Plus d’une semaine depuis la disparation de l’ancien ministre des affaires étrangères, Mouzaoir Abdallah, Mohamed Abdou Soilihi alias Dr Masse a, hier mercredi, rendu hommage, à Moroni, à ce grand homme politique. Il a fait appel aux autorités politiques à renforcer les mesures de préventions contre le coronavirus dans la capitale, Moroni.
Au regard de la menace sanitaire qui sévit le monde entier et l’annonce officielle des cas positifs avérés en Union des Comores, Dr Masse attire l’attention aux autorités de la capitale Moroni pour une vigilance permanente pour pouvoir barricader cette menace sanitaire. Mohamed Abdou est convaincu qu’une fois que la capitale de l’Union des Comores soit touchée, les Comores devront, malheureusement, se préparer au pire. « Nous devons à tout prix veiller à la capitale, en permanence, en renforçant les mesures de prévention contre le covid19 afin d’épargner le pays dans le chaos », a déclaré Mohamed Abdou, notable de Moroni. Toutefois, même si les conséquences ne sont pas encore dramatiques comme celles du cholera que les Comores ont connu aux années 80, dit-il, mais, il ne faut jamais sous-estimer un adversaire surtout quand il est invisible.
En qualité de grand notable de la capitale, Moroni, ce dernier s’est tenu à rendre hommage, Mouzaoir Abdallah, ancien ministre des affaires étrangères, décédé, le 30 avril dernier. « Je rends hommage aux familles endeuillées et la ville de Moroni pour la mort de l’ancien ministre des affaires étrangères, Mouzaoir Abdallah, une personnalité qui a servi la nation. La nation comorienne était l’une de ses préoccupations quotidienne. Que la terre lui soit légère », a-t-il rappelé.
L’appareil Pcr bouleverse la confiance des autorités sanitaires et les citoyens. Au point que cet appareil est trop critiqué et redouté de son opération, fait-il de l’ombre ? Toutefois, le laboratoire Inrape rassure que cet appareil est bel et bien opérationnel.
Le scénario est presque là. Entre l’appareil de dépistage, les autorités sanitaires et la population, il y a de l’ombre. Réceptionné par le gouvernement comorien et les autorités mises en place pour la gestion de la crise sanitaire, le Pcr est installé à Inrape. Il fallait attendre quelques jours pour son installation. Est-il opérationnel ? Est-il en bon état ? Le responsable de l’Inrape confirme que l’appareil Pcr est opérationnel. « L’appareil de dépistage est opérationnel. Certes, il manquait des logiciels mais actuellement, le Pcr est opérationnel », rassure le directeur de l’Inrape.
Combien de tests depuis l’installation du Pcr ? Le directeur se réserve de tout commentaire. Cet appareil rame-t-il en pont ? Le casse-tête de l’appareil Pcr. Autant que les autorités sanitaires ne communiquent pas sur le nombre de personnes dépistées depuis l’installation du « fameux » Pcr, les citoyens sont aux abois. Des autorités également aux abois.
Des efforts ont pourtant été consentis jusqu’à l’achat de cet appareil. Un appareil qui se joue entre le fantasme et la réalité. Rien n’est rassurant quant à son opération. Le désarroi du peuple. Et tout le monde dans le qui-vive. Apprendra-t-on que l’appareil de dépistage manque d’accessoires. L’appareil Pcr bouleverse la confiance des autorités sanitaires et les citoyens. Au point que cet appareil est trop critiqué et redouté de son opération, fait-il de l’ombre ?
Dans la lutte contre le covid-19, le ministère de la santé a ouvert, hier à l’hôtel le Retaj, une formation pour les équipes d’intervention rapide sur l’ensemble du territoire. La formation a pour objectif de renforcer la capacité, la gestion et les compétences des équipes d’intervention rapide.
