La pensée de Xi Jinping sur la diplomatie est le dernier acquis du marxisme au 21e siècle sur le plan diplomatique.
La pensée de Xi Jinping sur la diplomatie, fidèle au matérialisme historique et dialectique, applique de manière scientifique les positions, les vues et les méthodes marxistes, veille à l’association entre la théorie et la pratique et à l’unité entre la théorie de la connaissance et la méthodologie, discerne en profondeur la tendance de développement de notre monde, envisage de manière globale les interactions entre la Chine et le reste du monde, et saisit la loi régissant la mondialisation et la gouvernance mondiale dans le mouvement des contradictions entre les forces productives et les rapports de production et entre l’infrastructure économique et la superstructure.
Une transformation créative et un développement novateur
La pensée de Xi Jinping sur la diplomatie est un nouveau développement qui s’inscrit dans la brillante culture traditionnelle chinoise. Nourrie de la culture traditionnelle chinoise, la pensée de Xi Jinping sur la diplomatie l’enrichit de nouvelles dimensions contemporaines empreintes d’humanité, et a réalisé ainsi une transformation créative et un développement novateur. La vision de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité illustre la belle aspiration à un monde de grande concorde pour tous. Le Secrétaire général Xi Jinping s’est inspiré de l’esprit de l’ancienne Route de la Soie et a avancé de manière créative la grande Initiative « la Ceinture et la Route ». Cet acquis important de la civilisation humaine a été ainsi transformé en bien public mondial au service de la coopération internationale et du développement partagé qui gagne un soutien et une adhésion toujours plus grands des pays du monde.
Développement des acquis de la théorie diplomatique chinoise
La pensée de Xi Jinping sur la diplomatie est un développement sur la base des acquis de la théorie diplomatique de la Chine nouvelle. La pensée de Xi Jinping sur la diplomatie, qui s’est développée dans la continuité, a porté à une nouvelle hauteur la pensée diplomatique des équipes dirigeantes de la Chine nouvelle de plusieurs générations, et renforcé le système théorique de la diplomatie chinoise.
Le pays tout entier est extrêmement touché par le quasi état de siège de Ntsudjini depuis le 6 juillet. Des nombreuses arrestations sont opérées. Mais quel est donc l’objectif du pouvoir ? Pense-t-il pouvoir s’imposer par la force ? Faire régner la terreur comme à l’époque des mercenaires ou des comités ufwakuzi ? Ne devrait-il pas méditer sur la fin lamentable de ces régimes ?
Dans son discours en comorien du 06/07/20202, le président Azali a longuement insisté sur la paix, la stabilité non seulement comme une tradition comorienne précieuse mais aussi comme condition de base indispensable à tout développement. Malheureusement sa conception de la stabilité, la soumission à ses desiderata arbitraires, ne peut que conduire à l’instabilité. Pire encore, elle pousse à la révolte des nombreux jeunes qui peuvent penser qu’ils n’ont rien à perdre, ces jeunes qui, faute de perspectives, se hasardent sur le chemin de l’exil au péril de leur vie.
Peut-il y avoir paix et stabilité sans un respect strict des lois du pays, sans une justice équitable. Peut-on maintenir en prison des dirigeants politiques des années durant sans procès et faire croire croire qu’on œuvre pour la paix. Même sous les mercenaires de Bob Denard, on ne passait pas des années en prison sans jugement. Ils organisaient des parodies de procès. Fermer ainsi les yeux, se boucher les oreilles et détenir pendant plus de deux ans un ancien président de la république, pendant plus d’un an un ancien gouverneur d’une île, c’est absolument intolérable, indigne. C’est incontestablement un facteur d’instabilité. C’est aussi un témoignage de faiblesse du qui traduit régime.
Pour en venir aux événements liés à la fête nationale, il est clair que la décision d’interdire les célébrations pour cause de covid-19 est incompréhensible et inacceptable. D’autant que le président s’apprêtait à alléger les mesures anti-coronavirus. Du pur politicien qui de préventif a dégénéré.
Bien sûr il va de soi que tout pouvoir doit faire respecter ses décisions, par la force si nécessaire. Mais tout de même. Depuis l’assassinat de l’américain noir Floyd par la police US, chacun comprend que l’on ne peut pas faire n’importe quoi. La force doit être proportionnée comme on dit maintenant. Comment le petit rassemblement (quelques dizaines de personnes) comme celui de Ntsudjini du 6 juillet a-t-il pu conduire le gouvernement à une intervention militaire qui confine à la guerre. Bouleverser toute une ville avec des détonations pendant plusieurs jours, même en pleine nuit, sans considération des traumatismes que cela peut engendrer sur bien de personnes, surtout chez les jeunes enfants, révolte tout le pays.
La tendance à tout politiser, à analyser tout fait sous le prisme de l’affrontement pouvoir | union de l’opposition est dangereux. Il mène à une répression brutale qui risque de faire basculer le pays dans une aventure hasardeuse. Un ancien candidat à la présidence de la république en cabale !? Est ce qu’on mesure la portée d’un tel fait ? On va où là. Le pouvoir et l’union de l’opposition vont-ils amener notre pays vers la guerre civile ? Chacun doit mesurer la gravité de la situation !
