Brulée la semaine dernière par sa mère, elle a été admise au centre hospitalier El-Maarouf. La brûlure était classée au 3e degré par les médecins qu’ils l’ont examinée. Et hier mardi, aux environs de 2 heures du matin, cette fillette âgée de 10 ans a rendu son âme.
Alors que des démarches ont été engagées pour l’évacuation sanitaire, cette enfant brulée par sa mère est décédée dans la nuit du lundi au mardi dernier. Cette fille est originaire de Madjeweni Mboinkuu. Elle résidait avec sa famille à Mandza dans le Mboudé. Et c’est dans cette localité que les faits se sont déroulés. Sa mère est placée en mandat de dépôt depuis samedi dernier. Elle souffre d’une maladie mentale.
A la veille se la mort de cette fillette, des personnes et structures répondaient à l’appel lancé pour son évacuation. Des comoriens résidant à l’île de la Réunion ont apporté une aide de 83 630 francs comoriens à la famille de la victime. Air Darasa qui ne cesse d’apporter son soutien à des familles victimes de catastrophes naturelles, d’incendie, a remis une enveloppe de 3 000 euros. Il y a également l’association « Dénonce Kutsiwawetshe » qui a effectué un versement de deux cent euros.
Des gestes salués par la famille de la petite fille et les associations qui luttent contre les violences faites aux femmes et aux enfants. La famille de la petite fille brulée, le personnel du service d’écoute et l’ensemble des structures œuvrant dans la lutte contre les violences faites aux enfants « remercient les associations et les personnes qui ont soutenu financièrement pour l’évacuation de la petite fille qui devait s’effectuer. » La petite fille est morte avant son évacuation. Que la terre lui soit légère et que le paradis soit sa dernière demeure.
Les agressions sexuelles se multiplient aux Comores. Ibrahim Mohamed Taki, commissaire général des scoutes, condamne fermement ces actes. Une politique de sensibilisation sera lancée prochainement pour conscientiser les parents sur le danger lié aux agressions sexuelles.
Les agressions sexuelles créent un climat de psychose dans l’ensemble du pays. Les scoutes se préparent à mener une campagne de sensibilisation dans les différentes localités. Ibrahim Mohamed Taki, commissaire général des scoutes dénonce ces actes. « Nous vivons tous dans une psychose. Nous condamnons fermement ces actes barbares. Nous comptons entrer en jeu pour sensibiliser la population comme on le fait souvent », annonce le commissaire général.
Au niveau sanitaire, les scoutes des Comores se sont engagées dans la lutte contre le coronavirus sur l’ensemble du territoire national. Dans le cadre de leurs activités de sensibilisation, une formation est tenue la semaine dernière à Ntsaoueni où les membres de scoutes ont appris une importance capitale de cette formation, selon Ibrahim Mohamed Taki.
Le commissaire général des scoutes fait savoir que certaines activités sont tenues par les différents groupes des scoutes dans l’ensemble du pays, notamment à Ntsaoueni. « Il y a eu des activités concernant l’ouverture du scoute dans le village de Djongwe mais surtout sensibiliser la population locale en ce qui concerne la covid-19 », a-t-il montré.
« Il y avait une expert comorienne qui a embrassé notre idée. Elle a tenu une formation de 4 jours pour former comment la population peut utiliser certaines plantes locales pour laver les mains en cas de manque des produits hydro alcooliques. L’expert a montré que certaines plantes sont aussi utilisées concernant les maladies d’estomac et autres. Une formation très enrichissante pour nous », a rappelé le commissaire général des scoutes. Les membres du scoute formés s’engagent à former les autres.
Dans un souci d’appuyer la radio et télévision de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata, gouverneure de l’île de Ngazidja a remis hier à Mdrodju, des matériaux informatiques au directeur général de l’Ortn. Des ordinateurs, ondulaires, disques dures, imprimante et climatiseur.
Lors de la réception, le directeur général de l’Ortn, Ibrahim Ali Saïd alias Felix s’est fixé 6 mois pour rénover l’Ortn en rassurant que les résultats seront observés dans un futur proche. Un mois déjà depuis qu’Ibrahim Ali Saïd Felix est nommé directeur général de l’Ortn. « Je suis heureux car à l’espace d’un mois à la tête de l’Ortn, je reçois ces équipements. Cela témoigne la confiance que la gouverneure en collaboration avec le président de la République m’ont accordée. Cela signifie aussi qu’ils me soutiennent », exprime Ibrahim Ali Saïd alias Felix. Le directeur général de l’Ortn promet de moderniser la radio dans une période n’excédant pas les 6 mois.
