ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le mouvement des jeunes cadres représentant les 19 localités de Badjini-Ouest, wunyanya wa nguwengwe a lancé ses nouvelles mesures préventives depuis lundi 25 février dernier. C’est dans le but de lutter contre les conflits inter-villageois et éviter la guerre durant cette période de campagne.

Mohamed Mkandzile Assaf

Assurer la stabilité et la paix dans la région de Nguwengwe reste la priorité du mouvement de ces jeunes cadres de Badjini-Ouest. Ce mouvement a commencé à sensibiliser les médias privés et publics avant d’organiser des conférences, caravanes et la conférence publique dans leur région. C’est suite à un conflit inter-villageois provoqué en période électorale il y a bien longtemps, que ces jeunes ont initié ce mouvement pour rétablir la paix dans la région.

Selon les responsables de ce mouvement, chaque citoyen doit se sentir responsable de ses actes pendant cette période. Pour des mesures préventives, les membres wunyanya wa nguwengwe assistent dans tous les différents meetings pour prendre notes des discours des tous les candidats. Ils négocient avec les directeurs des campagnes pour qu’ils prennent actes de la situation actuelle du pays. « Il n’y a plus  droit à l’erreur », disent-ils. Car, « les campagnes ne servent pas qu’à insulter les adversaires. » Le président du mouvement, Mkandzilé Mohamed Assaf a prévenu que tout dérapage fera objet de plainte. « Nous porterons plainte contre tout candidat (e) qui oserait surpasser la ligne rouge. Les candidats doivent mesures leurs mots, car nous enregistrons leurs déclarations avant toute chose. »

Conscients que la période électorale « est une période compliquée, le principal objectif est de parvenir à stabiliser les 19 localités et appeler les autres régions à prendre conscience de l’enjeu », renchérit Assaf. Il ajoute « il faut arriver à voter sans faire la guerre entre comoriens.

Le mouvement s’arroge l’ambition de « bâtir une référence de collectivité pour s’indigner et déplorer le mode de vie régissant la région de Badjini Ouest, il y a plus de trois décennies ». Il souhaite limiter les causes des conflits de manière générale et « vise également à  développer un cadre de prévention des conflits en créant un dialogue politique et social avec des parties prenante et autres. »

H.H

La localité de Vouvouni se lave de toute accusation concernant la mort de Kalidance, jeune de natif de Boeni. A travers une prière tenue hier à Vouvouni, Cheha Ali Omar, conseiller de l’ile dément cette information qui nuit l’image de Vouvouni. Me Youssouf M’sa, avocat de la localité de Vouvouni souligne qu’il ne s’agit pas d’un assassinat mais plutôt un accident. La localité demande à ce que la vérité soit éclairée par Dieu.

Les avocats de vouvouni et M. Ivessi devant la presse

L’hypothèse d’un assassinat du jeune de Boeni n’est pas admise, la localité de Vouvouni se lave de toute accusation compromettant la stabilité et l’image du village. Lors d’un point de presse tenu à Vouvouni, les avocats de la localité de Vouvouni écarte l’idée d’un acte criminel. Me Youssouf M’sa, avocat de la localité de Vouvouni s’est basé sur des éléments techniques afin de donner un point de vue. S’appuyant sur le lieu de la scène, l’avocat estime qu’il s’agit d’un accident. A entendre Me Youssouf M’sa, le défunt habitait dans un bâtiment de trois étages ou l’hypothèse d’une chute libre est probable. Outre les caractères soulignés, Me Youssouf M’sa a fait savoir aussi que le défunt habitait avec sa sœur « comment un tel acte d’assassinat peut se produire sans que sa sœur n’ait pas entendu des bruits » s’interroge-t-il.

Selon les analyses et les témoignages recueilli par l’avocat, la sœur du défunt a attendu de bruit de l’eau aux alentours aux environs de 5h du matin. Ce qui montre l’avocat que Kalidance a cette heure, il était vivant, selon l’avocat. De cette investigation, l’avocat demande à ce que le procureur se prononce sur cette question car dit-il, « je suis confiant du travail du ministère public »

Convaincu sur la chute libre, Me Youssouf M’sa a indiqué par ailleurs que des blessures légères ont été constatés sur le corps du défunt mais « nous attendons le procureur car celui-ci est en train d’examiner les photos, les radios et échographies faites afin de donner une conclusion » avance-t-il. En attendant la finalité de l’information criminelle ouverte par la police, Me Youssouf M’sa a rappelé que cette information porte sur une infraction ordinaire.