Le président Azali doit intervenir en personne pour calmer les choses, faire libérer les personnes arrêtées et ouvrir une voie sérieuse vers l’apaisement.
La colonisation de l’archipel des Comores fut pendant le XIXe siècle. Il y a eu plusieurs années, les grandes puissances Européennes (Portugal, Angleterre, Allemagne et la France), visent coloniser notre archipel.
À partir de 1815, à l’issue au traité de Vienne, les britanniques, annexent l’Ile Maurice et Seychelles : anciennes colonies de France, et décidèrent de ne pas faire la conquête dans l’archipel des Comores et Madagascar. La France qui avait un boulevard vers les Comores, profite aussi par la demande en aide d’un sultan de l’ile d’Anjouan Alawi 1er, pour le prétexte d’une protection contre les razzias malgaches. Le 25 avril 1841, Adriana Souli signa un traité qui a permis à Mayotte de devenir un protectorat français. Dans cette période en pleine colonisation les colons s’accaparent quasiment la totalité les territoires comoriens et exploitent plus de 70% du peuple de l’archipel, dans les différents champs des plantations que ça soit sucrerie, coprah, plante à parfums … . On peut dire que la colonisation française aux Comores avait la forme d’un esclavagisme dès le début de son installation dans le pays, vu la manière dont les colons l’appliquèrent au peuple comorien. Les comoriens travaillèrent dans des conditions insupportables, pour le compte de la métropole.
En effet, entre 1904 à 1912, une succession de décrets en coulissent pour le rattachement officiel de l’archipel des Comores et Madagascar. Par conséquent, les Comores deviendront la septième province de Madagascar. En 1946, les Comores obtiennent l’autonomie interne et Dzaoudzi devient la nouvelle capitale des Comores. Le 15 juin 1953, plusieurs politiques comoriens osent déjà demandé une déclaration commune de l’Independence. En 1958, les iles portent un statut de « TOM », qui va provoquer une tension vive entre ceux qui veulent conserver ce statut et ceux qui, surtout à Mayotte souhaitent devenir « DOM ». Entre 1961 et 1962, en pleine première vague de décolonisation dans le monde, la capitale des Comores, Dzaoudzi (Mayotte) était transférée à Moroni (grande-Comore), et provoqua la colère des mahorais. En 1972, l’indépendance des Comores était la question qui préoccupa les jeunes élites comoriens accompagnés de leurs partis politiques, notamment le mouvement de libération nationale (MOLINACO) d’Abdou Bakari Boina basé à Dar es Salam, le parti socialiste des Comores (PASOCO) de Mbalia, le front de libération des Comores (FLC) et le parti évolutif des Comores (PEC), ainsi que d’autres partis politiques qui vont avoir naissance un peu plus tôt par les fusions avec d’autres partis et tenant compte aussi aux différentes manifestations qui ont été menées par les jeunes lycéens de Moroni pour le même combat : « on veut notre indépendance. »
Le 25 Aout 1972, le comité spécial de l’ONU inscrit les Comores sur la liste des territoires auxquels s’applique la déclaration sur l’octroi de l’Independence. La visite du premier ministre français Pierre Messmer le 29 janvier 1972, à Moroni vis-à-vis aux jeunes PASOCO, des banderoles y brandissent et accompagnées des cries « MKOLO NALAWE » (dégage le colon). Le 2 mars et 19 mars 1972, RDPC et PSDC, rendent public une motion demandant l’indépendance des Comores. Dès juin 1973, Ahmed Abdallah Abderemane signe avec le gouvernement français les « accords du 15 juin1973 », prévoit une consultation des comoriens en vue de son indépendance. Le 22 décembre 1974, un référendum est organisé et 95 % de «oui » de l’indépendance dans l’ensemble de l’archipel contre 65%. Ce résultat n’est pas global mais juste l’ile de Mayotte qui se prononce pour le maintien immédiat à la DOM. Le 23 avril 1975, le FNU et PASOCO ont réagi et signé « un Manifeste conjoint » dénonçant les « les accords de juin », raison pour laquelle l’Etat français a modifié le texte original et promulgue la loi du 23 novembre qui prévoit de démanteler les Comores, si elle n’arrive pas à garder l’ensemble de l’archipel mais Mayotte restera française. Du 3 au 4 juillet 1975, Ahmed Abdallah, en provenance de Bruxelles, se rende immédiatement à Paris, avec frustration à cause de la loi votée le 3 juillet par le parlement français, qui trahit les accords de juin 1973.
Le premier ministre français, Jacques Chirac reçoit Ahmed Abdallah à l’absence du président français. Ces deux derniers discutent et Jacques Chirac lui demande d’être pourtant aux yeux d’Ahmed Abdallah. Il n’en était pas question car le temps presse. Sans mâcher les mots, Ahmed Abdallah est amertumé par l’hypocrisie de la France et menace de proclamer l’indépendance dès qu’il sera de retour au pays. Le 5 juillet 1975, une session extraordinaire est ouverte par un discours du président de la chambre de député, suivi par d’autres discours prononcés par certaines autorités. La cérémonie a pris fin sous applaudissements. Dans la séance, 33 députés ont été présents sur 39 et se prononcent pour l’indépendance. Et le 06 juillet, le président Abdallah a proclamé l’indépendance des Comores. Le 9 juillet 1975, après la fin du conseil des ministres, le gouvernement français décida de reconnaitre l’indépendance des Comores.
