ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Trois mois après la mort de l’ancien directeur de l’hôpital El-Maarouf, Ali M’madi Takia, un nouveau directeur est nommé par décret présidentiel datant du 17 janvier dernier. Ce directeur aura beaucoup de défis à relever dans cet établissement sanitaire où les citoyens ne cessent de dénoncer son fonctionnement.

Le centre hospitalier El-Maarouf

Une feuille de route a été tracée par l’ancien directeur du centre hospitalier El-Maarouf, Ali M’madi Takia. Des mesures de sécurité ont été renforcées. Après deux mois de poste vacant, le président a signé le décret N°019/PR portant nomination du directeur général du centre hospitalier El-Maarouf, Nicolas Moussa M’madi. Il a été attaché d’administration dans ce même centre hospitalier.  Un travail lourd lui attend vu que le gouvernement  annonce l’émergence à l’horizon de 2030. Etant un pilier du développement, le nouveau directeur général doit faire face aux évacuations sanitaires.

A noter que ce centre hospitalier national connait un monde nouveau avec l’installation du tableau d’affichage informatique, pour annoncer le programme de consultation, le renforcement de la sécurité pour l’intérêt de tous et un programme bien déterminé pour assurer le bien-être des patients, l’interdiction de l’accès des taximan à l’intérieur de cet établissement, et l’instauration des prises en charge des malades avant la régularisation des factures, entre autres, tels des mesures prises pour le bon fonctionnement de l’établissement.

La rédaction

Après les rumeurs qui circulaient sur l’interdiction de la « metoclopramide injection » dans l’archipel des Comores, un des responsables du ministère de la santé nous a confirmé qu’il s’agit « d’une fausse alerte. » Ce produit n’est pas interdit dans les pharmacies.

Après des remarques faites par certains comoriens plus particulièrement à Ngazidja, le metoclopramide injection est devenu trop rare dans les pharmacies à l’exception de santé militaire. Raison pour laquelle Al-Fajr s’est adressé aux responsables chargés de l’importation des médicaments pour plus d’informations. « Ce ne sont que des commentaires erronés, aucune interdiction de ce produit n’est pas lancée », disent-ils.

 Ils ont saisi cette occasion pour montrer que ce n’est donc pas la première fois qu’un produit se trouvait dans une importation tardive. « Ce que nous pouvons dire, ce que les fournisseurs ne distribuent pas ce produit parce que les laboratoires n’ont pas produit cette injection durant ces derniers temps », expliquent-ils.

Selon un responsable sanitaire, un produit peut être stoppé dans le marché pour deux raisons : le manque de quelques choses ou une interdiction du produit. Il a aussi souligné que les pharmacies qui ont ce produit avaient surement beaucoup de stock et rien de plus. « Ce n’est qu’après une réflexion que le gouvernement comorien se décide  à interdire un produit. Ce que nous pouvons vous rassurer, ce que c’est une mauvaise interprétation des citoyens comoriens. Si le produit est devenu rare pendant une période, cela ne veut pas dire qu’il est interdit dans le pays », poursuit-il. Il appelle la population d’être responsable de soi-même et ne pas céder aux rumeurs.

H.H

La maladie Xeroderma Pigmentosme secoue l’île d’Anjouan. La fédération solidarité communauté de l’Océan indien (FSCOI), en partenariat avec l’association Unono Family a tenu une conférence de presse samedi dernier pour annoncer deux évacuations sanitaires des enfants attrapés par la maladie « Xeroderma Pigmentosum (XP). »

La FSCOI devant la presse

Lors d’une conférence de presse tenue samedi dernier par la Fscoi et Unono Family, a-t-on appris l’évacuation de 2 enfants atteints de la maladie Xeroderma Pigmentosme. Il s’agit d’une maladie qui frappe l’ile d’Anjouan qui a fait mourir 10 enfants. C’étaient des enfants de moins de 10 ans. L’occasion pour la FSCOI et Unono Family de travailler ensemble pour la santé des enfants victimes de cette maladie. Hassana Mohamed et Mohamed Ali vont être évacués et sont victimes de la XP. « Hassana Mohemed a perdu ses deux sœurs jumelles. Ces deux enfants, Mohamed Ali âgé de 15 ans et Hassana Mohamed de 12 ans seront évacués dans l’ile Maurice dans les prochains jours », annoncent les conférenciers. La fédération solidarité communauté de l’Océan indien est en attente de  l’attestation d’EvaSan (évacuation sanitaire) du ministère de la santé à travers l’agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev). 16 cas sont déjà enregistrés dans l’ile d’Anjouan. Il s’agit d’une maladie de la lune qui s’appelle scientifiquement XP, une maladie génétique.

