ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les Comores font partie des pays à risque accru de l’infection à VIH parmi les populations clés par des pratiques à risque. Toutefois, avec une prévalence de 0.025%, selon l’enquête VIH 2003, les Comores figurent parmi les pays faiblement touché par le VIH/SIDA corroboré par les données Spectrum 2021 donnant une prévalence de 0,03% chez les 15-45 ans. Sur ce, la direction de lutte contre le Sida (DLS) annonce 15 nouveaux cas du VIH entre janvier à octobre 2023 contre 18 en 2022.

Au cours de deux dernières années et demies, la coexistence entre le Sida et la Covid ont accru la menace sur la riposte mondiale du VIH et ont perturbé les services de santé dans une grande partie du monde. Les Comores font partie des pays où l’on constate un risque accru de l’infection du VIH parmi les populations clés par des pratiques à risque. Cependant, la direction de lutte contre le Sida (DLS) annonce les données statistiques des cas du VIH de 2022 et de 2023. En 2022, le nombre de personnes vivant avec le VIH sous ARV était de 96 avec 44 hommes et 52 femmes. Le nombre de TS et HSH connus sous AVR était respectivement de 0 et 3. Et du janvier au 24 octobre 2023, les Comores enregistrent 15 nouveaux cas positifs du VIH contre 18 en 2022.

Pour rappel, de janvier à août 2023, 9 nouveaux cas positifs du VIH ont été enregistrés dans la direction de lutte contre le sida. Et du mois d’août à octobre, six nouveaux cas sont enregistrés.

Selon les estimations Spectrum, le nombre de PVVIH (adultes et enfants) est estimé à 143 personnes en 2022. Sur une estimation de 143 PVVIH attendues, 96 étaient diagnostiquées, soit 67%. En 2022, 2 577 cas d’IST dans l’ensemble des trois îles dont 34,34% contre 3334 cas en 2011. Et 10312 personnes dépistées en 2011 contre 43894 en 2022. Selon l’Issu, sur un total de 18 nouveaux patients du VIH recensés en 2022, un nouveau décès a été enregistré. Alors, le pays est donc caractérisé par une épidémie de type faible dans la population générale, mais les résultats des enquêtes ont montré une prévalence élevée du VIH dans les groupes vulnérables qui sont aussi exposés aux IST.

Abdoulandhum Ahamada

Créée en novembre 2022, Diaspora Santé Comores est une association composée de professionnels de santé, intervenant auprès des comoriens résidant en France et aux Comores dans le cadre de la promotion de la santé. Du 20 octobre au 5 novembre 2023, l’association fait un planning d’actions de sensibilisation, de dépistage du diabète et des missions écoles dans plusieurs localités du pays.

Aux Comores, le diabète est en constante progression, ces dernières années, touchant en 2021, 12,3% de la population. Face à cela, l’association Diaspora Santé Comores mène des actions pour lutter contre cette maladie.

Établissant un planning d’actions, une délégation des professionnels de santé de l’association, Dr Carvalho, endocrinologue et Dr Saïd, médecin généraliste, séjournent aux Comores du 20 octobre au 5 novembre 2023 pour mener des actions de sensibilisation, de dépistage du diabète et des missions dans les écoles.

A noter que du 22 au 23 octobre, 194 personnes dont 116 à Salimani Itsandra et 78 à Babadjani Hamahame ont d’ores et déjà été dépistées. Selon la présidente de l’association, Sitty Ahamada, l’association envisage de dépister trois localités, dont Duniani Mbudé, Malé Badjini et Mdé Bambao. Et une mission école : sensibilisation hygiène alimentaire et dentaire, et activité physique sera organisée à Ikoni.

Selon le sénégalais, Dr Carvalho, endocrinologue, Diabète Santé Comores favorise le partage d’expériences et va dans les zones où l’accès aux soins est difficile. « Face à la progression du diabète aux Comores, nous organisons des descentes sur terrain pour visiter les villes et villages comoriens. Nous organisons des consultations médicales, des dépistages du diabète. Nous voyons l’état de santé des patients comoriens. Nous collaborons avec le CHN El-Maarouf, des associations concernées (ACLD et associations comoriennes du diabète et de nutrition). Le but est d’aller dans les zones où l’accès aux soins est difficile », a-t-il expliqué.

