, les participants sont convaincus de la gravité de cette maladie et promettent de prendre le relais de sensibilisation des cibles concernées. « La tenue de cette réunion a connu un grand succès. Les chefs des établissements scolaires ont répondu présent à 95%. Nous avons échangé avec eux, et ils ont accepté favorablement à prendre le relais de sensibilisation des parents d’élèves à vacciner leurs enfants. Un conseil des parents sera mis en place pour la sensibilisation des cibles », a-t-elle expliqué.

Nassur Ahmed, responsable de la CIPR Moroni, a affirmé que les chefs des établissements acceptent de sensibiliser les parents d’élèves. « Nous avons conclu de sensibiliser les parents d’élèves pour donner leur feu vert à vacciner leurs enfants. Ngazidja doit prendre l’exemple de l’île d’Anjouan. Car, là-bas, la population a majoritairement accepté de prendre leurs doses de vaccin », a-t-il dit. 

Abdoulandhum Ahamada

Au cours d’une réunion d’échange, vendredi dernier, au Muftorat avec les prêcheurs et le ministère de la santé, ce dernier a annoncé le lancement de la campagne de sensibilisation de la vaccination contre le Choléra. Le directeur général de la santé a fait appel à l’implication des prêcheurs dans cette campagne.

La campagne de sensibilisation débute du 30 octobre jusqu’au 3 novembre. Les prêcheurs sont appelés à s’impliquer. « Votre rôle a été remarquable lors de la sensibilisation de la covid-19 », a rappelé le directeur général de la santé. « Vous êtes proche de la politique. C’est une occasion de leur expliquer la nécessité de prendre la vaccination », ajoute-t-il.

Selon le directeur général de la santé, cette vaccination concerne les enfants de 1 an et au-delà. « Pas de restriction pour les personnes diabétiques, les femmes enceinte, les hypertensions et autres maladies », précise-t-il. A Anjouan et Mohéli, la situation est calme. À Ngazidja des cas ont été enregistrés. « Il y a eu un relâchement des mesures barrières. Beaucoup de personnes n’ont pas pris le vaccin. Avec cette nouvelle campagne, nous espérons avoir de bons résultats », a souligné Ahmed Said Ali, directeur de la promotion de la santé.

Il a émis le souhait de créer une plate-forme entre le ministère de la santé et les prêcheurs pour permettre un échange permanent entre les deux entités. Le directeur de la promotion de la santé appelle la population à faire la vaccination pour atteindre les objectifs fixés notamment l’éradication de cette épidémie, rappelant ainsi que cette campagne est très coûteuse car elle doit mobiliser une ressource financière conséquente, un personnel ainsi que des équipements.

Les prêcheurs, de leur côté, manifestent la volonté d’accompagner le ministère. Mohamed Houssein Dahalane, un des prêcheurs présents dans cette réunion d’échange a indiqué que « c’est notre obligation de mener cette campagne. » Il a plaidé auprès du ministère la mise à la disposition des moyens au profit des Ulémas devant leur permettre de mener à bien la campagne.

Kamal Said Abdou

Les Comores font face à une résurgence des cas après plusieurs mois d’accalmie. Au total, Ngazidja a enregistré depuis septembre dernier, 300 cas de choléra dont 72 cas positifs et trois décès cumulés. Face à cette situation, le ministère de la santé s’engage à la mise en place des dispositions nécessaires de lutte contre le choléra. Dans une conférence de presse tenue, samedi dernier, les autorités sanitaires ont annoncé le lancement officiel d’une campagne de vaccination, à Ngazidja, pendant une période de 5 jours.

La résurgence de l’épidémie du choléra fait craindre le pays. Au Nord de Ngazidja, la maladie réapparaît après plusieurs mois d’accalmie. Les autorités sanitaires notent déjà 300 cas traités dont 72 cas positifs au choléra. 3 décès enregistrés. Pour éviter une probable propagation rapide de l’épidémie, les autorités sanitaires se mobilisent à la sensibilisation de la population et mettent des dispositions sanitaires dans l’île de Ngazidja. Lors d’une conférence de presse tenue samedi dernier, le secrétaire général du ministère de la santé, Dr Ben Imani a souligné que la sensibilisation efficace du choléra nécessite trois facteurs clés.

Il s’agit selon lui, de « l’éducation de la population », de la « mise en place des mesures sécuritaires » et ainsi que la « vaccination massive de la population ». Et pour la vaccination, les autorités sanitaires lancent officiellement la campagne de vaccination aujourd’hui, au Nord de Ngazidja. « À Ngazidja, la campagne de vaccination sera lancée ce lundi à Mitsamihouli. Du mercredi au dimanche prochain, la vaccination sera effective avec une prévision de 300.000 doses de vaccin », a annoncé Dr Ben Imani. Et de conclure : « il faut un taux de 80% d’immunité collective pour pouvoir s’en sortir très bien ». 

