ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Un an déjà depuis que l’ancien grand mufti de la République est parti. À cette occasion, une cérémonie de commémoration est tenue hier à l’Université Imam Chafiou par les oulémas de la République pour faire le point sur la vie de l’ancien mufti. Hamada Hamadi, ancien diplomate des Comores à Paris souligne que « le grand moufti était un philosophe et islamologue conservateur des  valeurs islamiques, l’unité et la paix du pays. »

Né à Ntsudjini en 1939, l’ancien grand mufti de la République, Said Toihir said Ahmed Maoulana est décédé le 2 avril 2020 de l’année grégorienne. Pour Dr Bacha, le grand moufti  est le premier comorien inscrit à l’Université Al-Azahar de l’Egypte. Issu d’une famille religieuse, Said Toihir Ben Said Ahmed Maoulana est une étoile brillante. Au retour aux Comores en 1968, «  il a enseigné et formé des cadres religieux notamment l’actuel ministre de la justice, l’actuel président de l’Université des Comores et le président de la République que  lui-même l’a nommé imam Azali », avance Dr Bacha.

Nidhoim Mohamed Boina, grand cadi de Mohéli rappelle que la mort de l’ancien moufti est un examen. Le grand moufti est d’abord un éducateur. « Son premier combat est l’éducation islamique. Il a commencé à enseigner au Lycée de Moroni. Il a aussi lutté contre le marxisme et léninisme qui dominaient à cette époque-là », précise le cadi.

 Un pilier majeur pour  l’indépendance des Comores en 1975, selon le cadi. À l’époque de l’ancien président Ahmed Abdallah, il a été nommé conseiller pédagogique où des réformes ont été faites au profit de l’éducation islamique. Rapidement devenu  président de Madjlis des oulémas en 1993 dans le régime de l’ancien président Said Mohamed Djohar, « le grand mufti a aussi contribué avec beaucoup de volonté et de sagesse à l’adhésion des Comores dans la ligue des Etats arabes », explique le grand cadi. Un homme a doubles facettes, un prédicateur et homme politique qui a battu et  engagé pour la paix, la stabilité et l’unité du pays depuis la période coloniale jusqu’à l’indépendance. La crise séparatiste de 1998 allait séparer les iles des Comores. Le grand moufti a lutté contre le séparatisme, selon le grand cadi. « Il a participé aux accords de Fomboni pour la réconciliation nationale », rappelle le grand cadi de Mohéli.

 De son coté, Hamada Hamdadi, ancien ambassadeur des Comores à Paris, le grand moufti était un philosophe et islamologue qui a combattu pour garantir les valeurs de la religion musulmane. Rappelant le rôle d’un philosophe, l’ancien ambassadeur souligne que  « le rôle d’un philosophe, c’est de penser à la société dont était parmi ses priorités ».

Entant qu’islamologue, avance Hamada Hamadi, il a pu marier la culture et l’islam pour le bien du pays. Dans son  comportement social, Hamada Hamadi mentionne que le grand moufti  était « un homme modeste et intègre qui s’intéresse aux événements de la société », insiste l’ancien ambassadeur.

Ce dernier tient à souligner également le combat mené depuis son arrivée aux Comores, notamment la préservation du rite chafiite, socle de la religion aux Comores. « C’est un maitre comme le dit les penseurs occidentaux. Il a compris la religion et il a su manier la religion et la culture comorienne dans le but d’harmoniser la societé », explique t-il.

 Une bibliothèque nourrit de toutes les sciences mais aussi un jurisconsulte, selon l’ambassadeur. « Un homme qui a compris le droit et qui a su mettre dans la même ligne le droit et la culture pour qu’ils soient conformes à la religion », indique Hamada Hamadi. Ce dernier souligne que le grand moufti a laissé un héritage après sa mort notamment la défense de la religion et la préservation de la paix et  l’unité nationale.

Kamal Said Abdou

Le secrétaire général de la CRC d’Itsandra, Idi Mohamed Chami a critiqué le ministre de la justice d’avoir  nommé ses gendres, ses neveux, ses nièces et ses cousins aux ministères de l’Etat. Des propos déplaisants qui ont incité le ministre de la justice de le limoger aux fonctions d’attaché de cabinet du ministre de la justice. Idi Mohamed Chami s’est dit de ne pas regretter face à cette décision car selon lui, le ministre de la justice a volé le pouvoir de la CRC d’Itsandra.

