ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans une démarche de mise en place prochainement d’une ligue Nationale de football féminin(LNFF), la DTN a organisé des tournées de vulgarisation des textes dans le pays en faveur des acteurs de football féminin du pays.

Après Mohéli et Anjouan, c’est au tour des acteurs dirigeants du football de la grande Comores de bénéficier de ces ateliers de vulgarisation des textes qui vont régir au sein de la nouvelle ligue Nationale de football Féminin. Il s’agit d’une ligue de football comme tous les autres, mais qui se distingue de sa manière de focalisation unique sur les activités du football féminin.

Pour sa popularisation, des dirigeants de clubs, des arbitres féminins, des commissaires et personnes ressources sont appelés à être formés sur les missions et objectifs de cette ligue afin de les véhiculer vers d’autres responsables de ce sport féminin.

Dispensés par Armel Syl-vania, chargée du football féminin à la FFC et Msahazi Moussa chargé des Compétitions, ces tournées de vulgarisation servent à partager le statut de cette nouvelle ligue dans les îles. « Les tournées servent à partager le statut, et avoir des contributions et des amendements des acteurs du football pour bien peaufiner le statut de la ligue. » a expliqué Armel Sly-vania.

Concernant les objectifs futurs de cette ligue, elle sera promue de piloter les projets de formation de cadre et dirigeants par des entités autonomes, une promotion et amélioration du football féminin et veille à ce que les clubs féminins puissent disposer des bonnes conditions pour diriger les clubs et bien d’autres missions en toute autonomie.

Après son lancement officiel qui se fera après la validation du statut à l’assemblée générale, cette ligue sera en mesure d’organiser les championnats des jeunes U15, U17 et senior, la Coupe des Comores et la Coupe de la ligue catégorie femmes.

Cette action d’émancipation et création d’une nouvelle ligue principalement féminine démontrent une détermination accrue de la DTN et la fédération pour le développement du football locale féminin.

Inmadoudine Bacar

Samedi dernier, lors du match retour entre les Comores et Malawi au stade national Bingu, l’équipe A’ des Comores s’est incliné face aux Flames de (0-2). Cette deuxième victoire de suite qualifie les Malawites vers les tours suivants tandis que l’aventure des Comoriens prend fin.

Fin de l’aventure des protégés de Zainoudine M’soili dans le championnat d’Afrique des nations (Chan). Battus 2-0 lors du match aller le 02 Mars dernier, les Comoriens se sont encore fait écraser samedi dernier au match retour. Malgré quelques ajustements, coté comorien notamment le remplacement de Djawad par Fadjirou qui, dans le match aller était qualifié de fautif sur l’action du deuxième but par le coach Zainoudine, au retour le score est resté le même grâce à W.Lungu à la 50ème minute et Bin well Katinji à la 60ème.

Notons qu’avant le match retour, bien que minime, les Comoriens avaient encore une chance de se qualifier au tour suivant, qu’elles avaient battu les Malawites à un score supérieur à deux buts et sans encaisser le moindre de leur côté. Les Flames quant à eux, un match nul leur suffisait pour se qualifier au dernier tour et retrouver soit l’Égypte ou l’Afrique du Sud. Ce dénouement vient mettre fin au parcours des Comoriens dans ce championnat d’Afrique des nations 2025.

Dans l’historique, sur 7 rencontres disputées entre les deux nations, les Cœlacanthes ont remporté une victoire qui remonte en 2018 et en a perdu 6. Malgré un effort honorable, les Comores n’ont pas réussi à décrocher la victoire face au Malawi, s’inclinant sur un score de 4-0 lors de ces matchs cruciaux. L’équipe comorienne a montré des signes de détermination, mais a été freinée par des erreurs tactiques et des errements dans la défense. 

