ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Une légende irréprochable contre les éperviers togolais, lors du match aller pour la phase éliminatoire de la coupe d’Afrique des nations jeudi dernier. Faiz Selemani, le buteur de la victoire des Cœlacanthes contre les éperviers togolais, affirme lors d’un entretien accordé au journal Al-fajr que « ma passion est de goûter le privilège de la compétition continentale de 2021 au Cameroun. »

Faiz Selemani, attaquant de l’équipe nationale, Coelacanthes

Selemani, quel est votre émotion suite à la victoire des Cœlacanthes contre le Togo pour le match aller des éliminatoires de la Can 2021 ?

C’est beaucoup très indispensable de réussir pour une rencontre à l’extérieur, aussi bien dans le résultat que dans le contenu, c’était vraiment un succès pour moi et pour le pays en général car il fait du bien d’être utile dans son pays. On s’est assuré, on a fait preuve de solidarité face à une équipe très solide qu’avait été soutenue encore une fois par son public, mais on a pu raviver un espoir adapté pour nos supporteurs pour une victoire méritée. On est dans une continuité de progression. D’autant plus que l’équipe continue de rajeunir vu qu’il ait d’autres joueurs qui viennent nous épauler ensemble, comme Djoudja.

Que pensez-vous sur l’avenir des cœlacanthes ?

La sélection émerge à grand pas, et elle est jeune. On a commencé à situer l’équipe avec une structure généralement adéquate qui revient de très loin. On a emmagasiné de l’expérience exemplaire à travers des clubs étrangers que nous jouons en Europe. Et maintenant, toutes mes préoccupations reflètent dans une même direction, que nous goutions le privilège de la coupe d’Afrique des nations en battant possiblement les pharaons à domicile. Nos performances permettent dès lors de situer sportivement les Cœlacanthes pour la prochaine compétition continentale de 2021.

Votre objectif peut-être on le sait, battre les pharaons pour une qualification à la Can ?

Absolument et cela revient dans les têtes de tout le groupe. On est jeunes et on a vraiment besoin du temps pour gravier les échelons pour que nous soyons habituellement aux rendez-vous dans les compétitions sportives continentales et mondiales. Vous savez que beaucoup des générations et des fédérations ont passé avant nous et ils ont dû longtemps patienter. Nous avons besoin beaucoup plus de temps pour que nous changions l’histoire du football comorien.

Vous évoluez désormais en Belgique dans un club de première ligue, quels sont donc vos pressentiments personnels vis-à-vis de votre performance sur le football ?

Personnellement je trouve assez satisfait de jouer en Europe, en Belgique précisément. Ça était pour moi une importance capitale d’évoluer en ligue 1 en Belgique, et de venir servir ma nation pour sa patrie et son privilège aux yeux du monde. Et en toute sincérité, j’avoue que la manière dont on a été accueilli à l’aéroport prince Saïd Ibrahim, je me suis senti plus en plus en forme avec une passion et volonté de contribuer pour mon drapeau et pour mon peuple. Je me suis donc persuadé qu’au sein de notre groupe, chacun a un esprit patriotique, et une espèce de passion afin de chercher la victoire.

En Un mot, rien ne fait plaisir pour un joueur que s’il se sente largement soutenu au stade par son public et j’ai confiance totale que nos supporteurs qui prient pour nous vont crier si fort au stade Malouzini afin de terrasser les pharaons, ce lundi. Ma passion est de gouter le privilège de la compétition continentale de 2021.  

Recueillis par Nassuf. M. Abdou  

   

 

 

L’équipe nationale des Comores, les Cœlacanthes affrontent cet après-midi, les Pharaons de l’Egypte au stade de Malouzini. Un match capital pour les comoriens. Cette rencontre s’inscrit dans les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun. Les supporters des Cœlacanthes restent toujours optimistes et comptent sur la performance de cette jeune équipe. « Ce soir, nous allons inhumer les Pharaons », croit Said Soilihi Abdou.