Dans cette foulée, la gouverneure de l’île de Ngazidja est ambitieuse de promouvoir la radio et télévision de Ngazidja. Une station qui, depuis des années, traverse des difficultés financières et un manque de moyens techniques pour mieux diffuser et informer la population. La gouverneure de l’île de Ngazidja espère donc avoir des bons résultats quant à la réception des équipements informatiques. « Je suis consciente que des bons résultats seront observés, ça je n’en doute pas », souhaite la gouverneure.
Elle est convaincue que ces résultats doivent être accompagnés par certaines conditions. « Il faut qu’ils aient les équipements de travail, rénover l’endroit de travail. C’est à partir de là que des bons résultats seront observés », avance la gouverneure. « Nous sommes dans une période de préparatif. Il faut aménager le terrain pour qu’ils puissent faire bien leur travail. Je sais qu’ils sont conscients et j’espère qu’ils garderont ces matériaux. Nous espérons avoir encore d’autres équipements pour élargir et couvrir la totalité de l’ile », indique-t-elle.
Jusqu’à lors aucune date pour le retour des comoriens bloqués à Madagascar n’est communiquée. Après l’annulation du vol prévu jeudi dernier, les comoriens bloqués dans la grande ile sont désespérés. Selon Mohamed Ahamada, les comoriens bloqués à Madagascar sont sacrifiés.
Les comoriens bloqués à Madagascar sont inquiets. Aucune date ni une procédure pour leur retour au pays n’est envisagée malgré les différentes promesses du gouvernement. « Maintenant nous avons compris que le gouvernement joue le cache-cache. Nous avons fait tout ce qu’il fallait afin de faciliter notre retour au pays. C’est regrettable pour notre gouvernement et c’est honteux. Chaque jour on nous donne des versions différentes sur ce sujet. On dirait que nous sommes sacrifiés », déplore Mohamed Ahamada, un des comoriens à Madagascar.
Le bilan est lamentable, 14 morts déjà. « Le gouvernement s’en fout de nous. Il dépasse des millions pour organiser des séminaires pendant que des ressortissants comoriens périssent dans un territoire étranger. Comment pouvons-nous comprendre cela ? », se demande-t-il. « On a vu sur les réseaux sociaux que lors de la présentation du compte-rendu du conseil des ministres dernier, le coordinateur national contre le coronavirus a annoncé que cette question est toujours en étude, mais jusqu’à quand ? Ils attendent à ce qu’on meurt un à un pour nous rapatrier. Je crois que le président de la République est le premier responsable », précise notre Mohamed Ahamada.
« Maintenant nous sommes ici sans rien. Nous sommes épuisés financièrement et moralement. Mais nous ne cesserons d’implorer le seigneur, c’est ça notre seul moyen », avance-t-il. « Nous avons entendu qu’un vol en provenance de Dar es Salam est prévu et pourtant, il y a eu récemment un rapatriement des comoriens à Dar es Salam. Nous avons pensé que la prochaine c’est serait nous. Nous insistons encore une fois que nous sommes fatigués. Nous appelons le gouvernement à revoir notre situation afin de trouver une solution dans le bref délai », explique Mohamed Ahamada.
Des entreprises et agences se créent contre le chômage et l’accompagnement de la jeunesse à la formation professionnelle. Une agence de placement, formation professionnelle et création d’entreprise (Apfc) a vu le jour en Union des Comores. Le responsable de cette agence depuis Marseille, Cheikh Mouigni Rachidi est nourri de l’ambition d’accompagner les jeunes à une formation professionnelle et la recherche d’emploi.
Une flambée de chômeurs inonde le pays au grand dam de l’Etat qui a du mal à trouver de solution. Des agences et entreprises privées se portent au secours des jeunes dépourvus de toute perspective. Nourrit de l’ambition d’accompagner les jeunes à la recherche d’emploi et à une formation professionnelle, Cheikh Mouigni Rachidi a décidé de créer l’agence de placement, de formation professionnelle et de création d’entreprises (Apfc). La structure s’installe à Moroni et promet des meilleurs services. « Notre agence est créée pour accompagner à la recherche d’emploi, à former, orienter. Car si l’économie comorienne est fragile, c’est parce que nous manquons une main d’œuvre qualifiée. Mais également, dans le pays il manque de formations professionnelles et un accompagnement à la recherche d’emploi », a expliqué Cheikh Mouigni Rachidi.
