Dans l’histoire du football de l’océan Indien, les affrontements entre les Comores et Madagascar ont souvent tourné en faveur des Bareas. Sur neuf rencontres disputées, Madagascar a enregistré huit victoires, tandis que les Comores n’ont réussi à arracher qu’un match nul. Alors que ces deux nations se retrouvent dans le même groupe A des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, l’enjeu est tout autre : chacune d’elles espère décrocher une seconde qualification historique à cette prestigieuse compétition continentale, aujourd’hui.

La Tunisie, leader du groupe avec trois points, est bien placée après sa victoire contre Madagascar jeudi dernier, laissant les Comores et la Gambie avec un point chacun, et Madagascar en bas du classement avec 0 point.
 Mais rien n’est encore joué, et le match de ce lundi 9 septembre entre les Comores et Madagascar promet d’être un moment décisif pour la suite de ces qualifications.

Du côté comorien, l’équipe espère utiliser l’avantage de jouer en terrain neutre pour décrocher sa première victoire de la campagne. Après avoir montré une belle résilience face à la Gambie lors de leur match nul, les Cœlacanthes sont déterminés à franchir un cap crucial. L’entraîneur et les joueurs ont intensifié leurs préparations, conscients de l’importance de ce derby.

En face, Madagascar, bien que meurtri par sa défaite contre la Tunisie, est loin d’avoir dit son dernier mot. Les Bareas, forts de leur histoire contre les Comores, arrivent avec l’intention de prouver qu’ils peuvent encore renverser la vapeur dans ce groupe. Pour eux, une victoire à l’extérieur contre les Comores serait le premier pas vers une possible qualification. Pour Certains, il est plus une obligation que devoir que les Comores remportent la victoire.

‹‹ Le derby de l’océan Indien est donc bien plus qu’un simple match de football. C’est une confrontation entre deux nations voisines qui cherchent à écrire un nouveau chapitre de leur histoire footballistique › ›, a fait savoir Amirdine un supporter des Cœlacanthes.

Et de poursuivre : ‹‹ une victoire aujourd’hui pourrait changer le destin des Cœlacanthes en brisant non seulement le cycle infernal mais ça serait aussi une occasion d’atteindre ses objectifs d’autant plus que le sélectionneur de l’équipe Comorienne vise depuis sa nomination, la qualification à la CAN 2025 au Maroc › ›.

Inmadoudine Bacar

Mercredi dernier, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2025, les Comores ont reçu la Gambie au Maroc. Les deux équipes se neutralisent (1-1) et chacune est répartie avec un point et un but.

Pas de vainqueur entre les Comores et la Gambie qui s’affrontaient mercredi dernier pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2025. A l’issue de la rencontre, les deux équipes se sont séparées sur le score de 1-1. Tout s’est joué au cours de la première période dans cette rencontre du groupe A. Les Comores ont été les premières à ouvrir le score à la 37e minute sur un coup franc bien frappé du capitaine Youssouf M’Changama.

Un avantage qu’ils ne réussiront pas à conserver avant la pause puisque dans le temps additionnel, la Gambie égalise grâce à Musa Barrow (45+1).

En deuxième période, les Scorpions gambiens seront plus entreprenants, dominant le match en matière de possession et en nombre de tirs, mais ils ne réussiront pas à transpercer la défense comorienne bien gardée entre autres par le nouveau venu Warmed  Omari et Kassim Mdohoma.

Pour multiplier ses chances, le sélectionneur des Cœlacanthes a revu son attaque en changeant poste par poste Myziane, Rafik et Selemani remplacés par Ben El Fardou, Faïz Matoir et Ben Djaloud. Après ce changement, les Comores tenteront également en seconde période d’inscrire un deuxième but en enchaînant les tentatives mais sans y parvenir.

