ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ce jeudi, l’Unfpa en partenariat avec l’Adsf (Agir pour la santé des femmes) a organisé une journée de sensibilisation sur le mariage précoce en Union des Comores. L’occasion en ce jour de Saint Valentin pour échanger avec les étudiants de l’Institut Universitaire de Technologie (Iut) afin de sensibiliser sur les dangers du mariage forcé ou mariage précoce.

Une sensibilisation contre le mariage précoce

Une séance enrichissante. Les jeunes étudiants sont sensibilisés sur le mariage précoce plus particulièrement sur les dangers y relatifs. C’était hier jeudi 14 février, jour désigné pour la fête de Saint Valentin que l’Unfpa Moroni en collaboration avec l’Adsf ont mobilisé les étudiants de l’Iut pour une séance de sensibilisation. Lors des échanges, l’assistant représentant Unfpa, Mamadou Boina Maécha a rappelé aux jeunes que chaque chose à son temps et qu’ils auront plusieurs Saint Valentin à célébrer dans les années à venir.  Dans son intervention, Mamadou Boina Maecha a fait appel au changement de comportement et la prise de  conscience des jeunes et adolescents pour lutter contre les grossesses non désirées, conscients des dangers à courir.

Le chargé de communication et point focal jeune de l’Unfpa, Nasser Yousouf a porté des explications en complément de la projection à fin de faciliter la compréhension. Il a rappelé que « pour les couples du monde entier, la journée du Saint Valentin est l’occasion de célébrer l’amour. Et pourtant, des millions d’enfants sont mariées avant même d’être prêtes ou d’atteindre l’âge et souvent contre leur gré. » Il ajouté que « le mariage précoce expose les enfants à la violence, y compris au viol et les contraint souvent d’abandonner l’école et de faire face à une parentalité précoce », a montré Nasser Youssouf. « Stopper le mariage permettrait aux jeunes filles de terminer leur cursus scolaire, de repousser leur maternité, de décrocher un emploi convenable et autres », ajoute-t-il.

L’Unfpa contre le mariage précoce

En cette journée de Saint valentin, l’Unfpa a fait appel au monde entier à mettre fin au mariage forcé ou précoce. Selon Nasser Youssouf, 5 faits peu connus sur le mariage précoce dont plus de 700 millions de femmes et filles ont été mariées avant leurs 18 ans. Les derniers chiffres de l’Unfpa révèlent qu’un garçon sur 25, soit 3.8%, se marient avant ses 18 ans.

Interdit dans presque tous les pays du monde entier,  le combat semble persistant, pourtant des accords relatifs aux droits de l’homme les plus largement approuvés au monde sont signés, tels que, la convention relative aux droits de l’enfant (CRC) et la convention sur l’élimination à l’égard des femmes (CEDAW). Ce sont des conventions qui condamnent fermement le mariage précoce. « Même dans les pays où le mariage forcé est explicitement interdit, l’application de cette loi peut être un problème. Le mariage des enfants et leurs grossesses sont plus dangereux. »

Dans les pays en développement, 90% des adolescentes qui accouchent sont déjà mariées. Le mariage précoce aux Comores selon le code de la famille en son article 14, a souligné que « les hommes et les femmes mineurs révolus, ne peuvent contracter le mariage. Aux Comores, 11% des adolescentes de 15-19 ans ont déjà eu un enfant ou sont enceintes de leur premier enfant.

Quelles conséquences pour le mariage précoce ?

Le président de l’Adsf, Chabani Bourhane a montré les avantages qui représentent un mariage légal. Il appelle aux jeunes de lutter contre la colonisation d’un corps à un autre. Pour le président de l’ADSF, « rien n’est plus cher que la liberté d’un corps de la femme et il faut à tout prix savoir la valeur. » « Avoir un rapport avant la maturité, on risque des problèmes de santé. Parmi ces risques, on risque de mourir tôt. Pensez à vos avenirs et attendre le moment idéal pour s’impliquer dans le mariage», conseille Chabani Bourhani. 60 cas de mariage précoce ont été enregistré en 2018 soit 40%.  Un chiffre élevé par rapport à 2017. 

H.H

La plateforme nutritionnelle de la société civile dénommée Riziki a convoqué la délégation des experts de la cartographe multisectorielle en matière de nutrition en collaboration avec le Point Focal Nutrition, Professeur Cheikh Mohamed El Hafed Dehah  hier à la Direction Régionale de la santé. Un échange qui a permis la prise en contact des deux parties.

Photo de famille

Riziki, une plateforme de la société civile a but lucratif composée de 17 associations, réseaux et organisations nationaux, s’est réuni hier depuis sa création avec la direction régionale de la santé pour les voies et moyens de sauver les enfants victimes de mal nutrition. Les deux parties ont interpelé l’importance de la nutrition. La présidente de cette plateforme Riziki, Farah Aboubar et le secrétaire général, Sultane Abourahim Cheickh ont fait une présentation générale de cette plateforme.