« Les compétences que vous allez bénéficier aujourd’hui vont spécifiquement vous permettre d’agir en premier lieu comme intervenant stabilisateur durant toute la première phase d’une flambée. Mettre en place la coordination entre les différents niveaux de la réponse. Organiser des activités pour la communication des risques, coordonner les activités de réponse en collaboration avec les autorités nationales et infranationales, la communauté et autres partenaires, contribuer à l’évolution de la réponse, préparer les rapports de situation brefs et réguliers et des rapports d’investigation détaillée », a souligné Jean Youssouf, Secrétaire général au ministère de la santé. Le S.G a aussi ajouté que les bénéficiaires vont outiller sur la gestion des malades quelles que soient leurs natures. « C’est une formation pour les formateurs. Nous avons jugé nécessaire de partir vite afin de faire face à cette pandémie », poursuit-il.
Cette haute autorité du ministère de la santé est convaincue que la formation va permettre aux bénéficiaires, de mieux faire face, car « aujourd’hui, l’ampleur et la gravité de la pandémie de covid-19 atteignent clairement le niveau d’une menace à la santé publique qui justifie des restrictions à certains droits ».
L’Oms, partenaire clé s’est investi pour accompagner le pays. « Cette formation vise à renforcer les aptitudes et les compétences en tant que membres des EIR régionaux, mais aussi permet également de former en cascade les semblables dans les districts sanitaires à leur tour constituer les EIR des districts », a déclaré Diarra Abdoulaye, représentant de l’Oms aux Comores. Ce dernier a rassuré que, les autorités sanitaires publiques compétentes peuvent mener des enquêtes épidémiologiques sur le cas suspects pour confirmer ou infirmer une flambée épidémique ; mettre en œuvre les bonnes mesures de prévention et de lutte contre les infections et toute circonstance. Cette formation virtuelle des équipes d’intervention rapide contre le covid-19 ouverte hier mardi, s’achève le vendredi 08 mai prochain.
L’Association pour le Rapprochement France-Comores (ARFC) accompagne le gouvernement contre le coronavirus. Cette association a distribué 400 masques aux citoyens en vue de se protéger contre la propagation du Covid-19, en Union des Comores.
L’Association pour le Rapprochement France-Comores(ARFC) combat le Coronavirus. Depuis hier, certains citoyens ont commencé à bénéficier des masques de protection. Une action d’aide humanitaire. « Nous avons choisi de fabriquer ces 400 masques en Union des Comores en vue de soutenir les personnes qui n’ont pas la capacité d’obtenir des masques et aussi une manière d’aider les couturiers comoriens. Cette initiative est parvenue du budget de l’association », a déclaré Abdou Mohamed Ahmed, président de l’ARFC.
Concernant le rôle que joue l’association aux Comores, elle a l’intérêt de faciliter les citoyens dans les démarches administratives auprès de l’ambassade de France. « Nous avons abordé une stratégie de diminution de la file d’attente devant l’ambassade de France : facilitation des processus de démarche sur les papiers administratifs. De plus, en cas de procédure d’inscription universitaire, nous accompagnons les étudiants comoriens à la recherche des Universités françaises », a interpellé Abdou Mohamed Ahmed, Président de l’association.
« Nous sommes dans une phase de multiplication des formations de passerelle linguistique avisée, professionnelle, pour le but d’aider les personnes de bas niveau de la langue française », a annoncé le président. Et lui d’ajouter que : « à l’alliance française, nous avons introduit une méthode d’apprentissage de la langue étrangère pour faciliter les connaissances des jeunes comoriens ».
Pour Abderemane Mzé Mbaba, formateur pour l’alphabétisation des jeunes apprentis, l’alphabétisation des jeunes est une manière de rehausser les connaissances intellectuelles des jeunes dans leur domaine de formation, selon leur choix. « Les jeunes apprentis doivent avoir des connaissances sur l’alphabétisation fonctionnelle. C’est-à-dire, ces jeunes apprentis ont le droit de connaitre par exemple, les devis, les matériels de construction des bâtiments tels que les marteaux, les mesures de surfaces, les dimensions des maisons, et autres », a-t-il expliqué.
Les scouts des Comores se mobilisent contre le coronavirus. Ibrahim Mohamed Taki, commissaire général des scoutes appellent à l’exemplaire de tous les scouts afin de combattre le coronavirus. Saluant l’engagement du chef de l’Etat, Ibrahim Mohamed Taki précise qu’il faut accompagner le président.