Des supporteurs des Coelacanthes en pleine fête

Les rencontres des Comores contre le Ghana, le Maroc, le Cameroun, et la victoire du jeudi dernier au Togo face aux Eperviers togolais, des grandes nations de football donnent de l’espoir aux supporters de l’équipe nationale des Comores, cet-après midi contre l’Egypte, vu la performance des Cœlacanthes lors de ces différentes rencontres. Tous les supporters y croient et chacun à son pronostic.

Ibrahim Saandi, un supporter des Cœlacanthes reste convaincu que l’équipe nationale, a un jeu pouvant humilié l’Egypte, même si l’équipe Egyptienne est bien expérimentée que les Comores. « J’ai ma conscience tranquille que nous allons battre l’Egypte à domicile. Notre équipe est plus performante. Sa qualité de jeu impressionne le monde entier surtout les équipes africaines. Chaque équipe qui affronte les Comores affirment que les Comores est une bonne équipe et a rencontré des grandes équipes du continent en faisant matchs nuls », a expliqué Ibrahim Saandi. « Nous croyons à la victoire. Les coéquipiers de Nadjim Abdou sont capables d’inhumer les Pharaons aux Comores », avance-t-il.

Pour Maoulida chaher, « de mon point de vue, je pense qu’il n’y a rien à craindre face aux Pharaons de l’Egypte. Nous ne pouvons surement pas dire qu’ils sont de même pied d’égalité mais, il suffit que nous nous mettions ensemble pour soutenir notre équipe. Nos jeunes sont en mesure de traverser ce lourd match sans exception. Il ne serait pas un simple match. J’ai confiance totale que notre équipe de Cœlacanthes gagnera avec un score de 2 à 0. Nous savons tous que ce n’est pas une mission, mais, il suffit beaucoup d’engagements. Nous pouvons y arriver à n’importe quel prix si on a la volonté de faire les choses. J’appelle aux jeunes de se mobiliser davantage pour mener ensemble la victoire », a-t-il exprimé. 

De sa part, Kassim Ali mesure l’expérience de l’équipe Egyptienne, une expérience qui sera défiée, selon lui, par les hommes d’Amir Abdou. « C’est une fierté pour nous de jouer avec une telle équipe. Nous avons un espoir de gagner avec les démarches déjà notées. C’est vrai que l’Egypte a beaucoup des joueurs à l’échelle mondiale mais les Comores se sont déjà préparées à y faire face. Nous avons confiance en ce match car, nous avons des bons joueurs notamment El Fardou, qui est aussi un meilleur buteur. Nous aurons un score de 2 à 0. Je pense que cette victoire nous permettra d’aller de l’avant. Soutenons donc l’équipe de Cœlacanthes pour le bien de nous tous », souligne-t-il.

Abdallah Soulé, un supporteur des Cœlacanthes ne doute pas quant à une victoire pour les Comores. « Je pense que c’est une meilleure opportunité pour notre équipe de montrer leur savoir-faire. Nous sommes derrières ces jeunes pour gagner ce match. La victoire de ce match nous donnera une bonne image à l’échelle mondiale. Ce n’est pas le titre qui montre une bonne personne mais plutôt sa volonté et son engagement de faire les choses. Notre équipe avec l’appui de notre fédération fait tous pour gagner ce match. C’est une mission pour tous les comoriens. Il est difficile de fixer un score parce que, ce n’est pas une simple équipe. Il est temps pour nous tous de faire notre mieux pour accompagner nos frères de Cœlacanthes », a-t-il expliqué.

 Said Soilihi Abdou croit aussi à la victoire. Selon lui, tous les comoriens vont savourer ce soir la victoire et ça sera une fête pendant toute la nuit. « Nous pensons que nous aurons les 3 points. Nous gagnerons ce match avec un score de 2 à 0. Nos joueurs sont capables de doubler leurs efforts pour gagner cette rencontre. Il n’y a rien à s’inquiéter. Je suis convaincu avec les engagements pris, tout ira dans le bon sens. Rien n’est facile dans la vie, mais, il suffit d’avoir confiance en soi même. Ce soir nous allons inhumer les Pharaons », mentionne Said Soilihi Abdou. 