Ces responsables ont précisé leurs principaux objectifs, missions, activités réalisées, perspectifs, contraintes et recommandations. Quant à Sarah Cruz, elle a présenté la cartographie multisectorielle  des intervenants et interventions en matière de nutrition, tels que, les objectifs, les processus et les exemples des différents pays. « Le but de cette rencontre est de présenter la cartographie multisectorielle en matière de nutrition et reconnaitre le rôle de société civile en la matière dans l’archipel des Comores. L’intégration de la société civile dans cette cartographie permet à la fois le renforcement des capacités et des compétences de ces membres. Nous conseillons à ces jeunes de mettre en place un plan budgétisé pour l’année 2019 parce que le système de nations Unies a déjà confirmé son appui à la société civile », a expliqué Sarah Cruz.

Même son de cloche pour Cheikh Mohamed El Hafed Dehah, Point Focal Nutrition qui soutient que « le système des Nations Unies va appuyer la société civile pour lutter contre la malnutrition des enfants de 0-5 ans. »

H.H

La FSCOI aurait les EVASAN en main

« Gouvernement, nous avons besoin de deux billets pour sauver rapidement ces ayant droits, Mohamed Ali et Hassana Mohamed », a insisté la FSCOI Comores lors d’un entretien téléphonique avec un membre du bureau à Anjouan. Les deux enfants malades de la lune gravement affectés par le XP (xéroderma pigmentosum) connue littéralement « maladie des enfants de la lune » partiront bientôt à Maurice pour des soins.

Cette fédération a depuis des mois s’engager pour cette cause humanitaire. Les équipes sont infatigablement sensibilisées toute l’opinion et presque dans tous les médias de l’océan.  «Ces enfants se livrent à eux-mêmes depuis des années et une dizaine est déjà partie douloureusement. Six restent en vie, mais la FSCOI est au secours de deux qui sont tellement graves », indique le coordinateur national de la FSCOI Comores, Nabil Jaffar.

Et lui d’ajouter que « nous remercions le DG Yasser Ali Assoumani qui a donné un billet à un enfant. Nous accentuons les activités de récolte de fonds pour  compléter le coût total du voyage de deux enfants et un membre de la FSCOI qui leur accompagnera à Maurice.»

A la question de savoir, combien peut coûter ce voyage, une fiche de projet rédigée par la FSCOI affiche sur le compteur  la somme totale de près de  5 millions kmf. « Les trois billets  couteraient plus de 1 million. Les préparatifs et le séjour à Maurice connaissent des coûts élevés. Une cagnotte est lancée en ligne sur la page surtout de la page de la Radio FSCOI (Facebook).

Force est de rappeler que 10 enfants sur 16 sont déjà morts pendant une décennie qui fait qu’un enfant part chaque année. La FSCOI a initié le projet SEMDL pour sauver les 6 qui restent, mais les conditions ne sont pas faciles vue qu’un centre de protection pour  ces enfants est un leitmotiv pour leur vie presque normale.

« La mort de dix enfants a comme cause un cancer.  Ces mômes sont  condamnés à la photophobie et doivent bénéficier d’une surveillance médicalisée et conditionnée.  La maladie n’est pas curative, mais si toutes ces conditions sont réunies, les enfants ont une espérance de vie de plus de 40 ans, tel est le cas d’une dame de 42 ans qui vit à Mayotte. Par manque de conditions à Anjouan, 10 enfants sont morts et le plus âgé c’est Mohamed Ali, un de deux qui seront évacués », a-t-il expliqué. 

 Dinarizade  Youssouf

 

Le paludisme représente une grande menace

Les centres hospitaliers de Ngazidja sont presque remplis par des paludéens. Le palu continue à se rependre et devient une plus grande menace d’ordre public.  Les enfants seraient le plus touchés, selon les spécialistes.

Le palu gagne encore du terrain et en fait des victimes. A Ngazidja la situation est déplorable. Plus inquiétant encore, ce sont particulièrement les enfants qui en sont victimes. Malgré les efforts engagés par le ministère de la santé et les partenaires, le palu menace amplement la santé des wangazidja. Pourtant, le gouvernement comorien ambitionne réduire à zéro cas autochtone d’ici 2020. Serait-elle une illusion ? En tous cas des actions sont déjà engagées telles que l’opération de Pid qui en cours de réalisation depuis plus d’un mois et l’annonce du traitement de masse en ce premier trimestre.