Inmadoudine Bacar

En visite au Maroc pour rencontrer les partenaires dans le cadre de l’organisation des jeux des îles 2027 aux Comores, Faid El-Hadad M’chami, conseiller du président du comité d’organisation des jeux des îles, faisant partie de la délégation, est confiant quant à la capacité du pays à organiser ce grand rendez-vous en 2027. Ce natif d’Ikoni est très impliqué dans les mouvements associatifs, notamment sportifs, culturels ou développement. En janvier dernier, il est nommé conseiller du président de la commission des jeux,  en recherche, collecte et mobilisation des fonds pour le bon déroulement des JIOI aux Comores.

Le pays accélère les démarches pour le grand rendez-vous  à Moroni en 2027. Un élan déjà pris par le comité d’organisation des jeux des îles dont une délégation conduite par Mohamed Ismaila est en visite au Maroc.

A Casablanca, le comité a rencontré plusieurs partenaires Marocains de premier plan. « Ce vendredi 28 février, nous avons eu l’honneur de prendre part à cette assise dans le cadre des préparatifs des jeux des îles de l’océan indien de 2027. Il s’agit du premier déplacement de cette commission à l’étranger », a déclaré Yahaya Mohamed Iliassa, ambassadeur des Comores au Maroc. Le choix pour ce premier déplacement à l’étranger n’est pas fortuit. Le Maroc étant un pays ami des Comores, ce voyage du Coji traduit l’engagement de cette commission de vouloir faire de cet événement une réussite. La rencontre a réuni des organisations financières et des organisations spécialisées dans le domaine du sport de haut niveau, selon l’ambassadeur. Faisant partie de cette délégation, Faid El-Hadad M’chami, conseiller du président du comité d’organisation des jeux des îles n’en doute pas quant à la capacité du pays à pouvoir organiser cet évènement. « Je pense qu’avec la volonté affichée du chef de l’Etat d’abriter ces jeux, et le travail de lobbying que nous sommes en train de faire, nous pouvons arriver à cet objectif », a-t-il précisé. Dans sa déclaration, l’ambassadeur des Comores au Maroc a félicité le courage et la détermination de Faid El-Hadad M’chami de s’aligner derrière l’initiative du chef de l’Etat.

Kamal Saïd Abdou

L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports de l’Union des Comores, Djaffar Salim Allaoui, alias « Sarkozy », dirige Ngazi Club de Mirontsy depuis 2014. Depuis son arrivée, il a transformé l’équipe en une formation redoutable. En neuf ans, le club a remporté une vingtaine de trophées et titres. Cette saison, Ngazi Club a dominé la phase aller du championnat et a commencé la phase retour en battant largement FC Ouani. 

Le lundi 10 février dernier, lors d’un entraînement dirigé par lui-même (Sarkozy) au stade de Hombo, l’ancien ministre a offert 18 téléphones portables aux joueurs pour les récompenser de leurs efforts. Ce geste s’inscrit dans sa politique de soutien à l’équipe, qu’il considère comme une famille. Selon la manager générale du club, « Sarkozy traite Ngazi Club comme ses propres enfants et ne ménage aucun effort pour leur bien-être. »

Lors d’une interview, Djaffar Salim Allaoui a affirmé qu’il était prêt à tout donner pour ses joueurs. En retour, il attend du respect et des victoires. Il s’est aussi réjoui du soutien indéfectible des supporters, qui accompagnent l’équipe sans rien attendre en retour, si ce n’est que son succès. Ce soutien populaire est, selon lui, l’une des forces du club.

Sarkozy a toujours eu l’habitude de récompenser ses joueurs. À la fin de la phase aller, il leur a offert des cadeaux lors d’un déjeuner organisé dans un restaurant de Mutsamudu. Ces attentions visent à motiver l’équipe et à renforcer son esprit de groupe. Son implication dans la gestion du club dépasse le cadre sportif et témoigne de son engagement envers le football comorien.

Ngazi Club a également représenté les Comores sur la scène africaine à trois reprises. L’équipe a participé à des compétitions en Zambie, à Djibouti et à Maurice. En neuf ans de présidence, Djaffar Salim Allaoui a fait du club un acteur incontournable du football comorien. L’histoire continue et les supporters espèrent encore de nombreux succès sous sa direction.