Kamal Saïd Abdou

L’association des étudiants comoriens à la Réunion (AECR) en partenariat avec la fédération des clubs anti-sida (FCAS) a tenu un point de presse hier à Moroni. Un bilan des deux semaines de sensibilisation dans les Sites universitaires des Comores est dressé. Le missionnaire et vice-président de l’Aecr, Abdoul-Wahid Youssouf est satisfait de la mission.

L’AECR en conférence de presse  

C’est la quatrième édition de la mission de sensibilisation  de l’Aecr aux Comores sur les procédures d’inscription et d’hébergement dans les universités françaises.  Une mission qui a duré du 6 au 26 février. Lors de la conférence de presse tenue hier, le président de la Fcas, Faidi Mohamed s’est réjoui de cette réussite malgré quelques rendez-vous non tenus avec les hautes autorités du pays notamment le secrétaire d’état à la coopération, Djoumoi Said Abdallah, des administrateurs des campus Frances et de l’ambassade de France. Une mission qui entre dans le cadre de renforcement des relations entre les étudiants à la Réunion et ceux de Comores.  

Les conférenciers ont tenu à montrer que la mission a été une réussite. Le vice-président de l’Aecr qui séjourne aux Comores depuis le 6 février dernier, a présenté son bilan avant de s’envoler aujourd’hui vers la Réunion.  Il a rappelé que la sensibilisation est faite au maximum. Lors de sa mission, Abdoul-Wahid Yousouf a aidé plus d’une cinquantaine d’étudiants qui avaient besoin d’une assistance sur la nouvelle technologie jusqu’à valider leurs dossiers.

En effet, la mission a comptabilisé 5 conférences dans les universités. Partant de Patsy, Fomboni, Nvuni, école de Santé à Iut. « Nous avons sensibilisé 150 étudiants de l’Institut universitaire de technologie (Iut), 200 à l’école de santé et plus de 100 à Nvuni. Et une cinquantaine d’autres qui n’avaient plus accès à ces informations numériques. C’est une autre sensibilisation qui n’était pas au programme. » Au vue de ses remarques lors de la mission, il a souligné qu’Aecr sera de retour au mois de décembre prochain pour pouvoir sensibiliser les lycéens sur le processus. L’Aecr est crée en 1994 à La Réunion et sans distinction. La direction de la lutte contre le Sida a été remerciée à l’occasion en tant que partenaire.

H.H

Le cardinal australien George Pell, troisième plus haut personnage dans la hiérarchie du Vatican, a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineur par un tribunal australien.

Sa condamnation remonte au 11 décembre dernier, mais les médias avaient jusqu’ici interdiction d’en faire mention sous peine de poursuites. Mais avec la levée de cette obligation, mardi 26 février, c’est la réputation du cardinal George Pell, 77 ans, qui vole en éclat. Et son avenir au sein de l’Eglise catholique qui s’assombrit.

Le tribunal de Melbourne a en effet déclaré coupable le prélat australien d’agression sexuelle ainsi que de quatre chefs d’attentat à la pudeur contre deux enfants de chœur alors âgés de 12 et 13 ans. Des faits commis dans la sacristie de la cathédrale Saint-Patrick de Melbourne dans les années 1990.

Considété comme « un des plus grands hommes de l’Eglise que l’Australie ait jamais eus » par l’ex-Premier ministre conservateur Tony Abott, sa réputation avait déjà été sérieusement écornée ces dernières années par des accusations selon lesquelles il aurait couvert des abus sexuels commis par des prêtres.

Le silence sur cette affaire avait été imposé pour protéger le jury d’un second procès au cours duquel le cardinal devait être jugé pour d’autres faits présumés. Finalement, l’accusation a renoncé à cette seconde série de poursuites, autorisant les médias à annoncer le verdict. Une nouvelle audience doit avoir lieu mercredi pour fixer sa peine.

Même s’il avait pris congé de ses fonctions pour se défendre, le cardinal Pell est toujours officiellement à la tête du secrétariat pour l’économie du Saint-Siège, soit le numéro trois du Vatican. Ce qui en fait donc la plus haute personnalité de l’Eglise condamnée pour pédophilie. Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel.

 Une sortie sous les insultes

C’est un vieil homme boitillant, appuyé sur sa canne, qui a affronté la foule à la sortie du tribunal de Melbourne. Des anonymes hurlaient sur son passage : « Brûle en enfer, Pell ! »

Le monde politique exprime aussi son dégoût, à commencer par le Premier ministre, Scott Morrison, qui voit dans la condamnation de George Pell la preuve que « personne n’est au-dessus de la loi en Australie », pas même l’ancien numéro 3 du Vatican.