Un des responsables de la santé, préférant garder son anonymat, a montré que cette opération permettra d’accélérer les activités d’élimination du paludisme basée sur les évidences des données probantes et une mobilisation concrète des ressources financières avant de se relancer au traitement de masse. Sachant qu’il ne reste qu’une année pour éliminer cette maladie. Seulement, on se demande si la date fixée pour ce projet sera respectée pendant que des élections font face. Sachant que le traitement de masse elle n’est pas encore fixé. Pour lui, le temps est mal choisi pour réaliser le traitement de masse avant ces élections. Un programme qui sera surement contesté par la population comorienne qui attend impatiemment cette étape nécessaire pour éradiquer le paludisme.

H.H

Le ministère de la santé a mis en place un projet de formation des médecins spécialistes au service du nouvel hôpital universitaire El-Maarouf. Sur 16 dossiers retenus sous un appel à candidature, 8 dossiers sont sélectionnés. 3 médecins bénéficieront une formation de spécialisation au Sénégal et 5 au Bénin.

Photo de famille

Le gouvernement comorien souhaite avoir des spécialistes dans le futur centre hospitalier universitaire El-Maarouf. C’est dans ce cadre que les deux universités (Sénégal et Benin) ont accordé 8 inscriptions de différentes spécialités aux médecins comoriens. Les 8 médecins sont déjà partis et sont dans les lieux de formation. C’est dans l’idée de mieux se préparer au  futur El-Maarouf. Un projet qui vise à former 36 médecins spécialistes. Les médecins retenus sont Dr Chafiou Mohamed Issa, spécialiste de Chirurgie, néo chirurgie, Dr Farida Antoissi et Dr Abdourahim Ben Tcheick, Pédiatrie. Ces trois médecins sont partis au Sénégal pour 4 ans de formation. Dr Mfoumadjou Hind, specialiste de Gynécologie Obstétrique, Dr Boinaid Zoubeire, de pédiatrie, Dr Djamael Ibrahim, de la réanimation/ Anesthesie, Dr Saindou Ben Ali Mbaé et Dr Soilihi Abdoulmadjidi de la santé publique. Ils ont deux ans de formation au Bénin.

La secrétaire générale du ministère de la santé, Maissara Adam Mondoha a témoigné que « différents partenaires ont répondu favorablement cette initiative pour appuyer cette formation. 4 mois sont déjà régularisés. » Selon Maissara Adam, les 8 dossiers retenus répondent aux critères exigés. « Ces bénéficiaires de formation vont travailler dans le nouveau centre durant 10 ans car ils sont des diplômés de l’Etat. C’est un projet qui entre dans le but de lutter contre les évacuations sanitaires. Après les formations des médecins, ce sont les paramédicaux qui vont en bénéficier », assure le secrétaire général du ministère de la santé.

Un des candidats de la formation, Soindou Ben Ali Mbaé insiste sur l’amélioration et du développement du domaine de la santé pour la lutte contre les évacuations sanitaires. « Ce projet permet d’améliorer ce domaine nécessaire pour tout le monde. Tout passera comme prévu car il est temps de changer pour le développement de ce pays », lance-t-il.

H.H

Une cérémonie de passation de service a eu lieu samedi dernier à l’hôpital El-Maarouf entre le nouveau directeur général, Nicolas Moussa M’madi  et le directeur général par intérim, Dr Youssouf Mahamoud. Le directeur entrant a insisté dans son allocution sur la réduction des évacuations sanitaires.

Nicolas Moussa M’madi en poigné de main avec Idaroussi Hamadi

Le directeur intérimaire de l’hôpital El-Maarouf a passé la main à Nicolas Moussa M’madi, nouveau directeur nommé par décret présidentiel le mois de janvier dernier. Fils du regretté Ali M’madi Takia, Nicolas Moussa M’madi a salué les efforts de son prédécesseur qui a réussi à mettre de l’ordre et ayant apporté un changement dans ce centre sanitaire national. Le nouveau patron d’El-Maarouf a remercié le gouvernement en particulier le chef de l’Etat de l’avoir donné confiance à la tête de l’hôpital de référence. Il promet la rigueur et la modernisation de l’hôpital puisque, dit-il « la gestion hospitalière repose sur la rigueur. Les bases ont été posées, mais l’organisation administrative va être renforcée. »


« L’hygiène et la sécurité d’abord… »
Il appelle le personnel de continuer à aller de l’avant pour relever les défis et poursuivre le cap fixé par Ali M’Madi. « Ensemble, nous devons continuer à faire de ce centre, un grand hôpital, un centre hospitalier universitaire. L’hygiène et la sécurité d’abord mais également les achats, les approvisionnements en eau, électricité, oxygène et produit de santé, la maintenance et l’informatique sont indispensables. Cette rigueur est la base pour le fonctionnement de l’hôpital de demain », souligne Nicolas Moussa M’madi, le nouveau patron d’El-Maarouf.