« Je continue de penser que la meilleure façon de gagner, pour un homme politique, est de mettre en œuvre ses idées afin de prouver, concrètement, d’après les résultats obtenus, qu’elles sont bonnes pour son pays. Hélas, la plupart du temps, le combat politique se résume à une lutte sans merci et sans scrupules pour détruire le camp d’en fasse ». (CHRISTIAN PROUTEAU, au service du président, édition Michel LAFON Paris juin 1999).
Le directeur de cabinet de la présidence de la république a dépassé la ligne rouge : en menaçant de mort l’opposition, notamment les différents leaders en déclarant plus précisément que « celui qui osera parler et demander le respect de la tournante pour l’année 2021, doit savoir à l’ avance, à ses risques et périls qu’il joue avec le feu, voire la mort tout court. » ces propos ne nécessitent, aucun commentaire ; cependant celui qui déclare cette énormité, n’est ni un ignorant, ni un petit va pieds- nus , c’est un Ministre directeur de cabinet, chargé de la défense, donc un grand responsable, respectable et, de cela, ses paroles tirent un poids particulier ; Néanmoins, je constate qu’il est allé loin , trop loin, il ne présente aucune idée de paix, aucune idée nouvelle, il ne prouve pas non plus le moindre résultat obtenu durant son pouvoir, mais il tente de semer une terreur aveugle ,livre une lutte sans merci et sans scrupules aux nombreux leaders de l’opposition.
On peut se demander pourquoi cette terreur, cette violence ?
Aujourd’hui, le métier et le destin de nos gouvernants ne sont plus ce qu’ils étaient. Il s’agit d’une évolution qui a changé la donne politique aux Comores et dans plusieurs pays d’Afrique depuis 1990, date pendant laquelle, la démocratie a fait bouger le monde politique et leurs tenants.
Jusqu’à il y a peu, la plupart du temps, un chef d’Etat en exercice, un premier ministre ou un ministre tout court, était un homme respecté ou craint ; il continuait de bénéficier d’égards et considérations après avoir quitté le pouvoir, y compris dans les cas où c’est le pouvoir qui l’avait quitté. Même lorsqu’elle a été acquise par la force et à la suite d’un coup d’Etat, par exemple, la fonction dotait son titulaire, du jour au lendemain, d’une aura unique… qui survivait souvent à la perte du pouvoir.
Aujourd’hui, tel n’est pas le cas : il suffit d’observer ce qui arrive à l’Ancien Président Ahmed ABDALLAH Mohamed SAMBI pour ne citer que lui. Demain, certainement, d’autres seront appelés à rendre des comptes devant le peuple et les juridictions respectives en fonction de leurs actes, leurs missions s’ils étaient conformes à la loi et aux règles institutionnelles.
C’est pourquoi, chaque gouvernant douteux ne peut qu’afficher un degré de violence pour dissuader l’opposition de rester calme. Il veut s’accrocher au pouvoir parce qu’il craint le pire et, parfois, l’inattendu.
Qui aurait pu imaginer quelques années avant que les gouvernants d’hier, allaient être injectés d’une manière criante aujourd’hui ?
Ainsi pour échapper à toute situation inattendue (poursuite judiciaire, accusation parfois sans fondement, indexation de telle ou telle autorité, tel homme politique, etc…) la solution, sera de pousser le plus loin possible, le départ des gouvernants actuels.
Ce qui peut que renforcer en eux la tentation de rester le plus longtemps possible (2030 par exemple) dans une fonction qui, bien qu’exposé, reste la seule à garantir à celui qui la détient une immunité quasi certaine. Si nous voulons que ceux qui l’ont conquise ne disent pas « j’y suis, j’y reste », il faut leur offrir une sortie honorable, c’est- à- dire le respect de la loi et de tout les textes constitutionnels.
Cependant je l’avais dit, l’évolution politique a changé chez nous depuis les années 1990, mais aussi à l’échelle internationale : les mauvais gouvernants ont moins d’amis et encore moins de pays refuges. Leurs crimes, leurs détournements de fonds publics ne sont plus oubliés encore moins pardonnés. Leurs actes les suivent sans prescription, leurs victimes, les traquent sans rémission. C’est là une excellente évolution. Excellente parce que dissuasive : si le « métier de gouvernant » conduit à une fin de paria, il suscitera moins de vocations. Ce qui est arrivé à plusieurs dictateurs étrangers, pourra bien, demain, arrivé à nos gouvernants. A l’heure où j’écris ces quelques lignes, j’apprends que l’Ancien Premier Ministre de la République Française, Monsieur François Fillon, sera jugé dans une semaine aux correctionnelles pour des affaires de corruption, de détournements de fonds publics.