Abdoulandhum Ahamada

En dépit des efforts et des résultats louables obtenus à Mohéli et Anjouan, le paludisme persiste sur Ngazidja. Lors de la cérémonie du 4ème symposium sino-africain, hier au palais du peuple, le ministre de la santé a exhorté tous les acteurs du système de santé, les autorités de Ngazidja à redoubler les efforts pour un changement de comportements favorables à l’élimination du paludisme.

Les Comores et ses partenaires internationaux notamment la Chine retroussent leurs manches pour éradiquer le paludisme au pays. Cet engagement est d’abord manifesté par la réception d’un lot des médicaments antipaludiques fournis par la Chine. Lors du 4ème symposium sino-africain, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores a exprimé le soutien de son pays à accompagner les Comores dans l’élimination de cette maladie.

Selon le diplomate Chinois, cet engagement a été manifesté par le président Xi Jinping lors de sa rencontre avec son homologue comorien en marge du sommet sino-africain tenu le mois dernier à Beijing. De son côté, le gouvernement comorien s’est engagé à travers le plan Comores émergent, le document de stratégie de réduction de la pauvreté et la signature de la déclaration de Windoek sur l’élimination du paludisme en 2030.

« C’est sur cet élan que le ministère de la santé a fait sien cet engagement en adoptant comme vision du plan stratégique national de l’élimination du paludisme : l’Union des Comores émergeant sans paludisme », a déclaré le ministre de la santé. En dépit des efforts et des résultats louables obtenus à Mohéli et Anjouan, le paludisme persiste sur Ngazidja.

« Je sollicite donc l’intervention et l’assistance de Monsieur le gouverneur de Ngazidja, les autorités de cette île à tous les niveaux à user de leur leadership pour une appropriation des activités d’élimination de cette maladie », a lancé le ministre qui précisera le défi et le choix de l’élimination du paludisme pour le développement économique et social du pays. 

Kamal Said Abdou

L’Union des Comores a reçu, dimanche  dernier,  un lot des médicaments antipaludiques fournis par la Chine. Il s’agit des médicaments efficaces pour la lutte contre le paludisme, selon Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores.

Le paludisme reste une menace significative pour la santé publique aux Comores, affectant principalement les populations vulnérables. En réponse à cette situation, des partenariats internationaux, notamment avec la Chine, ont été établis pour fournir un soutien médical essentiel et efficace pour éradiquer cette maladie. La disponibilité accrue de médicaments antipaludiques devrait contribuer à réduire l’incidence du paludisme aux Comores.

« Le montant de ces médicaments s’élève à 200 millions de francs comoriens. Ces médicaments devront contribuer à la prévention de cette maladie au pays », a déclaré le diplomate Chinois Guo Zhijun.

À Ngazidja, il y a une recrudescence des cas ces derniers temps. La réception de ces médicaments antipaludiques fournis par la Chine représente un pas important dans la lutte contre cette épidémie.  Cette collaboration internationale souligne l’importance du soutien global dans la promotion de la santé publique dans les pays en développement comme les Comores.

Cette collaboration entre les deux pays reflète l’engagement et le soutien des partenariats comoriens pour atteindre zéro cas de paludisme, un objectif fixé par le gouvernement comorien. « Nous espérons que ces médicaments joueront son rôle dans la lutte contre cette maladie aux Comores », a conclu l’ambassadeur de Chine aux Comores.

Kamal Said Abdou

Après deux semaines de formation sur l’évaluation externe des compétences des microscopistes spécialisées dans le paludisme, la formation est clôturée, vendredi dernier, en beauté. Stephane Nassurou, un des bénéficiaires de cette formation a salué la tenue de cette formation qui répond aux besoins du pays en matière de lutte contre le paludisme.

Le gouvernement Comorien mise beaucoup sur les méthodes de lutte contre le paludisme. Pour atteindre cet objectif, les microscopistes jouent un rôle important. L’évaluation externe des compétences des microscopistes spécialisés dans le paludisme est important pour mener à bien la lutte. Pour cela, deux semaines de formation sur l’évaluation externe des compétences est dédiée à 12 microscopistes.

« Nous remercions les initiateur de cette formation. Il s’agit d’une formation importante qui nous a permis d’acquérir beaucoup de connaissances », a déclaré Stéphane Nassurou, un des bénéficiaires de cette formation rappelant la nécessité de la formation dans la lutte engagée par le pays pour éradiquer le paludisme aux Comores.

La formation de douze microscopistes aura sans doute un impact significatif. Dr Hadjira, coordinatrice du projet paludisme a souhaité que les compétences acquises par les douze microscopistes soient mises en pratique et partagées au sein de leurs équipes. « Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer ces enseignements en réalité tangibles qui amélioreront la santé de notre population », a-t-elle souligné.

La coordinatrice qui a représenté le directeur  général  de  la santé a tout de même remercié l’organisation  mondiale  de  la  santé qui s’engage à renforcer la capacité des équipes de santé et améliorer les outils de diagnostic disponible sur terrain.

A la fin de la formation, plusieurs attestations ont été décernées aux bénéficiaires en signe de reconnaissance et d’engagement dans la lutte contre cette épidémie aux Comores.

Kamal Said Abdou