La rigueur est de mise
« La concertation et la participation de chacun à des projets d’amélioration de la qualité est un mode de management pertinent dans chaque structure », indique-t-il. Pour lui, chacun à une mission et doit savoir ce qu’il a à faire pour améliorer ce centre et le personnel doit être payé sans arriérés. « L’enjeu de la rigueur et de la modernité est de pouvoir offrir à la population un service public hospitalier de qualité. La confiance doit revenir. Nous devons pouvoir se faire soigner sans quitter ce pays. Chaque malade doit bénéficier de soins de qualité et le patient doit être respecté et accompagné », insiste Nicolas Moussa M’madi.


La santé, une préoccupation du gouvernement
« L’Hôpital El-Maarouf est au centre des préoccupations du Gouvernement et notre volonté constante, qui demeure naturellement mienne, est de faire de cette institution une référence réelle pour la santé dans notre pays, parce que les enjeux, défis et projections sont énormes », a montré Mme Mbaraka Fatma, ministre de la santé. Selon elle, les Comores adhèrent à la Stratégie Nationale de Croissance Accélérée et de Développement Durable et à la Couverture Sanitaire Universelle par la mise en place de l’Assurance Maladie Généralisée pour la population. « Le gouvernement entend ainsi assurer l’accès aux soins aux comoriens, en ciblant en premier les personnes les plus vulnérables dans le cadre de la Vision de l’émergence à l’horizon 2030. En ce sens, l’hôpital El-Maarouf assure un rôle fondamental dans ce rouage pour sa capacité à rendre accorte aux malades les soins de qualités et élaborés », dixit-elle avant d’ajouter que « la construction du Centre Hospitalier Universitaire El-Maarouf est en cours et sous peu, nous récolterons le fruit de l’effort engagé. Dans cette optique, des médecins sont en partance pour des études de spécialités après appel à candidature, le plan de formation des ressources humaines dans les métiers hospitaliers nous permet de projeter nos besoins. »


Biographie de Nicolas Moussa M’madi
Nicolas Moussa M’madi est né en 1981 en France avec une mère Strasbourgeoise et un père comorien : Ali M’madi Takia, ancien directeur d’El-Maarouf. Il a 3 enfants issus de son mariage en 2004 avec Faouzia Abdoulhalik. Il est diplômé d’une maitrise en sciences économiques et gestion d’entreprise en 2004 à l’université des sciences sociales de Toulouse.
Grace à son expérience professionnelle, il a effectué un cursus accéléré d’une année d’Attaché d’administration hospitalière, à la grande école de formation des administrateurs de la fonction publique hospitalière, à Rennes, en 2012, l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) valide sa formation.
Cadre de la fonction publique hospitalière depuis 2004, il a d’abord été chargé des projets de développement et de la démarche qualité pour un hôpital et une maison de retraite.
Dès 2007, il a assuré la direction des services financiers et économiques d’un centre hospitalier. En 2010, il est promu à la direction des services administratifs et logistiques d’un centre hospitalier, de 250 lits et places, il a mené différents projets de création de service et a été récemment en charge de la coordination d’un projet de construction de 2014 à 2017.
Ses atouts sont d’avoir réalisé le retour à l’équilibre financier des établissements, géré le management stratégique des équipes et pilotage de travaux d’extension de structure.
Ayant acquis de solides compétences en matière de gestion hospitalière et de conduite de projet, ses 15 ans d’expériences au sein des directions hospitalières, lui permettent de relever le défi de la direction Générale du centre hospitalier El-Maarouf. Il est venu s’installer aux Comores avec son épouse et 3 enfants qui l’ont rejoint en janvier 2019.

H.H

Les jeunes étudiants sont de plus en plus nombreux à sécher les cours un jour par semaine pour demander davantage d’action pour le climat. En initiant le mouvement dans leur pays, quelques lycéennes et collégiennes sont devenues des figures mobilisatrices.

Partie de Suède à la rentrée, la mobilisation des écoliers a essaimé en Australie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse (où le mouvement veut rester horizontal, sans meneur), en Belgique, au Canada, aux Etats-Unis, en Irlande et au Royaume-Uni. Motivée par l’essor des marches pour le climat, la jeune génération mène sa propre action face à l’urgence climatique. Ils sont de plus en plus nombreux à faire la grève de l’école un jour par semaine pour tenter de sauver leur avenir. Aux yeux de beaucoup, les adultes n’ont pas pris la mesure de la catastrophe qui s’annonce et sont donc incapables de prendre les mesures parfois radicales qui s’imposent. Les foules sont assez mixtes mais la fronde est menée par des filles. Revue des principales initiatrices.