Pour conclure, j’estime que la situation est grave. A mon avis, c’est qu’il faut, c’est une nouvelle pensée, une logique de paix profitable à notre pays, donc à nous tous.
Prions pour la paix et que Dieu bénisse les Comores.
Cela fera dix ans cette année que la présidence tournante a été occupée par le Mohelien DR IKILILOU DHOININE il est entré officiellement en fonction le mois de Mai, 2011 Après –être élu en 2010. Son parti politique et ses proches, avaient opté pour ce fameux slogan « Notre heure est venue, à notre tour de manger. » cette expression se traduit concrètement par l’enrichissement illicite, rapide et sans scrupule de ses proches, au détriment de l’intérêt du pays, donc de l’intérêt général.
Oubliés les nobles engagements annoncés lors de la campagne des élections présidentielles du mois de mai 2010, qui incarnait l’aspiration à la justice sociale et économique pour tous ceux qui vivent dans ce pays, notamment les Moheliens. Ces nobles engagements, ont été remplacés par une nouvelle idéologie : un doux euphémisme qui a ouvert concrètement la porte à la corruption, au favoritisme, au clientélisme, au pillage des ressources de l’Etat et au pillage des ressources communautaires : je pense à la fameuse « opération riale ». Aujourd’hui, je me demande : où sont passés tous les millions de francs comoriens collectés par Mme IKILILOU DHOININE et les membres de son association connue par le nom de « Haloi Tété » peut-on ouvrir une enquête judiciaire pour connaître la vérité ?
Pendant le pouvoir du Dr IKILILOU ? Le carriérisme politique l’emportait sur la compétence professionnelle. C’est la période pendant laquelle, plusieurs directeurs généraux des entreprises d’Etat, avaient fait mains basses dans les caisses de l’Etat et ils ont pris la fuite vers l’étranger ; c’est le cas par exemple de l’entreprise COMORES TELECOM et d’autre bien sûr. Cette pratique mafieuse a transformé la culture de l’accès à l’égalité, au changement, à l’amélioration des conditions d’existence des uns, des autres, en un accroupissement sur le bien public à condition bien sûr que le bénéficiaire soit un, parmi les plus proches amis du couple présidentiel.
Pourtant, il y a eu au départ une volonté forte, symbolisée par le président IKILILOU, de rassembler autour de lui, une équipe soudée, capable de faire rêver la Nation toute entière. Mais ce rêve s’est rapidement dissous dans le flot nauséabond des attentes déçues et des intérêts politiciens, de la peur caractérisée par la mauvaise gouvernance, de la cupidité débridée et de l’immoralité sur le déclin des institutions. Très vite, il est devenu évident que le bas peuple désespère et comprend difficilement la politique menée par ce jeune pharmacien qui ne jure que par « ALLAH » alors que ce qu’il fait ne respecte pas en aucun cas la loi.
Notons par ailleurs que le président IKILILOU DHOININE, avait beaucoup souffert du poids politique du groupe des sages à tel point qu’il avait refusé de les rencontrer ; Il se prenait toujours pour victime et il s’est suffisamment amusé sur sa victimisation sans rien apporter de nouveau au pays.
Quel dommage ! Il avait même hâte de quitter les fonctions présidentielles car en réalité le « costume du président de la république » était trop large pour lui. Sa présidence, c’était un échec total. Dans aucun domaine, il n’a enregistré une réussite visible ou une amélioration ; C’est pourquoi, j’estime qu’il y a une urgence morale au profit de notre pays, à réinventer et à redéfinir un système de gouvernance nationale, sans doute, avec des objectifs nouveaux, des règles qu’incarneraient des institutions stables, durables avec transparence comme mode d’emploi.
En vérité, si nous voulons construire notre avenir, un avenir meilleur pour un lendemain paisible et durable, alors il nous faudra faire preuve d’inventivité sur le plan moral, économique et social, dépasser l’esprit villageois et familial, le narcissisme et la victimisation. Nous devons être humbles, intègres et imaginatifs.
Dr IKILILOU DHOININE a quitté le pouvoir en mai 2016. Soit, quarante et un ans d’indépendance pour notre pays. 41 ans d’indépendance, représentent l’âge de la maturité et autorisent un saut frontal dans l’histoire. Il est temps que nos lois nationales cessent d’être des objets de décor qu’elles sont restées jusqu’ici, pour devenir des instruments efficaces de mise en œuvre effective des droits fondamentaux qu’elles énoncent et garantissent.
Le plus grand mal du responsable comorien est enraciné dans son inhibition euphorique, où tout commence par lui et se termine avec lui. Ce concept crée en lui une ambition subjective de perfection qui le confine à la médiocrité. De cette subjectivité de perfection, la majorité des actes de son existence succombent avant lui, là où ils sont nés. Dois-je préciser enfin que les activités et la fortune du plus grand homme d’affaires comorien qui a réussi par les magouilles dont il connaît seul les secrets sont réduites à néant après un changement politique !
L’opposition comorienne incarnée par des multiples clans dont on ne connait même pas laquelle est légitime souffre d’une amnésie collective très avancée. Par conséquent elle ne cesse de pérorer sans rien dire de consistant à tel point que le peuple comorien ne leur accorde aucun crédit.