Le diabète est une maladie chronique qui touche, aujourd’hui, plus de 537 millions de personnes dans le monde (une personne sur 11). En 2021, le diabète a tué 6,7 millions de personnes, soit 1 mort toutes les 48 secondes. 

Abdoulandhum Ahamada                              

Le nombre des personnes présentant des troubles psychiques ne cesse de s’accroître en Afrique et aux Comores plus particulièrement, selon les données disponibles, a indiqué Farah Moussa, présidente de l’association Espoir, lors de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale. Une association qui veut être une force de proposition pour l’Etat, pour l’orienter à prendre les décisions adéquates, notamment l’accès aux soins des personnes présentant un trouble mental et leur prise en charge effectif.

Les Comores ont célébré à l’instar du monde entier la journée mondiale de la santé mentale, samedi dernier. Aux Comores, comme partout en Afrique le chiffre des personnes présentant de troubles psychiques, ne cesse de s’accroître.

Mais le problème qui revient régulièrement, est l’absence des structures de soins adaptés. Les malades mentaux se voient souvent livrés à eux-mêmes alors qu’ils sont tout d’abord des êtres humains. Ils ont leurs droits et qu’ils doivent être protégés.

Partant de ce principe, l’association Espoir s’engage à mener une campagne de sensibilisation, notamment auprès de l’Etat qu’il prenne au sérieux, l’accès aux soins et la prise en charge des malades mentaux, en contribuant à l’élaboration de lois, protégeant ces personnes.

Farah Moussa appelle l’Etat à s’impliquer d’avantage pour que les personnes présentant des troubles psychiques puissent avoir accès aux soins et d’une manière équitable. « Aujourd’hui, souligne-t-elle, la visite médicale au pôle santé mentale d’El Maarouf  coûte plus chère que toutes les autres spécialités. 3000 kmf au lieu de 2000 kmf. Les médicaments ne sont accessibles que dans les pharmacies privées. En moyenne, une personne atteinte de maladie mentale dépense 12 500 kmf à 15 000kmf : injections et médicaments par mois pour un traitement, généralement à vie. »

Et elle d’ajouter « une somme non négligeable quand on connait le niveau de vie du pays. Souvent ces médicaments sont en rupture de stock dans le pays ». Selon la présidente de l’association Espoir, les causes de la maladie mentale, sont diverses : le désespoir, l’abus d’alcool et de drogue surtout chez les jeunes, l’anxiété, le stress, l’isolement social.

L’association Espoir s’engage à travailler pour venir en aide aux personnes présentant des maladies psychiques pour l’accès à des soins de qualité.

De son côté, Ben Ali khaer, président de l’association des psychologues aux Comores a rappelé le rôle de chacun dans la construction d’un monde meilleur. Il a pris l’engagement à travailler de concert pour créer un environnement où la santé mentale serait une priorité, soulignant qu’avec le soutien de chacun, l’on peut contribuer à l’élaboration des politiques et programmes qui soutiennent la santé mentale à tous les niveaux de la société. « Ensemble, nous pouvons créer un environnement favorisant leur résilience et leur rétablissement », a conclu le président de l’association des psychologues.

Kamal Said Abdou

La réunion ordinaire du comité de pilotage des projets COMPASS et Vaccin a eu lieu, samedi dernier, à Moroni. Une manière de faire l’état d’avancement de ces deux projets et la prise des décisions cruciales pour leur succès. Malgré les difficultés quotidiennes de mise en œuvre des activités, le président du comité, Aboubacar Saïd Anli a annoncé des résultats tangibles enregistrés par ces deux projets. 

Le comité de pilotage de la première session 2023 couvrant les projets Compass et vaccin a abordé, samedi dernier, plusieurs questions relevant l’état d’avancement et les décisions prises pour atteindre les objectifs de ce programme. Les projets Compass et vaccin sont conçus pour répondre à l’amélioration des soins de santé primaire de manière durable et efficace pour réduire le taux de mortalité et de morbidité maternelle, néonatale et infantile, et contribuer au capital humain.

