ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La maison d’arrêt de Moroni est en état délabré. Une maison d’arrêt qui date depuis la période coloniale. Selon le ministre de la justice, la maison d’arrêt n’est pas bien construite et les murs s’abîment même si quelques travaux ont été réalisés.

« Depuis que je suis à la tête du ministère de la justice, je me préoccupe de la santé des détenus, de leurs nourritures et leurs droits», a confié le ministre de la justice à la chaine Ortega live. Pendant que la prison ne répond à aucune norme et que son état soit déplorable, le ministre de la justice n’a pas mâché ses mots en admettant ce constat amer. « C’est une prison qui a été construite depuis l’époque coloniale », affirme Mohamed Houssein Djamalilaili.

Le garde des seaux du pays annonce un projet de construction d’une nouvelle prison qui répondra aux normes. « Nous espérons que dans un délai bref les travaux vont démarrer », a indiqué le ministre de la justice. Les évasions des prisonniers se multiplient à Anjouan comme à Ngazidja. « À Anjouan, les évasions ont eu lieu deux fois et Ngazidja une fois », rappelle-t-il.

Concernant le cas de la société qui est confiée la sécurité des prisonniers à la maison d’arrêt de Moroni, le ministre de la justice a fait savoir qu’« il y a des conditions de telles personnes qui doivent être prises en compte pour assurer la sécurité des détenus. Actuellement, il y a une insuffisance d’agents pénitentiaires et une difficulté de recrutement dans la fonction publique. Alors nous ne sommes pas capables d’engager des personnes pour les utiliser dans des prisons annexes ».

Kamal Saïd Abdou

Alors que les violences et agressions sexuelles sont devenues monnaie courante aux Comores, l’association du conseil de sages a réuni, hier mercredi, des médecins et psychologues afin de réfléchir sur les voies et moyens à en finir avec ce fléau. Une occasion pour le conseil de sages de dénoncer les actes de viols.

Des médecins et psychologues ont été mobilisés en réunion de réflexion pour trouver des solutions contre les actes de viols qui menacent la société. « L’objectif de cette réunion est de dénoncer les agressions sexuelles vu que nos sages  ont remarqué les difficultés que traversent notre pays. Ils nous appellent pour réfléchir sur cette problématique et définir les solutions envisageables pour lutter contre ce fléau. Car, vous le savez déjà que cette maladie prenne de plus en plus d’ampleur », explique Mme Houzaimata Ahamada, enseignante à l’UDC.  

Pour cette enseignante, les adultes et les enfants ne sont pas épargnés. C’est un combat de tout le monde. « Nous sommes appelés pour des solutions scientifiques ou autres pour lutter contre la violence. On a de l’espoir car des cadres comme eux sont capables et mieux placés pour révolter. On le crie dans les places publiques mais rien ne change. Donc c’est une bonne chose que ces cadres soient en tête de ce conflit pour la lutte contre la violence. On prie aussi que les prisonniers aient droit à une éducation dans leur cellule. Puisque, une fois dehors ils auront la conscience de ne plus refaire la même erreur », avance-t-elle.

De son côté, l’ancien président de l’université des Comores et président du conseil de sages, Damir Ben Ali a rappelé les discussions menées et les réunions pour mettre fin aux violences. « Aujourd’hui, nous sommes ici pour des solutions. Certes on n’a pas les moyens nécessaires contre les violences mais l’essentiel c’est de proposer et crier pour que les techniciens sur ce domaine nous soutiennent », indique le président du conseil de sages Damir Ben Ali.

Touma Maoulida

 

Hier, le commissariat au genre, en collaboration avec l’Unicef a lancé les activités relatives à la célébration de la journée mondiale de l’enfant le vendredi 20 novembre. Une date qui marque le 31e anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant.