Ils sont dépourvus de vision claire et de propositions pouvant aider le peuple comorien en cette période de crise sanitaire mondiale, ne trouvant mieux à faire que de palabrer et critiquer vainement le gouvernement en place.
Comment Mouigni Baraka, qui a passé cinq ans à la tête du gouvernorat de Ngazidja sans aucun bilan, ainsi que ses comparses, peuvent aujourd’hui se permettre le luxe et le culot de critiquer un régime qui, à leur contraire, ne fait que servir son peuple tant au niveau infrastructurel, économique et social.
Ils étaient où quand Volo-volo était impraticable surtout en période de pluie avec une route boueuse et les tonnes d’ordure qui jonchaient tout ce marché, rendant invivable ce grand espace public où la majorité des comoriens s’y retrouvent au quotidien.
S’ils étaient encore au pouvoir aujourd’hui, je crois que le peuple comorien allait préférer rester chez lui et s’auto-confiner plutôt que de prendre le risque de vaquer à ses préoccupations journalières au péril de sa vie.
Pourvu que Mouigni Baraka et ses comparses aient encore leurs têtes sur leurs épaules. Comment peuvent-ils oser mitiger le bilan positif du président Azali et de son gouvernement, eux qui étaient au pouvoir une décennie durant sans avoir laisser de trâces visibles ? Badi Hanyoni na wure !!!
Pour votre mémoire Messieurs Mouigni Baraka et consorts, voici une petite rétrospective qui pourrait rafraichir vos esprits déjà fragilisés et englués. Le résultat puisqu’il faut qu’on l’appelle ainsi car le mot bilan vous parait difficile à accepter. Des résultats secteur par secteur, des quatre années de pouvoir du Président Azali :
– Dans le secteur de l’énergie :
Achat, transport par Avion et Installation de trois centrales électriques dans les trois îles et qui ont permis de ramener à la vie les activités économiques dans les quatre coins de l’île, votre boulangerie étant un exemple très parlant.
Délestage oui il y en a certes, car l’électricité est là. Mais pendant votre règne pouvait-on délester l’obscurité ?
– Dans le secteur des infrastructures routières :
La réhabilitation des routes nationales et secondaires en est la principale illustration et cela dans toutes les contrées du pays.
Ngazidja : Moroni-Hahaya-Mitsamiouli ;
Koimbani-Chomoni ;
Itsinkudi-Mtsangadjou-Dimani ;
Ikoni-Moindzaboini ;
Moroni-Foumbouni ;
Moroni-Oasis ;
Moroni-Djomani ;
Mitsoudjé-Djoumoichongo-Hambou ;
Volo-volo.
Ndzouani :
Ouani-Bambao Mtsanga ;
Dindri-Lingoni;
Domoni,
Sima-Moya ;
Mohéli :
Fomboni-Miringoni
– Dans le secteur sanitaire :
Dans l’optique de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030, le Président Azali fait construire un hôpital de renommée internationale sur 6 niveaux et le chantier avance à grand pas dans les délais impartis.
Je vous invite à quitter vos loges et à faire un petit tour sur le site de construction de l’hôpital. Vous constaterez de vous-même l’évolution du chantier que vous prétendez dépourvu de budget.
– Dans le secteur social :
La vie du comorien s’est vu améliorée avec :
la baisse des prix des produits de premières nécessités tels que le riz, le pétrole, les produits carnés, la farine, les frais de transport et pour couronner le tout la diminution de 50% des frais d’inscription à l’Université des Comores.
Enfin, pour ne pas trop vous fatiguer, après les efforts fournis ses 4 dernières années, les Comores sont aujourd’hui entré dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire et sans avoir bénéficié d’une IPPTE s’il vous plaît ! Tout les voyants de notre économie sont au vert mais pas le vôtre.
Une tournante en 2021, un non évènement
Les membres de la pseudo union de l’opposition sont bel et bien amnésiques, sinon déboussolées. Font-ils semblant d’oublié qu’avec le référendum constitutionnel du 30 Juillet 2018 qui a ouvert la voie à la réalisation des élections présidentielles et goubernatoriales de 2019 et législatives de 2020 la tournante en 2021 relève des cours d’histoire ? Le comble c’est que pour eux le référendum fut et reste illégitime mais les élections qui en découlèrent légales et ils y ont tous pris part et en grand nombre. 11 candidats contre AZALI !
Pendant ces élections, chaque candidat avait son programme et l’a dévoilé au public. Les onze candidats de l’opposition, eux, leur programme commun était de participer et gagner ces élections pour ensuite, disaient-ils, revenir à « l’ordre constitutionnel » en respectant les accords de Fomboni.
Comme si ils étaient pour quelque chose dans la réalisation de ces accords. En fait, où étiez-vous lorsqu’il fallait sauver l’unité du pays monsieur Mouigni?
Le candidat Azali a défendu les raisons d’être et le bien fondé de la nouvelle Constitution de Juillet 2018 qui a prévu un mandat présidentiel de cinq années renouvelables une fois.