M’soil Said Ahmed

Dans un entretien accordé à France 24, le sélectionneur des Cœlacanthes, Stefano Cusin est revenu à moitié sur son parcours professionnel. Engagé avec les Cœlacanthes depuis octobre 2023, il a déclaré n’avoir jamais entraîné une équipe aussi meilleure que les Comores. 

Stefano Cusin, entraîneur de l’équipe nationale des Comores, est récemment revenu sur son parcours professionnel débuté depuis les années 2000. Pour lui, de toutes les nations qu’il a entraînées jusqu’en première League en Angleterre, les Comores qu’il entraîne depuis octobre 2023 est la meilleure de toute sa carrière jusqu’à présent. « J’ai travaillé en Iran, en Angleterre, en Palestine, en Bulgarie, à Chypre… Je ne classe pas mes expériences. Pour moi, la Premier League est aussi enrichissante que la Ligue 1 sénégalaise. Mais je pense aujourd’hui que les Comores sont la meilleure équipe que j’ai entraînée », a-t-il déclaré.

En l’espace de moins de 2 ans à la tête de l’équipe des Comores, il a montré un niveau de professionnalisme chez les joueurs et tout son staff en battant des records jamais battus de toute l’histoire de l’équipe.

En 2024, l’équipe a grimpé de trois fois du classement FIFA atteignant la 103eme place lors de la dernière fenêtre FIFA en ayant battu la Gambie et Madagascar au Maroc lors de la campagne des éliminatoires de la coupe d’Afrique au Maroc. Avec un total de 1208,99 points, soit une progression de 23,01 unités, les Cœlacanthes assoient leur domination régionale en surclassant les Barea de Madagascar, relégués au 115e rang.

Sur le continent, la dynamique propulse les Comores au 23e rang. Ce classement vient couronner une année mémorable pour l’équipe nationale. Pour le technicien de 56 ans, le football bien qu’il soit pratiqué dans plusieurs pays d’Afrique, constitue un moyen d’unir les gens et leur permet une visibilité accrue qui comble le vide de leur petitesse en termes de superficie. « Le foot permet une visibilité. Les gens sont fiers quand on bat le Ghana, la Tunisie ou le Madagascar voisin », a souligné Stefano Cusin. « Ce pays est constitué de trois îles, le football est aussi un moyen d’unir les gens. Cette équipe a une âme », a-t-il ajouté.

En dehors des paroles, ses actes au sein de l’équipe confirment ses dires. Qualifiés en Coupe d’Afrique des nations, premiers devant la Tunisie, les Cœlacanthes sont aussi premiers de leur poule devant le Ghana dans la campagne des éliminatoires de la coupe du monde 2026. 

Inmadoudine Bacar

Kassim Abdallah, ancien latéral droit Comorien et actuel joueur de réserve à l’Olympique de Marseille passe cette saison son brevet d’entraîneur de football et envisagerait de raccrocher les crampons pour une carrière d’entraîneur.

Comme beaucoup d’autres joueurs professionnels à la fin de leur carrière, ils envisagent de continuer dans le domaine mais cette fois-ci sur le banc en tant que entraîneurs. Kassim Abdallah, joueur international Comorien et évoluant dans l’équipe réserve de Marseille envisage déjà cette voie à 37 ans. Après une longue carrière de plus de 20 ans passée en France notamment à l’US Marignane puis en CS Sedan, tout en passant par Marseille au début des années 2012, le joueur a connu une carrière solide partout où il a joué.

En 2007 alors que les Cœlacanthes des Comores venaient de rentrer dans la FIFA deux ans de cela en 2005, le joueur a été parmi les premiers binationaux à rejoindre les couleurs vertes des Comores contribuant ainsi à faire connaître le football dans son pays natal.

Convaincu de pouvoir entamer une carrière d’entraîneur, Abdallah préfère aller doucement étape par étape. « Je suis dans une phase de découverte et pour le moment ça me plait, j’essaie de ne pas regarder trop loin pour ne pas griller les étapes car les formations sont lourdes. C’est beaucoup de temps, sacrifices et dossiers à rendre l’objectif est le BEPF », s’est-il confié.