KDBA                                                                                                   

 

Le principal gardien de but de l’équipe nationale des Comores, Ali Ahamada ne cesse d’inscrire son histoire footballistique. Il est le plus souvent l’homme du match lors des rencontres des Cœlacanthes. L’ancien toulousain devient l’âme des Cœlacanthes par sa performance, son talent. Un gardien de but qui ne chôme plus.

Ali Ahamada, gardien de buts des Coelacanthes

Avec une carrière internationale remarquable, le gardien de but des Cœlacanthes, Ali Ahamada donne de l’espoir aux supporteurs comoriens sur une possible qualification de la Can 2021. Son palmarès fait de lui, un meilleur gardien. L’équipe des Comores a bien préparé le début des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021 en battant celle de Guinée 1-0, le 12 octobre dernier à Versailles (France), en match amical, et en battant également en phase éliminatoire de la Can 2021, le Togo 1-0 le 14 novembre dernier à Lomé (Togo). Ce 14 novembre, le gardien de but, Ali Ahamada restera dans les annales du football Comorien. Il s’est parfaitement préparé ainsi que ses coéquipiers afin qu’ils soient au rendez-vous de la Can en 2021.

Il a débuté sa carrière en 2011 et ce n’est qu’en mars 2016, que l’ancien toulousain et enfant de Bambadjani Hamahamet s’est engagé avec l’équipe nationale des Comores. Depuis, il devient le premier gardien avec des arrêts exceptionnels. Ali Ahamada donne le meilleur de lui-même comme il a toujours fait. Le principal gardien de but de l’équipe nationale des Comores, Ali Ahamada ne cesse d’inscrire son histoire footballistique. Il est le plus souvent l’homme du match lors des rencontres des Cœlacanthes. L’ancien toulousain devient l’âme des Cœlacanthes par sa performance, son talent. Un gardien de but qui ne chôme plus.

Les supporteurs des Cœlacanthes sont confiants et ils encouragent le portier de 28 ans des Gombesa. Lors des rencontres des éliminatoires de la Can 2019 avec le Cameroun, le Maroc, Ali Ahamada a tout donné pour offrir ses coéquipiers et les supporteurs de l’équipe nationale, une victoire, une qualification, mais les équipes adverses avec leurs expériences ont renversé sa tendance.

Toutefois, avec les matchs éliminatoires en cours de la coupe d’Afrique des nations, Ali Ahamada a bien débuté. La rencontre de ce lundi avec les pharaons de M. Salah, le portier des Comores ne manquera pas d’exploits pour justifier son expérience, son ambition de jouer la Can 2021. Il ne veut pas oublier la prochaine Can. Le gardien de but, Ali Ahamada, lui, garde le souvenir d’une phase délicate pour son équipe. Il joue sa carte à fond. Ali Ahamada permet aux comoriens de connaître un coup de projecteur.

 

KDBA

Dans un entretien accordé à des journalistes sportifs mardi dernier, le sélectionneur de l’équipe nationale des Comores Amiredine Abdou s’inquiète de la situation critique qui prévaut actuellement au sein de la fédération de football des Comores, vis-à-vis des deux prochaines rencontres que vont faire face les cœlacanthes. « Si la décision venait de moi j’aurais préféré que la situation prenne fin pour penser d’abord aux deux prochaines rencontres, afin de mieux préserver la sérénité du groupe », déclare le coach de l’équipe nationale, les Cœlacanthes.

Amiredine Abdou, coach des Coelacanthes

Comment comptez-vous s’adapter pour une victoire dans ces deux prochains matches dans une telle situation irrégulière au sein de la fédération de football comorien ?