Plus rien ne sera donc marqué, obligeant les deux équipes à se séparer sur le score d’un but partout. « La Gambie est une équipe coriace et les Comores ont réussi à les tenir en échec. Certes nous avons visé la victoire malgré tout », a fait savoir Abdourazak Hilali, un supporter des Cœlacanthes.

Jusque-là, les Comores n’ont pas obtenu les résultats escomptés dans cette première journée. Cela dit en attendant d’être reçu lundi par son voisin de l’océan Indien, Madagascar, rien n’est encore perdu. Les protégés de Stefano Cusin peuvent encore remonter la pente.

Inmadoudine Bacar

Sous l’égide de la FIFA, hier à l’hôtel Retaj, une vingtaine d’instructeurs d’arbitres comoriens ont assisté à l’ouverture d’une formation destinés à améliorer leur capacité et permettre davantage le développement du football local.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de la Fédération de Football des Comores, Hamid Mohamed a chaleureusement remercié la FIFA pour son engagement indéfectible en faveur du développement du football comorien. Il a souligné l’importance de cette formation, non seulement pour renforcer les capacités des arbitres locaux, mais aussi pour promouvoir un environnement de jeu plus sûr et plus respectueux, en luttant contre toute forme de violence dirigée à leur encontre. « Monsieur l’instructeur FIFA, Joseph, instructeurs avancés de la FFC, chef de département des arbitres aux Comores, c’est un grand honneur d’être là parmi vous pour la cérémonie d’ouverture de formation instructeurs arbitres FIFA. Je me réjouis de la présence de cet expert Fifa à ce cours de MA. Ceci témoigne de l’attachement FIFA au développement du football Comorien », a-t-il exprimé.

« Au nom de la FFC, je tiens également à réitérer nos remerciements à la Fifa d’avoir voulu tenir ce cours une énième fois au profit des 20 instructeurs, nos remerciements à l’endroit du président de la fédération comorienne de football ainsi qu’au membre du comité exécutif ››, a-t-il ajouté.

Pour le secrétaire général de la FFC, l’objectif de cette initiative est de doter les arbitres comoriens des compétences nécessaires pour faire face aux défis sur le terrain, tout en veillant à ce qu’ils puissent officier dans des conditions optimales, à l’abri des pressions et des violences qui minent souvent la pratique du football.

« Ces cours MA FIFA rajoutés à ce que vous avez eu l’année dernière devrait vous permettre de contribuer à l’enseignement de nos arbitres dans vos localités respectifs », a précisé Hamid Mohamed. Cette formation, sous la direction experte de l’instructeur FIFA, s’inscrit dans une démarche globale de la FIFA visant à professionnaliser le corps arbitral et à garantir une meilleure qualité de l’arbitrage dans toutes les compétitions.

Cet événement témoigne du soutien continu de la FIFA à la Fédération Comorienne de Football et réaffirme l’importance du développement des compétences techniques et humaines des acteurs du football local. Les instructeurs présents sont appelés à jouer un rôle clé dans la transmission de ce savoir à travers le pays, contribuant ainsi à l’essor du football aux Comores.

Avec des telles initiatives, le football comorien continue de franchir des étapes importantes, se dotant des moyens nécessaires pour rivaliser sur la scène régionale et internationale.

Inmadoudine Bacar

Compte tenu des circonstances du stade Maluzini non homologué par la CAF pour ces premiers tours éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2025, l’équipe nationale des Comores va pour la première fois depuis 2019 recevoir son adversaire, qui est la Gambie en match officiel  à l’extérieur du pays. Une situation alarmante qui ne passe pas inaperçu et anime l’opinion générale des supporters des Veri-pia. Néanmoins, les supporters y croient.

Alors que l’équipe se prépare à affronter la Gambie sur un terrain étranger, aujourd’hui, les yeux de toute la nation comorienne sont tournés vers Marrakech, avec l’espoir que l’équipe saura transcender cette épreuve et continuer son chemin vers la CAN 2025.