Le 20 novembre 1989, l’assemblée générale des Nations-Unies a adoptée la convention internationale de l’ONU relative aux droits de l’enfant. Cette convention est largement reconnue comme un événement majeur pour les droits de l’homme, identifiant ainsi les enfants comme des acteurs socio-économiques, sanitaires, politiques, civils et culturels.

« Je voudrais rappeler que les enfants ont des droits, aucun être humain n’est pas la propriété d’un autre. On considérait l’enfant comme la propriété de ses parents, en l’occurrence, de son père. Ce sont  eux qui déclarent de sa vie, de sa formation et de l’utilisation de sa force de travail. L’enfant devait obéissance. Ce n’est qu’au moment de l’industrialisation et de l’introduction de la scolarité obligatoire que la société bourgeoise s’est mise à distinguer entre le monde des enfants et celui des adultes », a déclaré la commissaire au genre, Mariama Ahamada.

« Les enfants prennent le contrôle et plaident pour que le monde se transforme en bleu. Cela veut dire qu’une protection accrue et une attention particulière doivent se manifester en faveur du monde des enfants. Chers enfants, le 20 novembre de chaque année, la communauté internationale procède à un bilan pour évaluer les efforts réalisés mais surtout manifester le désir de les intensifier pour assurer un épanouissement des enfants et de renouveler leur engagement à protéger », poursuit-elle.

Le représentant de l’Unicef, Marcel Ouattara a rappelé que la protection de l’enfant est une obligation chez les adultes. « Ce n’est pas une question de volonté des adultes pour protéger les enfants mais c’est une obligation. Dans cinquante ans, nous ne serons pas là, ces enfants seront des avocats, des médecins,… L’enfant a donc besoin d’un monde meilleur. L’éducation des enfants est un devoir des parents. L’Unicef essaie d’appuyer le gouvernement par un plaidoyer. La protection des enfants contre les viols est une nécessité », a-t-il dit. 

Abdoulandhum Ahamada

Même si la commission nationale pour les droits de l’homme et des libertés dit que la peine de mort n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui, les prédicateurs, eux,  sont favorables. Fundi Ibrahim Moussa, maitre d’une école coranique estime qu’il est nécessaire d’appliquer la peine de mort « pour réduire la criminalité. »

Les évènements de Seleani ont justifié la thèse de certains prédicateurs qui estiment que la peine de mort est la meilleure solution pour réprimer la criminalité dans notre pays. En l’occurrence, Fundi Ibrahim Moussa, maitre d’une école coranique soutient cette thèse. « La peine de mort est la meilleure solution pour réprimer le taux de criminalité. D’ailleurs, c’est la solution proposée par notre seigneur dans le coran. »

Pour les défenseurs des droits humains, la peine de mort est contraire à la morale, mais le prédicateur interpelle qu’ « le seigneur n’a pas tort s’il a exigé que celui qui ôte la vie d’une personne la sienne doit être ôtée. Cela pour expliquer aux individus qu’il est interdit de tuer quelqu’un et ensuite nous montrer la gravité de l’acte. »

Selon lui, il faut bâtir une société harmonieuse et prospère. « Si la criminalité prend le dessus dans notre pays alors c’est le chao total », souligne-t-il. S’adressant au gouvernement, Fundi Ibrahim Moussa rassure que celui qui meurt aujourd’hui ne sera pas le prochain et personne n’est épargnée. Le maitre coranique prévient que le pays sera en danger si le gouvernement garde encore les criminels dans les geôles pour gaspiller de l’argent au lieu de les exécuter pour servir de bonne leçon aux autres.

Kamal Saïd Abdou

Le gouvernement a allégé certaines mesures concernant la covid-19 mais le port de masques reste en vigueur. Selon le dernier bulletin publié, le taux de cas positif est en hausse. Le port des masques reconnu meilleure solution de protection de lutte contre la covid-19 est négligé au marché de volo-volo tout comme dans les autres endroits.

