ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

De parents Comoriens, Zaydou Youssouf né le 11 juillet 1999, à Bordeaux, est un joueur Français d’origine comorienne. Âgé de 25 ans, ce milieu de terrain fait aujourd’hui le bonheur des comoriens depuis qu’il est vu poser avec le sélectionneur des Comores avec maillot des Cœlacanthes à la main. En rejoignant l’équipe nationale des Cœlacanthes, le rêve est devenu une réalité pour les nombreux supporters des Comores à travers le monde.

Formé au prestigieux centre de formation des Girondins de Bordeaux, Zaydou Youssouf s’est rapidement imposé comme un jeune talent à suivre. Après avoir signé son premier contrat professionnel en 2016, avec son club formateur, il a évolué avec ce club bordelais jusqu’en 2019. Ses performances convainquent l’AS Saint-Étienne, qui l’engage en 2019 à 2022. Là, Youssouf passe trois saisons avant de tenter une nouvelle aventure à l’international, cette fois au FC Famalicão, en Portugal.

Tout au long de sa carrière, Zaydou a eu la chance d’évoluer aux côtés de joueurs de renommée mondiale, dont Jules Koundé, avec qui il a été formé à Bordeaux. Cette expérience aux côtés de tels talents lui a permis de développer son jeu et d’affiner son sens tactique. En 2019, il porte même le brassard de capitaine de l’équipe de France Espoirs, preuve de sa stature et de son leadership sur le terrain.

Un choix d’honneur pour les Cœlacanthes

Si Zaydou Youssouf a connu un beau parcours en club, c’est son engagement avec les Comores qui fait jaser les Comoriens il y’a de cela quelques jours. Depuis plusieurs années, les supporters comoriens attendaient avec impatience son arrivée en sélection. La pression des fans, notamment celle des habitants de Madjoma, sa ville d’origine, ne faisait que croître. Pour Abdou, natif de ce village, c’est un rêve devenu réalité : « Nous sommes fiers, c’est comme un rêve pour nous, ses frères du même village de le voir sous le maillot des Comores avec ses frères. Je dirais que c’est aussi en quelque sorte un soulagement pour nous car des fois, on pouvait nous attaquer verbalement comme si son choix dépendait de nous », a-t-il expliqué.

Le nom du jeune milieu a circulé à plusieurs reprises parmi les spéculations sur une possible convocation en équipe nationale, en particulier durant le mandat d’Amir Abdou, mais il a fallu patienter jusqu’à ce que l’officialisation de sa venue ne soit confirmée. Lors d’une récente apparition avec le maillot des Cœlacanthes à la main, Zaydou a clairement marqué son attachement à la sélection comorienne, suscitant une immense joie parmi ses compatriotes.

Un renfort de taille pour les Cœlacanthes

Avec l’absence de remplaçant digne de ce nom après le retrait du capitaine historique Fouad Bachirou, Youssouf apparaît comme un renfort crucial pour l’équipe des Comores. Un milieu de terrain aux qualités indéniables, capable de briller tant dans la récupération que dans l’animation du jeu, il pourrait bien être la pièce manquante au puzzle des Cœlacanthes. D’ailleurs, sa présence dans la liste des convoqués pour la cinquième journée des qualifications contre la Gambie est attendue avec impatience par les fans.

Un avenir prometteur pour les Comores

La venue de Zaydou Youssouf renforce l’espoir de voir les Comores se hisser encore plus haut sur la scène continentale et internationale. Son expérience en Ligue 1, sa solide formation, ainsi que son expérience au sein de l’équipe de France Espoirs font de lui un joueur clé. Les supporters comoriens, qui ont toujours cru en son potentiel, voient en lui un leader capable de guider l’équipe vers de nouveaux horizons et un appel aux autres grands joueurs tel que Wesley Saïd ou encore Ayman Kari évoluant en ligue 1.

En attendant de voir son nom dans la prochaine liste du technicien Italien, les Comores gardent une louange espoir quant au prochain match contre la Gambie qui s’annonce très rude. Son apparition sur le groupe ne fera qu’augmenter les chances des Cœlacanthes à surpasser leur adversaire et ainsi confirmer leur ticket vers la Coupe d’Afrique au Maroc. 