Certes, l’union de l’opposition n’a participé ni aux Assises Nationale de Février 2018 ni au référendum constitutionnel de juillet 2018. Mais, elle a participé aux élections qui ont découlé des assises et de la nouvelle constitution.
La gestion de la Covid-19
Notre pays est l’un des pays d’Afrique qui a mieux gérer cette pandémie aussi dangereuse tant au niveau sanitaire qu’économique. Entre autres mesures, le gouvernement a ainsi gérer la situation de cette crise sanitaire mondiale :
Exhorter les comoriens à s’approprier les gestes barrières contre la pandémie
Fermer les frontières avant que la pandémie n’arrive dans le pays pour limiter les risques de contamination ;
Interdire les rassemblements au-delà de 20 personnes et instaurer un couvre-feu pour limiter la circulation aux heures non essentielles ;
Mettre en place, équiper les sites de prise en charge des malades et assurer leur opérationnalités sans rien demander à la population ;
Rapatrier les comoriens de par le monde et les prendre en charge sur le sol national ;
Reconnaître explicitement l’engagement exceptionnel des soignants et de tous ceux qui sont au front en leur accordant des primes spécifiques ;
Prendre en charge les salariés des entreprises publiques impactées directement par la pandémie tout en assurant le fonctionnement régulier de l’Etat et la régularité du versement des salaires de ses agents ;
Si c’est cela la mauvaise gestion de cette crise sanitaire mondiale, je vous invite alors à approfondir votre analyse de la situation car ce que vous avancez jusque là n’est que mensonges, incongruités et surtout futiles.
La posture d’éternel second vous va parfaitement bien !
Résignez-vous et acceptez Mr Mouigni de jouer votre rôle d’éternel second. Dans cette posture, vous êtes plus efficace et utile à quelque chose mais pas en tant que leader. Oui ! Votre rôle d’éternel second vous est toujours utile.
– Etant le second de Kiki dans le parti Orange, on vous a hissé au rang de gouverneur de l’île autonome de Ngazidja ;
– Etant le second de Mamadou dans l’union de l’opposition, on vous a hissé au rang de vice-président de cette union moribonde de l’opposition ;
– Etant le second de Campagnard au sein de la fameuse CNT, vous êtes devenu président de votre propre marasme politique.
Mais en voulant voler avec vos propres ailes notamment en briguant la magistrature suprême en 2016, vous avez fini par voter contre vous-même, et en 2019, vous avez fuit à la dernière minute et appelé à la casse des urnes.
Aujourd’hui vous régnez sur les restes de votre seconde classe. Deuxième classe Mouigni, levez vous, Agwa vous l’ordonne!
Votre équipe a dirigée ce pays pendant une décennie, et devrait accepter son échec dans tous les domaines et éviter de vouloir mener à la traine toute une population dont l’espoir repose sur un régime sensible à leur quotidien et à leur réalité.
Il ne sert à rien de présenter chaque fin d’année civile « les discours des bilans globalement positifs » pour masquer l’échec du régime politique au pouvoir, quand le peuple s’enfonce chaque jour d’un pas dans la misère. Cette thérapeutique crée autant de déboires que de désinvoltures dans les masses populaires, confrontées à la dégradation croissante de leurs conditions de vie quotidiennes.
C’est pourquoi l’écrivain et diplomate Congolais HENRI Lopes écrit dans son livre « le pleurer- Rire » aux éditions présences africaines : « lui ou un autre, pour nous, c’était toujours la même vie. Hier, nos misères provenaient du colon (l’Homme Blanc) qu’il fallait chasser pour que le bonheur vienne. Aujourd’hui, les oncles sont partis et la misère est toujours là. Qui donc faut-il chasser ? »
Notre pays a besoin de l’énergie de tous ses enfants, ainsi que du concours de toutes les bonnes volontés extérieures. Il s’agit de remuer ces énergies et bonnes volontés pour susciter leur apport intense à l’œuvre d’édification nationale. De même le combat contre la misère ne peut souffrir d’aucun monopole, de même ce noble combat répugne les excès de faux semblants et les élans d’auto- satisfaction d’apparence, dont la rhétorique provoque plus de sentiment de révolte que d’apaisement dans la population.
Ceci étant, après quarante quatre ans d’Indépendance, la voie qui mène au développement n’est toujours pas claire. Loin de s’améliorer, les faits dénoncés ont au contraire connu une aggravation déconcertante, qui a précipité notre pays au fond du gouffre. Selon les raisons suivantes :
Une administration moribonde.
Nous savons tous que dans la majorité des bureaux administratifs jusque dans les services centraux des différents Ministères, règne un tel laisser-aller et une telle anarchie que les esprits les moins avertis et les moins conscients s’alarment et s’inquiètent vivement de l’avenir de notre fonction publique. Le sens de la discipline, de la subordination et de la hiérarchie qui, autrefois, marquait du plus noble cachet les fonctionnaires comoriens s’émousse chaque jour depuis longtemps déjà.