Inauguré en 2019, le stade Omnisport de Maluzini n’a pas réussi à répondre aux exigences de la CAF en matière d’infrastructures et de sécurité, ce qui a privé  les Comores de l’avantage de jouer devant leur public.

Face à cette situation, les supporters des Veri-pia qui ont toujours été un atout majeur pour l’équipe nationale, sont partagés.  Certains estiment que les joueurs, en tant que professionnels, devraient être capables de se surpasser sur le terrain, peu importe la présence ou non des supporters.

« Un joueur professionnel doit montrer sa valeur sur le terrain, indépendamment des circonstances extérieures. L’absence de supporters ne devrait pas être une excuse », soutient Amirdine, fervent supporter des Gombesa.

Quant à l’entraîneur des Cœlacanthes, Stefano Cusin, il partage ce même avis et a tenté de minimiser l’impact de cette situation lors d’une récente conférence de presse, en  évoquant des cas similaires à celui-ci. « Nous avons déjà été confrontés à ce genre de situation par le passé, et cela ne nous a pas empêché de gagner nos matchs. Certes, ce n’est pas l’idéal, mais nous sommes préparés à surmonter cet obstacle », a-t-il déclaré avec optimisme. Cette rencontre  contre la Gambie sera un test crucial pour les Comores, qui cherchent à se qualifier pour leur deuxième Coupe d’Afrique des Nations.

Le choix du stade de Marrakech, qui a déjà accueilli des matchs internationaux, pourrait offrir une alternative digne pour les Cœlacanthes, mais l’absence de leurs fervents supporters pourrait bien se faire sentir. Une autre partie des fans considère que l’absence du public comorien pourrait affecter le moral des joueurs. « La foule, l’ambiance, les chants, tout cela joue un rôle important sur le mental des joueurs. C’est un élément qui peut faire la différence dans un match serré. Toutefois comme l’a annoncé le coach ça ne devrait pas constituer un handicap majeur pour les joueurs et on espère que ceci soit la première et dernière fois que nos ambassadeurs vont devoir vivre cette expérience», argue une autre supportrice répondant au nom de Nachiati.

Les Comores, bien que privées de leur stade et de leurs supporters, doivent relever un défi de taille aujourd’hui contre la Gambie. L’issue de cette rencontre pourrait bien dépendre de la capacité des joueurs à compenser l’absence du soutien du public, en se montrant solides mentalement et en faisant preuve d’une grande détermination sur le terrain et faire du Maroc, hôte temporaire des Cœlacanthes, le nouveau théâtre d’une  victoire historique pour les protégés de Stefano Cusin.

Inmadoudine Bacar

Une affaire mystérieuse. À une semaine seulement après leur départ vers la métropole, les quatre jeunes espoirs issus du championnat d’élite de Ngazidja, qui ont été repérés par l’agence Cosporama et envoyés en France pour un stage footballeurs professionnels ont préféré prendre la poudre d’escampette que de poursuivre leur rêve de devenir des footballeurs professionnels. Une action qui a provoqué, une onde de choc au sein de la communauté sportive comorienne.

« Le projet était prometteur », a affirmé Houssalam. Détectés par Cosporama, une agence spécialisée dans la détection de jeunes talents, quatre joueurs ont été sélectionnés pour passer des tests au sein du Havre FC, un club français de renom. Cette opportunité représentait une chance inouïe de passer de l’élite régionale de Ngazidja à un niveau professionnel en Europe.

Cependant, à peine une semaine après leur arrivée en France et après avoir effectué trois stages, les quatre jeunes ont choisi de prendre la fuite que de poursuivre leur stage.

Selon Houssalam, l’agent détecteur qui avait organisé le stage avoue n’est pas comprendre la décision de ces jeunes, alors qu’ils avaient devant eux des opportunités d’évoluer dans clubs professionnels quel que soit l’issue du stage.

« Ils avaient une chance unique de faire carrière dans le football professionnel. En prenant la fuite, ils ont gâché cette opportunité », déplore-t-il. « S’il s’avère qu’avec le Havre les choses tournent courtes, d’autres clubs allaient les prendre », a-t-il ajouté.