Inmadoudine Bacar

Dimanche dernier, la fédération comorienne de football a rendu public devant la presse la décision de la CAF concernant le stade Omnisport de Maluzini après sa mission d’inspection en début de mois d’Octobre. En effet, ce stade emblématique des Comores, inactif depuis novembre 2023 en raison de son absence de certification, reste inapte à accueillir des rencontres officielles, et les Comores devront recevoir la sélection de Madagascar en terrain neutre.

Après une longue période d’incertitude et d’attente de la décision finale de la confédération Africaine de football sur le stade Maluzini, et les derniers travaux réalisés au sein du stade pour offrir à ce stade les infrastructures nécessaires et pouvoir recevoir les matchs, le stade reste toujours non conforme aux règlements régissant cette haute instance de football du continent. Rappelons-le, au début de ce mois d’octobre, une mission d’inspection de la Confédération Africaine de Football (CAF) a été dépêchée au stade Maluzini pour évaluer ses infrastructures notamment son état de pelouse.

D’après Ahmed Said Badrawi, chargé de communication de la fédération comorienne de football, malgré le travail significatif réalisé, le stade reste non homologué et manque encore quelques ajustements. « Le stade, depuis son inauguration en 2019 n’a jamais été homologué d’office par la CAF. Par ailleurs nous avions eu droit à des attestations de dérogation pour faire jouer les matchs officiels depuis cette date jusqu’ en Novembre 2023 », a-t-il expliqué. À l’issue de cette visite, le verdict est sans appel : le stade Maluzini ne pourra pas accueillir la rencontre tant attendue de qualification de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) contre Madagascar. Les Cœlacanthes, équipe nationale comorienne de football, devront donc disputer cette ultime confrontation sur un terrain neutre.

Ce choix est lourd de conséquences pour l’équipe nationale, qui se voit priver de l’avantage de jouer à domicile. Malgré les efforts déployés par les autorités pour améliorer les infrastructures sportives aux Comores, l’homologation du stade Maluzini reste un défi de taille.

Alors que les fans espéraient un retour des Cœlacanthes sur leur propre terre, cette situation met en lumière les difficultés d’équipement et de financement auxquelles sont confrontés les stades comoriens et suscite un désarroi incessant des supporters de cette équipe nationale.

Inmadoudine Bacar

La sélection féminine des Comores a signé une entrée remarquée dans la COSAFA Women’s Cup 2024. Engagées dans le groupe C aux côtés de la Zambie et de l’Angola, les Comoriennes ont ouvert leur parcours de la meilleure des manières en s’imposant (3-1) contre l’Angola lors de leur premier match. 

Dès la deuxième minute, Alicia Chanfi a donné le ton en inscrivant le premier but pour les Comores, propulsant l’équipe dans une dynamique offensive. À la 25e minute, Haloua Ahamada a creusé l’écart, confirmant la domination des Comoriennes en première période.

Au retour des vestiaires, Aliya Saïd inscrit le troisième but à la 48e minute sur un magnifique coup de pied arrêté, solidifiant l’avance des Comores sur l’Angola. Malgré une réduction de l’écart par Mari Da Silva à la 55e minute, les Comoriennes ont su garder leur avantage jusqu’au coup de sifflet final. Avec cette victoire, les Comores occupent la deuxième place du groupe C, à égalité de points avec la Zambie, victorieuse également de l’Angola. Ce match place les Comoriennes dans une position favorable pour la suite de la compétition. Aujourd’hui, elles affronteront la Zambie pour ce qui s’annonce comme un duel décisif dans la course à la qualification.

L’entraîneuse comorienne pourra compter sur la confiance acquise lors de cette première victoire pour pousser ses joueuses à se surpasser face à la Zambie. En cas de succès, les Comoriennes pourraient bien prendre la tête du groupe et se rapprocher d’une qualification historique dans cette compétition régionale.