Cette situation qui prévaut au sein de la fédération de football des Comores n’est pas si simple et elle est loin de devenir favorable pour nous tous, et elle nous affecte  surtout dans une période où l’équipe nationale doit faire face à une double confrontation dont l’une de ces deux équipes dont l’Egypte, a un palmarès très accru au niveau du continent africain et mondial. Nous savons que l’Egypte a une triple coupe d’Afrique des nations. Si donc la décision venait de moi, j’aurais préféré que la situation prenne fin pour penser d’abord aux deux prochaines rencontres, afin de mieux préserver la sérénité du groupe. Par conséquent si la situation persiste de cette atmosphère, cela engendre une impasse pour nous, et j’allais dire même que nous avons tous manqué la faculté du patriotisme, car le moment est très mal choisi pour défendre des intérêts personnels. A ce stade, il serait mieux que tout le monde se préoccupe pour l’intérêt national.

Votre actuel mandant touche à sa fin ! Désirez-vous y rester ou vous avez d’autre projet pour l’avenir ? Si vous désirez y rester, qu’est-ce qui vous motive de rester toujours le coach ?

Avec toute sincérité, j’aimerai rester toujours à la tête des cœlacanthes, car rien n’est si merveille que de se sentir utile pour servir davantage son peuple. J’ai la passion et l’intention de porter beaucoup plus pour le développement du football comorien. Cela permettra l’histoire de nous juger devant les générations futures pour les bonnes empruntes qu’on a laissés à notre pays. Et ce qui me motive également de plus de rester à la tête de l’équipe, c’est la volonté, la détermination, encore une fois l’état d’esprit patriotique qui ont les joueurs des cœlacanthes. Tous cela constituent les grandes raisons qui me donnent l’envie de rester toujours coach des cœlacanthes. J’ai senti pareillement que chaque joueur des cœlacanthes a une véritable passion pour chercher la victoire et c’est la meilleure qualité pour un bon joueur et cela me fait plaisir de continuer ma mission au service du développement du football comorien. Tout le monde sait qu’avant mon arrivée, l’équipe nationale était « off » a une fois pris les commandes, ça commence à avoir une nouvelle dimension du classement mondial et continentale.

Vous avez certainement rencontré des difficultés pendant une période de 5ans, lesquelles ?

Les difficultés sont multiples puisqu’on est confronté à la réalité des problèmes du pays, la plupart des temps, il peut y avoir un problème lié au déplacement de nos joueurs, cela reste le défis qu’on doit vaincre en priorité, car il fait plaisir au sélectionneur de voir l’équipe au grand complet avec la possibilité d’entrainer. Si les conditions d’unir les joueurs sont réunis avec l’appui des supporters, on aura des résultats positifs pour les prochaines rencontres.

Quelles sont les perspectives envisagées pour s’imposer face à l’Egypte, une nation trois fois championne de la Can ?

Ce n’est pas du tout idéale de livrer le schéma tactique et technique avant match, mais à tout prix nous devons renforcer la ligne défensive pour ne pas encaisser des buts et si on arrive à tenir cette technique, ça va nous permettre de nous consolider à renverser la tendance des matches nuls ou des défaites, étant donné que nous avons des grands joueurs et qui ont des qualités rivales avec les différents joueurs des pharaons. Permettez-moi de vous rappeler que seul le football, la discipline sportive qui peut créer des surprises, et on l’a fait preuve face aux trois géants équipes de l’Afrique, tels que le Cameroun, le Maroc et le Ghana.

Recueillis par Nassuf. M. Abdou                   

 

 Entre un Algérie – Sénégal et un Maroc – Côte d’Ivoire, cette Coupe d’Afrique des Nations est prometteuse. Le résultat du tirage et la composition des groupes.

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations 2019 a donné son verdict devant le décor majestueux des pyramides de Gizeh. Le match d’ouverture de cette édition sera un Egypte – Zimbabwe.