Son parcours, riche d’enseignements et de rencontres, fera de lui un entraîneur capable de comprendre et de motiver ses futurs joueurs. Entamer une carrière d’entraîneur après avoir foulé les pelouses n’est pas une tâche moindre mais Abdallah est convaincu de réussir grâce à son amour au football et sa détermination. 

Inmadoudine Bacar

Le jeune milieu de terrain franco-Comorien, Iyad Mohamed quitte la ligue 2 française en destination de Portugal où il évoluera sous les couleurs de Casa Pia en ligua Portugal après 4 saisons passées en Championnat français avec 4 clubs différents.

Promu joueur pro en 2020, Iyad Mohamed a depuis, connu différents clubs en championnat de France ligue 2. Après  l’AJ Auxerre, Caen, Le Mans Fc, le jeune milieu de terrain comorien quitte la France pour rejoindre le championnat portugais précisément à Casa Pia.

Iyad, âgé seulement de 20 ans est connu pour son jeu défensif très solide et un style de jeu de jambe combiné avec une précision de frappe importante. Il fut le premier jeune joueur à intégrer la sélection des Comores depuis l’époque de Younes Zerdouk en 2020. Malgré qu’il n’ait jamais connu une stabilité au-delà des 2 ans dans un seul club, il a quand même su marqué son passage dans chacun des clubs auxquels il a joué.

Arrivé de Caen  il y a un an,  Iyad Mohamed avait vu sa première saison gâchée par une rupture des ligaments croisés, après un premier match de championnat face aux Girondins de Bordeaux lors duquel il avait été étincelant.

Revenu en fin de saison dernière, il avait confirmé un réel potentiel mais a été moins à son avantage depuis le début de cette saison. Son profil reste cependant intéressant, Cette fois, les dirigeants palois ont empoché une somme conséquente avoisinant les 200 000 euros dans ce deal et s’est  engagé pour deux ans avec le club portugais.

Ce transfert est plus intéressant pour le milieu des Cœlacanthes en ce sens qu’avec son nouveau club, il va non seulement gagner un temps de jeu considérable mais aussi progresser son jeu dans une division supérieure que celle qu’il a jouée jusque-là pour sa préparation de la prochaine CAN au Maroc.

Inmadoudine Bacar

Le ministre des finances Ibrahim Mohamed Abdourazak a reçu hier dans son bureau le Monsieur Jeux des îles, Mohamed Ismaila et son équipe ainsi que des membres du bureau d’études des Comores pour les jeux des îles 2027. Cette réunion avait pour but de revoir les stratégies à adopter pour la construction des infrastructures pour le bon déroulement de ces jeux. Sur ce, un contrat de prestation avec le bureau d’études a été signé. 

Plus qu’un rêve, les Comores se mettent en route pour la réception des jeux des îles 2027 prévue aux Comores. Après la nomination de l’équipe organisatrice des Jeux les mois derniers, place maintenant au début des travaux d’infrastructures normatives pour la réception des Jeux.  Hier mercredi, dans le respect de la chronologie, le ministre des finances Ibrahim Mohamed Abdourazak a reçu dans son bureau Mohamed Isamaïla, le Monsieur jeux, accompagné de son équipe et d’autres responsables du bureau d’études des Comores.  Lors de cette entrevue plusieurs points essentiels ont été discutés notamment : l’évaluation des infrastructures sportives et culturelles nécessaires pour accueillir dignement cet événement international. En effet, la réussite des Jeux dépend largement de la qualité et de la fonctionnalité des infrastructures, qui répondront non seulement aux exigences techniques des compétitions, mais aussi offrir des espaces conviviaux pour les spectateurs, les athlètes et les invités. Le gouvernement des Comores entend ainsi renforcer et moderniser ses infrastructures pour garantir une expérience de haut niveau aux participants, mais aussi laisser un héritage durable pour le pays à long terme.