La Xeroderma Pigmentosum, un danger imminent chez l’enfant

Cette malade représente un danger chez les enfants. Elle cause beaucoup de décès. Cette maladie qui prévaut dans l’ile d’Anjouan représente une grande menace. « Il y a eu de mal formation au niveau de la peau qui permet qu’une fois que l’enfant absorbé les rayons du soleil ultra-violet, le système enzymatique est naturellement défaillant chez cet enfant. Ce rayon ultra-violet n’est pas pareil comme les normaux. Ça cause des dégâts qui évoluent jusqu’à provoquer des cancers », a détaillé le coordinateur national de la FSCOI, Nabil Jaffar. Selon les conférenciers, il y a six enfants aussi qui ont cette maladie et qui doivent être transférés. Le plus âgé des enfants de la lune est de 40 ans, dit-on, et il est actuellement à Mayotte.  Les associations ont un combat sur les évacuations de ces deux enfants malades. La FSCOI a fait savoir que les 6 autres auront souhaité cette évacuation mais « ce sont ces deux qui sont en toute urgence. »

C’est une maladie sanguine qui règne dans l’ile depuis près de 20 ans. Au niveau d’Anjouan, sur 15 000 naissances, il y a 1 cas. Une personne peut porter cette maladie sans que  les symptômes apparaissent directement, disent-ils. « Une fois fait le mariage de deux personnes atteintes par cette maladie, il  y a 50% de naissances des enfants de la lune. Cette maladie se trouve rarement dans les deux autres iles. La plupart des enfants de la lune qui se trouvent dans l’ile de Mayotte sont d’origine anjouanaise », avancent les conférenciers. La Xeroderma Pigmentosum, un danger imminent chez l’enfant.

« La fédération a les moyens d’évacuer ces enfants »

Nabil a indiqué que dans l’ile, « les mariages pré-sanguins sont les plus favorisés.  Nous sommes conscients que c’est une maladie liée à ces genres de mariages. » Et le coordinateur de préciser, « puisque nous n’avons pas des centres médicalisés, conditionnés comme Mayotte, on essaie de protéger l’enfant dans certaines crèmes et des médicaments mais il n’y a pas vraiment une prise en charge. » Il a rappelé que les autorités compétentes sont prévenues depuis le mois de septembre dernier malgré que le quota des évacuations sanitaires des Comores-Maurice fût  fini et 

« ce n’est qu’en 2019 que ce dossier s’est repris pour sauver ces enfants de la lune ». Farah Aboubacar, présidente de l’association Unono Family a précisé que « le ministère de la santé nous rassure que le dossier suit les bonnes voies et nous ne ferons qu’attendre. La fédération a les moyens pour évacuer ces enfants. » C’est grâce à la convention entre Comores-Maurice que les enfants bénéficieront des bons traitements. A noter qu’il s’agit d’une fédération qui s’est engagée sur ce combat depuis juin 2018 dont son siège est à Anjouan. C’est un projet nommé SEMDL (sauvons les enfants malades de la lune).

H.H

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

Les autorités sanitaires comoriennes en partenariat avec l’Oms ont lancé officiellement la campagne de lutte contre la filariose lymphatique, samedi dernier à Ntsaweni dans le Mboudé. Les Comores envisagent arriver à zéro filariose lymphatique d’ici juin 2019,pareillement à des pays de l’Afrique qui ont raillé ces maladies dans leur territoire.

18 ans sont déjà écoulés depuis la mise en place de combat contre la filariose lymphatique aux Comores. Selon l’étude statistique, 14% de la population comorienne était atteinte de la filariose lymphatique avant 2001. Pour la remédier, l’Etat comorien et l’Oms ont tenu une campagne de lancement des médicaments contre cette maladie dans l’ensemble de l’archipel des Comores. 