En Suède, la pionnière Greta Thunberg

Les écoliers grévistes ont tous son nom aux lèvres. La Suédoise Greta Thunberg a été la première à manifester à Stockholm, toute seule, devant le Parlement de son pays au lieu d’aller en cours. Elle s’y est rendue tous les jours pendant trois semaines avant les élections de septembre 2018, pour demander au Premier ministre de se conformer à l’Accord de Paris. Elle a ensuite décidé de renouveler son action chaque vendredi, en twittant avec le hashtag #ClimateStrike.

L’adolescente de 15 ans, dont le pays s’est engagé à être neutre en carbone en 2045, une première mondiale, estime que la date butoir est trop lointaine et que les gouvernements doivent agir plus vite. Elle intime les dirigeants mondiaux à mettre en œuvre les mesures nécessaires à limiter le réchauffement à +2°C, idéalement +1,5°C, par rapport à l’ère préindustrielle. Elle est devenue vegan, n’achète plus de produits neufs, a convaincu sa mère, chanteuse lyrique, de renoncer à prendre l’avion et son père d’acheter une voiture électrique plutôt que le gros 4×4 dont il rêvait.

Ses parents ont tenté de la dissuader de continuer sa grève, sans succès. D’autres manifestants se sont progressivement joints à elle. Un texte, écrit par cette autiste Asperger pour détailler ses motivations, est devenu viral. La médiatisation a suivi.

Début décembre, Greta Thunberg a impressionné par un discours argumenté lors de la 24e conférence des Nations unies sur le climat à Katowice, en Pologne. Elle appelle à une grève mondiale des écoliers le 15 mars.

Invitée au forum de Davos, elle a préféré faire 32 heures de train plutôt que de prendre l’avion, trop polluant. Question de cohérence. «J’estime qu’il est insensé que des personnes qui discutent notamment ici du dérèglement du climat, arrivent en jet privé», a-t-elle tancé d’entrée, allusion aux quelques centaines d’avions spécialement affrétés pour l’occasion. Les responsables économiques et politiques «savent exactement quelles valeurs inestimables ils ont sacrifiées afin de continuer à gagner des sommes d’argent inimaginables», a-t-elle déclaré à l’AFP.

Trois Australiennes lui emboîtent le pas

Harriet O’Shea Carre et Milou Albrecht, 14 ans, étudient dans un collège à 1 h 30 au nord de Melbourne. Elles ont voulu organiser une première «Climate strike» en Australie le 30 janvier, dans une ville de leur Etat, la Virginie. Dans une tribune publiée sur le site du Guardian, elles témoignent de leur quotidien dans une zone rurale, où elles ont fait l’expérience des événements climatiques extrêmes. «Notre gouvernement est censé nous protéger, pas détruire nos chances d’avoir un futur sans danger», regrettent-elles, alors que les émissions de CO2 en Australie repartent à la hausse. Et d’interpeller les politiciens : «Il est temps de nous écouté ». La mère de Milou, psychologue, les a sensibilisées aux conséquences du changement climatique sur la santé mentale, sujet encore peu abordé.

La troisième signataire est Jean Hinchliffe. A 14 ans, cette collégienne s’est rapprochée de Milou et Harriet pour organiser une manifestation le même jour à Sydney. La jeune activiste a déclaré au magazine The Bragavoir été appuyée par ses enseignants. Elle n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle était déjà militante écolo pour le mouvement progressiste GETUP. Des milliers d’écoliers, collégiens et lycéens ont finalement fait grève simultanément dans plus de vingt villes le vendredi 30 novembre. La mobilisation n’était pas au goût du Premier ministre conservateur Scott Morrison, qui avait au préalable déclaré vouloir «moins d’activisme dans les écoles». Des commentaires qui ont galvanisé les foules, venues avec des pancartes «Stop Adani» pour contester un projet d’exploitation de mine à charbon par la firme australienne Adani et demander au pays de se tourner vers les énergies renouvelables. Le vendredi suivant, le 7 décembre, rebelote. Jean Hinchliffe était au premier rang, porte-voix à la main.

Source : Libération

Les fruits font partie intégrante d’un régime sain et équilibré. Pourtant, encore trop d’idées reçues circulent à leur propos : peut-on les consommer à volonté ? Certains sont-ils brûle-graisse ? Sont-ils trop sucrés ? Dans cet article, découvrez toutes les informations nécessaires pour bien consommer les fruits pour maigrir et rester en pleine santé.

Pourquoi consommer des fruits pour maigrir ?

La consommation suffisante de fruits pour maigrir représente certains avantages. En effet, au delà de leurs jolies couleurs et de leur goût unique, les fruits sont constitués de nombreux éléments essentiels à l’organisme. 