Mais aussi, un appui à l’acquisition et le déploiement des vaccins contre la Covid-19 et le renforcement des systèmes nationaux de préparation aux urgences de santé politique. Le président du comité de pilotage et secrétaire général du ministère de la santé, Aboubacar Saïd Anli a annoncé que des résultats concrets marqués ces deux projets.

« Des résultats tangibles sont en train d’être enregistrés par les 2 projets. En tant que membre de ce comité, nous avons tous la responsabilité de veiller à ce que ces 2 projets phares du ministère de la santé sous financement de la banque mondiale atteignent leurs objectifs et produisent les résultats escomptés », a souligné le président du comité de pilotage.

D’ailleurs, le directeur régional de la santé à Anjouan, Ansouffouddine Mohamed a souligné, des avancées notables de ces deux projets. Sur le plan de renforcement du système sanitaire qu’aux infrastructures et à la formation du personnel. « Ces deux projets ont contribué à des avancées notables sur le plan sanitaire et à la réhabilitation et construction des districts sanitaires. Le projet vaccin appuie aux infrastructures et à la formation du personnel de santé. Nous avons des défis à relever pour contribuer aux objectifs sanitaires inscrits dans le PCE à l’horizon 2030 », a-t-il rappelé. 

Abdoulandhum Ahamada

Le SNU aux Comores a, hier jeudi, tenu un café média portant la thématique : « sécurité des patients aux Comores ». Des discussions fluides et légères de cette problématique et la synergie des efforts des agences du SNU pour la sécurité des soins. Une occasion de rappeler clairement la journée mondiale de sécurité des patients, célébrée initialement le 17 septembre dernier. Cette année, l’Oms plaide pour la participation des patients dans les décisions liées à leurs soins.

L’Union des Comores a célébré la journée mondiale de la sécurité des patients, le 17 septembre dernier, sous le thème « faire des patients, les acteurs de leur propre sécurité ». Le message de la JMSP demande d’agir pour une plus grande sécurité, pour un système plus fiable et plus centré sur le patient et pour l’équité. Et à travers cette journée, le SNU a tenu, hier jeudi, un café média pour définir clairement cette journée. Aussi parler de la contribution du SNU aux efforts réalisés et en cours, par l’Oms, l’Unicef, l’Unfpa et les autres agences dans le renforcement du système de santé.

Lors de cette rencontre, Ahamada Msa Mliva, chargé du système santé Oms définit la sécurité des patients comme un cadre d’activités organisées créant des cultures, des processus, des procédures, des comportements, des technologies et des environnements dans le contexte des soins de santé. Dr Mliva incite la population à prendre conscience de la nécessité d’une collaboration active des patients, de leurs familles et des soignants dans tous les contextes et à tous les niveaux ; faire participer les décideurs, les responsables du secteur de la santé, et autres, pour associer les patients et les familles aux politiques et aux pratiques garantissant la sécurité des soins ; donner les patients et les familles les moyens de participer activement aux soins qu’ils reçoivent et de contribuer à améliorer la sécurité des soins ; et préconiser des mesures d’urgences à prendre pour promouvoir la participation des patients et des familles.

Abdoulandhum Ahamada

L’Association ACCF qui organise la campagne annuelle de sensibilisation contre le cancer du sein lance la cinquième édition. Devant la presse, samedi dernier au Retaj, l’ACCF bat le pavé avec le même message : « le cancer du sein détecté tôt, se soigne bien ». Et en quatre ans, l’ACCF a enregistré 1580 mammographies dont plus de 500 en 2022.

D’après les données issues des milieux hospitaliers, les cancers gynécologiques sont plus fréquents et diagnostiqués le plus souvent à un stade avancé de la maladie. Cela s’explique par l’absence d’une stratégie nationale de lutte contre le cancer gynécologique mais aussi par l’ignorance de la maladie pour le citoyen.

En effet, pour changer cette tendance, une association comorienne de lutte contre le cancer chez la femme (ACCF) est née en 2017 avec comme objectif : combattre le cancer chez la femme et lever le tabou sur la maladie. « Depuis 2019, l’ACCF a introduit octobre rose et pour sa première édition réalisée pendant trois semaines à Moroni, sur 29 mammographies réalisées, 2 cas de cancer ont été confirmés. Pour sa deuxième édition, sur 404 mammographies, 84 tumeurs sont enregistrés dont 5 à fort potentiel de malignité », a expliqué le ministère de la santé.