Le calendrier statistique a enregistré une diminution de taux de pourcentage en passant de 14% à 4% en 2001 et de 0, 4% en 2007.
En effet, de 2007 à 2012, aucune campagne n’a été faite. Par conséquent, l’échelle a augmenté de 3% en 2012. Arrivée à ce stade le gouvernement comorien, le ministère de la santé appuyé par l’Oms s’est engagé pour railler les maladies tropicales négligées (MTN) au niveau national. Le samedi dernier à Ntsaweni était le 6ème lancement de campagne de lutte contre la filariose lymphatique et les parasitoses intestinales. Pour Dr. Rachid Fatma, le but de ce lancement est de sensibiliser la population comorienne sur la campagne des médicaments de la filariose lymphatique. « Ensemble avec l’accompagnement de l’Oms souhaite faire entrer les Comores parmi les pays d’Afrique comptant « zéro » filariose lymphatique, d’ici juin prochain.
J’appelle la population comorienne d’être compréhensible et de répondre à la prise des médicaments pour combattre ensemble ces maladies », lance la ministre de la santé

 

El-Aniou

La ministre de la santé a reçu hier, trois experts Chinois de l’Université de Guangzhou qui séjournent à Moroni pour accompagner les Comores à lutter contre le paludisme. En attendant le traitement de masse de ce premier trimestre, l’opération de la pulvérisation intra domiciliaire (Pid) sera relancée dans l’ensemble de l’ile de Ngazidja.

Dans sa rencontre avec les experts de santé chinois, la ministre de la santé, Dr Rashid Fatma a Halima Hamada montré la reconnaissance sur la collaboration de ces deux pays dans l’objectif de faire face à cette épidémie d’ici 2020, sous le slogan, « Réduire en zéro cas
autochtone d’ici l’année prochaine. » Le gouvernement comorien à travers son ministère de la santé se prépare à relancer une seconde campagne de 

traitement de masse dans de Ngazidja dont cette maladie a pris d’assaut. « Cette ile devait fournir beaucoup des efforts pour stopper cette chaine de transmission
avant qu’il ne soit pas trop tard. Si la maladie se trouve dans une ile, on peut confirmer que l’ensemble du pays est en danger », explique Dr Rashid Fatma.
Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse

Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse. Elles ne cessent de rappeler la population comorienne que c’est le moment ou jamais d’éradiquer cette maladie avant qu’elle ne se transforme pas en épidémie, qui sera une crise sans précédent.Le paludisme reste un casse-tête pour les autorités compétentes car « elle risque d’affecter le développement de ce pays. »
Des différentes rencontres s’organisent pour la réussite de ce combat d’ici l’année prochaine. Après la mobilisation sociale tenue, certains citoyens ont pu savoir les nombres des cas enregistrés depuis 2014 à nos jours. D’après les statistiques, les nombres des cas se multiplient toujours.
Halima Hamada

Quelques mois après la cérémonie de la remise du site de l’hôpital El-Maarouf, le chantier de la construction du centre hospitalier universitaire est en cours ces derniers temps. Les travaux se trouvent au stade de terrassement et de remblaiement malgré le retard de l’acheminement des matériaux de construction jusqu’au site d’opération.

Il s’agit d’un travail qui a pu débuter depuis le mois de juin dernier. Sa démolition a suscité des commentaires partout dans les iles de l’archipel des Comores alors que les responsables du centre hospitalier national se félicitent sur les avancements des travaux. Ils avancent souvent que le changement n’est un projet facile mais ils se montrent confiant que cette construction sera réalisée car tous les moyens sont disponibles. Lors de la visite de ce site de construction, le consultant en infrastructures à la présidence, Moussa Dada a souligné que « ce n’est pas une mission aisée. » Il appelle la population comorienne de patienter dans le maximum car il ne s’agit pas d’un simple département mais plutôt un bâtiment de 120 mètres de longueur qui abritera 5 étages. Sachant que le délai fixe pour la construction du nouveau centre nommé « centre hospitalier universitaire El-Maarouf », est dans trois ans. C’est un chantier qui possède une cinquantaine de main d’œuvre, plus les techniciens chinois. Les responsable chargés de cette construction ont montré qu’au démarrage des fondations, trois cent employés seront embauchés.