Au-delà de l’évaluation des infrastructures, cette réunion a été marquée par la signature d’un contrat de prestation avec le bureau d’études Comores 2027. Ce contrat représente une étape clé dans la structuration du projet, car il formalise l’engagement du gouvernement à préparer un budget solide pour l’organisation des jeux. Le budget prévu devra couvrir les coûts de construction et de rénovation des infrastructures, mais aussi les dépenses liées à l’organisation elle-même.

Dans ce même cadre, le comité d’organisation des Jeux des Îles Comores 2027 collabore activement avec des experts, notamment ceux de l’Institut national des sciences et de la technologie (INSYS), afin de bénéficier d’un accompagnement technique et stratégique optimal. Cette collaboration vise à garantir une exécution efficace des projets d’infrastructures et des programmes nécessaires pour accueillir l’événement dans les meilleures conditions. L’INSYS, avec son expertise, apportera son savoir-faire dans la gestion et la mise en œuvre de projets complexes, contribuant ainsi à la réussite de cette grande manifestation.

Les Jeux des Îles Comores 2027 représentent une formidable opportunité pour le pays, non seulement sur le plan sportif, mais aussi sur le plan économique et touristique. L’organisation de cet événement permettra de dynamiser le secteur touristique, de créer des emplois et de stimuler l’économie locale. De plus, il constitue une vitrine internationale pour les Comores, qui pourra ainsi mettre en avant leur culture, leur hospitalité et leurs richesses naturelles.

Notons que parmi les infrastructures déjà choisies, l’on peut citer la piscine olympique prévue de se construire à Mitsudje avec la collaboration de la république populaire de chine. Le chemin reste encore long, mais avec une planification rigoureuse et une collaboration étroite entre les différents acteurs, les Comores sont sur la bonne voie pour accueillir cet événement.

Cette réunion de travail, ponctuée par la signature du contrat avec le bureau d’études, est donc un jalon important dans la préparation des Jeux. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement des Comores à réussir cet événement et à en faire un levier de développement pour l’archipel. 

Inmadoudine Bacar

Le football local connaît en ce début d’année une nouvelle étape cruciale pour son développement. Un nouveau cap a été franchi  samedi dernier avec le lancement officiel d’une formation dédiée à l’obtention de la Licence B CAF. Plus d’une vingtaine d’entraineurs vont bénéficier de cette formation. Organisée sous l’égide de la Fédération de Football des Comores (FFC). Cette initiative vise à renforcer les compétences des entraîneurs locaux et à élever le niveau technique du football national.

Placée sous le parrainage du président de la FFC, Saïd Ali Saïd Athouman, la cérémonie d’ouverture a rassemblé plusieurs personnalités du monde sportif, dont le secrétaire général de la Fédération. Dans son discours, le président a souligné l’importance de la formation continue pour les techniciens comoriens, affirmant que « le rôle d’une fédération est d’assurer la formation et de promouvoir les compétitions locales et internationales afin de développer durablement notre football. »

La session, qui s’étendra du 24 décembre 2024 au 2 mai 2025, bénéficiera des enseignements du directeur technique national, Ayouba Moussa, et d’Omar Mahfoud Awad, instructeur FIFA spécialement invité pour l’occasion. Ce dernier profitera de son séjour aux Comores pour préparer la documentation nécessaire à la mise en place de la Licence A CAF d’ici fin 2026.

Destinée à une vingtaine d’entraîneurs titulaires de la Licence C, cette formation combine des cours théoriques et pratiques afin de répondre aux standards internationaux exigés par la Confédération Africaine de Football (CAF). Elle représente une occasion rare pour les techniciens locaux d’acquérir des compétences avancées et d’envisager, à terme, une évolution vers la Licence A et d’autres certifications professionnelles.

Le président Saïd Ali Saïd Athouman a également exprimé sa gratitude envers la CAF pour son soutien dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux. « Cette initiative ouvre des perspectives inédites pour les entraîneurs comoriens et contribue directement au rayonnement du football national », a-t-il souligné. .