Selon les indiscrétions, les familles de ces jeunes ont déboursés des sommes colossales pour le voyage de leurs progénitures. Des sommes allant à 8000 euros chacun. Raison pour laquelle certaines personnes estiment qu’ils ont fait le bon choix de quitter les stages avant même leur fin, au risque de devoir retourner aux Comores, s’ils ne sont pas retenus.

Un argument réfuté par Houssalam qui concède que certes qu’ils ont reçu des sommes des mains des familles des concernés mais qu’ils s’étaient convenus au départ que ces sommes allaient être utilisées pour compenser la prise en charge de ce projet.

Dans un contexte où les perspectives de vie sont limitées aux Comores, ces jeunes pourraient, même sans football, avoir une vie meilleure en France. Cet épisode soulève de nombreuses questions sur la réalité des jeunes footballeurs comoriens et leur avenir. Entre le rêve de briller sur les terrains européens et la dure réalité d’une vie précaire aux Comores, ces jeunes ont fait un choix qui, bien que controversé, reflète peut-être une situation plus complexe qu’il n’y paraît. L’avenir dira si leur décision était judicieuse, mais pour l’instant, elle reste un sujet de débat intense dans la communauté sportive comorienne.

Inmadoudine Bacar

La sélection nationale des Comores est désormais au grand complet au Maroc, où elle se prépare pour les 1ère et 2ème journées des éliminatoires de la Can 2025. Dès dimanche dernier les hommes de S. Cusin ont débuté les séances d’entrainements. Warmed Omar, le dernier joueur attendu et nouveau dans le groupe, a rejoint ses coéquipiers dimanche dernier. Son arrivée marque la fin des préparatifs logistiques, et l’équipe est maintenant prête pour ses prochains matchs.

Le groupe de Stefano Cusin a atteri au Maroc depuis vendredi dernier pour la préparation des matches contre Gambie et Madagascar prévus les 4 et 9 septembre prochain. Concernant le groupe, comme l’a déclaré précédemment, le coach reste confiant et  fidèle à sa promesse. Pour lui, seul le travail paie. En espace de 9 mois, il a réussi à insuffler un esprit de compétition et une dynamique positive au sein du groupe.

« Les joueurs montrent toujours une détermination et une motivation exemplaires, prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes pour porter haut les couleurs de leur pays », a indiqué le sélectionneur, Stefano Cusin.

Les Cœlacanthes sont désormais au grand complet pour débuter les éliminatoires de la Can 2025. Avec l’arrivée de tous les joueurs, l’équipe est prête pour ses prochains matchs contre la Gambie et Madagascar.

Au sein du groupe, une majorité des joueurs  à l’instar de Warmed Omari, Faïz Selemani, Myziane Maolida et Ben Elfardou ont connu   un mercato estival rempli mais cela ne les a pas empêchés de rejoindre le reste du groupe et leur intégration s’est faite sans heurts. Cette cohésion est un atout majeur pour les Comores, qui espèrent tirer parti de cet esprit d’équipe pour réaliser de belles performances lors des prochaines échéances.

Les supporters comoriens attendent avec impatience ces rencontres, espérant voir leur équipe briller sur la scène internationale. Le groupe, soudé et déterminé, promet de tout donner pour répondre à ces attentes.

Inmadoudine Bacar

L’international comorien, Faïz Selemani poursuit son ascension dans le football. À seulement quelques jours du rassemblement des Cœlacanthes pour les qualifications à la CAN, le franco-comorien vient de quitter Al-Hazem relégué en seconde division à destination d’Al-Riyadh. Un club évoluant dans l’élite saoudienne.  