DES CONTENEURS CONTENANT DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS RÉCEPTIONNÉS

 

Après leur installation dans le milieu de travail depuis quelques mois, la société chinoise a indiqué qu’elle n’a qu’une seule difficulté, à savoir l’acheminement des matériaux de construction. Les travaux suivent les voies normales et le chantier a repris une nouvelle forme. La société chinoise chargée des travaux a reçu une quarantaine des conteneurs le samedi dernier, elles contiennent des matériaux de construction. Le directeur de ce chantier, a montré que dans un mois, ils commenceront le travail sur la fondation et les poteaux.« Nous avons déjà recruté 40 employés comoriens et nous comptons recruter d’autres selon le chantier notamment des techniciens et des administrateurs. 150 employés comoriens seront recrutés », observe le directeur du chantier. Les matériaux réceptionnés le samedi dernier, peuvent suffire les 50% de chantiers et près de 200 employés seront aussi embauchés dans les meilleurs délais. Malgré ce retard des conteneurs, les responsables de cette société chinoise soulignent qu’ils n’aurai ent en aucun cas un retard sur cette construction. En dehors de cela, la société chinoise affirme que l’installation a été une réussite. « Il n’y a rien à craindre sur cette construction et que la construction sera réalisée dans la date déjà fixée », assurent les responsables de la société chinoise. 

 

Il est à noter qu’actuellement, le chantier contient une cinquantaine d’ouvriers et plus des techniciens chinois. Les responsables de la société Csyic ont insisté que 300 employés seront embauchés aux démarrages des fondations vers la fin des travaux.

 

LA CONSTRUCTION DE L’HÔTEL GALAWA AUSSI

Pour rappel, parmi les différentes interventions, lors de cérémonie de remise de site, ont indiqué que l’émergence n’est pas une illusion tout en annonçant les différents chantiers en cours de réalisation. Dans cette foulée, le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas manqué de montrer leur vision et leurs projets. Selon l’argentier du pays,l’objectif principal est de construire les Comores mais pas de détruire comme font parmi d’autres. « Les prochains travaux seront de construire le Galawa pour le développement de ce pays.Le gouvernement comorien a comme but de construire ce pays vers le développement social et économique pour atteindre son émergence à l’horizon 2030 », avait montré le chargé du portefeuille de l’Union des Comores.

 

Halima Hamada

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Le service d’écoute et de la protection des femmes et des enfants victimes des violes de l’ile autonome de Ngazidja a publié son rapport annuel de l’année 2018 la semaine dernière. Un bilan catastrophique a été approuvé, soit un taux de 255 cas.

Une situation plutôt compliquée dans l’ensemble de l’ile. Pourvu que « l’arrangement à l’amiable, quelques liens familiaux avec les agresseurs », tels sont les motifs constatés et qui a monté la propagation de cette crise. L’année 2018, représente une année sombre pour les responsables chargées de cette protection. Les remarques prouvent que seules les filles de 11 à 17 ans sont les plus touchées.  128 cas notés soit 90 agressions sexuelles, 18 grossesses non désirées, 2 mariages forcés, 6 agressions physiques et 12 maltraitances. Et les garçons subissent des actes barbares. Des mineurs de 6 à 10 ans dont 4 ont été agressés sexuellement, 3 ont dû subir des travaux forcés et 15 des maltraitances pendant que les autres de 0 à 5 ans ont noté 17 maltraitances. Comparant les filles aux garçons, ce sont les filles qui sont les plus touchées. Elles sont de 202 personnes enregistrées alors que les garçons sont de 53, victimes des maltraitances.

Parmi les combats engagés pour lutter contre ce fléau, la réalisation urgente, tel que renforcer les institutions dans la différente religion. Un centre de service d’écoute a été inauguré à Foumbouni pour travailler davantage sur cet aspect. Sachant qu’à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre les violences basées sur le genre, l’ensemble des intervenants ont montré qu’il n’est pas question seulement de parler mais de dénoncer les violences pour la protection des mineurs. Ils appellent tout le monde à se solidariser pour réduire les violences.

Halima Hamada

Photo d’archive

Paludisme 2010-2018, le crescendo

Paludisme  2010-2018, le crescendo

Une journée de mobilisation pour la lutte contre le paludisme s’est déroulée dans l’après-midi du jeudi dernier à Mtsangadjou-Dimani. L’occasion pour les responsables sanitaires de présenter les différents cas et décès causés par le paludisme afin de conscientiser et sensibiliser la population sur le danger que représente cette épidémie.

