ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La nouvelle épidémie menace gravement le secteur sanitaire, sécuritaire et le bien-être humain ainsi que le développement socio-économique de tous les pays. Au cours de la coopération sur « la ceinture et la route »,  tenue en Chine la semaine dernière à Beijing, Xi Jinping, président de la république populaire de Chine, a fait savoir que la lutte contre la pandémie est une priorité absolue qui devait constituer un défi pour tous les gouvernements.

Le président Xi Jinping a envoyé un message lors de la tenue de la vidéoconférence de haut niveau sur la coopération internationale de la « ceinture et la route ». « L’épidémie soudaine de Covid-19 a gravement menacé la vie et la santé du peuple du monde entier et qu’elle porte un coup dur à l’économie mondiale. Elle constitue aussi de nouveaux défis économiques et sociaux surtout pour les pays en voie de développement », a indiqué Xi Jinping.

Le président chinois a également souligné qu’« afin de contrôler l’épidémie, tous les pays ont pris des mesures selon leurs situations ». Dès l’apparition de l’épidémie à Wuhan, la Chine s’est mobilisée à aider les pays touchés par la crise. « La Chine fera tout ce qu’elle peut faire pour aider la communauté internationale à vaincre le virus et apporter ses contributions à la reprise économiques mondiale », a rassuré le président Chinois.

Selon Xi Jinping, le destin de chacun est lié étroitement à celui des autres. « Pour lutter contre l’épidémie comme pour faire redémarrer l’économie, il faut nous unir et nous entraider tout en poursuivant le multilatéralisme », a expliqué Xi Jinping. Et lui d’ajouter que « pour arriver à cela, la coopération de la ceinture et la route pourra y jouer un rôle majeur ». Sur la déclaration conjointe, certaines recommandations ont été formulées, notamment l’investissement sur  la construction d’une infrastructure de santé solide, la construction d’infrastructure de haute qualité, fiable et résistante au risque et une bonne prévention et lutte contre les épidémies.

Kamal Saïd Abdou

En partenariat ave l’Unicef, le ministère de  la santé a tenu un atelier de restitution, hier à Moroni, sur l’analyse de la politique et le programme de la nutrition maternelle. Aux Comores, 92% des femmes enceintes reçoivent des soins prénataux, 82% bénéficient de l’assistance d’un personnel de santé qualifié durant l’accouchement.

Lors de cet exercice d’échanges regroupant les acteurs de la santé familiale, il était l’occasion de faire un revu sur les taux de mortalité en Union des Comores et d’effectuer  l’examen des politique et programme en matière de nutrition en se basant sur les 16 recommandations. Malgré les efforts constatés  en matière de santé maternelle durant la période de la grossesse, les femmes ne bénéficient pas des prestations de supplémentation.  Le bilan de 2012 a montré que « le taux  de mortalité maternelle est passé de 380 pour 100 000 naissances vivantes ; en 2003 et à 172 décès pour  100 000 naissances vivante en 2012. » La Représentante adjointe  de l’Unicef, Dr Marie-Reine Fabry a indiqué que cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre et à l’échelle des interventions à haut impact sur la santé de la mère, du nouveau-né et des enfants.  Des efforts qui contribuent inexorablement à la réduction de la  mortalité maternelle, néonatale et infantile.

Des progrès enregistrés 

Dr Marie-Reine Fabry a rappelé les résultats salutaires de ces deux dernières années. Le pays a enregistré des progrès notoires en matière de la  santé de la mère. « Le taux de mortalité maternelle est passé de 517 pour 100 000 naissances vivantes en 1996 à 172 en 2012.  Aux Comores, 92% des femmes enceintes reçoivent des soins prénataux, 82% bénéficient à l’assistance d’un personnel de santé qualifié durant l’accouchement. 76 de ces accouchements ont eu lieu en milieu hospitalier », a-t-elle précisé. La Représentante de l’Unicef a aussi indiqué que malgré ces progrès, une proportion non négligeable des femmes enceintes ne bénéficient pas encore de toutes les interventions qui contribuent à leur bonne santé.  Elle a cité entre autres  la supplémentation en micronutriments comme le fer et l’acide folique et l’éducation nutritionnelle.  « 20% des femmes enceintes ne bénéficient pas de la suppémentation en fer acide folique au cours de la grossesse.  Seules 6  femmes sur 10 prennent des vermifuges.  32 % des femmes reçoivent de la vitamine A au Post Partum. 12% seulement des enfants  sont allaités de façon exclusive pendant  les 6 premier mois », a-t-elle détaillé.  

