ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le soir du samedi dernier à la place de l’indépendance au milieu d’une liesse populaire ayant suivi la qualification des Cœlacanthes pour la Coupe d’Afrique des Nations, un drame a assombri les célébrations. Mohamed Ahamada, un jeune supporter originaire de Hasendje Washili, a fait une crise cardiaque avant de perdre sa vie quelques minutes plus tard à El-Maarouf. Sa mort surgit après une joie immense au profit de sa patrie.

Comme d’habitude après chaque  match des Comores, la population se rejoint à la place de l’indépendance pour célébrer ensemble la victoire de leur équipe nationale. Samedi dernier, pendant que les célébrations se faisaient encore, un drame a surgit et a bouleversé plus d’un.  Mohamed Ahamada, supporter des Cœlacanthes venu célébrer cette victoire à l’image de tous les Comoriens, a trouvé la mort au milieu des célébrations.

Laissant derrière lui un sentiment partagé de joie pour la réussite de la nation et de tristesse suite à la perte d’un supporter, un ami et un Comorien. Après cela, et sans plus tarder, une première réaction de la part du  président de la fédération Comorienne de football est observée. Ce dernier a tenu à exprimer au nom des joueurs, de son comité exécutif et tout le staff leurs condoléances à l’endroit de la famille du défunt, à son village natale et de tous les  Comoriens.

« J’ai appris avec beaucoup de peine, et d’émotion la disparition prématurée de notre jeune frère Mohamed Ahamada, survenue peu après la qualification de l’équipe nationale pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Venu célébrer cette victoire à l’image de tous les comoriens, notre jeune supporter a été rattrapé par la mort. Grande qu’elle soit, cette victoire ne pourra jamais remplacer la disparition d’un être cher », a-t-il déclaré.

Et d’exprimer que, « au nom de mon comité exécutif, du staff, et des joueurs des Cœlacanthes mais, aussi au nom de tous les acteurs du football comorien, je tiens à présenter mes sincères condoléances à la famille, aux proches, ainsi qu’à la ville de Hasendje, pour la disparition de leur enfant. Sachez, que je me tiens au côté de la famille de notre regretté défunt dans ces moments difficiles. Que Dieu lui accorde le Djanat al Firdaus. Mgu namrehemu yamlaze pvema. »

La nouvelle de la disparition de Mohamed Ahamada a profondément bouleversé la population comorienne. Cet événement tragique, survenu au cœur des célébrations d’une qualification historique, rappelle l’intensité de l’amour que les jeunes Comoriens portent à leur nation et à ses symboles.

Inmadoudine Bacar

Vendredi dernier, le ministère des finances a reçu dans ses locaux un lot de matériels informatiques (ordinateur, onduleurs, photocopieuse..) de la part de l’Agence française de  développement et l’Union Européenne, partenaires stratégiques pour le développement du pays, à travers le projet PAGEF.

Lors d’une cérémonie, le directeur général adjoint de l’AFD a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement de cette collaboration. Il a souligné que cet appui s’inscrit dans une volonté de renforcer les capacités du ministère à travers une approche qualitative, tant sur le plan humain que financier, dans un contexte marqué par de nombreux défis.

Ce lot d’équipements, destiné à moderniser les postes de travail, incarne une nouvelle ère pour les méthodes de travail au sein du ministère. « Avec cette initiative, nous entrons dans une ère numérique. Chaque poste de travail sera numéroté et bientôt, tous les agents disposeront d’une adresse email centralisée, garantissant une communication plus fluide et une gestion plus efficace », a déclaré le directeur général adjoint de l’AFD.

Parallèlement, Ahmed Ali, coordinateur national du projet PAGEF, a rappelé l’ampleur de cet investissement, estimé à plus de 113 millions de francs comoriens. « Il s’agit d’un deuxième contingent après celui de 2014 à travers le projet PCI mais ce fût le plus grand lot que bénéficie le ministère des finances. Un ensemble d’ordinateurs, imprimante photocopieuse… Bien-sûr ce matériel s’est avéré essentiel après la création d’une nouvelle direction des nouvelles technologies et informatiques », a-t-il avancé.

« Un autre point aussi important qui est la gestion libre de pâque informatique qui va nous permettre de suivre les traces de chaque ordinateur connaître son état de fonctionnement. Tout ceci témoigne de notre engagement à doter les agents de moyens modernes et performants. Ce que nous souhaitons à présent, est que ce lot de matériels puisse nous être utile et bénéfique pour le bon fonctionnement des travaux et des agents », a-t-il souligné.