« C’est une maladie qui ravage tout les pays y compris le nôtre. Cette maladie fait appel à la responsabilité de chacun. Les scouts sont aussi mobilisés pour y faire face et surtout accompagner les mesures prises par le chef de l’Etat », a expliqué le commissaire général du scoutisme aux Comores. Les militants des scouts s’engagent aussi à accompagner la population, selon le commissaire. Trois cas sont avérés aux Comores. Le commissaire général avance donc qu’il est temps pour les scouts de multiplier les efforts de sensibilisation de la population dans cette période pandémique. « Les groupes des scoutes partout où ils sont, se mobilisent pour conscientiser la population sur le danger de cette pandémie et pour sensibiliser sur le renforcement des mesures préventives déjà en vigueur », laisse-t-il croire.
Malgré la mobilisation des scouts, ils traversent des difficultés financières. « Nous avons voulu distribuer les masques mais les difficultés financières sont à l’origine du retard de la distribution », indique-t-il. Ibrahim Mohamed Taki tire la sonnette d’alarme sur la responsabilité de tout un chacun et les mesures de lutte contre le covid-19. « Je crois que chacun doit apporter son soutien face à cette crise sanitaire pour sauver notre pays. Nous devons réunir toutes nos forces pour combattre le coronavirus comme l’a annoncé le chef de l’Etat », lance le commissaire. « L’entretien du président de la république avec son homologue Malagasy est fructueux, bientôt le covid-organic sera aux Comores », se jubile le commissaire.
Avant la déclaration officielle d’un cas positif du coronavirus dans la partie indépendante des Comores par le président Azali Assoumani, le centre hospitalier El-maarouf traverse des pires moments. Un manque d’outils de protection du personnel soignant en particulier les infirmiers. La peur de s’exposer au danger sans protection.
Le grand brouillard. Jusqu’à présent, les conditions ne sont pas bien réunies pour les infirmiers de l’hôpital El-maarouf. Ils manquent de moyens de protection. Et, la semaine dernière, ils ont exprimé leur ras-le-bol. Ce manque de masques, de blouses relève la faiblesse des autorités gouvernementales et sanitaires. La consternation s’allie au dégoût. Encore du mystère. Les infirmiers montent au créneau. La crise des moyens de protection aux infirmiers du centre hospitalier d’El-maarouf interpelle.
Priorité à tous les soignants. Les infirmiers doivent être en première ligne. Ils absorbent l’afflux des patients. Malgré le manque des moyens de protection. L’équipe souffre. Les infirmiers manquent de tout. « Nous n’avons pas de moyens de protection. Par conséquent, on s’est décidé la semaine dernière à un arrêt de travail pour une alerte. Nous espérons que les autorités vont réagir. Mais à l’heure qu’il est, nous vivons dans un état de peur et une pire situation », a exprimé un infirmier de l’hôpital El-maarouf.
Il y a plus d’arrivées des patients au service d’urgences. La gravité de la situation appelle à se saisir de tous les moyens devant permettre de se protéger et protéger les autres. Des blouses, des masques et chaussures sont impératifs à tout le personnel soignant. L’annonce d’un cas positif de covid-19 aux Comores a été un choc violent qui, appelle à la mobilisation de tous dont le corps médical. Malgré la crise que traversent les infirmiers d’El-maarouf.
Longtemps suspecté suite à l’afflux des patients en détresse respiratoire et une recrudescence des morts, le coronavirus est désormais dans nos murs. C’est le chef de l’Etat a annoncé officiellement jeudi dernier, le premier et samedi dernier la ministre de la santé de déclarer deux nouveaux cas avérés.
« En ce jour du 30 avril 2020, le gouvernement déclare le 1er cas de covid-19 en Union des Comores. Il s’agit d’un compatriote âgé de 50 ans vivant aux Comores ayant côtoyé un ressortissant franco-comorien, qui a séjourné dans le pays à partir du 18 mars 2020 », a annoncé le chef de l’Etat. Le patient porteur du virus covid-19 a été admis à El-maarouf le 23 avril dernier avec comme symptômes, toux maux de gorge, fièvre et gêne respiratoire.