La faible accessibilité aux services sociaux de  base, le mariage précoce, la faible qualité des services et instruction font parti des déterminants connus pour impacter négativement la santé nutritionnelle de la mère et de son futur enfant.  Sur ce, la représentante adjointe  a montré que les pays d’Afrique de l’Est et du Sud avec des indicateurs nutritionnels inquiétants ont effectué une analyse de la situation des politique et de programme en matière de nutrition maternelle dont l’Union des Comores s’est rajoutée. Une étude qui a permis d’effectuer l’examen des politique et programme en matière de nutrition maternelle au niveau de notre pays en se basant sur les 16 recommandations, issues du guide de l’OMS intitulé « Recommandations sur les soins prénatals pour une grossesse positive ».

Résultats attendus

Les résultats documentés lors de cet atelier doivent servir d’orientation et de prise des décisions pour renforcer la nutrition maternelle et contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.   Le conseiller technique du ministre chargé du suivi des dossiers de la DGS, Nadjime-Dine Youssouf Mbechezi a rappelé  l’enquête démographique. Inquiet de la situation et les nombres des taux de mortalité, il a souligné que « c’est le moment idéal de doubler les efforts pour améliorer les interventions en matière de nutrition maternelle en Union des Comores. »

Halima Hamada

 

 

Une formation des Ong et des agents des comités villageois sur le coronavirus à Ngazidja s’est ouverte hier à Moroni.  Une initiative visant à former des animateurs afin de renforcer les capacités des associations et les agents communautaires pour combattre cette maladie mortelle. Sous l’invitation de la direction de lutte contre le sida.

Une formation qui réunit 3 Ong et 2 comités villageois sur la lutte contre le Vih-Sida. Elle est une formation qui vise à donner des explications plus larges liées à cette pandémie. Cet atelier de formation est composé de deux sessions à savoir les Ong et les agents communautaires.  C’est une formation lancée par  la direction nationale de la lutte contre le Sida, et est financée par le fonds mondial contre le sida. Une occasion pour les représentants des Ong et comités villageois de savoir trois points essentiels : « savoir ce qu’est le coronavirus, comment il affecte la santé des gens et comprendre le mode de transmission et identifier les symptômes communs de cette pandémie. »

L’Assistant technique du projet de fonds mondial de la lutte contre le Vih-Sida, Dr Naouirou M’Hadji a rappelé l’importance d’organiser cette formation pour permettre aux différents Ong  sous bénéficiaires du projet fonds mondial-sida et agents des comités villageois de sensibiliser la population comorienne. «  Nous avons remarqué que les citoyens ont relâché les mesures barrières. C’est le moment de conscientiser beaucoup plus la population  afin de lutter contre toute sorte  de désinformation. Si la population n’arrive pas à prendre conscience des nombres des cas qui se multiplient, nous nous retrouverons dans une situation chaotique », a expliqué Dr Naouirou.

Selon lui, d’autres formations auront lieu dès le mois de juillet dans le même contexte. L’Assistant technique a confié qu’il n’y a qu’un seul combat ces derniers temps : l’élimination de la propagation du coronavirus. Les autres projets à savoir le projet palu et le projet de la lutte contre la tuberculose se trouvent actuellement dans la même dynamique.