Pour la secrétaire générale adjointe du ministère des finances, cette initiative s’inscrit dans une série d’étapes visant à améliorer les capacités du ministère, notamment en matière de maîtrise des systèmes d’information et de gestion des recettes publiques.

Ce projet, encore à ses débuts, devrait se poursuivre avec l’installation d’équipements similaires dans les autres îles de l’Union des Comores. Une nouvelle cérémonie est envisagée pour évaluer l’impact de cette initiative sur les performances du ministère. 

Inmadoudine Bacar

Au cours d’une rencontre entre Hablani Assoumani, directeur général de l’Ortc, le 8 novembre  dernier, et Guo Zhijun, ambassadeur de Chine  aux Comores, ce dernier a exprimé la volonté de son pays d’approfondir la coopération entre les deux parties dans le domaine de la radio et de la télévision. Une occasion pour le directeur général de la boîte de remercier l’aide apportée par la Chine à l’Ortc.

La Chine, partenaire potentiel dans le domaine de la radio et de la télévision aux Comores. Dans le cadre de sa coopération bilatérale et de ses projets de développement en Afrique, la Chine a offert un soutien technique à l’Ortc permettant de renforcer la boîte en termes de diffusion des images de bonne qualité. Une occasion pour Hablani Assoumani, directeur  général de  l’Ortc de remercier l’aide apportée par la Chine  à la boite.

Selon lui, la partie comorienne est prête à faire des efforts conjoints avec la partie chinoise pour renforcer la coopération amicale entre les deux pays dans le domaine de la radio et de la télévision, faire connaître activement les réalisations de la coopération entre les deux pays, promouvoir la compréhension de la Chine parmi les personnes de tous horizons dans le pays, et jouer un rôle actif dans le renforcement de la confiance politique mutuelle et la promotion des échanges interpersonnels entre les deux pays.

Outre le soutien technique, la Chine accompagne l’Ortc dans la formation des journalistes. De son côté, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores a exprimé la volonté de son pays de déployer des  efforts conjoints avec les Comores pour approfondir la coopération entre les deux parties dans le domaine de la radio et de la télévision, de manière à renforcer la confiance politique mutuelle, à promouvoir l’amitié entre les peuples et à faire avancer le partenariat stratégique sino-comorien.

Kamal Saïd Abdou

A travers la récente promulgation de la Loi N°24-013AU, loi de Finances rectificative pour 2024, le gouvernement comorien démontre encore une fois, son engagement et sa détermination à lutter contre les activités financières illicites et à améliorer la mobilisation des ressources nationales. L’option retenue dans ce sens, par les autorités comoriennes soutenues par le Pnud est la politique fiscale judicieuse, favorable aux populations vulnérables.

L’Union des Comores s’est dotée d’un plan Comores émergeant à l’horizon de 2030. Ce plan est accompagné par des projets phares et structurants dont le besoin de financement est estimé à plus de quatre milliards d’euros. Tenant compte de la conjoncture actuelle en termes de financement, le gouvernement comorien a pris la décision la plus judicieuse et durable qui est celle de faire des ressources intérieures un levier pour le financement du PCE qui renforce ainsi la souveraineté du pays.

L’option retenue dans ce sens, par les autorités comoriennes soutenue par le Pnud est une politique fiscale judicieuse, favorable aux populations vulnérables, plus particulièrement les femmes et les personnes vivant avec handicap, tenant compte des différents défis et contraintes inhérentes à son statut de petit pays insulaire en développement, avec une économie dépendante de l’extérieure, dominée par le secteur informel (+80%). Cette option consiste à mettre en place une fiscalité favorable aux ODD, qui non seulement fixera des taxes et impôts pas seulement pour récolter des ressources pour financer les ODD mais aussi, qui instaurera une taxation intelligente, durable tenant compte des questions liées au genre au profit de la population comorienne.

L’une des réformes engagées par les autorités fiscales, appuyée par le PNUD à travers l’Initiative Tax For SDGs est liée au paiement des taxes sur les prix des transferts. Cette réforme sur les prix de transfert est particulièrement importante pour les Comores, dans la mesure où plusieurs firmes internationales opèrent déjà sur notre territoire et d’autres projets en cours vont faire appel à ces firmes multinationales de venir exécuter ces différents projets. Les prix de transfert, c’est-à-dire les prix auxquels les entreprises transfèrent des biens, des services ou des actifs intangibles entre entités affiliées situées dans des juridictions fiscales différentes, représentent un domaine complexe mais fondamental de la fiscalité internationale.