Suite aux propos d’Idi Mohamed Chami, secrétaire général de la Crc Itsandra critiquant que le ministre de la justice ne cesse de nommer les membres de sa famille, le ministre de la justice  lui a limogé du poste d’attaché de cabinet du ministre de la justice. Idi Mohamed Chami s’est dit de ne pas avoir regretté face à cette décision prise. Car, selon lui, le ministre Mohamed Housseini Djamalillaili ne fait que voler le pouvoir de la Crc d’Itsandra. « Je ne regrette pas la décision prise par Mohamed Housseini de me limoger au poste d’attaché de cabinet de son ministère. Ce sont des postes politiques d’entrée et de sortie. Si Mohamed Housseini est ministre c’est parce qu’il a été remplacé par un autre ministre », a déclaré le secrétaire général de la Crc Itsandra, Idi Mohamed Chami.

Le ministre de la justice ne considère pas la Crc d’Itsandra, selon Idi Mohamed Chami puisqu’il vient de nommer les membres de sa famille au détriment de la Crc Itsandra. « Le ministre de la justice ne donne pas des résultats positifs politiquement et administrativement. La Crc Itsandra a échoué aux élections à deux reprises à cause de Mohamed Housseini. Certains comportements des ministres sont sous formes de cohabitation à l’instar du ministre de la justice, son cabinet est formé par des membres de CNT. Le ministre de la justice n’est pas membre de la CRC. Mohamed Housseini ne cesse de nommer ses gendres, ses neveux, ses nièces et ses cousins », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

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Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu, mercredi dernier, au palais de Beit-Salam, en présence du chef d’Etat, Azali Assoumani. Le gouvernement s’apprête à lancer un projet reliant le téléphone mobile-fixe avec les télévisons.

Le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, dans son compte rendu, a annoncé un projet colossal qui sert à relier les téléphones fixes, mobiles, télévision pour les mêmes indicatifs téléphoniques et mêmes réglages. « La Chine prépare un projet colossal pour les Comores en terme de communications téléphoniques (fixes et mobiles) qui se relient avec les télévisions. Les maisons seront équipées à travers un seul box. 82 milliards de francs comoriens, prêts à la banque chinoise », a-t-il annoncé. « L’Ohada, poursuit-il, a débloqué les fonds nécessaires pour informatiser le registre commercial comorien, en crédit mobilier ».

Quant au sujet de l’audit ministériel, le ministre persiste que tous les ministères publics seront audités pour connaitre réellement les employés (les fonctionnaires d’Etat). « Le gouvernement envisage toujours d’auditer les ministères publics pour le but de savoir les vrais employés de l’Etat », a-t-il dit.

Pour le match Comores vs Togo, le porte-parole du gouvernement avait fait savoir que les Comores vont marquer l’histoire du football africain. « C’est un grand rendez-vous pour le continent africain. Les Comores derrières les Cœlacanthes. Nous savons que tous les comoriens ont l’envie de participer dans le match, mais, face à cette crise sanitaire, il est conseillé que la population reste chez soi pour suivre le match à la télévision. Les forces de l’ordre ont la responsabilité de surveiller la population pour faire respecter les mesures barrières contre le Coronavirus », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié.

Abdoulandhum Ahamada

Mercredi dernier, lors du compte rendu du conseil des ministres, le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement  a soutenu la décision prise par Mohamed Daoudou (Kiki) mettant à l’arrêt les activités menées aux Comores, par la fondation Air Darasa de Fundi Saïd Mohamed Djibril. Le ministre Msaidié persiste que le prédicateur Djibril doit montrer des preuves palpables pour l’origine des fonds d’Air Darasa.