Les médias locaux ont été inondés de messages, entre autres de victimes d’autres pédophiles pour qui la condamnation du cardinal est un peu la condamnation de leur propre agresseur. C’est le cas de George : « Toute ma vie, on m’a dit que j’étais un menteur. Aujourd’hui, enfin, un juge a dit : « Nous vous croyons ». »

Mais le cardinal conserve quelques soutiens publics, comme le prêtre jésuite Frank Brennan. Celui-ci se dit « anéanti » et estime que le récit de la principale victime, un ancien enfant de chœur, est émaillé de contradictions sur les dates, les lieux, les habits, les gestes de George Pell.

Le cardinal connaîtra les détails de sa peine la semaine prochaine mais il va faire appel. En attendant, il devrait rester en détention provisoire. Ensuite, ses avocats espèrent jouer sur son âge pour limiter son séjour derrière les barreaux.

Source : Rfi

Le candidat aux présidentielles prochaines Saïd Larifou a convié la presse vendredi dernier dans son cabinet pour lancer officiellement sa campagne. Candidat malheureux aux dernières élections présidentielles, Saïd Larifou appelle les candidats du camp de l’opposition à s’unir pour des élections transparentes et crédibles.

Saïd Larifou lance sa campagne

Devant la presse, Saïd Larifou a expliqué qu’ « être président signifie avoir un caractère, de la conviction, de la confiance et plus encore d’être engagé. Un vrai président est celui qui est près de son peuple, près de la réalité, près à se sacrifier pour le développement de son pays et je suis prêt à tout. » 

Inquiet de la situation actuelle dans le pays, surtout en cette période électorale, Saïd Larifou  appelle aux autres candidats de l’opposition à s’unir afin que les élections se déroulent dans la transparence et l’équité. Pour ce candidat aux présidentielles, deux issues sont possibles : « s’unir et dénoncer les risques qui menacent les élections et attendre jusqu’à ce que tout soit bien  programmé, préparé à la norme et à la loi », propose-t-il.

Saïd Larifou  promet en effet, de signer un protocole d’accord avec le peuple comorien. Cet accord selon lui, servira de preuve et arme idéale au peuple comorien de pouvoir  s’en servir de leur tour pour réclamer leurs droits en cas de « mauvaise foi. »

Le candidat a rappelé que lors des élections de 2016, plusieurs jeunes ont été recrutés et renvoyés par le régime actuel. Or, selon Saïd Larifou, le gouvernement recrute dans cette période électorale et ces recrutements « doivent être arrêtés car c’est illégal. » Ces attitudes ont été reprochées à Mamadou. Pourquoi c’est devenu légal aujourd’hui ?, s’interroge-t-il.

El-Aniou

Détenu à la maison d’arrêt de Moroni depuis le 11 février dernier, l’état de santé d’Idi Boina nécessite une assistance médicale. Dans l’ordonnance écrite par l’infirmier de la maison d’arrêt, l’ancien député souffre d’une hernie dyscole et d’une HTA (hypertension artérielle). Selon une source médicale une personne souffrante de cette maladie doit être en surveillance médicale car « l’hernie peut susciter une intervention chirurgicale. »

Deux semaines sont déjà écoulées depuis qu’Idi Boina passe ses jours et nuits à la maison d’arrêt de Moroni. En se référant de l’ordonnance manuscrite de Mohamed Youssouf infirmier à la maison d’arrêt de Moroni, « l’état de santé d’Idi Boina nécessite un diagnostic médical et d’une assistance médicale appropriée. » Cette ordonnance est délivrée le jeudi  21 février par l’infirmier de la maison d’arrêt et reçue le 23 février par Me Abdillah Saïd M’madi, avocat d’Idi Boina. « L’ancien député Idi Boina souffre d’une hernie dyscole et d’une hypertension depuis 2013 », dit-il en s’appuyant sur l’ordonnance.