Des échantillons prélevés, conservés et envoyés à l’Inrape, laboratoire qui abrite le Pcr. Les résultats obtenus sont positifs au coronavirus. Mais, « l’état du patient, dixit le président de la république, s’améliore progressivement et l’identification des personnes ayant été en contact avec lui est en cours, pour remonter le plus possible la chaine de contamination. »
Pour le chef de l’Etat comorien, la préoccupation première est d’éviter une saturation des capacités de prise en charge des malades, qui peuvent obliger à des mesures encore plus draconiennes pour protéger la population.
Alors que plusieurs pays ont confiné la population et s’apprêtent à un stade de déconfinement, Azali Assoumani est ferme, et il n’adopte pas de confinement total, par ce que, « la majorité de la population vit de l’informel », déclare-t-il. « Nous ne pouvons pas nous permettre, à ce stade de la pandémie aux Comores, d’adopter des mesures qui risquent de provoquer un drame social et économique. C’est pourquoi, nous tenons au renforcement et au respect strict des gestes barrières et des mesures déjà en cours », s’explique-t-il.
D’autres machines de dépistages sont attendues, des commandes de masques et de tests sont commandées. « Notre stratégie, une fois le malade testé positif est de l’isoler et de le soigner, de repérer sa famille et ses proches, de les prendre en charge et de protéger leur entourage immédiat, en remontant la chaine de contamination », a fait savoir le président Azali Assoumani. A l’heure où nous mettions sous presse, un autre cas positif n’est pas déclaré ni un décès lié à cette crise sanitaire.
Pour rappel, des mesures de prévention ont été prises, notamment la mise en place d’un comité national de cadre de gestion et de coordination de la crise du coronavirus, le renforcement des capacités des agents de santé et de la surveillance épidémiologique au niveau des portes d’entrée, la sensibilisation sur les mesures barrières, la fermeture des frontières, la suspension des rassemblements et prières collectives et hebdomadaires.
« Je n’ai pas attendu un cas avéré pour déclarer la guerre contre cette pandémie mais aujourd’hui, nous entamons une nouvelle étape », a mentionné le chef de l’Etat. Ce dernier préconise aux mesures d’hygiène, à ne pas céder à la panique, la vigilance, le respect de toutes les mesures prises contre le covid-19.
De cette annonce, s’ajoute les deux cas avérés déclarés par la ministre de la santé samedi dernier via l’Ortc. Ainsi, le pays totalise officiellement 3 cas du Covid19. La prévention est de mise pour l’heure.
Chaque jour, plusieurs malades hospitalisent et sont en détresse respiratoire. Les médecins craignent que leurs symptômes ne s’aggravent subitement. Le pays est sous le choc.
L’hospitalisation des patients dans des centres hospitaliers, notamment Samba kuni sème le trouble jusqu’aux plus étages de la société. Le gouvernement rajoute du flou au flou. La peur monte en flèche. Le personnel soignant est-il en protection ? Les habitants sont exaspérés. Ils craignent que ceux qui ne respectent pas les mesures barrières puissent contaminer d’autres. Les médecins redoutent d’être débordés de plus.
La situation est déjà critique et personne ne peut prévoir l’ampleur de l’épidémie et elle peut être terrible. Plus de patients, moins de lits. Le pays s’est-il préparé à monter au front ? Réussira-t-il à limiter la propagation ? Aux services d’urgence et de réanimation de Samba kuni et El-maarouf, se joue la vie ou la mort. Le covid-19 se confirme-t-il ? Une tempête que tout le monde redoute.
Le pays est sous le choc et les hôpitaux sous l’eau. « Les services de réanimation et d’urgence sont continuellement pleins. Se protéger est une urgence car les hôpitaux sont saturés. L’afflux arrive mais on se prépare à y faire face », explique un infirmier requiert d’anonymat. Comment mesure-t-on finement la situation ? Combien de morts ? Impossible de connaître le taux de mortalité et de personnes infectées, puisque des tests n’ont pas été réalisés. Dengue ou coronavirus ? En tout cas, l’épidémie est meurtrière et frappe à plein fouet l’univers. L’afflux des patients en détresse respiratoire fait craindre le pire.