Partout, le port des masques n’est pas respecté. Or, le taux de cas positif augmente ces derniers temps, selon le dernier bulletin. Ali Saïd, marchand ambulant à Volo-volo a souligné que la maladie n’existe pas aux Comores. « Le port de masque est obligatoire si la maladie existe dans notre pays », a martelé le marchand ambulant qui ajoute que « cette mesure est respectée avant mais tant que la population a compris qu’il s’agit d’un scénario, il est normal qu’elle ne soit pas respectée ». Selon lui, avant il y avait la sensibilisation de cette maladie et tout le monde était convaincu que la covid-19 existe dans notre pays. « Si vous regardez ces derniers temps aucune sensibilisation ni dans la radio nationale ni n’ importe où. Alors comment voulez-vous que le port de masque reste effectif ? Même si ceux qui ont chargé à veiller au respect de cette mesure ne portent pas leurs masques », déplore-t-il.

Non respect des mesures barrières à Volo volo

Peut-être, dit-il, il fallait changer la politique concernant le port de masque, sensibiliser à nouveau la population pour qu’elle puisse comprendre. Ali Saïd a souligné ainsi que dans les villes et villages le port de masque n’est pas respecté depuis l’apparition de la maladie. Et pourtant, avance-t-il, si les gens dans les villages ne sont pas protégés, c’est aussi un autre problème. « Vous voyez ici à volo-volo où la plus grande majorité de la population se trouve, le port de masque est presque 20%. Il faut aller interroger aussi les responsables pourquoi les sensibilisations sont arrêtées », a-t-il insisté.

Les forces de l’ordre ne s’y mêlent pas

Contrairement à Djaffar Mohamed Abdallah,  vendeur des fripes, celui-ci appelle la population à  respecter le port de masque « même si la majorité de la population ne croit pas l’existence de cette maladie ». « Personnellement, je pense que mieux vaut prévenir que guérir », a-t-il indiqué. Djaffar Mohamed Abdallah explique quelques causes liées au non-respect de cette mesure. « D’abord le port de masque est contraignant pour certains. Comme aucun contrôle sur le port des masque, ces personnes ont profité ce vide. Une autre cause, avant, tous les responsables portaient leurs masques maintenant on voit partout que certains responsables montrent un mauvais exemple », rappelle-t-il. « Le coronavirus ne se trouve pas seulement à volo-volo, il fallait exercer le contrôle sur l’ensemble du territoire si c’est vrai nous voulons combattre cette maladie », a-t-il poursuivi.

L’indignation

A Volo-volo, ni un policier ni un gendarme de veiller au respect de port des masques. Maman Hadidja, vendeuse de poissons n’a pas souhaité faire beaucoup de commentaire. « Moi, je dirais que le port de masque est une mesure pour collecter de fonds. Mais la covid-19 comme nous le voyons dans les télévisions n’est pas aux Comores. Nous devons encore multiplier les prières pour que cette maladie ne soit pas arrivée jusqu’ici », a-t-elle souhaité. Faisant référence de la période du choléra, Maman Hadidja a expliqué que « dans cette période, personne n’est venue dans nos villages pour nous sensibiliser. Tout le monde était conscient de cette maladie et toutes les dispositions étaient prises », a-t-elle conclu.

Kamal Saïd Abdou

Le scout Wezo mbeli a organisé les élections pour le nouveau bureau exécutif de 2020-2023. Ibrahim M’madi Takia est réélu commissaire pour un second mandat. Lors d’un entretien à Al-fajr, le commissaire au scout a abordé plusieurs sujets. Il s’agit entre autres de la croissance économique et politique de l’association, des difficultés rencontrées et les plans stratégiques pour 2020-2023. Interview.

Durant ces dernières années, vous étiez commissaire au scout, quel bilan faites-vous ?