Fibres alimentaires

Si les fruits sont intéressants, c’est en partie parce qu’ils contiennent une quantité importante de fibres alimentaires solubles et insolubles. En plus de favoriser le transit intestinal, les fibres sont excellentes pour avoir un sentiment de satiété plus durable et pour réguler la prise alimentaire. De plus, ce sont de réels atouts pour réguler la glycémie et le taux de cholestérol sanguin. Ainsi, de par cette teneur importante en fibres alimentaires, les fruits ont toute leur place dans un régime pour perdre du poids. 

Fructose 

Une des grandes particularités des fruits est sans conteste leur teneur en fructose. C’est lui qui leur donne ce goût agréable et plus ou moins sucré à nos fruits préférés. Ainsi, les fruits sont une excellente manière de prendre du plaisir à manger. De plus, le fructose a un pouvoir sucrant important et un index glycémique bien inférieur à celui du sucre, ce qui est encore renforcé par la présence de fibres. Ainsi, les fruits apportent une énergie stable et ne créent pas de pic de glycémie comme c’est le cas avec la majorité des produits sucrés. 

Antioxydants 

Tous les fruits contiennent une quantité plus ou moins importante d’antioxydants : polyphénols, pigments, vitamine C, etc. Les antioxydants permettent de combattre l’oxydation cellulaire et le vieillissement prématuré des cellules dans l’organisme. Aussi, ils sont excellents pour booster le métabolisme, le système immunitaire, et pour stimuler la combustion des graisses. C’est en partie pourquoi on parle quelque fois de fruits brûle-graisse. 

Vitamines et minéraux 

Enfin, les fruits sont évidemment sources de divers vitamines et minéraux essentiels au fonctionnement de l’organisme et du métabolisme. Cette richesse est d’autant plus importante lorsque l’on consomme des fruits de saison et bien mûrs puisque c’est à ce moment que leur charge en micronutriments est la plus élevée. De ce fait, ils contribuent pleinement à l’équilibre nutritionnel et à la couverture des besoins en vitamines et minéraux. 

Top 10 des fruits brûle-graisse pour mincir

Certains fruits sont particulièrement riches en fibres et en antioxydants, ce qui leur confère des vertus minceur supérieures.

Voici une liste des 10 meilleurs fruits pour maigrir :

  1. Fraise
  2. Framboise 
  3. Cassis
  4. Pomme 
  5. Pamplemousse
  6. Orange 
  7. Citron 
  8. Melon 
  9. Pastèque
  10. Abricot 

L’ananas, un fruit qui fait maigrir ? 

L’ananas a la réputation d’être le fruits brûle graisse par excellence. En réalité, l’ananas n’a pas de vertus brûle graisse scientifiquement démontrées. En effet, la légende provient de sa teneur en bromélaine, une enzyme qui facilite la digestion des protéines par l’organisme. Or, la bromélaine se trouve en majorité dans la tige de l’ananas et ses effets sur la combustion des graisses n’a jamais été démontré. En revanche, l’ananas reste un fruit de qualité qui a toute sa place dans le cadre d’un régime minceur. Riche en minéraux et en fibres, il a beaucoup d’autres atouts.

Comment et quand consommer les fruits pour perdre du poids ?

Consommer les fruits pour maigrir n’est pas si compliqué, il suffit simplement de prendre de bonnes habitudes. Tout d’abord, sachez que rien ne vaut la consommation de fruits frais, mûrs et de saison. En effet, c’est à ces conditions qu’ils sont le plus concentrés en micro nutriments et en fibres. De plus, la consommation de fruits sous forme de jus, de compotes ou de smoothies ne doit pas se substituer à la consommation de fruits entiers. L’idéal est d’alterner les modes de consommation des fruits pour profiter pleinement de tous leurs atouts. Pour cause, la cuisson et le broyage diminuent la teneur en fibres et en micronutriments du fruit. 

 

Peut-on consommer les fruits à volonté pour maigrir ? 

Les fruits sont de parfaits alliés d’une alimentation saine. Cependant, cela ne veut pas dire qu’ils peuvent être consommés à volonté ou n’importe quand. En effet, il s’agit d’aliments sources de glucides et dont la valeur énergétique n’est pas négligeable. Il est donc important de les intégrer au sein de repas équilibrés, ou lors des collations. Enfin, on recommande de ne pas consommer plus de 3 à 4 fruits par jour pour éviter une surconsommation de glucides.

Qu’est-ce qu’une portion de fruits ?

Consommer des fruits pour maigrir n’est efficace que si cette consommation se fait dans les justes proportions. En effet, selon la teneur en sucre du fruit en question, la taille d’une portion doit être adaptée. Pour exemple, voici à quoi correspond une portion standard de fruit : 

  • 1 pomme ou poire 
  • 1 orange 
  • 1/4 de melon 
  • 2 tranches d’ananas 
  • 2 kiwis
  • 2 abricots
  • 250 g de fraises 
  • 10 cerises 
  • 3 à 4 prunes 
  • 2 clémentines

Tiramisu léger à la mangue et vanille

Pour mincir, les fruits peuvent aussi être intégrés à des recettes gourmandes. En plus d’apporter un goût unique, ils apportent des sucres naturels qui permettent de diminuer la quantité de sucre ajouté dans le dessert. La preuve avec ce délicieux tiramisu à la mangue et à la vanille. 