Le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou alias Kiki a, récemment, signé un arrêté mettant fin aux activités menées par l’Air Darasa en faveur des comoriens en état de nécessité. Un sujet qui a suscité des débats au sein de la population. Le ministre de l’économie, Houmed Msaidié a été interrogé à ce sujet, et il a persisté que le prédicateur Djibril doit présenter des preuves tangibles justifiant l’origine de ces fonds. « La question des aides de l’association Air Darasa auprès de la population comorienne préoccupe le gouvernement. Fundi Djibril a annoncé, via son compte Facebook que l’association Air Darasa a débloqué, cette année, une somme de 900 millions de francs comoriens pour les nécessiteux. C’est une somme très importante à douter. Douter l’origine de ces fonds. C’est-à-dire, savoir réellement d’où vient cet argent, pourtant, nous savons que Djibril ne travaille pas. Ce n’est pas parce que cet argent passe par les comptes bancaires mais plutôt de connaitre l’origine de ces fonds. Ce pays collabore avec d’autres organismes internationaux, avec d’autres pays, entre autres », a répondu le ministre de l’économie.

À cette occasion, le ministre de l’économie, Houmed Msaidié a montré que plusieurs partenaires internationaux veulent s’investir aux Comores, mais par faute de preuve palpable sur l’originalité de leurs fonds, les projets sont au point-mort. « En tant que ministre de l’économie, j’ai beaucoup de partenaires qui veulent s’investir aux Comores. Mais, par manque de transparence sur l’origine de leurs fonds d’investissements, j’ai choisi d’arrêter les négociations. Alors, il faut que Djibril présente des preuves de ses fonds », annonce-t-il.

Abdoulandhum Ahamada

Alors qu’un arrêté du ministère de l’intérieur a interdit les activités de Air Darasa en Union des Comores, le président de cette fondation dit que personne ne peut l’intimider. Il promet de continuer ses activités pour venir en aide aux familles et personnes les plus démunies.

Tout est chamboulé. Le gouvernement s’est mal pris. L’interdiction des activités de la fondation Air Darasa par le gouvernement à travers un arrêté signé par le ministre de l’intérieur ne fait que jaser. Des interrogations surgissent. Le ministre de l’intérieur à travers un arrêté datant du 17 mars a interdit les activités de l’association Air Darasa en Union des Comores pour motif : manque de traçabilité et de transparence.  

Le président de la fondation se dit prêt à continuer à assister la population. Saïd Mohamed Djibril, président d’Air Darasa a promis de continuer ses activités car, selon lui, ses activités n’ont rien avoir avec la politique. Saïd Mohamed Djibril a rappelé que ses aides n’ont rien d’autres orientations qu’accompagner les personnes les plus démunies. « Je jure au nom de Dieu que je n’arrêterai jamais les actions humanitaires au profit des personnes et familles démunies. Quelque soit ce qui va arriver mais je suis prêt à assumer et je continuerai à servir les nécessiteux », a précisé le président de la fondation Air Darasa.

« Je ne me sacrifie pas pour être président ou ministre ou encore député, je me sacrifie pour la religion », a rassuré le président Said Mohamed Djibril. Rappelons que l’association Air Darasa exerce ses activités humanitaires au profit des personnes nécessiteuses. Il s’agit notamment la construction des mosquées, écoles coraniques et évacuation sanitaire. L’arrêté du ministère de l’intérieur a provoqué, depuis sa publication, des vives réactions de la population dénonçant un acharnement contre le prédicateur. Wait and see.

Kamal Said Abdou

Une commission de l’Onu vient de publier un rapport sur l’affaire Bobocha. Lors d’une assemblée générale extraordinaire de la Cndhl samedi dernier à Retaj, la présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés a mentionné que « ce haut organe onusien est induit en erreur en se fiant de ce qui se diffuse dans les réseaux sociaux. »

La commission nationale des droits de l’homme et des libertés a rendu visite à Insa Mohamed alias Bobocha à la prison annexe de M’de. Une manière de mettre fin aux suspenses qui ont fait un tollé depuis déjà quelques jours. « Nous avons rendu visite Bobocha. Il va bien», a rassuré Sittou Raghadat Mohamed, présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés.

Mais Bobocha souffrirait d’une maladie de « constipation », à en croire la présidente de la Cndhl. « Il doit consulter un médecin pour son problème de constipation. Deuxième souci est la solitude. Mais en dehors de ça, Bobocha a une chambre comme les chambres où nous vivons tous avec un matelas et des draps », a fait savoir la présidente de la Cndhl.  « Lorsque je suis allé le voir, je l’ai trouvé en train de prendre son petit déjeuner tranquillement », a-t-elle ajouté.