Le gouvernement comorien et les autorités sanitaires ont infirmé un cas positif de coronavirus à la partie comorienne indépendante sans test. Des rumeurs circulent que des cas positifs de coronavirus se confirment. La tension est toujours tendue.
Malgré que le Pcr détectant le virus du covid-19 soit d’ores et déjà réceptionné, des laborantins pourraient être formés. Est-il le moment opportun ? Le pays face au casse-tête de la crise. L’appareil Pcr oblige le pays à changer de logiciel dont la vérité. Au grand dam des citoyens comoriens, ils redoutent la confirmation des cas positifs de covid-19 par les autorités comoriennes. Puisque selon les personnes interrogées, si un seul cas positif est déclaré, « le pays va totalement paralyser. On vivra dans la peur et le désarroi. »
Nul ne sait précisément comment va évoluer la crise du coronavirus au plan sanitaire mais déjà, quelques inquiétudes émergent. Et comment la crise se relèverait de l’épreuve avec un système sanitaire effondré. Pour les autorités, l’heure est toujours le combat journalier contre cette pandémie. Et ce n’est pas fini. Le dépistage, une problématique que les citoyens attendent l’installation de l’appareil et son fonctionnement.
« Sur un plan cette fois moral davantage, j’encourage la population comorienne à se dépister sous réserve bien sûr de leur santé avec cet appareil Pcr pleine de faisabilité technique et de pertinence médicale », lance Youssouf Ibrahim, un jeune comorien. Des efforts ont pourtant été consentis jusqu’à l’achat de cet appareil devant permettre de détecter le virus covid-19. Les autorités sanitaires seront contraintes de tout mettre en œuvre pour retrouver au plus vite la confiance détruite. Infirmer les cas sera un défaut majeur qui devra être analysé. L’avenir nous dira si l’appareil Pcr est efficace et si la vérité sera communiquée.
Suite à l’appel de solidarité et d’unité nationale pour la lutte contre la propagation du Coronavirus, Me Ibrahim Ali Mzimba, a fait un don à hauteur de 2.500.000 fcs aux marchés publics de l’Union des Comores. 15 marchés publics bénéficieront cette somme pour le but de garantir une bonne hygiène sanitaire.
Me Mzimba a montré sa volonté et sa disponibilité d’accompagner le peuple comorien pour la lutte contre le coronavirus. Un don de 2.500.000 francs comoriens pour 15 marchés publics en Union des Comores. Un fonds de la société Al camar Lodge. Selon Me Mzimba, le marché est vital car chaque jour on doit manger. « Cette somme de 2 500 000 fc est un premier acte de solidarité nationale. C’est un endroit qui regroupe au moins 80% de la population comorienne. C’est un aspect pédagogique qui sert à inciter les gens à atteindre une solidarité nationale », a déclaré Me Mzimba.
La lutte contre le coronavirus demande un engagement non politique mais une manière de créer une atmosphère de fraternité et d’unité nationale, selon Me Mzimba. « Ce geste est une manière de créer une caisse de don d’une solidarité nationale. On ne peut pas tout attendre au pouvoir. On doit faire notre mieux pour l’amour du pays », a dit Me Mzimba. Et lui d’ajouter : « les marchés publics, le monde médical et les journalistes doivent avoir des aides et des appuis car ces trois aspects sont exposés à la maladie. Les journalistes sont à l’affût de l’information》.
Le bâtonnier Me Mzimba estime que la sortie indemne de l’Union des Comores dans cette crise sanitaire est un grand succès du peuple comorien. « Si notre pays est échappé à la maladie du Coronavirus, nous aurons un grand succès car chaque touriste viendra nous visiter sous l’idée que les Comores ne sont pas touchées au virus Covid-1 », a lâché Me Mzimba.