Plusieurs groupes sont relevés avec notamment un groupe D composé du Maroc et de la Côte d’Ivoire ou encore un groupe C avec l’Algérie et le Sénégal. Le résultat complet du tirage : Groupe A : Egypte, Congo, Ouganda et Zimbabwe. Groupe B : Nigéria, Guinée, Madagascar, Burundi. Groupe C : Algérie, Sénégal, Kenya, Tanzanie. Groupe D : Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie. Groupe E : Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola. Groupe F : Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau.

Pour la première fois de l’histoire de la CAN, la compétition se jouera à 24 équipes au lieu de 16 auparavant. Une extension du tournoi qui permet à certains petits poucets de s’offrir une première participation. C’est le cas de la Mauritanie, de Madagascar et du Burundi. La Tanzanie et la Guinée-Bissau participent à la CAN pour la deuxième fois.

Voici donc le récapitulatif des groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Groupe A: Egypte, Congo, Ouganda et Zimbabwe.

Groupe B : Nigéria, Guinée, Madagascar, Burundi.

Groupe C : Algérie, Sénégal, Kenya, Tanzanie.

Groupe D: Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie.

Groupe E: Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola.

Groupe F: Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau.

Quels résultats pour les petits poucets ? Trois équipes vont jouer pour la première fois une Coupe d’Afrique des Nations. La Mauritanie a un groupe complexe avec la Tunisie, le Mali et l’Angola. Il faudra un véritable exploit pour que les Mauritaniens passent le premier tour. Pour Madagascar et le Burundi, ils se retrouvent ensemble dans la poule B avec le Nigéria et la Guinée. Un espoir subsiste pour l’une des deux sélections.

L’Egypte s’en tire bien. Même s’il faudra se méfier de toutes les équipes présentes à cette CAN 2019, l’Egypte, pays hôte de cette édition s’en tire bien. Les coéquipiers de Salah évitent l’Algérie, l’Afrique du Sud ou encore l’Angola et se retrouve dans une poule abordable avec le Zimbabwe, l’Ouganda. Seul le Congo pourrait véritablement embêter les Pharaons.

Source : Internaute

Eliminés au  stade Yaoundé pour la dernière journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations, les Cœlacanthes, mais, certaines autorités  croient toujours à une qualification. Alors que les Comores ont saisi le Tas de disqualifier le Cameroun, la délibération est le  mois de Mai prochain, à Genève.

L’équipe nationale des Comores

L’achèvement des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations sous  défaite derrière les dos des cœlacanthes, semble  affirmer l’absence des Comores  à la grande compétition continentale prévue en Egypte le mois de juin prochain. Par conséquent,  certaines autorités restent jusqu’à présent confiant  et s’optimisent  auprès de la commission internationale contre la discrimination sportive qui exige le tribunal arbitrage de Genève de prendre en considération l’article 92 de la CAF  pour disqualifier les lions indomptables Camerounais.

« Je suis confiant »

 A travers une émission sportive accordée par l’ancien président de Ngaya Club de M’dé Bambao, Mr Hussein Abdallah dans les plateaux de l’Ortc, ce dernier croie toujours à un gain de cause qui pourrait solliciter les Cœlacanthes à arracher leurs billets vers l’Egypte pour  la coupe d’Afrique des Nations. «  Je suis confiant et je croie toujours à un gain de Cause auprès du  Tas pour que les cœlacanthes puissent être qualifiés à la prochaine coupe d’Afrique, » lance  Houssein Abdallah, l’ancien président de Ngaya Club de Mdé.

Ce dernier, n’a pas manqué l’expression pour féliciter l’ancien président de la fédération Comorienne de Football Tourki Salim, dont selon lui, le foot Comorien a connu une vitesse  supérieure sur le classement continental te international du football. « Nous avons un bilan positif depuis l’arrivée du Tourki Salim à la tête de la FCF. Les Comoriens lui devaient un maximum de respect », lâche t-il.

Avant que l’émission touche à sa fin, l’invité dans les ondes de l’ORTC  remet en cause la corruption qui gagne le terrain sur le sol Comorien, et il prône d’être candidat aux prochaines élections de la fédération de football Comorien.