À la prise de mes fonctions, Wezo mbeli avait manqué les bases fondamentales d’une association regroupant des jeunes et adultes. Nous avons hérité une association qui débute avec un statut non fondé. Nous avons pu relever quelques défis. Lors de ma mandature, Wezo mbeli a pris une grande ampleur, notamment la mise en place des statuts, la participation de l’association à l’échelle internationale et la création d’un compte bancaire. Nous avons pu mettre en place 5 groupes des jeunes à Anjouan, 9 groupes à Mohéli et d’autres groupes à Ngazidja. Le scout Wezo mbeli a organisé une formation de 10 enfants comoriens par des experts internationaux sur l’abatage de bois à des buchettes. Actuellement, le scout Wezo mbeli possède 5 millions dans la caisse. Encourager les jeunes et les adultes à s’intéresser au scout était notre priorité. Et l’organisation du forum des jeunes nous a été une motivation de plus. Bref, lors de mon premier mandat, j’ai instauré les bases et les piliers de l’association.

Quelles sont les difficultés rencontrées durant votre premier mandat ?

Le combat n’était pas facile pour installer les bases fondamentales de l’association. On est censé déployer tous nos efforts pour rehausser l’image de ce groupement. La mise en place du statut, la multiplication des groupes insulaires et la création du compte bancaire avait demandé un engagement total. Ce qui était difficile est le manque d’un local (un siège social). Jusqu’à maintenant, Wezo mbeli est connu au niveau de l’Afrique et à l’international.

Qu’est ce qui vous a poussé à postuler pour un second mandat 2020-2023 ?

Réellement, je n’avais pas l’idée de postuler pour un second mandat. Mais, les jeunes pensent que si l’association se dirige par une autre personne que moi, les choses tourneront mal. J’étais le candidat unique lors des élections puisque sur 40 délégués votants, seuls 37 m’ont élu, et 3 bulletins étaient nuls. C’est presque 92,5%. Donc, je dois faire mon mieux pour rehausser l’image de l’association sous réserve de ne pas décevoir les jeunes. Je pense que les Comores est le seul pays du monde qui a organisé des élections du scout sans conflits ni contradictions. Les élections ont été déroulées dans le calme. En d’autre sens, j’aimerai encadrer une autre personne afin de prendre la relève. J’ai un ou des nom (s) qui m’impressionnent pour prendre ma place.

 Vous êtes réélus, quel plan stratégique préconisez-vous pour améliorer l’association ?

Le programme des jeunes pour le cadre des chefs d’unité est ma priorité. Le forum des jeunes au niveau des îles et à l’international entre aussi dans mes priorités de mon plan d’action, le partenariat avec les institutions et la politique mondiale, la multiplication des groupes villageois sont généralement des préoccupations du plan d’action 2020-2023. C’est plutôt suivre la vision 2023. Il me reste le plan stratégique pour mettre en œuvre ces grands axes cités.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

Société : Mansoibou, un défenseur de la diaspora

Société : Mansoibou, un défenseur de la diaspora

En France, plus précisément à Marseille, il est toujours présent. Un activiste. Son combat en parle. Cet homme est Mansoibou Mansouri, un grand rassembleur. A la Réunion, il a laissé ses empruntes de même qu’aux Comores.

Il est l’homme de la situation. Une force tranquille. Mansoibou Mansouri a, depuis toujours, engagé un combat de lutte pour une bonne cause. Aux Comores, à l’île de la Réunion et à Marseille où il vit actuellement, il agit au service du pays. Un pro-Azali et un défenseur de la diaspora comorienne de France. Masoibou Mansouri s’est engagé pendant des années à la rescousse des comorien. Il converge les points de vue et fait émerger la diaspora. Son engagement est une réponse à la solidarité de la diaspora.

Cet homme de la région de Mboinku a soutenu richement les assises et a été le chef de la délégation de la diaspora comorienne. Il a battu campagne pour le référendum et les présidentielles en faveur du président Azali. Mansoibou Mansour a participé au développement éducatif du pays et dans d’autres secteurs. « A Ngazidja, des établissements scolaires sont ouverts sous l’appui de Mansoibou Mansour. On peut citer les lycées de Chezani et Dimani, deux collèges dans le Mbadjini dont Dembeni. C’est un homme qui a servi le pays. Il a un profile exemplaire. Un profile d’un diplomate puisqu’il a servi le pays lorsqu’il travaillait au consulat des Comores à la Réunion », a témoigné un comorien de France.  