Avec cette formation, la FFC démontre une fois de plus sa volonté d’investir dans le développement des talents locaux, tout en traçant la voie vers une meilleure compétitivité sur la scène africaine et internationale.

Inmadoudine Bacar

L’année 2024 restera gravée dans les mémoires des amateurs de football comorien comme une période marquante et glorieuse pour les Cœlacanthes. De leur création modeste à leur ascension fulgurante sur la scène africaine et internationale, les Verts ont prouvé qu’avec du travail, de la détermination et une vision claire, il n’y a pas de grande et petite nation en terme de football.

Créée dans les années 1970, l’équipe nationale des Comores a rejoint la FIFA en 2005, marquant ainsi son entrée officielle dans l’arène du football mondial. Ce fut le début d’un long chemin semé d’embûches, mais également de progrès constants. Pendant des années, les Cœlacanthes ont été considérés comme des outsiders. Mais avec des efforts continus et une volonté de fer, ils ont peu à peu changé leur image et gagné une crédibilité.

Un sélectionneur visionnaire et un effectif renforcé

L’arrivée du sélectionneur actuel a marqué un tournant décisif pour l’équipe nationale. Son engagement depuis octobre 2023, sa stratégie bien définie et son œil attentif pour repérer les talents ont transformé les Cœlacanthes. Il a su convaincre plusieurs binationaux d’origine comorienne, évoluant dans des clubs européens prestigieux, de rejoindre la sélection. Ces renforts ont non seulement apporté de l’expérience, mais aussi élevé le niveau technique et tactique de l’équipe.

Une qualification historique pour la CAN 2025

L’un des moments les plus marquants de 2024 a été la qualification des Comores pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Terminant premiers de leur groupe, devant des géants tels que la Tunisie, les Cœlacanthes ont réalisé un exploit retentissant : zéro défaite en six matchs. Cette performance témoigne de la solidité défensive, de l’organisation tactique et de l’esprit d’équipe caractérisant aujourd’hui la sélection comorienne. Bien que ce ne soit pas leur première fois, elle a marqué les esprits de toute fane de foot.

Des victoires emblématiques et des records brisés

L’année a également été marquée par des victoires spectaculaires. Battre la Tunisie sur ses propres terres a été un véritable exploit, mettant fin à des décennies sans succès face à cette nation du football africain pour aucune nation à domicile. De plus, leur première victoire contre Madagascar confirmé lors de la dernière journée des éliminatoires alors déjà qualifiés d’office et avec un effectif non alignés, cela a renforcé leur domination régionale et confirmé leur statut de géants de l’océan Indien.

Une ascension fulgurante au classement FIFA

La reconnaissance de ces performances s’est également traduite par une progression impressionnante au classement FIFA. En octobre 2024, les Comores ont grimpé de 10 places, devenant la 24e équipe africaine et la meilleure de l’océan Indien. Ce bond en avant témoigne du respect croissant que suscite l’équipe sur la scène internationale.

Une équipe désormais respectée

Avec leurs succès, les Cœlacanthes sont désormais perçus comme une force montante du football africain. Ils ont prouvé qu’ils ne sont plus des outsiders, mais des concurrents redoutables capables de rivaliser avec les meilleures nations du continent. Cette montée en puissance inspire espoir et fierté à toute une nation, prouvant que le sport peut être un vecteur d’unité et de dépassement de soi.

En route pour de nouveaux sommets

Alors que les Comores se préparent pour la CAN 2025, l’équipe continue de rêver et de viser plus haut. Avec un sélectionneur ambitieux, un effectif talentueux et un soutien populaire inébranlable, les Cœlacanthes sont prêts à écrire de nouvelles pages dorées dans l’histoire du football comorien.

L’année 2024 aura été celle de la consécration. Et l’avenir semble encore plus prometteur pour une équipe qui a prouvé qu’elle pouvait briser les barrières et atteindre les plus hauts sommets du football moderne.

Inmadoudine Bacar