Les Comores ont déposé une requête au tribunal africain de sport avec 70 millions pour appuyer le dossier d’exclusion des Lions indomptables à la coupe d’Afrique des Nations vu que le Cameroun n’organise pas cette rencontre continentale. Aujourd’hui, le TAS ne s’est pas prononcé pour ou contre le Cameroun.

70 millions versées

Alors que le rêve des Comores n’a de vaincre les lions indomptables du Cameroun le 23 mars dernier au stade de Yaoundé, a échoué dans le cadre de la  dernière journée pour les  éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations, prévue le mois de juin prochain en Egypte, une autre chance est possible si… Le tribunal africain de sport reste sourd et muet, négligeant  la requête des cœlacanthes, qui exige l’application de l’article 92 au point de disqualifier la sélection Camerounaise de football dans la grande compétition africaine de football. L’inaction de la première instance de football africain  laisse  interpréter, que la loi n’est faite que s’appliquer spécifiquement aux petites nations comme les Comores.

« Les 70 millions perdues pour les Comores à la demande qu’une justice soit faite n’est qu’un vers d’eau guetté dans l’océan. Si le TAS reste taciturne sur ladite requête des cœlacanthes, c’est une façon de  privilégier les lions indomptables à prendre part à la prochaine coupe d’Afrique des Nations », dit-on. La fédération du football comorien attend toujours la part du gouvernement comorien.

 

Nassuf.M.Abdou

Le ton monte entre les Comores et la confédération africaine de football (CAF). Trainée devant le tribunal arbitral du sport (TAS) la sélection  insulaire qui demande l’application de l’article 92 du règlement et la disqualification du Cameroun pour la Can 2019.


Le président de la CAF

 Suite à la perte de son statut de pays hôte, l’instance panafricaine a sèchement  répondu aux Cœlacanthes par la voix de son président, Ahmad. «  Ce pays a fait trop de tapage (…) il faut que les Comores changent de discours. Ils sont quatrièmes de leur groupe. Même s’ils estiment que le Cameroun ne mérite pas être à la Can, le Cameroun vient de montrer sur la pelouse qui mérite la qualification. Tout doit d’abord se jouer sur le terrain » a d’abord taclé le Malgache au micro d’Afrique Média avant de répondre à la requêté des Comores sur le fond.

 « Quant à la victoire, sur le papier il faut vraiment des irrégularités pour que cela soit pris en compte. Notre règlement est clair. L’article 92 parle d’un retrait et d’un désistement. Et juridiquement ce n’est pas le cas. Donc l’article 92 ne s’applique pas. C’est la CAF qui a décidé de reporter la Can du Cameroun et de faire ce glissement (désormais en 2021 ndr). C’est un rapport, pas une annulation de la Can au Cameroun n’a argué Ahmad « le Cameroun n’est pas frappé par cet article que les Comores veulent utiliser. Et  faute de texte bien claire là-dessus, c’est le comité exécutif qui prend la décision », charge au (TAS) désormais de trancher.

Source : Afrik Foot

CAN 2019 : Quel sort pour les Comores !

CAN 2019 : Quel sort pour les Comores !

Les Comores, qui ont saisi le tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l’exclusion du Cameroun des qualifications pour la CAN 2019, devront patienter avant d’avoir une réponse. Les Comores finissent en quatrième position samedi dernier derrière le Malawi pour différence de buts.

L’équipe nationale des Comores

De l’espoir ? Le Tas va-t-il se proclamer en faveur des Comores ? Alors que les Cœlacanthes des Comores sont inhumés à Yaoundé le samedi dernier sur un score de 3-0, l’espoir de participer à la CAN 2019 est incertain pour les comoriens. Puisque la Caf, dit-on, joue en faveur de la Cameroun. La Caf ne respecte pas ses règlements. Le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), la Confédération africaine de football (CAF) avait retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Et les Comores, en invoquant l’article 92.3 du règlement de la CAF, avait donc demandé que le Cameroun soit suspendu deux ans. L’instance de son côté, avait annoncé que le pays serait chargé d’organiser le tournoi en 2021, provoquant un glissement de calendrier, puisque la Côte d’Ivoire, qui devait accueillir la compétition à cette date, attendra deux ans de plus.