L’initiative de rejoindre le club des pays émergents en 2030, prise par le chef de l’État, fait appel à des gros investissements parfois financés par des multinationales. Ces nouvelles dispositions visent à garantir que les transactions des multinationales respectent le principe de pleine concurrence, conformément aux normes de prix de référence, afin de prévenir le transfert de bénéfices et l’évasion fiscale. Car une politique de prix de transfert juste et équitable est essentielle pour éviter les transferts abusifs de bénéfices vers des juridictions à faible imposition, et ainsi protéger notre base imposable nationale. 

Kamal Said Abdou

L’office de radio et télévision des Comores (ORTC) a été frappé par une foudre lors d’une pluie diluvienne dans l’après-midi du vendredi dernier.  Des dégâts matériels ont été recensés provoquant un dysfonctionnement de la programmation des horaires de diffusion des émissions et du journal. Mais la direction promet de rétablir la situation aussi vite que possible.  

L’événement a eu lieu à l’office de radio et télévision des Comores (Ortc) aux environs de quinze heures du vendredi dernier. La station de radio et télévision a été frappée par la foudre au cours d’une pluie diluvienne qui a provoqué un dysfonctionnement du programme des émissions télévisées et radiophoniques et le journal. En conférence de presse tenue, lundi dernier, le directeur général de l’Ortc, Hablani Assoumani a constaté les dégâts causés par ces intempéries.

« Plusieurs infrastructures ont été endommagées. Les bureaux ont été inondés par la pluie. Les installations ont été touchées par la foudre aux environs de 15 heures du vendredi dernier. L’unité de transmission a été endommagée. Les autorités concernées ont été appelées à évaluer les dégâts. On essaye de continuer à informer le public pour ne pas entraîner de la psychose devant nos auditeurs et téléspectateurs. On attend un premier rapport technique pour pouvoir identifier les dégâts qui ont eu lieu », a expliqué le directeur général de l’Ortc.

La foudre et la pluie diluvienne ont causé la perte des matériels de diffusion et de logistique. « Après avoir fait des constats, on a recensé 8 climatiseurs et téléviseurs endommagés. Des équipements techniques et serveurs mis en arrêt. Pour pallier ce vide, nous réutilisons des matériels usés pour pouvoir continuer à diffuser. Avec ce rythme, on ne peut pas continuer à dépanner nos outils au-delà d’une semaine », a-t-il ajouté.

« Nous sollicitons pour obtenir un accompagnement financier des centaines de millions de francs pour pouvoir revenir à la situation normale. Les techniciens continuent à vérifier les dégâts surgis pour un rapport final », a conclu Hablani Assoumani.

Abdoulandhum Ahamada

Des acteurs de la musique comorienne ont tenu, vendredi dernier, une table ronde autour de l’industrie musicale locale, à l’Alliance française de Moroni. Les acteurs ont échangé sur « comment encourager les musiciens dans leur pratique instrumentale et dynamiser la musique live sur le territoire comorien ? En effet, plusieurs perspectives et potentielles solutions ont été proposées par ces acteurs pour redonner l’image de la musique comorienne.

Une table ronde sur la musique, le renouveau des concerts en live a été organisée à l’Alliance française de Moroni, sous l’initiative du chanteur Eliasse. « Comment encourager les musiciens dans leur pratique d’instruments et dynamiser la musique live sur le territoire national », tel était le thème de cette rencontre.

Une occasion de discuter des problématiques liées à la pratique de la musique et explorer les potentielles solutions. Au cours de la réunion d’échanges, le chanteur Eliasse a souligné quelques anomalies qui freinent l’épanouissement de la musique comorienne. Il a cité, entre autres, le problème lié à l’histoire de la musique, au manque de références à ceux qui ont évolué au niveau de la musique, de savoir ceux qui sont les auteurs de la musique comorienne.

« Je pense que ce qui manque aux Comores en matière de l’industrie musicale est la connaissance de l’histoire musicale. Raison pour laquelle nous avons invité les anciens acteurs de la musique dans cette réunion d’échanges. Le problème de mémoire et savoir ceux qui ont déjà réussi au domaine de la musique ainsi que de les imiter entraîne un frein au développement de la musique comorienne. Il ne suffit pas que les artistes comoriens organisent des concerts pour devenir des professionnels. Il faut instaurer les bases fondamentales de la musique et se référer à un processus d’évolution en étape par étape », a-t-il expliqué.