Halima Hamada

 

Hier, la coordination nationale de la lutte contre le coronavirus, par le biais du ministre de la santé en Union des Comores,  Loub Yakouti Attoumane  a remis des lots des matériaux sanitaires à la gouverneure de l’ile de Ngazidja, Mhoudini Sitti Farouata. Un don qui vise à renforcer les structures sanitaires de l’ile de Ngazidja.

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Ce don entre spécifiquement dans la lutte contre la pandémie du coronavirus et aussi  pour la santé des enfants. Il est composé de 128 Métopimazine sol buv 0,1% et 1800 Métopimazine comp7, 5mg (Vogalene),  4000 paracétamols comp 500 mg, boite de 16 ; 120 paracétamol sirop 120 mg/5 ml, 60 ml, 2,4%,1 ; 80 paracétamols sachet 300 mg (Doliprane),  240 Metoclopramide comp 10mg, boite de 40 ;  2000 gants d’examen latex small, 3000 gants d’examen latex medium, 1 et 10 000 gants d’examen latex large, 1 ;  240 lingettes paquet de 66 ; 100 masques facial (visiaire) GLMZL-1 N°116 et 1500 masques chirurgicale N° 104 ; 60 solution hydro alcooliques flacon de 500 ml et aussi des 50 vêtements de protection à usage médicale jetable.

En présence des membres de la coordination en charge de la gestion du coronavirus, la ministre de la santé a souligné que ce don entre dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus et que ces martiaux sont destinés aux différentes structures sanitaires de l’ile autonome de Ngazidja.  C’est la gouverneure qui s’en chargera pour les restituer aux bénéficiaires. « Ce don est composé non seulement des matériaux qui luttent contre  le coronavirus mais aussi des paracétamols et des dolipranes pour les enfants », a déclaré la ministre de la santé.

Consciente de la situation actuelle, la gouverneure de l’ile de Ngazidja, Mhoudini Sitti Farouata a rappelé les multiples efforts fournis par le gouvernement comorien. Pour la gouverneure, « combattre cette pandémie du Covid-19 reste une priorité. »  Selon Faiza Soulé Ibrahim, déléguée à la santé de Ngazidja et membre du comité insulaire, « il y a eu un changement car les citoyens se rendent désormais à l’hôpital. Nous avons à présent réactualisé notre feuille de route pour garantir la santé publique », dit-elle.

Halima Hamada

 

La société comorienne des hydrocarbures compte en ce jour, 40 cas positifs liés à la pandémie du coronavirus dont 27 nouveaux.  La direction de cette société appelle à la vigilance et au respect des mesures barrières afin d’éviter une possible contamination.

Selon le dernier  bulletin d’information publié mardi dernier, l’Union des Comores  enregistre 18 nouveaux cas dont 1 cas importé et 2 nouveaux décès. Au total 265 cas enregistrés, incluant 42 cas importés dans l’ensemble des iles. Au total, 7 cas de décès et 159 guéris. Mais le nombre des cas ne cessent de s’intensifier sur le territoire comorien. Dans ce contexte inquiétant, les autorités responsables de la gestion de cette crise sanitaire dénoncent  le non-respect des mesures barrières. Malgré la réduction du personnel au sein des différentes sociétés d’Etat, la société des hydrocarbures accumulent 40 cas positifs à elle seule. Hier mercredi, cette société d’Etat a enregistré 27 nouveaux cas positifs.

« Cette fois-ci, il n’y a pas droit à l’erreur. Nous sommes tous  appelés à respecter les mesures barrières pour éliminer cette pandémie qui se rode au sein de notre établissement. Lavons régulièrement les mains, respectons la distanciation physique de 1 mettre et surtout portons  les masques », a souligné un agent de la société Comores hydrocarbures. « La situation est alarmante pour tout le monde », ajoute-t-il. Pour cet agent, il est grand  temps de s’unir pour éliminer cette crie sanitaire. « La pandémie engendre beaucoup de difficultés dans tous les domaines, notamment économique et financier. Nous estimons que le nombre des cas seront réduits dans les prochains jours. Les personnes testées positives sont appelées à rester dans leurs foyers », indique-t-il.