Selon Sittou Raghadat Mohamed, tous ces dires qui polluent dans la rue ne sont que des mensonges. Elle regrette que la commission onusienne prenne en compte ce qui est publié dans les réseaux sociaux. « D’ailleurs, je l’ai dit à la communauté internationale que le seul interlocuteur crédible dans un pays c’est la commission des droits de l’homme », insiste la présidente de la Cndhl. Et elle de rappeler que tout ce qu’elle dit relève de son boulot. Elle travaille, elle dit parce qu’elle doit dire quelque chose. « Donc elle a écrit sur tout ce qui est dans les réseaux sociaux et après elle se rend compte qu’elle est induit en erreur », a-t-elle conclu.

Kamal Saïd Abdou

Me Moudjahid Abdoulbastoi, avocat au barreau de Moroni s’indigne contre l’arrêté du ministère de l’intérieur interdisant l’exercice des activités de l’Air Darasa. Selon le juriste, le motif évoqué dans l’arrêté « n’est pas claire » et estime qu’il fallait interdire les activités de cette association lorsqu’elle présente une menace à l’ordre public ou encore, que l’association a un objet illégal.

Les réactions ne manquent pas dans les réseaux sociaux tout comme dans les lieux publics. « Je suis ému de l’arrêté du ministère de l’intérieur interdisant les activités de l’association Air Darasa pour des raisons que Saïd Mohamed Djibril a échappé à la justice enfin des bla-bla qui n’impactent aucunement les activités de cette association qui n’a aucune relation directe avec un membre de l’association», a souligné l’avocat.

Peu importe que l’association soit enregistrée en France mais elle travaille en tant que des comoriens, selon Me Moudjahid. « Je ne pense pas qu’aucun acte posé porte le nom Air Darasa. Ils disent Air Darasa tout court dans leur communication. Je ne pense pas que dans leur remise des choses, il y a une signature qui a mentionné Air Darasa », a estimé l’avocat. « Ce sont des comoriens qui se sont donnés comme nom Air Darasa même si l’association n’est pas enregistrée ça reste une association tant qu’ils se sont convenus travailler dans un tel but pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés», a-t-il poursuivi.

 L’avocat rappelle la loi de 1986 régissant les associations aux Comores laquelle mentionne trois types d’association. Selon cette loi, il y a une association non déclarée, l’association déclarée et une association d’utilité publique. « Pour vous dire qu’une association non déclarée n’est pas illégale », a insisté l’avocat. La liberté d’association est garantie, dit-il, par la constitution de l’Union des Comores ainsi que la déclaration universelle des droits de l’homme. A entendre l’avocat, il n’y aura aucun moment où l’on peut justifier la décision du ministre de l’intérieur interdisant les activités de Air Darasa.

Kamal Said Abdou

Une assemblée générale ordinaire est tenue, samedi dernier, par la Cndhl à l’hôtel Le Retaj afin de présenter le rapport exécutif et financier de l’exercice 2019-2020. Un plan stratégique pour les trois années à venir ainsi que le plan d’action de l’année sont validés, selon Sittou Rghadat Mohamed, présidente de la Cndhl.

L’année 2019 était riche en réalisation, fruit du travail appréciable et remarquable effectué par l’ensemble des membres de la Cndhl, selon Sittou Raghadat Mohamed, présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés. « Pour ce qui est des droits de réalisation de la Cndhl, l’année 2019-2020 a été marquée par la réalisation des activités majeures notamment, la promotion des droits de l’homme par la sensibilisation, les rencontres avec les autorités et les partenaires au développement, et la coopération avec les partenaires », a énuméré la présidente de la Cndhl.

À l’issu de l’assemblée générale, quelques amendements seront apportés notamment, les textes qui régissent la Cndhl. « Nous espérons que cette assemblée générale aboutira à la prise de décisions allant dans le sens de la bonne marche de l’institution et de la consolidation de sa gouvernance », a-t-elle souhaité. Sittou Raghadat a indiqué que l’assemblée doit concentrer ses efforts en vu de tirer les leçons des expériences vécues pour rendre meilleure l’année en cours. « J’invite les membres de notre institution à œuvrer de concert en vue d’adapter la loi aux réalités du moment et mieux élaborer un plan d’action réaliste afin de relever les défis actuels et futurs », a lancé la présidente de la Cndhl. Le ministre de la justice, quant à lui, a promis de travailler coude à coude avec la Cndhl. Selon Abdallah Sinane, secrétaire général au ministère de la justice a manifesté la volonté du ministre de la justice d’accompagner la Cndhl.