Cet économiste franco-comorien qui, actuellement travaille à « Pole Emploi » en France, est optimiste quant à la réussite de son agence. Puisque, dit-il, des réunions d’échanges avec des partenaires ont eu lieu, de même que des réunions avec des jeunes, à Moroni. « Je veux apporter mon expertise aux Comores. J’ai créé l’agence de placement, de formation professionnelle et de création d’entreprises au service de mon pays. Devant cette situation difficile, notre population a besoin de la contribution de chacun d’entre nous. Et c’est le moment opportun car le gouvernement comorien vient de lancer le projet facilité emploi devant des milliers d’emplois pour les jeunes », avance le fondateur de l’Afpc.
L’agence ne se contente pas de la seule formation professionnelle, elle va mettre l’accent sur la recherche d’emploi. Le centre sera opérationnel très prochainement et les jeunes pourront s’y présenter pour se lancer dans le circuit leur permettant de décrocher du travail.
La coordination du parti Convention pour le renouveau des Comores (Crc), parti au pouvoir a convié la presse, vendredi dernier, à l’hôtel Retaj, pour expliciter la place dudit parti dans la région de Bambao. Une occasion pour les conférenciers de rappeler les chantiers lancés et en cours par le président Azali et son gouvernement.
Ce n’est qu’après les élections des maires et leurs adjoints ainsi que leurs installations que la coordination du parti Crc a déclaré la place de ce dernier dans le Bambao. Une place qui n’est pas jusque-là occupée par le fruit du hasard. Avec des poids lourds du parti Crc dans le Bambao, le parti se mobilise et redouble d’efforts pour l’unité dans la région.
« Des élections législatives et municipales ont été organisées dans notre région et la Crc a battu un record. Cela explique bel et bien la place qu’occupe la Crc dans la région de Bambao », a expliqué le député Maoulida M’madi Issihaka. Et le député d’avancer, « le Bambao compte un député élu avec 64% et deux maires, notamment le Bambao yadjuu et le Bambao yamboini. Sachant que la région ne compte que 17 villages »
Selon l’élu de la nation du parti Crc, la population de la région donne toujours confiance à ce parti au pouvoir. « Bambao est le fief de la Crc », déclare-t-il. Le Bamabo a soutenu fortement les assises nationales, le référendum et les présidentielles, rappelle le député.
Pour cette occasion, la Crc a insisté sur un bilan positif du gouvernement vue les actions entreprises depuis 2016 à 2020. Les infrastructures routières sur le territoire national en justifient selon cette coordination.
Le nouveau maire de Moroni a reçu, samedi dernier, une délégation des représentants du système des nations- Unies. Une visite de courtoisie, de prise de contact entre le Pnud et la nouvelle équipe de la mairie de Moroni. Un signe d’accompagnement et de solidarité pour le changement et le développement de la capitale des Comores.
Le système des nations-unies accompagne les Comores au développement socio-économique. Les représentants du Pnud ont, samedi dernier, rencontré le nouveau bureau de la mairie de Moroni pour exprimer leur volonté de l’accompagner pendant les cinq années de mandature. « Cette rencontre est un symbole de fraternité et de solidarité entre le système des Nations-Unies et le gouvernement Comorien. Nous sommes venus féliciter cette nouvelle équipe en témoignant notre appui au développement socio-économique de la capitale des Comores. Nous devons mobiliser la population à soutenir cette équipe pour créer certains projets, notamment le traitement des déchets », a déclaré Titus Osundina, Représentant résident (adjoint par intérim) Pnud.
De sa part, Hamid Djaffar El-macelie, nouveau maire de Moroni s’est montré confiant aux ambitions du système des Nations-Unies aux Comores. Pour le maire, chacun doit porter sa contribution pour promouvoir l’aspect environnemental de Moroni. « C’est une visite de courtoisie, de prise en contact entre les représentants du système des Nations-Unies et la commune de Moroni. Ils ont exprimé leur volonté de redorer l’image de Moroni car la commune de Moroni est un grand chantier. Nous pensons comment répondre aux attentes des habitants pendant nos cinq années à venir. Chacun doit porter sa pierre d’édifice », a expliqué Hamid Djaffar El-macelie, nouveau maire de Moroni.
Le nouveau maire n’a pas caché ses ambitions pour apporter le changement. « Nous avons la mêmes vision avec le gouvernement. Le citoyen a besoin d’être aidé pour contribuer à l’évolution du pays. Nous tenons une communication solide avec les partenaires. Ce sont des responsabilités partagées. Les opérateurs économiques, la société civile sont inclus dans le cercle du changement. Nous devons nous préparer pour la fin du mandat en répondant que les attentes des habitants ont été satisfaites», conclut-il.