De son côté, la présidente de l’ACCF, après avoir rendu un hommage au feu Dr Soimihi (paix à son âme) a souligné la réactivation de la convention bilatérale entre Maurice et les Comores avant de déclarer que « cette année, nous allons pouvoir compter sur un troisième acteur dans le champ des dépistages et non des moindres : l’hôpital El-Maarouf abrite désormais le 1er service de mammographie du secteur public et ce à un prix accessible. Demain, avec la pérennisation de cette action, la femme comorienne n’aura plus à attendre le mois d’octobre afin d’avoir une mammographie à un prix abordable. »

A noter que pour cette cinquième édition, plusieurs activités sont prévues afin de lutter contre le cancer du sein. La sensibilisation au dépistage se lance ce lundi au 28 octobre prochain. Le programme sera clôturé le 4 novembre prochain par une marche rose.

Nayssate Ahmed Mouigni (stagiaire)

Agriculture : La FAO, en guerre contre la fusariose

Agriculture : La FAO, en guerre contre la fusariose

Lundi dernier, le ministère de l’agriculture a reçu une mission de la FAO relative à la fusariose. Cette mission va travailler avec l’INRAPE durant la semaine pour faire le point de la situation et le gouvernement suit de près l’évolution de cette maladie pour qu’il puisse prendre des mesures contre sa propagation, suivant les recommandations.

La fusariose est une maladie fongique qui affecte les bananiers, causée par un champignon appelé fusarium oxysporum f.sp cubense « FOC ». Ce champignon peut survivre pendant des décennies dans les sols infestés. Les premiers symptômes de cette maladie sont, l’apparition des taches jaunes dans les feuilles, flétrissement des tiges.

En effet, une mission de la FAO avec des experts de l’université de Stellenbosch en Afrique du Sud, séjourne aux Comores.

Pour rappel, la fusariose est apparue dans les années 1990 en Asie, présente en Afrique en 2013, en Amérique latine en 2019 et plus récemment à Mayotte en 2020.

« Il n’existe pas de traitement chimique ou autre possible, ni de variétés résistantes de cette maladie », lit-on dans un communiqué du ministère de l’agriculture.

La TR4 est la plus grande menace mondiale pour la production de bananes (plantains et Cavendish) et constitue un grand danger important pour la production des bananes. Il y a également des champignons qui sont hyper importants dans le sol pour le développement rapide des plantes. Mais il y a aussi des champignons qui inhibent la croissance des plantes ou rendent les plantes malades comme le champignon fusarium oxysporum f.SP et on ne peut pas le faire disparaître dans le sol contaminé. « Le champignon ne peut pas être éradiqué dans les sols contaminés », selon le ministère de l’agriculture.

Cette mission d’appui devrait permettre à l’INRAPE de prendre les mesures adéquates pour faire face à cette terrible maladie.  

Nayssate Ahmed Mouigni (stagiaire)

En partenariat avec le ministère de la santé, le programme élargi pour la vaccination (PEV) a tenu, hier mardi, à Moroni, un atelier de validation des outils de collecte des données pour la couverture vaccinale. C’est dans le cadre des activités d’élaboration des micros plans pour le service de vaccination en utilisant les stratégies attendues pour chaque district sanitaire.

Comme chaque année, le programme élargi pour la vaccination (PEV) valide les micros plans pour la couverture vaccinale. Et cette année, l’atelier a eu lieu, hier mardi à Moroni, en présence d’un expert étranger d’origine camerounaise. En fait, c’est dans le cadre des activités d’élaboration des micros plans pour le service de vaccination par l’usage des techniques mises en place dans les districts sanitaires.