Rappelons qu’Aliya Saïd, capitaine des dames Comorienne de cette sélection et best player de cette rencontre n’a pas hésité à manifester sa joie après la fin du match. « Première victoire de l’équipe, je suis très contente et fière de l’équipe », s’est-elle exprimée.

Désormais le football Comorien ne cesse de surprendre. Après les dernières performances des hommes de Stefano Cusin lors de leurs derniers matchs, leur gain de place au classement Fifa, c’est au tour des dames de prouver leur valeur sur le terrain en franchissant de nouvelle étape vers la consécration régionale. 

Inmadoudine Bacar

Football : Bonbon Ndjema a pris sa revanche

Football : Bonbon Ndjema a pris sa revanche

Samedi dernier, pour le compte de la deuxième journée du championnat d’élite de Ngazidja, Bonbon Ndjema a pris sa revanche contre le volcan club. Lors d’un match intense, les deux clubs de la capitale se sont livrés bataille et finalement la formation de Zilimadju est sortie vainqueur grâce à un but d’Alex et s’offre la tête du classement.

C’est au stade Hassane Soilihi que tout s’est déroulé samedi dernier. Après leur défaite en finale de la coupe d’Avenir face au même adversaire Volcan, l’USZ a cette fois imposé sa loi au vert d’Irungudjani en faisant   preuve de détermination et de résilience face à son rival juré de la capitale.

Durant le match, les occasions pleuvent des deux côtés mais c’est finalement Alex, nouvelle recrue de l’équipe de Zilimadju, qui inscrit le but, le seul de cette rencontre et offre la victoire à son club à la 73e minute de jeu. Ce but, tant attendu, a fait vibrer les supporters, marquant un tournant décisif dans ce match âprement disputé.

Parallèlement, d’autres rencontres cruciales ont eu lieu confirmant l’intensité de ce championnat d’élite notamment l’autre classico de la région de Mboiku opposant Fc Hantsindzi à Amical club de Chezani. Au bout des 90 minutes du temps règlementaire, c’est la formation de Hantsindzi qui l’a emporté d’une victoire serrée d’un but à zéro.  US Mbeni a malmené une équipe de Ntsudjini d’un but à zéro. Ce fut la première victoire de ce club nouvellement promu en première division après une lourde défaite de cinq buts à un lors de son premier match face au géant de Moroni Irungudjani.

FC Male a fini son match contre Ngaya Club sur un score neutre de 0 but. Aucun des deux clubs n’a réussi à faire la différence. Les deux clubs devront redoubler d’efforts pour obtenir des victoires lors des prochaines journées. Enfin, Coin Nord s’est imposé de deux buts à un face à Djabal FC. Grâce à cette victoire, Coin Nord a pris confiance quant à ses capacités à lutter avec les grands clubs de l’île telle que Djabal malgré son statut de nouvel club promu en première division cette année.

En effet, le championnat de Ngazidja se poursuit avec des confrontations toujours plus compétitives. 

Inmadoudine Bacar

La quatrième journée du championnat de deuxième division de Ngazidja a offert de belles performances sur les terrains, avec des équipes qui continuent de s’affirmer dans la course au titre.

Le FC Mvoubari a ouvert le bal avec une victoire solide (2-0) contre Elan Club, grâce à un jeu maîtrisé et une défense intraitable. De son côté, le FC Hahaya a dû se contenter d’un match nul (1-1) face à Fekandza, les deux formations se neutralisant après une rencontre disputée.

Aventure Club de Ouella a fait de bon résultat en s’imposant (2-0) contre USS, montrant une belle cohésion d’équipe. JACM Club, quant à lui, a réalisé une belle performance en battant Étoile du Sud (2-1) dans un match serré où chaque action a compté.

La journée a également vu Mlaouni Club et FC Mtsamdou se quitter sur un score nul (0-0), un résultat qui reflète l’équilibre entre les deux équipes. Apache Club, de son côté, a livré une véritable démonstration en s’imposant largement (4-0) face à Nkoini Club, montrant une attaque redoutable.