La consommation des produits stupéfiants se fait dans les cambuses. Une situation anxieuse pour les chefs des quartiers de la capitale. A Hadudja, un quartier situé au nord de la capitale des Comores, on compte trois cambuses. Le chef de ce quartier promet de les fermer pour sauver l’éducation des enfants.
Le chef du quartier de Hadudja à Moroni en guerre contre la délinquance. Des cambuses partout dans la capitale. Une situation qui doit interpeller non seulement les autorités gouvernementales mais surtout les autorités religieuses et judiciaires. La consommation des produits stupéfiants est parmi les sources de la montée de la délinquance juvénile et amorce la recrudescence des actes de violences ces derniers temps. A Hadudja, un quartier situé au nord de la capitale des Comores, on compte trois cambuses. « À cause des cambuses dans nos quartiers, on n’arrive pas à dormir pendant la nuit. A chaque fois qu’ils ont consommé l’alcool, ils nous troublent et bloquant les voies publiques », confie le chef du quartier Hadudja. « Cela peut affecter l’éducation de nos enfants. Nous interpellons les forces de l’ordre à fermer ces lieux de consommation d’alcool » poursuit-il.
Les propriétaires des cambuses ont de licence d’exploitation délivrée par l’autorité compétente. « Nous allons fermer ces cambuses qui ne contribuent que la délinquance dans nos quartiers », explique le chef de quartier.
L’alcool source des agressions sexuelles ?
Le silence du gouvernement est inquiétant. L’opinion publique pointe du doigt aux autorités religieuses, notamment la responsabilité du Mouftorat. « Nous sommes dans un pays musulman. Je crois que la consommation de l’alcool n’est pas permise. Ni les autorités politiques ni les autorités religieuses n’ont jamais parlé de l’alcool, de ses dangers, son interdiction », a dit Ali Mohamed, un résident Hankunu. « Je pense que le temps de remettre la pendule à l’heure a sonné. Nous ne pouvons pas dire que nous sommes des musulmans et fermer les yeux sur la consommation de l’alcool et autres produits dangereux dans notre pays », crie-t-il. « Si on fait l’analyse sur les agressions sexuelles, la grande majorité des violeurs sont des consommateurs soit de l’alcool soit de la drogue », assure-t-il.
Outre l’alcool, la drogue chimique s’est rependue sur le sol comorien avec la montée de la délinquance des jeunes. Des cas de la drogue chimique s’enregistrent. Certains jeunes perdent tout contrôle en pleine rue sous les yeux des autorités compétentes et personne n’en parle, et certains d’entre eux, il faudrait plus de 6 heures de temps pour qu’ils se réveillent peu consciemment. Aux Comores, ce mélange de tabac imprégné d’alcool et de cannabis de synthèse fait augmenter la délinquance.
Une décompensation physique, un évanouissement et une agression sont autant des conséquences observées. Sur le territoire national, la drogue chimique se consomme et se vend comme des produits de première nécessité tout comme l’alcool. « Aujourd’hui la situation semble échappée aux autorités tant qu’on ne fait rien et pourtant en matière de sécurité territoriale, le destin de notre pays dépend des forces de l’ordre », avance Ali Mohamed.
Dans un souci de promouvoir le domaine de la presse aux Comores, la République populaire de Chine apporte son soutien au quotidien Al-fajr. Hier, l’ambassade de Chine à Moroni a remis des matériaux informatiques facilitant les travaux administratifs et rédactionnels du journal.
Un deuxième lot des matériaux pour le journal Al-fajr. Un geste de sympathie pour la presse comorienne. Ce n’est pas la première fois que la Chine apporte son soutien au journal Al-fajr. Une manière d’accompagner la presse aux Comores. Lors de la réception des matériaux, hier, à l’ambassade de Chine à Moroni, Sultane Abdourahim Cheick, directeur de la publication du journal Al-fajr se jubile de ce geste symbolique. « Je suis très heureux et reconnaissant de l’appui que la Chine ne cesse de manifester au profit de la presse comorienne en général et en particulier à Al-fajr », a exprimé le directeur de la publication. « Un geste de solidarité entre les Comores et la Chine mais encore une manière de promouvoir et faciliter notre travail », poursuit-il.
Un don composé des scanner multiservices, des ordinateurs, disques dures et autres. « Je suis conscient que ce don est important. Nous espérons les utiliser dans le bon sens. Je suis confiant que ces matériaux nous serviront dans nos travaux quotidiens. Et nous garderons en mémoire votre générosité et votre accompagnement », rassure le directeur de la publication. Aussi, le directeur de la publication est convaincu que le grand investissement repose sur le capital humain, un facteur clé pour l’épanouissement d’une société. « Nous espérons avoir des formations pour notre jeune rédaction », souhaite Sultane Abdourahim Cheikh.
