Dimanche dernier, la fédération comorienne de football a rendu public devant la presse la décision de la CAF concernant le stade Omnisport de Maluzini après sa mission d’inspection en début de mois d’Octobre. En effet, ce stade emblématique des Comores, inactif depuis novembre 2023 en raison de son absence de certification, reste inapte à accueillir des rencontres officielles, et les Comores devront recevoir la sélection de Madagascar en terrain neutre.
Après une longue période d’incertitude et d’attente de la décision finale de la confédération Africaine de football sur le stade Maluzini, et les derniers travaux réalisés au sein du stade pour offrir à ce stade les infrastructures nécessaires et pouvoir recevoir les matchs, le stade reste toujours non conforme aux règlements régissant cette haute instance de football du continent. Rappelons-le, au début de ce mois d’octobre, une mission d’inspection de la Confédération Africaine de Football (CAF) a été dépêchée au stade Maluzini pour évaluer ses infrastructures notamment son état de pelouse.
D’après Ahmed Said Badrawi, chargé de communication de la fédération comorienne de football, malgré le travail significatif réalisé, le stade reste non homologué et manque encore quelques ajustements. « Le stade, depuis son inauguration en 2019 n’a jamais été homologué d’office par la CAF. Par ailleurs nous avions eu droit à des attestations de dérogation pour faire jouer les matchs officiels depuis cette date jusqu’ en Novembre 2023 », a-t-il expliqué. À l’issue de cette visite, le verdict est sans appel : le stade Maluzini ne pourra pas accueillir la rencontre tant attendue de qualification de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) contre Madagascar. Les Cœlacanthes, équipe nationale comorienne de football, devront donc disputer cette ultime confrontation sur un terrain neutre.
Ce choix est lourd de conséquences pour l’équipe nationale, qui se voit priver de l’avantage de jouer à domicile. Malgré les efforts déployés par les autorités pour améliorer les infrastructures sportives aux Comores, l’homologation du stade Maluzini reste un défi de taille.
Alors que les fans espéraient un retour des Cœlacanthes sur leur propre terre, cette situation met en lumière les difficultés d’équipement et de financement auxquelles sont confrontés les stades comoriens et suscite un désarroi incessant des supporters de cette équipe nationale.
Inmadoudine Bacar