Pour 2 personnes 

  • Une moitié de mangue bien mûre 
  • 100 g de fromage blanc 
  • 50 g de mascarpone 
  • 1 oeuf 
  • 1/2 c. à café d’extrait de vanille 
  • 1 c. à soupe de sucre complet 
  • Sel

Préparation 

  1. Premièrement, pour réaliser ce tiramisu léger à la mangue, commencez par séparer le blanc du jaune d’oeuf. 
  2. Ensuite, montez le blanc d’oeuf en neige bien ferme avec une pincée de sel. 
  3. Puis, dans un saladier, mélangez le jaune d’oeuf avec le sucre jusqu’à obtention d’un mélange mousseux. Intégrez progressivement la vanille, le fromage blanc et le mascarpone. Une fois le mélange homogène, intégrez le blanc d’oeuf à l’aide d’une maryse en veillant à ne pas le casser. 
  4. Enfin, coupez la mangue en petits dés. Dans des verrines, placez un fond de mangue puis recouvrez d’une couche de crème au fromage blanc. Répétez l’opération jusqu’à épuisement des ingrédients puis réservez au frais au minimum 2 heures avant de déguster bien frais.

La réduction de l’apport calorique de 15% pendant 2 ans ralentit le métabolisme et protégé contre les maladies liées à l’âge, selon une étude parue dans la revue Cell Metabolism.

Cette étude a montré que la restriction calorique diminue le stress oxydatif qui est associé à centaines maladies liées à l’âge telles que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, le cancer, le diabète.

« Limiter les calories ralentit notre métabolisme de base et les processus de vieillissement. La restriction calorique maintenue pendant plusieurs années peut aider à diminuer le risque de maladie chronique et prolonger la vie », explique Leanne M. Redman, du Pennington Biomedical Research à Baton Rouge (Etats-Unis).

CALERIE (acronyme anglais d’Évaluation complète des effets à long terme de la réduction de l’apport énergétique) a été le premier essai contrôlé randomisé à tester les effets métaboliques de la restriction calorique chez les humains non obèses. La deuxième phase de l’étude rapporte les résultats de 53 hommes et femmes en bonne santé, non obèses, âgés de 21 à 50 ans, qui ont réduit leurs calories de 15% sur 2 ans. Les réductions caloriques ont été calculées individuellement à l’aide d’une technique qui permet de déterminer avec précision le niveau calorique.

Ceux qui sont dans le groupe de restriction calorique ont perdu en moyenne près de 9 kg, bien qu’ils n’aient pas suivi un régime particulier et sans que la perte de poids ne soit le but de l’étude. Aucun effet indésirable, tel que l’anémie, une perte osseuse excessive ou des troubles menstruels n’a été noté; fait intéressant, les deux essais ont permis d’observer une amélioration de l’humeur et de la qualité de vie. « Nous avons constaté que même les personnes déjà en bonne santé et maigres peuvent bénéficier d’un régime de restriction calorique », explique Redman.

Chez les animaux de laboratoire, la restriction calorique abaisse la température corporelle et le taux métabolique au repos. Redman a souligné que CALERIE a examiné les effets de la restriction calorique sur le vieillissement, et non la perte de poids, où les discussions sur le métabolisme «rapide» ou «lent» surviennent le plus souvent. « Nous savons par des études chez les mammifères que plus le mammifère est petit, plus son métabolisme est rapide et plus sa longévité est courte », souligne-t-elle.

Selon Redman, de nombreux facteurs, comme les mécanismes antioxydants de protection et les facteurs alimentaires et biologiques, influencent le métabolisme, mais les théories actuelles affirment qu’un métabolisme plus lent est plus bénéfique pour le vieillissement.

L’essai CALERIE remet en lumière d’une des théories les plus anciennes du vieillissement humain, à savoir la théorie des dommages oxydatifs. Cette théorie stipule que la surproduction de radicaux libres entraine des dommages oxydatifs aux lipides, protéines et ADN, conduisant à des maladies chroniques telles que l’athérosclérose, le cancer, le diabète et la polyarthrite rhumatoïde.

Les prochaines étapes consisteront à déterminer des biomarqueurs du vieillissement humain et à étudier les effets de la restriction calorique en combinaison avec des antioxydants ou des substances telles que le resvératrol, qui imitent la restriction calorique.