Halima Hamada

 

La santé publique est fortement menacée dans le monde entier. L’apparition du coronavirus a bouleversé la vie en général, car impactant tous les secteurs. Cependant, il y a le facteur de vulnérable qu’il convient de soulever, notamment les personnes vivantes avant des handicaps ou des maladies chroniques et autres. Comment vivent-elles en cette période de crise ?

La question de vulnérabilité pendant une période influencée d’une pandémie est inévitable. Au-delà des personnes âgées, de celles souffrant d’hypertension, de diabète, il y a encore les personnes vivant avec le Vih, malade tuberculeux, les personnes vivant avec un handicap et autres. Tout ce monde a besoin d’une grande attention en cette période de crise sanitaire, puisque, contraint de trop se déplacer vue leur situation à risque, leurs services doivent être continus. Parlant de continuité de services, il y a lieu d’évoquer l’aspect médical mais surtout comprendre la nécessité de les subvenir en alimentation.

La prise en charge médicale doit se faire à domicile pour éviter de les exposer. Mais cette prise en charge doit être accompagnée par la prise en charge psychosociale et économique. Ceux-ci en considérant l’idée selon laquelle beaucoup sont aussi en situation de précarité. Incapables d’assurer leurs besoins quotidiens sans faire la manche ou mieux bricoler. Le cas des handicapés est le plus flagrant sur l’aspect économique, étant donné que la majorité est inactive physiquement et donc ne peuvent pas travailler. Il revient ici à toutes responsabilités confondues (la responsabilité gouvernementale, celle des partenaires, le corps médical, la société civile et même les opérateurs économiques et entreprises) de substituer pour apporter chacune sa part.

La société civile, pour l’assistance morale et mobilisation et plaidoyer auprès de toute bonne volonté, les entreprises économiques et entreprises de chiffrer un fonds d’aide sociale, aux personnels soignants de les assister médicalement, au gouvernement de décaisser des fonds spéciaux pour ces populations clés et mobiliser les partenaires et à ces derniers d’appuyer les initiatives techniquement et financièrement. Il s’agit là, bien entendu, d’un travail en concert répondant à des droits humaines : droit d’accès à la santé de qualité, droit de se nourrir et de vivre dignement.

SAC

Les responsables du centre hospitalier national El-Maarouf ont annoncé que la pandémie du coronavirus à infecter leurs acticités. Les services enregistrent un taux de 10 à 20% des consultations dans les autres services au sein de ce centre hospitalier.

Une chute des consultations durant cette période de crise sanitaire  au centre de santé national.  Déclarée aux Comores depuis le mois de mars dernier, la propagation de la pandémie  du coronavirus se poursuit. Face à cette  situation épidémiologique, les activités sanitaires à El-Marrouf se sont réduites. La propagation de  la pandémie du coronavirus ne cesse  d’impacter  les activités des établissements publics et privés.  Un grand souci pour les autorités sanitaires. D’habitude le taux de consultation s’évalue de 50% malheureusement, la crise persiste.

« Actuellement, les services des urgences enregistrent un taux de 20% contrairement aux autres services, notamment la pédiatrie, 10%.  Nous conseillons la population à ne pas céder à la panique. Nous avons su comprendre que cette chute est due au manque de compréhension de la population. Nous assurons que toutes les dispositives sont prises afin de garantir nos activités durant cette période de crise sanitaire », a fait avoir un des responsables d’El-Maarouf.  

Les responsables encouragent les malades de se faire soigner. « Nous recommandons les malades de se rendre à l’hôpital afin de se faire soigner car toute disposition est prise pour éviter une possible contamination », dit-il. Pour rappel, la direction générale d’El-Maarouf a lancé une nouvelle mesure pour mieux contrôler les patients et le personnel. Toute personne doit passer à une prise de température avant d’accéder à cet établissement sanitaire.