Une source médicale affirme que « l’hernie dyscole nécessite obligatoirement une surveillance médicale. Car une hernie non ou mal surveillée bloque le tube urinaire. Arrivée à ce stade, l’unique solution est de procéder à une intervention chirurgicale. »

Pour l’avocat, laisser un infirmier à la maison d’arrêt « est une faute énorme. » « La mission d’infirmier à la maison d’arrêt est loin d’être suffisante. Il faut l’aide et le soutien permanents d’un médecin », a-t-il soutenu en laissant croire que « la justice sera responsable de ce qui arrivera à Idi Boina. »

A titre de rappel, l’arrestation d’Idi Boina est « illégale » selon ses avocats. Ensemble, ils ont adressé une requête auprès du juge d’instruction constitué du dossier depuis le vendredi 15 février à 11heures et aucune réponse n’a été donnée ni par le juge d’instruction ni par le procureur de la République.

El-Aniou

La route Boulevard Corniche nettoyée

La route Boulevard Corniche nettoyée

Samedi 23 février, la mairie de Moroni en collaboration avec la gendarmerie nationale se sont mobilisés en six groupes pour une opération de nettoyage à Moroni notamment dans le Boulevard Corniche. Des civiles, gendarmes, hommes et femmes ont participé à cette journée propre afin de rendre la ville plus respirant.  

Une mobilisation pour un environnement meilleur

C’était le samedi dernier que la mairie de Moroni et la gendarmerie nationale se sont reparties en six équipes dans le Boulevard Corniche Moroni pour une opération de nettoyage. A chaque coin, plus d’une douzaine d’individus. Des râteaux à la main, des gants, des pelles et balais sont les instruments  servant à cette opération de propreté.

Dans la route de l’université Imam Chafiou, à l’hôtel Les Arcades, rond point Ambassadeur, l’hôte La Grillade Imam Chafiou, les gendarmes et civils de la mairie de Moroni se sont attaqués aux ordures et déchets polluant la mer et  l’environnement dans ces endroits.  

Hassane Youssouf Moussa s’est montré fier et satisfait du déroulement de cette journée de propreté, qui, selon lui, cette manouvre se fait toutes les années.  Quant à Abdoubakar Mohamed Ahmed, chef de Service voirie à la mairie de Moroni, il s’agit d’une journée spéciale qui respecte et accompagne la plateforme féminine dans leurs ambitions.

L’assurance d’une bonne gestion durable des déchets respectueux de l’environnement concerne une réalité de nombreuses ascètes fondamentales du développement. Une dimension souvent négligée dans les efforts de planification d’un développement urbain et durable, sain et inclusif. Sachant que la mauvaise gestion des déchets contamine les océans, la terre, propage aussi des différentes  maladies. La gestion des ordures ménagères concerne tout le monde. Il est indispensable de mettre en place une gestion efficace et approprié des déchets solides pour les objectifs de développements durables. Les ordures brulées à l’air ou dispersées dans décharges sauvages sont nocives pour la santé humaine, l’environnement et le citoyen, et sont le frein à la croissance économique dans les pays pauvres comme riches.

 El-Aniou

 Daoud Soulaimane maire de la région de Bambao (centre) a convié hier, la presse sur le conflit opposant Vouovouni et Boeni dans le Bambao. Ce maire se désengage face aux évènements qui ont secoué les deux localités voisines la semaine dernière : « je ne suis au courant de rien », lâche-t-il.

Daoud Soulaimane se lave

Le conflit opposant la ville de vouvouni et Boeni dans le Bambao laisse des rumeurs. Daoud Soulaimane, maire de la région aurait soutenu  Vouvouni sa ville natale. Toutefois, cette autorité de la région a exprimé sa neutralité sur les évènements terribles qui ont failli porter atteintes à la paix de la région.

 « Je n’ai ni contribué techniquement ni financièrement ni moralement à cette barbarie qui aurait touché la paix et la sérénité de ma propre région. J’appelle toute la population de Boeni à mener des enquêtes très approfondies pour découvrir la vérité sur l’état des choses », a lancé Daoud Soulaimane. A en croire le maire, « au moment où j’ai découvert le complot des jeunes de Vouvouni tentant à s’introduire dans la localité de Boeni par la force, j’ai fait appel à la force de l’ordre d’intervenir afin d’éviter la brutalité ».

 « Je ne suis pas un maire de Vouvouni, mais celui de la région de Bambao ya Mboini », a déclaré Doaud Soulaimana afin de se lever de tout soupçon. « Une fois arrivé sur le champ d’un contre-pouvoir entre les jeunes de Vouvouni et de Boeni, j’ai  recensé certains jeunes de Vouvouni présents sur place pour qu’ils soient traduits en justice », a-t-il montré. Le maire a lancé un appel à toute la région plus précisément la localité de Boeni  de garder leur sang froid en attendant la justice et aux autorités compétentes à s’unir au point de calmer la situation tendue  qui menace la stabilité des deux localités concernées.