Il a donné place à l’insolence ( c’est notre pouvoir à nous) à l’incorrection, à la désobéissance. Et l’efficacité ainsi que le prestige de l’administration s’en ressentent profondément depuis notre indépendance. Rares sont devenus les fonctionnaires qui consacrent tout le temps réglementaire dans leur service : Les sorties de bureau, les retards non motivés et les absences irréguliers sont monnaie courante ; le Zele et le dévouement sont devenus des notions abstraites…
Dans bien des cas le travail est hâtivement et par conséquent mal fait, car les fonctionnaires n’apportent plus à l’exécution du service, l’enthousiasme et le souci de perfection qui caractérisent la mission dont ils sont chargés.
C’est pourquoi, dès à présent, nous devons tous corriger notre façon de travailler si nous voulons que le cinquantième anniversaire de notre indépendance, soit différent des autres années précédentes.
L’Union des Comores a besoin d’une administration saine et efficace , besoin de compétences effectives de chaque citoyen responsable dans son domaine de compétence et d’activité.
Deuxième (2ème) facteur qui explique, pourquoi notre pays ne décolle pas, malgré les quatre décennies d’indépendance c’est la corruption. Elle est entrée dans les mœurs après l’indépendance et se pratique désormais librement dans la vie courante, à différents niveaux et dans tous les domaines des services publics.
Si les pays industrialisés n’ont pas encore réussi à éliminer complètement ce fléau de leur société, celui-ci est néanmoins considéré comme des cas sociaux rares, dont les autres une fois démasqués sont traduits et poursuivis sans complaisance en justice. Aux Comores, c’est plutôt le contraire : la personne reconnue coupable d’une affaire de corruption est tolérée par le système politique d’une manière ou d’une autre.
Cependant, nous devons désormais, tourner la page, en fixant de nouveaux objectifs d’ici 2025. Cette étape est la seule voie de passage obligée, pour pouvoir donner de bonnes leçons de développement à notre pays et faire la fierté de nos enfants pour un lendemain meilleur. Les Comoriens y parviendront-ils plus volontairement cette fois ? Il leur suffit seulement de se convertir en profondeur, et d’adopter d’autres méthodes tactiques que celle pratiquées depuis quarante cinq ans d’Indépendance, afin de gagner un pari qui, somme toute, n’est que trop à la portée de leurs moyens potentiels sous- estimés et mal exploités. D’ici là, les engagement politiques les plus solennels souscrits par nos différents dirigeants, n’ont plus aucune signification aux yeux de la population dès lors que sa misère reste la même.
En effet, je le répète, je l’avais écrit à maintes reprises : aucune connaissance n’est héréditaire. Depuis 1975, les comoriens pouvaient beaucoup faire. Il ne leur a manqué que le fonds culturel essentiel, plus prospère à nul autre, une vraie volonté de changement. Nietzshe dans le gai savoir a écrit : « le malheur de l’homme est d’avoir été enfant. » Ainsi, le comorien doit savoir s’il entend demeurer éternellement bon enfant, ou bien transcender son adolescence et léguer à son enfant l’héritage culturel qu’il mérite ?
En conclusion disons que l’Union des Comores n’est ni hantée par une quelconque malédiction ni condamnée à sombrer dans une certaine fatalité naturelle. Il lui suffit de retrouver ses vielles valeurs perdues pour se réconcilier avec elle-même, œuvrer pour le progrès et apporter sa part de contribution authentique à l’Histoire et à la civilisation de l’Universel ; ce que Léopold Sédar SENGHOR appelle le « rendez – vous du donner et de recevoir ». 2025, c’est déjà demain, alors, mettons-nous au travail, le monde nous observe. L’erreur ne sera plus tolérable Que Dieu bénisse les Comores.
D’emblée, nous tenons à dire qu’il n’y aura pas d’union sacrée dans les choix politiques de ce gouvernement, lesquels ne respectent ni les droits fondamentaux, ni la sécurité sanitaire de sa population.
En effet, cette crise sanitaire met en lumière l’amateurisme, l’incurie de nos autorités qui osent gérer le covid-19 au mépris de la santé publique. En mettant en avant l’égocentrisme politicien, ces hommes et femmes insouciants développent dans le pays un climat anxiogène.
La grande partie de la population ignore le volume des aides internationales octroyées à l’Etat comorien, à la faveur de la pandémie du coronavirus. Le parti Ulezi ne peut que saluer cette solidarité internationale. Mais nous demeurons tout de même inquiets, comme le reste de la population, quant à l’absence de transparence relative à la gestion de ces mastodontes de dons.
L’urgence est d’en finir avec le mensonge d’Etat. Les comoriens ont le droit de savoir l’état réel et précis de la mortalité générale due au covid-19. La population veut savoir avec certitude le nombre de citoyens touchés par le virus. La population veut savoir le plan sanitaire concocté par le gouvernement pour sortir le pays de cette terrible épidémie virologique, tenant compte des aides internationales.
Les autorités appellent les comoriens à respecter les gestes barrières quand elles leur cachent la vérité au sujet de la situation de la pandémie. Ce comportement prouve l’ignorance pédagogique des dirigeants du pays et ceci explique l’esprit des jeunes de braver l’autorité de l’Etat.
Etant donné la gravité de la situation, le parti Ulezi tient à saluer chaleureusement les efforts sans relâche déployés par les équipes soignantes. Malgré l’absence des matériels de soins adéquats, nos soignants se placent en permanence en première ligne en apportant les soins nécessaires à ceux qui sont infectés du coronavirus.