Halima Hamada

 

La coordination nationale du Covid-19 avec le ministère de la santé ont tenu, hier à Moroni,  une rencontre avec la presse suite à une constatation de la négligence du respect des mesures barrières contre la Covid-19. Une manière de résoudre les difficultés liées à la gestion de la maladie sur le territoire national. 41 patients sont en cours du traitement du covid-19 et 3 personnes sont en transition à El-Maarouf, sur 1200 tests faits depuis le début de la proclamation du premier cas jusqu’au samedi dernier. 

Diverses questions basées sur les techniques de prise en charge, le respect des mesures barrières, le couvre-feu, et autres, ont été soulevées. Le relâchement des mesures barrières contre la Covid-19 est signalé dans l’ensemble du pays. Une problématique qui pourrait causée une contamination rapide du virus. La coordination nationale du Covid-19 avec le ministère de la santé ont, hier réagi face à la négligence des mesures préventives contre le virus. 

« Chacun doit prendre sa part de responsabilité. Certaines personnes demandent la réouverture des mosquées, la levée du couvre-feu et l’arrêt du port des masques sous prétexte que le virus est déjà vaincu en Union des Comores. Sachez que la Chine a été frappée à nouveau par une nouvelle contamination. Le reconfinement de certaines régions a été imposé », a déclaré Houmed Msaidié, ministre de l’économie et coordinateur national de la gestion du Covid-19.

Nombre des malades et tests Pcr

Le nombre des tests faits et l’effectif global des patients atteints de la Covid-19 aux centres d’isolement sont bien connus. Selon Djabir Ibrahim, membre du comité de prise en charge, 41 patients sont en cours du traitement du covid-19 et 3 personnes sont en transition à El-Maarouf, sur 1200 tests faits depuis le début de la proclamation du premier cas jusqu’au samedi dernier. « Depuis l’annonce du premier cas jusqu’au samedi dernier, nous avons fait 1200 tests. 17 patients  sont à Samba kuni dont 12 sont asymptomatiques, 16 à Bambao Mtsanga et 08 à Mohéli. Par contre nous avons enregistré 3 patients en transition au CHU El-Maarouf», a-t-il détaillé.

Le dépistage en masse

La question du dépistage en masse a été notamment soulignée au cours de cette rencontre. Dr Hafidhou Mohamed, membre du comité scientifique n’a pas tardé à éclaircir le sujet. Pour lui, les Comores n’ont pas la capacité suffisante de faire un dépistage en masse par faute des moyens suffisants. « Vu les moyens insuffisants, nous ne pouvons pas faire un dépistage de toute la communauté comorienne. Nous sommes en phase de dépister les sujets contacts des personnes suspectées de la maladie. Nous sommes concentrés au test PCR car c’est praticable », a expliqué le docteur, en annonçant que le « CVO préventif de Madagascar est en cours d’utilisation. Par contre, le CVO curatif est en état de stockage ».

 

Une possibilité d’alléger les mesures barrières ?

Concernant la possibilité d’allègement des mesures barrières, notamment le port des masques et la levée du couvre-feu, le ministre Msaidié a intervenu en montrant la nécessité du respect des mesures préventives contre la maladie. « Le port des masques et le lavage des mains sont des remèdes contre la contamination du virus. Toutes les mesures sont strictes et obligatoires. Le couvre-feu doit être respecté car le rassemblement nocturne peut provoquer une forte croissance de propagation du virus. Cette maladie existe aux Comores. Nous devrons être vigilants. Nous ne pouvons pas faire le pic car les tests PCR sont commencés très tôt », a sollicité le ministre, en remerciant « les efforts déployés par les communautés villageoises face à la lutte contre l’ennemi invisible du coronavirus ».

Abdoulandhum Ahamada

 

Hier, le Mouvement des entreprises comoriennes (Modec) a remis des kits désinfectant anti-Covid à l’association de Banda Bitsi. Un geste qui vise à appuyer Banda Bitsi à se protéger contre la propagation de la pandémie du coronavirus.