Les avocats des Comores disposent d’arguments solides. Mais la CAF, pour calmer le jeu après avoir retiré l’organisation de la CAN au Cameroun, a préféré agir autrement en lui confiant l’édition 2021 et en la maintenant dans le groupe de qualifications. Le TAS n’a donc pas encore pu statuer sur le recours des Comores. Une procédure d’arbitrage est ouverte. Mais le calendrier n’est pas fixé.

La FFC, s’étonne également que le TAS lui ait refusé le bénéfice de la gratuité de la procédure, d’un montant de 21 200 euros, une somme importante pour une fédération aux moyens limités. Et la CAF refuse elle aussi, de s’acquitter de cette somme, obligeant la fédération comorienne d’avancer au total 42 400 euros. Au total, la procédure, entre les honoraires des avocats, la rémunération des magistrats qui vont arbitrer l’affaire et les frais administratifs, l’addition pourrait grimper à 140 000 euros pour la FFC.

La rédaction

La société Telma multiplie son partenariat. A travers une cérémonie de signature entre la société Telma et la fédération comorienne de basketball, hier à Moroni, la société Telma se dit prête à accompagner cette fédération sportive pour donner beaucoup plus de dynamismes au sport notamment le basketball. Un contrat de 5 ans et un partenariat d’envergure marquant une nouvelle étape le pays.

Les deux parties signent la convention de partenariat

Un nouvel horizon pour le sport aux Comores notamment le basketball comorien. La société Telma aux Comores s’apprête à porter main forte à la fédération comorienne de basketball. Lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord entre la société Telma et la fédération comorienne de basketball, Stephane Teyssedre, directeur général de Telma, s’est réjoui de cet accord qui va dans le sens de promouvoir le sport aux Comores en particulier le basketball. « Nous allons accompagner main à main la fédération comorienne de basketball pour son développement effectif », déclare-t-il. Selon lui, le protocole d’accord permettra à la fédération d’avoir une nouvelle visibilité et une autre forme. Dans un communiqué de presse publié par la société Telma, on peut lire, « Telma Comores apporte son soutien à 360° à la FCBB, appui aux ligues, mise à disposition d’offre et services, soutien financier et expertise. »

 La société Telma place le basketball en premier rang, puisque, « c’est une source de plaisir et de mixité, occupe une place de choix dans le cœur des comoriens. » Pour la société de télécommunication, « nous sommes fiers d’accompagner le renouveau du basketball comorien aux cotés de la FCBB avec une vision qui consiste à nous rapprocher encore et toujours de la population, des jeunes mais aussi les familles » lit-on dans le communiqué.

Quant au ministre de la jeunesse te du sport, Ladanti Houmadi, celle-ci salue cette initiative visant à donner beaucoup plus de couleurs pour le sport. Le basketball prend un pas en avant. Le président de la fédération comorienne de basketball, Saïd Ali Soultoine a manifesté la joie face à cet accord, qui, selon lui, « il s’agit d’un accord historique pour le basketball comorien. »

Kamal Saïd Abdou

Les Comores, qui ont saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l’exclusion du Cameroun des qualifications pour la CAN 2019, devront patienter avant d’avoir une réponse. Les Comoriens devront donc se déplacer au Cameroun le 22 mars pour un match décisif.