Ulezi :
Réaffirme sa solidarité avec ces braves soignants.
Condamne avec la plus grande fermeté l’incompétence des autorités comoriennes à gérer la situation.
Appelle les comoriens à être vigilants face à la maladie
Deux jours après une tournée sur le terrain en présence d’un journaliste du quotidien Al-fajr pour constater les travaux et procéder à un premier essai aux fins de rétablir l’électricité dans plusieurs régions plongées dans le noir depuis plus de deux semaines en raison d’actes de vandalisme posés par l’inconscience des jeunes de Koimbani Washili à l’encontre des installations de la Sonelec, le rédacteur en chef du journal cité ci-dessus a signé un article « billet » dans le numéro 1513 du mardi 02 juin 2020 avec comme titre « Msaidié, un ministre paupérisé » pour s’en prendre au ministre de l’énergie.
Ce journaliste a usé de sa position de rédacteur en chef pour se lancer dans une diatribe infondée et sans contenue pertinente. Une sortie qui est aux antipodes de la satisfaction de la population de plusieurs régions qui peuvent renouer avec l’électricité. Rappelons que dans cette partie de l’île, l’on ne parlait pas de délestages mais d’absence carrément d’électricité non pas à cause des moyens limités du producteur d’électricité mais à cause de la volonté de certains jeunes qui ont vandalisé le matériel de la Sonelec. Quand le journaliste se demande si le ministre a « raté ses fonctions », il doit savoir qu’il est de la responsabilité du ministre en charge de l’énergie de prendre toutes les mesures pour mettre fin au calvaire subi par plusieurs régions qui n’ont rien à voir avec les évènements survenus dans la capitale du Washili. Ces régions victimes n’ont rien demandé mais ont subit les conséquences néfastes raison pour laquelle, il revenait au ministre de l’énergie de tout mettre en œuvre pour accompagner la Sonelec afin de rétablir la situation. C’est dans ce contexte que les régions Mboinkou et Hamahamet ont été raccordées au réseau électrique de Mitsamihouli. Le ministère de l’énergie ose penser que le journaliste-rédacteur en chef du quotidien Al-fajr aurait dû ou pu faire preuve d’équité et de déontologie en n’affichant pas sa posture partisane dans la mesure où, il est peut-être lui-même victime. Précisons qu’une partie de cette région (Washili) a bénéficié des travaux réalisés parce que l’essai a permis d’alimenter plusieurs régions dont une partie du Washili. Quand le journaliste parle « d’une fragilité du rapport de confiance… », voulait-il parler des habitants du Mboinkou, Hamahamet et une partie du Washili qui en ont fini avec le cauchemar qui fut le leur et du fait que désormais, ces régions peuvent jouir de la fourniture de l’électricité au même titre que les autres régions de Ngazidja?
Ministère de l’économie, des investissements, de l’énergie, chargé de l’intégration économique, du tourisme et de l’artisanat
Le ministre en charge de l’énergie, Houmed Msaidié ne lâche rien. Sa stratégie révèle la fragilité du rapport de confiance qu’entretient le peuple comorien et lui-même. En pleine crise énergétique à Oichili-Dimani, le ministre n’a réussi que de nourrir le doute.
Un ministre fragile. La crise énergétique s’enlise. Défié, le ministre Msaidié ne lâche rien. A-t-il raté ses fonctions du ministre de l’énergie ? Probablement oui. La crise dans les régions Oichili et Dimani justifie sa torpeur. Trois semaines dans le noir. Trois semaines de crise. Aucune autorité n’en parle. La première autorité concernée a fait fi. Et sa stratégie de priver les régions Oichili surtout le Oichili Yadjuu et Dimani d’électricité est condamnable. S’agit-il d’incompétence ? Pourquoi une crise dans la crise ?
Mal conseillé, mal réagi. Le ministre de l’énergie est perdu. Sa fragilité se résume sur la crise énergétique sur l’ensemble du territoire national plus particulièrement les deux régions de l’Est. Une crise dont l’ampleur ne sera jamais mesurée. Des ateliers sont à l’arrêt. Msaidié ne s’attend pas à un retour rapide à la normale. Quel gâchis ! Cette crise énergétique dans ces deux régions sera plus grave que celle des dernières années.
Sa politique censée répondre aux difficultés posées a mis à plat ces deux régions. Il est encore plus ardu de trouver des solutions meilleures. Puisque le ministre préconise de durcir la crise. Du sang et des larmes. Le ministre de l’énergie, Houmed Msaidié n’a pas caché sa volonté de plonger la communauté de Oichili-Dimani dans le noir. Je m’inquiète pour ce ministère en fragilité et dans le flou. Toute crise énergétique est une faute politique majeure. Et cela concerne toutes les autorités compétentes.
Retrouver une solution ne va pas dire priver une grande partie de l’électricité. Mais face à cette crise, il faut des moyens pour agir et de peser. En tout cas, il y a urgence. La distribution de l’électricité sur tous les clients de la Sonelec.