Pour Abdallah Chihabidine, un des anciens grands artistes comoriens, « j’ai été un artiste qui voulait me former dans le domaine de la musique. J’avais eu l’opportunité de partir en France. Là-bas, J’ai fait des enregistrements en studio. Je me suis renseigné sur les besoins appropriés en musique. On a commencé à enregistrer des chansons. Et plusieurs groupes sont venus pour faire des enregistrements », a-t-il rappelé.

Abdoulandhum Ahamada

En visite de travail au Maroc depuis la semaine dernière, Nour El Fath Azali, secrétaire général du gouvernement a rencontré les étudiants comoriens résidents au royaume. Selon lui, l’échange avec les étudiants a porté sur les moyens de faciliter leur parcours académique et aussi de leur rôle pour le développement des Comores.

La coopération entre les Comores et le Maroc est un exemple significatif d’un partenariat sud-sud, fondé sur des objectifs communs d’amélioration des systèmes éducatifs et de renforcement des capacités humaines. Ces deux pays, bien que géographiquement séparés par l’océan Indien et l’Afrique du Nord, partagent des liens historiques et culturels forts, notamment en raison de la langue et de la religion.

Le Maroc aujourd’hui octroie des bourses d’études aux étudiants comoriens. Pour une meilleure collaboration Maroc-Comores, Nour El Fath Azali, secrétaire général du gouvernement s’est entretenu avec l’Ambassadeur Mohamed Methqal (DG AMCI) pour faciliter l’orientation des étudiants comoriens et organiser une journée économique des Comores au Maroc.

En visite de travail au royaume depuis la semaine dernière, le secrétaire général du gouvernement a fait savoir que sa rencontre avec les étudiants résidents au Maroc était une rencontre enrichissante. « Nous avons échangé sur les moyens de faciliter leur parcours académique et aussi de leur rôle pour le développement des Comores », a déclaré le secrétaire général du gouvernement.

L’une des facettes les plus visibles de la coopération entre les Comores et le Maroc est le programme de bourses d’études. Chaque année, de nombreux étudiants comoriens sont accueillis dans les universités marocaines grâce à cette opportunité offerte par le gouvernement marocain au profit des étudiants Comoriens.

A noter que plusieurs hauts cadres du pays sont formés au Maroc. Ce qui reflète une coopération fructueuse entre Moroni et Rabat.

Kamal Said Abdou

La semaine dernière, la police municipale de la ville d’Ikoni a intercepté une église catholique située à Maluzini-Ikoni. Une décision désapprouvée par le ministère de l’intérieur se référant à la constitution des Comores qui autorise la pratique des confessions religieuses autre que l’Islam sunnite. Les prédicateurs et prêcheurs comoriens regrettent la déclaration du ministère et soulignent que la loi comorienne stipule que l’Islam et la religion du pays et interdit la promotion de toute religion ou doctrine contraire à l’Islam sunnite de rite chaféite.

Le 3 novembre dernier, le ministère de l’intérieur a signé un communiqué qui exprime sa désapprobation quant à l’intervention de la police municipale d’Ikoni pour empêcher le fonctionnement d’une église à Maluzini. Le ministère a également annoncé l’ouverture d’une enquête administrative sur les événements survenus et a rappelé que les confessions religieuses ont le droit de pratiquer leurs rites, conformément aux conventions internationales et à l’article 18 de la constitution qui accorde aux étrangers résidant aux Comores les mêmes droits et libertés que les citoyens comoriens.

Face à cette déclaration, les Ulémas comoriens regrettent cette décision prise par le ministère de l’intérieur et expriment leur indignation vis-à-vis de la libération de la construction ou location d’une maison pour en faire une nouvelle église. « Nous condamnons fermement la construction ou la location d’une maison pour en faire une nouvelle église pour les chrétiens dans notre pays musulman comorien. Nous appelons les prédicateurs, orateurs, intellectuels, et tous ceux qui tiennent à leur religion à jouer leur rôle en sensibilisant la population comorienne contre la campagne d’évangélisation dans notre pays. Un des objectifs de la charia est de préserver la religion », a déclaré Fundi Mohamed Housseini Dahalani.

Les Comores ont accordé un seul lieu de rite catholique à la mission catholique située à Moron-Mboweni, selon ces ulémas. « Nous condamnons la propagation d’une autre religion que l’Islam dans notre pays. Ces étrangers peuvent se rendre à la mission catholique, située à Moroni-Mboweni pour pratiquer leurs religions. Le prophète nous a ordonné d’interdire le mal par la voix, la main ou par le cœur », a conclu le prêcheur, Bahaoudine Saïd Abdallah.