Stéphane Bastianetto

 Les conseils pour maigrir

Il n’existe pas de technique idéale pour perdre du poids. Selon les personnes, certains régimes auront plus d’efficacité que d’autres. Mais pour mincir, une chose est certaine : il faut adapter son alimentation vers un mode de vie sain, et pratiquer une activité physique régulière afin de dépenser des calories et faire fondre les graisses. 

Que faire pour maigrir ?

Lorsque l’on perd du poids, cela veut dire que notre corps consomme plus d’énergie que ce qu’il n’en consomme. De fait, ceci repose sur une équation simple : il faut brûler plus de calories que celles apportées par notre alimentation. Cela se traduit soit par une augmentation de l’activité physique, soit par une baisse des apports nutritifs. Dans les deux cas, il s’agit d’un processus long, qui prend du temps. Le sport permettra également de modifier votre silhouette, en transformant les graisses en muscles, et dont en affinant certaines parties de votre corps. Il faut également distinguer les personnes qui cherchent à perdre 3, 4 ou 6 kilos, et celles qui souhaitent perdre plusieurs dizaines de kilos. Il ne s’agit pas des mêmes méthodes, et les délais seront également différents. La perte de poids ne se fait pas uniformément selon les personnes, du fait des différences de morphologie, de physiologie, mais également de métabolismes qui ont plus ou moins tendance à stocker les graisses. 

Prendre rendez-vous avec un diététicien

Si vous souhaitez perdre plusieurs dizaines de kilos, il est conseillé de vous faire aider par un professionnel de la nutrition, qui vous permettra d’établir un bilan ciblé et personnalisé, pus de vous donner des conseils et recommandations à suivre. En fonction de vos habitudes de vie, de votre métabolisme mais aussi de vos besoins, il déterminera quel régime alimentaire adopter, quels aliments réduire, etc. Mais qui dit régime ne dit pas nécessairement restriction, mais plutôt raison : il s’agit de réussir à manger varié et équilibré, sans abuser des produits gras, sucrés, salés, etc. L’objectif, pour perdre du poids, est que votre alimentation vous apporte les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de votre corps, sans en consommer trop. Ceci doit donc prendre en compte votre âge, votre niveau d’activité, votre sexe, mais varie aussi en fonction des évènements de votre vie : grossesse, allaitement, etc. En effet, il y a des périodes où perdre du poids n’est pas recommandé, notamment lorsque le corps a besoin de se défendre, lors d’une longue maladie par exemple. 

Adopter un mode de vie sain

Premièrement, gardez à l’esprit que la décision de perdre du poids doit venir de vous, et être motivée par des raisons de santé, ou esthétiques, qui vous pousseraient par exemple à vous sentir mal dans votre corps. Pour autant, tous les moyens ne sont pas bons pour tenter de perdre du poids. Un régime trop restrictif, ou une pratique du sport trop intense peuvent avoir de graves conséquences sur le corps. L’idée n’est pas d’imposer de violents changements à votre organisme, mais plutôt de vous écouter et de cibler les meilleures méthodes pour mincir de manière raisonnée, sans avoir d’impact négatif sur votre santé. Par exemple, inutile de s’affamer ou d’avoir recours à des traitements laxatifs qui n’auront qu’un effet à court terme et ne vous permettront pas de mincir durablement. 

Se mettre au sport

Pour fonctionner, la perte de poids doit passer par la pratique d’une activité physique régulière. Sans pour autant s’imposer un rythme digne d’un sportif de haut niveau, pour dépenser des calories, nous avons besoin d’être actifs. Cela peut passer par des activités quotidiennes, comme la marche, des gestes que l’on fait au travail, mais aussi des séances de sport en plus. L’idée est que le corps puisse brûler des calories en se dépensant, mais aussi brûler les graisses et les transformer en muscles. Ce sont ces deux paramètres qui vous permettront, à terme, de voir des effets sur votre corps et votre silhouette. 

Comment ne pas reprendre de poids ?

La plupart du temps, la perte de poids n’est pas difficile dans les premiers jours d’un régime ou d’un programme minceur. En effet, le plus difficile est de tenir le rythme et surtout de ne pas reprendre les kilos perdus une fois que l’on reprend ses habitudes. De fait, arrêter le sport alors que l’on en faisait régulièrement peut avoir un effet quasi-immédiat sur votre silhouette. Il en est de même pour l’alimentation. Pour être durable, un régime ne doit pas être trop privatif : sinon, une fois arrêté, vous reprendrez les kilos perdus. L’idée est davantage de modifier vos habitudes d’alimentation et de conserver ces bons réflexes. Pendant les mois qui suivent, soyez attentif à votre poids, et surveillez votre mode de vie. Vous pouvez aussi vous aider de produits en complément de votre programme, qui vous aideront à raffermir votre peau, à renforcer votre moral ou à maintenir un bon transit.