Après une pré-saison passée à Al-Hazem, le joueur Faïz Selemani s’est retrouvé une nouvelle équipe au sein même du championnat Saoudien. Une signature qui marque une nouvelle étape dans sa carrière de milieu offensif.  Selemani, qui s’est distingué par sa polyvalence et ses qualités techniques, rejoint les Rouge et Noir de Riyad sous la houlette de l’entraîneur français Sabri Lamouchi.

Ce transfert marque un pas important pour l’ancien joueur de Courtrai, qui espère se faire un nom dans l’un des championnats les plus compétitifs de la région asiatique. L’expérience de Selemani en Europe, notamment en Ligue 1 avec Lorient et en Belgique avec le KV Courtrai, devrait être un atout pour son nouveau club. Sous la direction de Sabri Lamouchi, connu pour sa rigueur tactique et son expérience internationale, Selemani aura l’opportunité de continuer à progresser et à montrer tout son talent sur la scène saoudienne. 

Ce transfert s’inscrit également dans une tendance plus large de la Pro League saoudienne, qui attire de plus en plus de joueurs internationaux de renom. Faïz Selemani, âgé de 29 ans, apportera à Al-Riyadh son expérience ainsi que ses performances individuelles, et les supporters du club espèrent qu’il jouera un rôle clé dans les ambitions de leur équipe cette saison.

Le Comorien continue ainsi de porter haut les couleurs de son pays, contribuant à la visibilité des athlètes comoriens sur la scène internationale.

Inmadoudine Bacar

Mercredi dernier, le gouvernement comorien et la république populaire de Chine respectivement représentés par le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali et l’ambassadeur de Chine aux Comores, Guo Zhijun ont signé à Mitsoudje, le contrat de construction d’un gymnasium multifonctions de 2000 places, d’une piscine olympique de 1000 places, incluant une zone commerciale, un parking et une zone verte autour des installations.

C’est un défi de taille mais assigné à un partenaire de choix, la Chine, qui a déjà conquis  les cœurs du  monde de son architecture moderne. Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali avec l’ambassadeur de la république populaire de Chine à Moroni, Guo  Zhijun, ont procédé mercredi dernier, à la signature officielle des lettres d’échanges pour la construction du gymnase et la piscine olympique  dédiées pour la prochaine édition des jeux des iles de l’océan indien prévue en août 2027 aux Comores.

La cérémonie a eu lieu en présence de la ministre des sports assurant l’intérim du président de la république, à Mitsoudje,  où abriteraient ces deux infrastructures sportives aux normes internationales.

Guo Zhijun, l’ambassadeur de la Chine aux Comores souligne de son côté que la construction de deux infrastructures sportives revêt une importance capitale pour le développement sportif en Union des Comores.

Selon lui, ce projet pourra jouer un rôle prépondérant  pour améliorer l’image et assurer l’influence  des Comores sur la scène régionale et internationale.

« J’espère comme tant d’autres ici présents que ce projet soit bénéfique au développement et à l’épanouissement de la jeunesse comorienne », a exprimé le diplomate chinois avant d’ajouter que, « la république populaire de Chine à travers son président Xi Jinping, a donné son feu vert pour le projet de construction d’un gymnasium multifonctions de 2000 places et d’une piscine olympique de 1000 places, comprenant une zone commercial, un parking et une zone verte autour des installations ».

Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali a tenu à rappeler que, les installations de 8600 mètres carrés, qui vont être construites à Mitsudjé, ne seront pas seulement utilisées par les jeunes de Hambu, mais dit-il, toutes seront dédiées à tous les jeunes comoriens inspirés du monde de l’athlétisme.

Nassuf.M.Abdou

Samedi dernier à la défense Arena de Paris, les deux derniers athlètes comoriens ont terminé leur parcours aux jeux olympiques de Paris. Malgré des performances solides, Meecha Saadi, première de sa série et Hachim Maarouf, 3ème dans la course ne pourront pas continuer la suite des épreuves en raison de leur classement général.