Abdoulandhum Ahamada

La famille d’Ahmed Abdou alias Fanou, s’est réfugiée à Mayotte. Il s’agit du militaire qui a agressé le président Azali Assoumani avant de décéder dans des circonstances mystérieuses durant sa détention. Sa famille a fait une demande d’asile. Mais l’avocat Said Larifou est pointé du doigt d’avoir déplacé une famille en effectuant la dangereuse traversée en kwasa depuis Anjouan.

demande Fakihi Mradabi. Selon ce défenseur du régime en place aux Comores et président du mouvement RDDC, beaucoup des questions se posent notamment sur les méthodes hors la loi appliquées par Said Larifou depuis sa radiation. Ce dernier est critiqué d’avoir déplacé une famille en effectuant la dangereuse traversée en kwasa depuis Anjouan.

Ils sont dix membres de la famille ayant traversé le bras de mer Anjouan-Mayotte en kwasa. Une fois sur place, une demande d’asile a été déposée auprès de l’Ofpra, l’office français de protection des réfugiés et apatrides. Une plainte a été déposée au tribunal de Mamoudzou contre X, elle a donc vocation à s’ouvrir sur toutes les responsabilités et à faire la lumière sur cette affaire. « Cela n’étonne personne si Said Larifou vole au secours à un assassin. Il est entrain de récidiver une entreprise qu’il avait vainement tentée en 2002 et qui lui avait valu la prison. Se servir de Mayotte comme base de repli, est-ce encore une allégeance ou un abandon de conquête de souveraineté de l’opposition sur Mayotte », a indiqué Fakihi Mradabi.

« Avant de finir mes propos, je tiens à bien apprécier la sortie médiatique de l’un des ex-confrères de Monsieur Said Larifou qui a dit ceci : des nouveaux passeurs naissent et détournent l’intégrité territoriale en soutenant l’occupation de l’île sœur de Mayotte », a-t-il conclu.

NMA

La semaine dernière, le ministre de l’agriculture Dr Daniel Ali Bandar, dans une visite à Mwali, a rencontré les agriculteurs. Accompagné des agents de l’Inrape et des ressources halieutiques, le ministre a visité la chambre froide de Nyumashoi et les Centre rural de développement économique de Mledjele et de Mibani. Les agriculteurs ont exprimé leurs doléances et appelé à travailler en synergie avec le ministère de tutelle.

S’enquérir des problèmes auxquels font face les agriculteurs de Mwali, tel était l’objectif du déplacement dans l’île du ministre de l’agriculture Dr Daniel Ali Bandar, la semaine dernière. Accompagné des agents de l’Inrape et  ceux des ressources halieutiques, le ministre a visité la chambre froide de Nyumashoi et le Centre rural de développement économique (Crde) de Mledjele.

A Nyumashoi, le ministre a visité la chambre froide. Une occasion aux agriculteurs d’évoquer le problème de l’électricité qui freine leurs activités. « Nous rencontrons des problèmes de l’énergie qui empêchent le bon fonctionnement de la chambre froide au niveau des stocks et ne permet pas aux habitants d’avoir accès aux poissons à des prix abordables », a expliqué un agriculteur. Une doléance tenue en compte par le ministre, qui leur a promis une solution équitable dans un bref délai.

Ensuite à Mledjelé où le ministre a visité le Crde, les agriculteurs ont manifesté la joie puisque selon eux, c’est une visite historique. « C’est de bonne augure car c’est la première fois qu’un ministre de l’agriculture en compagnie de ses techniciens et de son cabinet viennent nous rendre visite », ont exprimé les agriculteurs.

Ils sont 8 localités avec 12 coopératives agricoles. Ils cultivent la banane, le manioc, la patate douce. « D’ici début janvier, nous allons distribuer 10 milles variétés de banane, mais nous pouvons aussi faire plus, malgré les difficultés que nous faisons face  dont comme l’accès à l’eau. Un problème qui ne nous facilite pas la tâche », a expliqué un agriculteur du Crde de Mledjele.

 Le ministre et sa délégation ont terminé leur visite au Crde de Mibani où ils ont rencontré les agriculteurs et s’enquérir aux problèmes majeurs qui bloquent le développement de l’agriculture.

Abdoulandhum Ahamada