En France plus précisément à Marseille, il est toujours présent. Un activiste. Son combat en parle. Cet homme est Mansoibou Mansouri, un grand rassembleur. A la Réunion, il a laissé ses empruntes de même qu’aux Comores. « S’il n’y a pas de recette miracle pour mobiliser les potentiels humains, il y a cependant quelques ingrédients, couramment utilisés et communs à de nombreuses approches organisationnelles, qui une fois intégrés à la recette permettent de créer des conditions favorables », conclut-il.

Touma Maoulida

La section des comptes de la Cour suprême a procédé à un contrôle sur la gestion des aéroports des Comores et le rapport qui a été arrêté par la section des comptes de la Cour suprême en audience du 27 octobre dernier, six recommandations ont été émises par la juridiction financière. Et le directeur général a mis en place les cinq recommandations sans tarder pour le développement du transport aérien.

Un rapport satisfaisant si on tient compte de l’année de l’arrivée au pouvoir de l’actuel régime. Des irrégularités et malversations ont été constatées dans l’ancien régime. Mais, selon des sources fiables, l’arrivée de Yasser Ali Assoumani, « il y a eu un équilibre. » « Le directeur des aéroports des Comores a réussi à mettre de l’ordre dans les affaires financières et internes. C’est la raison pour laquelle le rapport de la section des comptes de la Cour suprême n’a mentionné dans son résumé aucune malversation ni irrégularité », a-t-on témoigné.

Des recommandations mises en place

« Le contrôle réalisé par la section des comptes de la Cour suprême sur la mise en place et le suivi des recommandations formulées récemment à l’Adc a relevé que les autorités de l’aéroport des Comores ont manifesté la volonté de mettre en application les recommandations de la Cour », lit-on dans le résumé du rapport. Sur les six recommandations émises par la juridiction financière, l’Adc a mis en place sans plus tarder les cinq. Il s’agit en effet de la mise en place d’un service de contrôle interne qui faisait défaut et figurait parmi les recommandations de la Cour.

Selon le rapport, les rapports issus du contrôle interne peuvent toutefois aider d’une manière régulière la direction générale de l’Adc par rapport aux décisions d’investissement à court et à long terme. Toutefois, la section des comptes a relevé quelques défaillances sur l’élaboration des états financiers et qu’elle demande les responsables de l’Adc d’examiner et de certifier les états financiers par un cabinet d’expertise à défaut d’un commissaire aux comptes.

 Des chantiers en bonne voie

« On ne m’a pas pointé du doigt. La section des comptes m’a recommandé de mettre en place des éléments clés pour l’établissement », a indiqué le patron des aéroports des Comores, Yasser Ali Assoumani. Plusieurs chantiers sont lancés par le directeur général des aéroports des Comores. Dans une période où tous les secteurs sont impactés par la pandémie de coronavirus, Yasser Ali Assoumani ne ménage aucun effort pour le développement de l’aéroport des Comores. Des mesures ont été prises pour limiter la propagation du coronavirus en mettant en place des tests Pcr à l’aéroport. « Comme les cas de coronavirus montent en flèche dans le monde surtout en Europe, nous avons décidé de mieux prévenir. Nous sommes en chantier pour des salles devant accueillir les passagers en provenance de l’étranger. L’objectif est de dépister, isoler et évacuer. Ces salles seront opérationnelles au plus tard le 01 décembre prochain. Mais, on nous rassure que dans dix jours, tout sera fini. Nous sommes dans la bonne voie », a expliqué le directeur des aéroports des Comores. Et lui d’ajouter, « pour ceux qui partent de l’étranger, nous allons construire encore des salles dans ce même esprit. »

Un politicien charismatique

Etant un bon élève de la politique de l’émergence, Yasser Assoumani offre son temps de repos à la jeunesse en alternant les visites et réceptions dans les différentes régions du pays. Avec son mouvement « Jeunesse force de la République », il vise une révolution comportementale dans le bon sens d’un développement économique. Le patron des aéroports des Comores défend à corps et âme l’émergence prônée par le président de la République.