Après le parcours insatisfaisant de Hassane Hadji et Andy Barat mardi dernier, les Comores s’attendaient à un dernier espoir de mieux finir avec au moins une médaille dans ses jeux d’été de Paris 2024. Après une bonne préparation de la jeune nageuse Maesha Saadi, l’après-midi du samedi 3 août dernier, la jeune de 17ans a brillamment remporté sa série avec un temps de 29.60, au 50m nage libre devant 7 autres participants à la défense Arena de Paris.

Cela dit, malgré cette réussite, elle ne serait pas qualifiée pour les phases suivantes à cause de sa position au classement général qui s’est avéré 57e. Bien qu’elle ne puisse plus continuer la compétition, les Comoriens sont tous fiers et derrière elle pour sa belle prestation lors de sa toute première participation en compétition internationale.

De son côté, Hachim Maaroufou a terminé troisième avec un temps de 10.44, derrière Christopher Borzor (Haiti) et Marcos Santos (Angola). Malgré une performance aussi solide, Maaroufou ne sera pas qualifié. Ces résultats témoignent de la passion et du talent des athlètes comoriens.

Leur participation et leurs performances aux jeux olympiques de Paris inspirent et renforcent la détermination de nombreux jeunes sportifs aux Comores. « Leurs efforts méritent d’être salués et reconnus, car ils ont porté haut les couleurs de notre pays sur la scène internationale. Les Comores après ces expériences peuvent être fières de leurs représentants qui, malgré les défis et les obstacles, continuent de se battre et de progresser », a déclaré un membre du Cosic.

Les regards se tournent maintenant vers l’avenir, avec l’espoir que ces expériences et ces leçons tireront les athlètes comoriens vers de plus grands succès dans les années à venir. 

Inmadoudine Bacar

Samedi dernier, au stade Maluzini, la fédération comorienne de boxe (FCB) a organisé son tout premier championnat national de boxe anglaise aux Comores. La cérémonie s’est déroulée en présence de la première dame, Ambari Daroueche, de la ministre des Sports, Inayati Sidi, ainsi que d’Alexandra Le Rohellec du SCAC de l’ambassade de France, qui ont contribué à faire de cette journée un succès retentissant avec un total de 11 combats.

Avant le début des combats, le public a eu le plaisir d’assister à un show spectaculaire offert par le célèbre artiste Dadiposlim. Ce moment de divertissement a su captiver l’audience et a parfaitement lancé les festivités.

Ensuite, au nom de la FCB, son vice-président le capitaine Loukman Azali a officiellement lancé le championnat de boxe anglaise aux Comores session 2023-2024. Dans son mot d’ouverture, le vice-président a exprimé sa gratitude aux autorités et personnalités présentes pour leur honneur et leur soutien.

« Je remercie en amont tous les partenaires  et sponsors de la fédération, notamment l’ambassade de France, Telma, Comores Câbles, et Vijay-Import, sans qui ce championnat n’aurait pas pu avoir lieu », a-t-il exprimé.

Après un spectacle qui s’est déroulé sous un climat de fair-play entre boxeurs de différentes catégories, au total, 11 combats ont eu lieu, offrant aux spectateurs des moments de grande intensité et de suspense. Chaque boxeur a donné le meilleur de lui-même, démontrant ainsi le talent et la détermination des athlètes comoriens.

À l’issue des combats, tous les participants sont repartis avec une médaille et un certificat de mérite, récompensant leur engagement et leur participation à ce championnat inaugural. Cet événement marque un tournant pour la boxe aux Comores, ouvrant la voie à de futures compétitions et à une reconnaissance accrue de ce sport dans l’archipel.

Les officiels et médecins présents pour accompagner cette journée ont à leur tour été décorés pour le travail remarquable et professionnel dont ils ont fait preuve tout au long de la compétition. En somme, le succès de cette première édition augure de belles perspectives pour l’avenir de la boxe comorienne, et nul doute que de nombreux autres talents émergeront sur le ring dans les années à venir.

Inmadoudine Bacar