Twamaya FC s’est imposé avec autorité (3-1) contre AJSD Club, consolidant ainsi sa position de leader dans le classement en 4 journées. Enfin, Angelus Club qui a battu FC Chouani (3-1), clôturant cette journée riche en actions.

Avec des équipes de plus en plus compétitives, le championnat de deuxième division de Ngazidja continue d’offrir des rencontres passionnantes, où chaque journée peut faire basculer les dynamiques.

Inmadoudine Bacar

Maluzini, le seul stade que dispose le pays est en attente de son homologation. Dans une interview qu’il a accordé à Al-fajr, Djanffar Salim Allaoui, ancien ministre du sport rappelle  que le fait de ne pas jouer à domicile coûte énormément d’argent au gouvernement et à la fédération.

Vous étiez ministre de la jeunesse et du sport pendant presque 2 ans, pouvez-vous nous donner un aperçu de votre bilan ?

A mon passage au ministère des Sports, j’ai effectué des travaux de rénovation au siège du ministère, initialement en état de délabrement avancé. Un projet de réhabilitation de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) a également été soumis au gouvernement, et des discussions ont été amorcées avec l’ambassade de Chine pour poursuivre les travaux de remise aux normes du Stade Omnisports de Maluzini ainsi que la réhabilitation de l’INJS. Le programme « Un jeune, Un emploi » a été réactivé, avec la mise en place progressive des mécanismes nécessaires. Sur le plan sportif, la délégation nationale a brillé aux Jeux de la JIOI. On a remporté 14 médailles. Divers événements culturels et sportifs ont également reçu des subventions et un appui multiforme, tels que les Jeux de la Fraternité, le Festival des Arts Contemporains, et la participation de clubs locaux à des compétitions internationales. En outre, plusieurs projets artistiques, comme « Le Nouveau Chemin du Taarab », ont été soutenus, témoignant de l’engagement du ministère à promouvoir la jeunesse, le sport, et la culture.

Durant votre mandat à la tête du ministère, quels ont été les principaux défis que vous avez rencontrés ?

Les défis existent dans toute mission qu’on accepte d’assumer. En ce qui concerne le ministère que j’ai eu à occuper de 2022 à 2024, ils étaient nombreux. Il y a notre participation aux JIOI, les nombreux litiges ou crises à gérer dans les organisations sportives, le problème du financement des différentes activités organisées pu parrainées par le ministère, sans oublier l’accompagnement qui se devait irréprochable de notre équipe nationale de football.

Le stade Malouzini n’est pas homologué par la Caf. Les Cœlacanthes sont contraints à jouer à l’extérieur, quel est impact financier qui en résulte ? Et si possible, pouvez-vous nous donner en chiffre le manque à gagner ?

Nous avons un stade de 20 000 places. Si on connaît la billetterie des matchs internationaux l’on peut aisément faire le calcul. Mais  l’impact financier n’est pas l’aspect le plus préoccupant de cette affaire. J’ai récemment signé une tribune chez vos confrères d’Al-watwan où je donne mon point de vue sur ça. Le fait de ne pas jouer chez nous prive notre équipe du soutien de ses supporters, réduit ses chances de victoire et coûte énormément d’argent à notre gouvernement et à la fédération de foot, et prive en même temps les Comoriens de moments mémorables avec leur équipe.

Quelle est selon vous, la contribution du stade Maluzini dans l’économie du pays ?

En l’état actuel des choses, le stade ne contribue pas à l’économie du pays car il n’est pas rentable. S’il était rentable il aurait déjà pu autofinancer les travaux de sa remise aux normes pour pouvoir être homologué.

Vous avez trop misé sur le football mais d’autres disciplines comme le basketball et la pétanque sont encore dans l’ombre, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Et quelles sont les actions entreprises en faveur de ces disciplines ?

On s’est bien occupé des autres disciplines et d’autres domaines, comme je viens de vous le démontrer dans ma précédente réponse.

Propos recueillis par Kamal Saïd Abdou

Après des mois d’attente, animés par des matchs de préparation entre autres des coupes et tournois privés, le championnat de football de division 1 de Ngazidja a enfin repris le samedi 19 octobre 2024. Cette saison qui vient d’être entamée s’annonce déjà intense et pleine de surprises, à en juger par les résultats de la première journée.