Ce don est composé des masques, eaux de javel, de sceaux d’eaux, des savons, des paquets de mouchoirs, sceaux de poubelle, des documents pour la prévention du covid-19. Une mission qui entre dans le projet de distribution des kits désinfectant anti-covid-19 à commencer par cette association. Un projet initié en collaboration avec  l’Organisation internationale du travail (Oit). Lors de cette remise, les responsables du Modec  n’ont pas cessé d’insister sur la protection de cette pandémie. « Utilisez un mouchoir ou le creux de votre coude pour éternuer ou tousser. Garder  vos distances.  En cas de fièvre et des toux, restez à la maison.  Lavez-vous soigneusement et régulièrement les mains. Eviter les poignées de main. Soyez aimables, évitez la discrimination », ont expliqué les responsables du Modec.

Lors de la séance d’orientation, les responsables ont montré la nécessité de travailler tout en se protégeant. Ces responsables ont rappelé que d’ici le mercredi prochain les  91 entreprises de ses membres obtiendront leurs kits de protections pour mieux se protéger face à cette période de crise sanitaire. « Ce sont des matériaux qui vise à appuyer le personnel et les employés pour  lutter contre cette crise », a montré Faharate Mahamoud, présidente du Modec.

Pour le président de Banda Bitsi, Said Ahamada Said, il a insisté sur les nombres des cas enregistrés à l’échelle mondiale. Soucieux de la situation actuelle, le président de Banda Bitsi a annoncé que leurs activités sont freinées, notamment leur projet de formation.

Halima Hamada

 

L’hôpital de Samba a reçu hier mardi, un lot de matériels de 20 draps, 10 sur-blouses, 20 taies et 10 charlottes par la direction générale de l’artisanat. Ce geste s’inscrit sur la lutte contre la pandémie de coronavirus mais également de sensibiliser les autorités compétentes.

La direction générale de l’artisanat apporte son soutien à l’hôpital de Samba Nkuni dans la lutte contre la covid-19. Un lot de matériels médicaux en titre symbolique est octroyé au profit de l’hôpital de Samba : 20 draps, 10 sur-blouses, 20 taies et 10 charlottes, confectionnés par des artisans et stylistes locaux en faveur de l’hôpital de Samba. Face à cette crise, les personnels hospitaliers s’engagent sans réserve pour soigner, réconfirter et accompagner les patients et leurs proches. « Chaque jour, ils sauvent des vies sans compter leur temps. Ils acceptent les risques et les contraintes de cette activité exceptionnelle mais parfois ingrate surtout dans notre pays », a fait savoir Rahamatou Goulam.

Le coût total de ce don symbolique est estimé à 535.000 francs comoriens relatifs au frais de production et de main d’œuvre du matériel, frais de mise en place de stand avec prototype de matériel médical en tissu molleton venu sur le vol. « Cette action s’inscrit dans une logique d’orientation des efforts de l’équipe de la DGA, vers la lutte contre la covid-19, en vue de maintenir des activités du centre », a indiqué Rahamatou Goulam.

« Cette pandémie nous dévoile aujourd’hui, ses conséquences qui sont entre autres sociales, économiques, culturelles et même politiques. Elle est particulièrement violente pour l’économie nationale déjà fragilisée par le Kenneth », précise Rahamatou Goulam. La direction est déterminée d’accompagner le pays en cette période de crise malgré le manque des moyens financiers. « C’est une initiative personnelle », a-t-elle déclaré. La directrice générale de l’artisanat appelle le gouvernement d’accompagner la direction dans leurs activités.

« Cette action, pauvre par sa forme mais riche par son contenu a donc une double signification », explique Rahamatou Goulam. Selon la directrice, son objectif permet non seulement d’apporter une solution sanitaire mais également sensibiliser les autorités compétentes, pour la valorisation du savoir-faire artisanal en vue d’améliorer l’économie du pays et venir en aide aux artisans victimes économies du covid-19.

Kamal Saïd Abdou