La semaine dernière, les responsables sanitaires aux Comores ont tenu une journée de mobilisation sur le paludisme, une maladie qui se répand ces dernières années. La cérémonie a été honorée par le gouverneur de l’ile autonome de Ngazidja, Hassani Hamadi, des représentants des organisations internationales accrédités à Moroni, des délégations des autorités des autres iles, des maires de Ngazidja, des commissaires, des notables de la région, la secrétaire générale du ministère de la santé, la direction générale de la santé et entre autres. Des danses traditionnelles féminines ont animé la foule.

Lutter contre le paludisme, une vraie problématique de tout le monde

Alors que les Comores font partie des 6 pays de l’Afrique, capables de réduire à zéro cas le paludisme, des responsables et citoyens lambda plaident pour une mobilisation des autres régions et îles en faveur de la population devant également permettre d’atteindre la vision de 2021. Lutter contre le paludisme, une vraie problématique de tout le monde. Une nouvelle politique est mise en œuvre pour les autorités sanitaires pour l’élimination de cette épidémie dans le territoire national. Le maire de cette région, Soulé Ibrahim a salué les efforts fournis par les responsables de la santé. Il est aussi optimiste quant aux actions futures des responsables de la santé.

Une opération Pid a été lancée dans les villes, villages et régions de l’île. Mais, l’insuffisance des moyens de financements a bloqué l’opération dans les autres localités. Sachant que, parmi les solutions adéquates pour l’élimination du paludisme à zéro cas d’ici 2021, le traitement en masse de 2019, l’utilisation des moustiquaires et un comité de suivi.

2010-2018, un nombre élevé des cas du paludisme


Le secrétaire général du ministère de la santé, Maissara Adam a rappelé la situation de 2010 à 2017. Ce n’est qu’après le traitement de masse lancé en 2013 que la situation s’est rétablie en 2014. Mais 1 an après l’ile de Ngazidja a vu le retour de cette maladie pendant que les autres ont réussi à surmonter les défis. Elle appelle la population comorienne en particulier celle de Ngazidja à s’unir pour éliminer cette maladie. « Le nombre des cas est passé de 103 000 en 2010 à 1670. En 2017 nous étions à 4800, soit une diminution de 96%. Le nombre de décès lié au paludisme est passé de 53 en 2010 à 3 en 2017. » Le directeur général de la santé a exposé que, le pays aurait risqué d’enregistrer le triple des cas de décès, « si les responsables n’ont pas pris en considération la gravité de cette maladie. » En 2018, 8 cas de décès sont enregistrés. Selon Dr Anli, les cas de décès passeront de 70 en janvier à 416 cas en décembre 2019. Une situation critique.
Le commissaire de la santé de l’ile de Ngazidja, Nourdine Tamu a aussi fait un tableau des cas de cette épidémie qui tue dans le monde. En 2014, 2140 cas de décès et 1 seul décès. En 2015, 1061 cas obtenus sans décès. 1657 cas en 2016. En 2017, 4450 cas avec 2 décès et 15000 cas avec 8 cas de décès en 2018. « Ce n’est qu’en 2017 que la propagation s’est doublée. Alors, il faut travailler beaucoup plus pour éliminer cette maladie qui risque d’affecter l’avenir du pays. Il n’est pas encore tard, tout peut se régler », appelle Nourdine Tamu.


« Cette maladie risque d’affaiblir notre développement »


Un point de vue soutenu par le locataire de Mdrodjou, Hassani Hamadi : « le pays ne peut pas se décoller sans l’éradication totale du paludisme. Il ne sert à rien de se diviser pendant que le pays court un grand danger sans précédent. Cette maladie risque d’affaiblir notre développement ». Le gouverneur de Ngazidja insiste sur l’unité de toutes les forces vives de la nation à une solution fiable et pérenne à ce fléau. Puisque, la direction régionale de la santé a enregistré 36 villages infectés par le paludisme. Le lancement d’une nouvelle campagne de sensibilisation va sans doute renforcer et améliorer la lutte contre le paludisme aux Comores en particulier la grande-Comore où le taux de pourcentage ne cesse de s’augmenter.
Halima Hamada
Lors de la cérémonie