Le samedi 19 octobre, au stade Hassani Soilihi, l’Union sportive de Zilimadju a fait une entrée tonitruante en début de saison. En effet, en infligeant une lourde défaite à l’USM, équipe récemment promue en division d’élite, le club de la capitale a tenu de montrer et asseoir son statut de champion en titre de Ngazidja.

 Sur son terrain, le Bonbon Ndjema n’a laissé aucune chance à l’équipe de Mbeni, s’imposant avec un score sans appel de 6 à 1. Ce résultat démontre non seulement la puissance offensive de l’USZ, mais aussi les défis auxquels les nouvelles équipes comme l’USM devront faire face dans cette compétition. Bien évidemment dans la même journée d’autres rencontres ont eu lieu  marquant aussi cette journée inaugurale.

Atomic Club de Ntsudjini qui s’est confirmé de rester dans l’élite lors de son dernier match lors de la saison dernière a fait match nul d’un but partout face au FC Hantsindzi, tandis qu’Amical Club a arraché une courte victoire  d’un but à zéro contre Coin-Nord.

Du côté de l’Etoile des Comores, l’équipe a pris le dessus sur le FC Male avec une victoire de deux buts à un et Fc Djabal d’Ikoni a également battu Alizé Fort sur le même score.

Cette première journée met en lumière la diversité des performances entre les clubs, avec des équipes historiques telles que l’USZ et Djabal Club confirmant leur statut, tandis que les nouvelles venues, à l’image de l’USM et Coin-Nord ont encore des choses à apprendre s’ils espèrent éviter la relégation. Et hier dimanche, Volcan club s’est imposé face à Ngaya club d’un score de 3 à zéro.

Suite à cela, la compétition s’annonce captivante avec des matchs serrés et des enjeux de plus en plus élevés et un football intense tout au long de la saison.

Inmadoudine Bacar

Lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, les Comores et la Tunisie se sont quittés sur un score de parité (1-1). La rencontre, qui s’est déroulée au stade Houphouët Boigny en Côte d’Ivoire, a vu les deux équipes se partager les points après une rencontre intense avec des occasions de part et d’autre.

Après une défaite des Tunisiens lors de la 3e journée des éliminatoires à domicile à Rades, les Aigles de Carthage ont cette fois tenu tête face à une sélection Comorienne assez imposante. Les Cœlacanthes, qui recevaient cette fois les Aigles de Carthage, en côte d’Ivoire ont réussi à contenir la pression tunisienne, montrant à nouveau leur capacité à rivaliser avec les plus grandes équipes du continent. Les Comores, rappelons-le, avaient réussi un exploit lors de la 3e journée en s’imposant face à cette même équipe tunisienne, affichant ainsi leur ambition dans ces qualifications.

Après une première période soldée par un score vierge, c’est les Comoriens qui ouvrent le compteur dès la 49e minute signé Faïz Selemani mettant ainsi la pression sur les Tunisiens qui, parviendront à égaliser à la 67e minute du jeu suite à un corner de Hannibal Mejbri ensuite concrétisé par Yassine Meriah.

Avec ce résultat, la Tunisie conserve la première place du groupe avec 7 points, tandis que les Comores restent à leur poursuite avec 6 points. Les deux équipes continuent de lutter pour une place en phase finale de la CAN 2025, et les prochains matchs s’annoncent décisifs pour la suite de la compétition. Les Cœlacanthes pourront se réjouir d’avoir obtenu un point précieux, mais devront redoubler d’efforts pour sécuriser leur qualification lors des dernières journées. De son côté, la Tunisie peut regretter de ne pas avoir pris sa revanche, après la défaite subie face aux Comoriens lors de la journée précédente.

A noter que la Tunisie qui a évité de justesse une deuxième défaite face aux Cœlacanthes préserve tout de même la tête du groupe A avec un point d’avance sur les Comores. Les quatre équipes de ce groupe ont tous encore la chance de se qualifier et rien n’est encore perdu.