Kamal Said Abdou

Une assemblée générale ordinaire est tenue, samedi dernier, par la Cndhl à l’hôtel Le Retaj afin de présenter le rapport exécutif et financier de l’exercice 2019-2020. Un plan stratégique pour les trois années à venir ainsi que le plan d’action de l’année sont validés, selon Sittou Rghadat Mohamed, présidente de la Cndhl.

L’année 2019 était riche en réalisation, fruit du travail appréciable er remarquable effectué par l’ensemble des membres de la Cndhl, selon Sittou Raghadat Mohamed, présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés. « Pour ce qui est des droits de réalisation de la Cndhl, l’année 2019-2020 a été marquée par la réalisation des activités majeures notamment, la promotion des droits de l’homme par la sensibilisation, les rencontres avec les autorités et les partenaires au développement, et la coopération avec les partenaires », a énuméré la présidente de la Cndhl.

À l’issu de l’assemblée générale, quelques amendements seront apportés notamment, les textes qui régissent la Cndhl. « Nous espérons que cette assemblée générale aboutira à la prise de décisions allant dans le sens de la bonne marche de l’institution et de la consolidation de sa gouvernance », a-t-elle souhaité. Sittou Raghadat a indiqué que l’assemblée doit concentrer ses efforts en vu de tirer les leçons des expériences vécues pour rendre meilleure l’année en cours. « J’invite les membres de notre institution à œuvrer de concert en vue d’adapter la loi aux réalités du moment et mieux élaborer un plan d’action réaliste afin de relever les défis actuels et futurs », a lancé la présidente de la Cndhl. Le ministre de la justice, quant à lui, a promis de travailler coude à coude avec la Cndhl. Selon Abdallah Sinane, secrétaire général au ministère de la justice a manifesté la volonté du ministre de la justice d’accompagner la Cndhl.

Kamal Said Abdou

La direction nationale des ressources halieutiques à travers le projet Swiofish a procédé vendredi dernier à Retaj, une remise d’attestation d’homologation aux chantiers de fabrication des embarcations. Au total 3 chantiers sur 9 à Ngazidja ont été distingués.

Lors de la cérémonie, Daniel Ali Bandar, secrétaire général au ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement a rappelé que c’est une manière de règlementer la fabrication des embarcations pour qu’elles répondent aux normes.

Environ 50 pêcheurs périssent en mer chaque année. Un bilan jugé catastrophique par les responsables compétents, notamment le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement, la garde côte, l’agence nationale des affaires maritimes et la direction nationale des ressources halieutiques. Limiter les risques de perte en mer commence par un contrôle des chantiers de fabrication des embarcations. « Nous sommes là pour éviter la perte des personnes en mer, c’est notre objectif premier », a insisté Daniel Ali Bandar, secrétaire général au ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement.

Plusieurs milliards de francs comoriens sont mobilisés par le gouvernement au profit de la pêche, selon le secrétaire général. « C’est pour cette raison que nous lançons un appel à celui qui ne répond pas aux normes exigées qu’il y aura un contrôle. Ce dernier se fera au moins deux fois par semaine. Nous interpellons la garde côte de faire leur travail pour que cette mesure soit appliquée », a-t-il précisé.  

Selon le premier administrateur du ministère de la pêche, les autres chantiers qui n’ont pas été homologués peuvent se conformer aux recommandations exigées afin de procéder à la fabrication des embarcations, dans le cas contraire, le ministère sera obligé d’arrêter et démolir le chantier qui ne répond pas aux normes. De leurs parts, les responsables des chantiers homologuées se disent prêts à respecter leurs engagements dans la fabrication des embarcations. « Je pense que nous allons faire notre mieux pour respecter les recommandations », a souligné M’madi Ibouroi Mabouroukou du chantier Bon prix. C’est une bonne initiative, dit-il, de la part de la direction nationale des ressources halieutiques qui depuis accompagne le secteur de la pêche.

Kamal Said Abdou