Amir Abdou n’est finalement pas vraiment surpris. « Quand on connaît le fonctionnement de la CAF, il ne faut pas s’étonner. Nous avons déposé notre dossier devant le TAS [Tribunal arbitral du sport, ndlr]. Et nous l’avons envoyé à la CAF. Laquelle, d’après nos informations, n’a pas encore envoyé le sien au TAS. Elle a encore quelques jours pour le faire. »

Le sélectionneur des Comores s’apprête à débuter à Châteauroux, à partir du lundi 18 mars, la préparation du match qui opposera son équipe au Cameroun, le 22 mars prochain à Yaoundé, pour la sixième et dernière journée des qualifications pour la CAN 2019 (21 juin-19 juillet), qui aura lieu en Égypte. Les insulaires, s’ils veulent rejoindre le Maroc, déjà qualifié dans ce groupe B, devront donc s’imposer face aux Lions indomptables. Les deux équipes avaient fait un match nul à l’aller (1-1), le 8 septembre dernier à Mitsamiouli.

« Il y a un règlement »

Pourtant, les Comoriens espèrent que le sort de ce groupe B se joue ailleurs que sur le terrain. Le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), la Confédération africaine de football (CAF) avait retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Et les Comores, en invoquant l’article 92.3 du règlement de la CAF, avait donc demandé que le Cameroun soit suspendu deux ans. L’instance, de son côté, avait annoncé que le pays serait chargé d’organiser le tournoi en 2021, provoquant un glissement de calendrier, puisque la Côte d’Ivoire, qui devait accueillir la compétition à cette date, attendra deux ans de plus, ainsi que la Guinée (2025 au lieu de 2023).

« Il y a pourtant un règlement. Nos avocats disposent d’arguments solides. Mais la CAF, pour calmer le jeu après avoir retiré l’organisation de la CAN au Cameroun, a préféré agir autrement en lui confiant l’édition 2021 et en la maintenant dans le groupe de qualifications. On a tout de même l’impression que quelque chose n’est pas normal », grince Amir Abdou.

On ne sait pas quand une décision sera rendue

Date butoir : le 18 mars à 12 heures. Le TAS n’a donc pas encore pu statuer sur le recours des Comores. « Une procédure d’arbitrage est ouverte. Mais le calendrier n’est pas fixé et on ne sait pas quand une décision sera rendue. Nous en sommes au début de la procédure », a confirmé à Jeune Afrique le service de communication du TAS, contacté le 14 mars. La Fédération de football des Comores (FFC) a par ailleurs transmis à la FIFA, et plus précisément à la Sénégalaise Fatma Samoura, la secrétaire générale, un courrier que Jeune Afrique a pu se procurer (document ci-dessous) pour l’avertir que sans intervention de sa part avant le lundi 18 mars à midi, elle saisira les tribunaux égyptiens (le siège de la CAF est basé au Caire).

La FFC, s’étonne également que le TAS lui ait refusé le bénéfice de la gratuité de la procédure, d’un montant de 21 200 euros, une somme importante pour une fédération aux moyens limités. Et la CAF refuse elle aussi, selon la FFC, de s’acquitter de cette somme, obligeant la fédération comorienne d’avancer au total 42 400 euros. Au total, la procédure, entre les honoraires des avocats, la rémunération des magistrats qui vont arbitrer l’affaire et les frais administratifs, l’addition pourrait grimper à 140 000 euros pour la FFC.

On a tout de même un peu le sentiment que la caf cherche à préserver le cameroun

Le tirage au sort de la phase finale de la CAN est prévu au Caire, le 12 avril prochain. « Nous n’avons aucune information. On a tout de même un peu le sentiment que la CAF cherche à préserver le Cameroun. D’ailleurs, Constant Omari, le vice-président de la CAF, avait déclaré que le Cameroun ne serait pas sanctionné sportivement. Alors qu’il y a un règlement. Il y a de quoi être en colère quand on entend de telles choses… Mais on se défendra jusqu’au bout », prévient Abdou.

Le sort de ce groupe B ne se jouera peut-être pas que sur le terrain, même si Ahmad Ahmad, le président malgache de la CAF, pense le contraire. « Je suis très confiant sur cette affaire. Nos arguments sont solides, et tout se décidera lors du match entre les deux équipes. Je rappelle que le TAS ne peut que rendre un arbitrage. Et s’il faut juridiquement saisir les cours compétentes, nous le ferons… ».

Source : Jeune Afrique