Inmadoudine Bacar

Le stade Hassane Soilihi, anciennement connu sous le nom de stade Baumer, fait l’objet d’une réhabilitation majeure dans la capitale comorienne, Moroni. Ce stade, véritable symbole pour les amateurs de football de l’archipel, est entré dans l’histoire en étant le premier à posséder une pelouse synthétique dans la capitale. Le coût total du chantier est de 96 319 382 kmf pour une durée de 5 mois.

En plein capitale, le stade Hassani Soilihi demeure un espace sportif où régissent une majeur partie d’activités sportives du pays parfois interscolaire. Cependant, des problèmes d’infrastructures adaptées au besoin actuel notamment l’absence d’un éclairage adapté, ont mis en lumière la nécessité d’une modernisation.

L’incident produit récemment qui a dû conduire à l’interruption de la finale de super coupe en raison de manque de lumière  a ravivé énormément de critiques sur l’état des installations, en particulier le système d’éclairage, un élément crucial pour le déroulement de matchs dans la soirée.

Les travaux de réhabilitation en cours qui ont débuté le 15 septembre dernier prendra fin dans une durée de cinq mois et représente une opportunité pour améliorer ces infrastructures vieillissantes, permettant au stade de répondre aux exigences des compétitions nationales et des grands événements locaux.

Les travaux devraient non seulement porter sur la rénovation des tribunes centrales, mais aussi sur l’installation des sièges adaptés et performant, garantissant un espace confortable pour les supporters.

‹ »Nous avons pour mission de renouveler la toiture, construire un  nouvel espace VIP bien évidemment les vestiaires des joueurs notamment et enfin carreler la tribune centrale », indiqué Saindou, chef de chantier.

En somme, le stade Hassane Soilihi est un pilier du sport comorien. Sa modernisation est plus que nécessaire pour accueillir dignement les grandes compétitions à venir et pour offrir aux joueurs comme aux supporters une expérience de qualité.

Inmadoudine Bacar

La deuxième journée du championnat régional de Ngazidja Division 2 a tenu toutes ses promesses, le week-end dernier. Avec des matchs intenses et des scores serrés, la compétition s’annonce rude et amusant à l’avenir de suite de la compétition.

L’équipe d’Elan club qui était en déplacement à Chouani l’a battu au   score de un à zéro marquant sa première victoire après un match nul lors de sa  première journée contre Apache de Mitsamihuli. De son côté, Harlem a dû se contenter d’un match nul 1-1 face à Fc Hahaya,  qui avait été défait lors de son premier match contre Mlauni d’Itsinkudi Washili. Ce match nul lui a permis de marquer son premier point du championnat.

Le FC Mlauni et Kaz Club se sont quittés dos à dos (1-1), tout comme Apache et Aventure (1-1). De leur côté, le FC Mvoubari et Étoiles du Sud n’ont pas réussi à se départager en quittant le stade avec un match nul et vierge (0-0). Scellant alors un deuxième point en deux matchs pour les bleus de Nyumadzaha.

Dans les autres rencontres, JACM a imposé sa loi en s’imposant 3-1 face à Fekandza Club, tandis que l’AJSD Club de Dzoidju qui avait perdu en première journée s’est bien racheté en prenant le dessus face à l’US Séléa de deux buts à un.

Twamaya Club a également brillé en battant le FC Mtsamdu sur un score de trois buts à un amassant ses trois points de plus après de ceux de la première journée et est leader dans ces débuts. Enfin, Angelus Club s’est montré plus réaliste en battant Nkoini sur un score serré de un but à 0, confirmant l’intensité de cette journée.

Rappelons que Nkoini club est l’un des clubs nouvellement promu en deuxième division. Cette deuxième défaite de suite n’arrange pas ce club de la région d’Itsandra.

Avec ces résultats, le championnat se resserre, et les équipes se livrent une bataille acharnée pour rester en haut du tableau. Les prochaines journées s’annoncent tout aussi passionnantes.

Inmadoudine Bacar