Nassuf. M. Abdou (stagiaire)

 

Le gouvernement comorien et l’Unicef ont procédé, lundi dernier, à l’inauguration de la brigade des mineurs et des mœurs. Cette institution veillera à la protection des enfants pour toute action portant atteinte à leurs droits, et assurera leur orientation pour les mettre hors du danger. 

Ouatara et Kiki coupent le ruban

La brigade de mineurs réhabilitée par l’Unicef à hauteur de 20 millions de francs comoriens est inaugurée le lundi dernier en présence des représentants du système des Nations Unies aux Comores. C’est pour mettre fin aux actes criminels contre les enfants. Le représentant du système des nations Unis, Marcel Ouatara a rappelé leur soutien indéfectible pour les Comores d’accompagner les enfants réprimés de leurs droits

L’Unicef depuis 2011 accompagne le gouvernement de l’Union des Comores pour la mise en place de la brigade des mineurs et de la police nationale. « Le plan d’action 2018 Comores-Nations Unis  a planifié la réhabilitation de la brigade. Ainsi l’Unicef a engagé près de 20, 000,000 kmf pour financer les travaux de cette brigade pour faciliter tout ce dont cette  institution a besoin », a montré le représentant de système des Nations Unis au Comores, Marcel Ouatara. Selon lui la situation des adolescents victimes de violences est très critique. Les résultats d’enquête EDS depuis 2012 atteignent 13,9 % des filles âgées de 15 à 19 ans qui ont subi des violences physiques et sexuelles. C’est pourquoi l’Unicef doit s’engager  à accompagner  le gouvernement Comorien à mettre fin ce drame.

 Le ministre de l’intérieur Mohamed Daoudou a remercié la volonté affichée de l’Unicef auprès de l’Union des Comores. « Au nom du gouvernement de l’Union des Comores, nos salutations paternelles au représentant de l’Unicef pour la rénovation du bâtiment principal qui permettra la brigade des mineurs et des mœurs à travailler efficacement pour le bien-être  de nos enfants », lance-t-il.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

APM, cette acronyme qui signifie Action Populaire Mahoraise est un  mouvement politique né à l’Ile de la Réunion par une comorienne, Mme Sophie Siti, secrétaire générale. Un grand rassemblement a été tenu à Saint Louis  à la Réunion dimanche dernier pour une sortie officielle du mouvement et un temps de la «nouvelle alliance».

Mme Sophie Siti, secrétaire générale d’APM

Incroyable, mais vrai. Une comorienne lance son parti à l’Ile de la Réunion et vise l’océan indien. Cette information de proximité serait  traitée par plusieurs organes médiatiques de la région grâce au porteur –message de sa vision.  Cette force démocratique (APM)  a comme devise « l’union et la voix des Masiwa pour la liberté, l’égalité, la fraternité et la paix entre les peuples de l’océan indien », lit-on sur un communiqué rendu public lors du rassemblement précédent.

Harithi Fahardine citoyen comorien de Sima Anjouan nous livre ses impressions  par rapport à la devise d’APM. « La diaspora  réunionnaise et celle de Mayotte contribuent beaucoup à la construction de trois autres Iles, donc l’idée de cette femme mahoraise me semble être bonne au service d’une société minée par un faux  racisme entre la même race », dixit-il. Et lui d’ajouter que « je crois en sa devise ».

Pour G. Virginie,  conseillère régionale de l’opposition et conseillère municipale à Saint Louis,  «nous devons apprendre à vivre ensemble, je vais travailler avec Mme Sophie et pour l’APM car le développement d’une société relève de l’implication de tout le monde », dira-t-on. Selon une source officielle du secrétariat de l’APM, plus de 500 personnes ont répondu présentes au rassemblement qui a eu lieu dimanche 17/02/2019 à Saint Louis.  Et APM avec ces alliances seront au rendez-vous des élections municipales, régionales… de 2020.

« Pour  la nouvelle alliance, quatre partis ont  concrétisé un pacte  à l’occasion de ce rassemblement. C’est  pour un début, mais nous ferons plus d’alliances possibles pour le respect de notre devise et de la cohésion sociale. L’alliance  est composée de l’APR (Action Populaire de la Réunion)  de Claude Hoareau, la LPA (la politique Autrement)  de Pierrick Robert, le parti communiste de Chantal Hoareau et l’APM de Mme Sophie », a expliqué une source du secrétariat de l’APM.

Nabil Jaffar