Pour l’ambassade de Chine aux Comores, « nous sommes contents de votre travail, de vos sujets à traiter et nous vous encourageons », manifeste le représentant de l’ambassade de Chine.
Lors de la cérémonie de l’installation du haut conseil de la magistrature, le grand Mufti, Aboubacar Saïd Abdillah a qualifié l’ancien président Sambi comme ennemi numéro un de la nation comorienne : « Sambi est l’ennemi numéro un de la nation. A travers Bachar Kiwan, auteur de l’entrée de la drogue en provenance du Liban en destination des îles Comores », a-t-il déclaré. Face à ces propos, les avis se divergent.
Les propos du grand Mufti de la République fait un tollé sur les réseaux sociaux et auprès de l’opinion publique. Une haute autorité, dit-on, n’a pas mérité des tels propos humiliants. « Azali ne veut pas un Mufti qui défendra la religion de l’Islam, mais il aime un pigeon pour l’utiliser contre son ennemi. Après l’accès au pouvoir de Sambi, ce Mufti a dit avoir regretté de soutenir Sambi et a donc demandé pardon auprès de Dieu. C’est regrettable qu’un Mufti ose tenir des propos pareils. Il n’avait pas le droit d’insulter Sambi. Il existe la justice aux Comores. S’il a des preuves palpables de ce qu’il avance, il devrait porter plainte contre Sambi. Mais il a juste dit cela pour que le président Azali soit fier de lui », a avancé Mohamed Abdou, citoyen.
« Azali veut un défenseur contre son ennemi Sambi, en profitant la religion »
Quant à Irchad Mradabi, les propos du Mufti sont purement politiques que juridiques et religieux. « Le Mufti doit jouer le rôle d’arbitrage sur les effets religieux et sociaux, contrairement à ce que font ces hommes religieux. Pour trouver une appréciation ou intégrer le cercle satanique d’Azali, il suffit simplement accuser Sambi de toute sorte, le dilapider au maximum possible. Malheureusement ça devient une sorte de rituel. Ils ont atteint le paroxysme de la haine contre l’ancien raïs. C’est honteux que ces magistrats applaudissent publiquement face aux accusations infondées, au lieu de l’orienter. Si le Mufti estime que Sambi avait un réseau des stupéfiants, il n’a qu’à porter plainte à la justice au lieu de dénigrer et dilapider devant ses ennemis politiques », a montré le jeune Irchad Mradabi, avant d’ajouter « personnellement je suis convaincu que c’était juste une manière de nuire l’image de Sambi pour satisfaire Azali. Ces propos n’avaient pas d’élégance. Quelque soient les circonstances, le Mufti n’avait pas le droit d’indexer Sambi. Azali veut un défenseur contre son ennemi Sambi, en profitant la religion ».
Sambi, le libérateur de la drogue en provenance du Liban ?
Saïd Maoulida, citoyen pense le contraire. Les propos de Mufti ne sont pas déplacés. Selon lui, toute vérité doit être dite sans exception même si l’énonciateur est une haute personnalité. « Je pense que les paroles du Mufti ne sont pas déplacées car il a commencé à expliquer que les actes de viols et de barbaries sont dus de la consommation massive de la drogue. Les anciens présidents ont empêché la rentrée de ces stupéfiants aux Comores. Par contre, selon le mufti, Sambi a facilité voire même autorisé Bachar Kiwan d’importer la drogue. Si le Mufti a des preuves concrètes, je ne vois pas donc le problème de prononcer cela. Sambi a facilité l’arrivée du chiisme aux Comores, pourtant ce pays est musulman sunnite », a déclaré Saïd Maoulida.
Même son de cloche pour Mohamed Ali Hadji affirmant que l’ancien président a mérité ce qu’il a semé lors de sa gouvernance. « Être président ne signifie pas que l’on ne peut pas le critiquer. J’estime tout comme le mufti, Sambi a ruiné le pays. Si le Mufti est là pour servir Azali, cela n’engage que lui-même. Je ne trouve pas que les propos du Mufti soient politiques. La seule erreur est lorsque le Mufti ne détient pas des preuves concretes. Ce n’est pas parce qu’il est mufti qu’il n’a pas le droit de dénoncer les gens qui ont pillé ce pays », a conclu Mohamed Ali Hadji, citoyen.