KDBA

Le scout Wezombeli des Comores a tenu son premier forum des jeunes, mercredi au jeudi dernier, à Moroni. Le partage d’expériences, la protection de l’environnement, la formation des conseillers nationaux représentants du bureau national dans l’océan indien sont les principaux axes de cette formation.

Une vingtaine des  jeunes des scouts des îles Comores ont pris part au premier forum des jeunes du scout des Comores, du mercredi dernier à hier jeudi, à Moroni.  Ce forum des jeunes des scouts  avait pour but de partager les compétences en matière de protection sociale, de l’environnement, et de la formation des conseillers,  représentants nationaux à l’assemblée de l’Océan indien. Une première réunion  qui marque, selon les formateurs, le développement du scoutisme en Union des Comores depuis  plus de 15 années qu’il a été inerte. « L’idée de ce forum des jeunes des scouts est de partager les différentes compétences utiles au service de la protection sociale, de l’environnement. Il est aussi l’objet de les former au profil que doit  avoir les membres du conseil national  pour la prochaine assemblée  régionale de l’Océan indien prévue aux Seychelles les mois prochains », a expliqué Anchoura Ahamada, représentante du scout comorien

Cette représentante du bureau régional de l’Océan indien  estime que le scout reconnait une nouvelle  expansion dans l’ensemble des trois îles, ces trois dernières années. « Les résultats attendus sont multiples, à savoir l’amélioration des scouts dans les trois iles et le renforcement des liens mutuels et fraternels entres les activistes des trois iles.

« Avant, nous avions seulement 11 scouts dans l’ensemble des îles. Mais depuis 2017 jusqu’à l’heure actuelle, nous enregistrons plus de 36. Cela témoigne la renaissance du scoutisme aux Comores et nous pouvons être pour le dévouement du bureau sortant pour le développent du scoutisme aux Comores», a-t-elle conclu.

Nassuf. M. Abdou

 

 

Des accidents terribles ont eu lieu cette semaine dans différentes régions de la grande Comores. Deux victimes à déplorer avec des blessés. Ces derniers mois, les accidents de la route se multiplient pendant que la brigade routière ne ménage aucun effort pour y limiter et protéger les passagers.

Après les accidents de Nyumadzaha Bambao et Nvuni précédemment où on compte un mort, un autre accident est survenu dans la nuit du mercredi dernier à Ntaweni dans le Mboudé. Seul un jeune n’a pas survécu. L’excès de vitesse en est la cause, selon les témoignages. La voiture aurait fait un tonneau avant de percuter un poteau électrique.

Au total, on déplore deux morts dans des accidents de voiture  et plusieurs blessés, en une semaine seulement. Un autre accident a eu lieu dans la région de Dimani, mercredi dernier, mais aucun blessé ni un mort à déplorer. 4 accidents de voiture dont deux morts à Ngazidja. Des chauffeurs ont roulé à grande vitesse et ontperdu le contrôle.  

La brigade routière appelle à la vigilance et la prudence des chauffeurs. Puisque la prudence n’a jamais tué quelqu’un. La brigade routière insiste qu’avant tout, il faut préserver la vie des passagers car ils sont dans la responsabilité du chauffeur. Sur la recrudescence des accidents routiers, la population ne cesse d’exhorter aux autorités routières de faire le contrôle des voitures et les chauffeurs pour le bien des passagers. Rappelons que la brigade routière avait annoncé des mesures devant réduire les accidents routiers et protéger les passagers et chauffeurs.

Kamal Said Abdou