Selon le chargé de communication de la direction régionale de la Santé (DRS) Ngazidja,  Alhadad Mohamed, cet atelier est une manière de valider un plan généralisé pour le budget et les activités annuelles. «  Le but de cet atelier de deux jours est de collecter tous les éléments nécessaires pour assurer un bon déroulement des activités de vaccination de routine dans les différents districts sanitaires et des communautés villageoises. Chaque année, on élabore les outils de collecte de données des districts sanitaires et des postes de santé. Cette stratégie permet de mieux avancer la couverture vaccinale de routine et tant d’autres », a expliqué Alhadad Mohamed soulignant que des séries de formations des formateurs vont succédées.

« Après avoir validé le micro plan, des séries de formations des formateurs seront organisées au profit des acteurs des districts sanitaires, des points focaux et des majeurs de districts. Les comités villageois sont inclus dans cette campagne de vaccination », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada

C’était la semaine dernière quand le centre hospitalier d’El-Maarouf a ouvert un service de mammographie au centre d’imagerie médicale l’hôpital El Maarouf. Aux Comores, beaucoup de femmes souffrent, des maladies de seins, tels que cancer de seins, gonflement de seins.

La mammographie est une radiographie de seins qui utilise des rayons X à faible dose. Cette radiographie permet de détecter des tumeurs de quinze mm contre 21mm par palpation. Aux Comores, beaucoup de femmes souffrent, des maladies de seins, tels que cancer de seins, gonflement de seins.

« L’autopalpation se fait à partir de vingt-cinq ans du 7eme jour au 10emee jour après les règles. Selon elle, les femmes de cinquante ans à soixante-quinze ans peuvent aussi pratiquer l’autopalpation chaque année », a indiqué la sage-femme madame Sitti.

Les médecins ont incéré ce service pour faciliter les patientes qui souffrent d’une certaines maladies des seins, en les accueillant pour faire des examens de mammographies « Au sein de celui-ci, les patientes seront accueillies pour effectuer des examens de mammographie pour raison de dépistage, ainsi qu’une échographie dans le cadre du diagnostic de pathologies mammaires », dit-on.

Une équipe de spécialistes qualifiés va assurer désormais la prise en charge des patientes dans le servie de mammographie. Cette équipe travaillera du lundi au samedi en faisant des examens mammographies qui se feront uniquement sur rendez-vous.

Cet appareil permettra de mettre, l’accent sur la prévention, le dépistage le plus précoce possible, puis le traitement et la surveillance.

Nayssate Ahmed Mouigni (stagiaire)

La direction régionale de la santé (DRS) de Ngazidja ne baisse la garde quant à la guerre qu’elle mène contre la Covid-19. L’équipe Crec de la Drs et l’équipe cadre du district sanitaire du centre ont tenu hier mercredi, à Moroni, une réunion de redynamisation des comités villageois. Une rencontre axée sur la formation des comités villageois pour assurer le relais de la communication et de la sensibilisation de leurs communautés locales.

La direction régionale de la santé ne s’affaiblit pas contre la Covid-19. En vue d’accélérer les activités de vaccination de routine, les responsables de la vaccination intensifient leurs campagnes de sensibilisation de la population comorienne.

Alors que la DRS de Ngazidja entre en phase de vaccination intensive des personnes n’ayant pas pris leurs doses, une réunion de redynamisation des comités villageois a eu lieu, hier mercredi à Moroni.

Elle regroupe l’équipe Crec de la Drs de Ngazidja et l’équipe cadre du district sanitaire du centre. Cette activité permet d’impliquer les comités villageois dans la lutte contre la maladie. Et ces personnalités (chefs du village, femme et jeune influents ainsi que les agents de santé communautaire) assurent le relais de la communication et de la sensibilisation de leurs communautés villageoises. Cette activité est financée techniquement par le ministère de la santé avec l’appui financier de la Croix-Rouge française.

Il faut noter que depuis 2016, la Croix-Rouge française (CRF) et le Croissant-rouge comorien (CRCO) mettent en œuvre un programme d’appui et de renforcement du système de santé publique et communautaire pour la prise en charge des patients comoriens, dans les îles.

Dans le cadre de ce projet, la Crf et le Crco soutiennent, le ministère de la santé dans la redynamisation de 16 structures de santé à travers la formation des ressources humaines. Le renforcement de l’hygiène hospitalière et l’appui en instants. 

Abdoulandhum Ahamada