ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Changement climatique : Où en est-on avec le processus de réalisation ?

Le ministère de l’environnement avait lancé il y a presque trois ans le processus de réalisation de l’étude de vulnérabilité face aux changements climatiques. L’objectif de ce programme est de renforcer les capacités de lutte contre le changement climatique dans l’ensemble du territoire national. L’on observe depuis, une menace de l’environnement dans les zones côtière que forestière.

La mise en place d’un système national d’aires protégées terrestre et marine, le renforcement de la résilience du système naturel et humain face aux effets des changements climatiques et la gestion des risques liés aux catastrophes naturels et climatiques restent un grand atout pour l’environnement. C’est la raison pour laquelle, le processus de réalisation de l’étude de vulnérabilité face aux changements climatiques a été lancé pour protéger la nature et avoir une vie saine. La problématique de l’environnement implique une réflexion globale et des actions locales afin de faire face aux changements climatiques.

Les autorités à l’environnement avaient promis de multiplier les rencontres dans les autres îles des Comores pour sensibiliser et mobiliser la population dans la lutte contre le changement climatique. « Le changement climatique préoccupe le monde d’aujourd’hui et il faut faire face pour la vie humaine. Nous allons accompagner et appuyer les Comores dans ce processus », avait souligné une représentante de l’agence française de développement.

Il est à noter que l’environnement reste le grand pilier du développement. La zone côtière et la zone forestière sont menacées alors que l’environnement est un combat pour tous. « La terre, l’océan, la forêt, l’eau forme l’environnement et tout ce qu’on respire c’est de l’environnement. Et sans un développement sein et meilleur, on ne peut pas lutter contre la pauvreté. Ce patrimoine mérite d’être protégé par tout un chacun sachant que de nombreuses ressources naturelles sont favorables à la croissance économique du pays », explique-t-on.

Une planète sans pollution ?

Ce processus de réalisation de l’étude de vulnérabilité face aux changements climatiques s’inscrit ainsi dans la lutte contre la pollution qui pèse sur la vie humaine, l’économie. Une planète sans pollution ? « Nos océans se remplissent de déchets si rapidement  que d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les mers », estime le programme des Nations Unies pour l’environnement.

Des résolutions ont été avancées dont l’interdiction des peintures de plomb et la limitation du plastique. D’autres résolutions ont été proposées en faveur des contrôles de la qualité de l’air en ville, ou pour réduire les dégradations générées par les conflits. « Pouvoir respirer dans nos villes, éloigner les produits chimiques dangereux de la chaine alimentaire et éviter  que nos océans se transforment en soupes de plastiques est très utile », avance le Pnue.

Une menace émergente des espèces marines

Les espèces marines envahissantes sont reconnues comme une de quatre menaces majeures pour l’écosystème marin au même titre que les sources terrestres de la population marine. La surexploitation des ressources marines vivantes et la dégradation de l’habitat occasionnent en effet ce phénomène.

Les espèces marines envahissantes sont exotiques. Elles peuvent être introduites volontairement ou involontairement dans un nouveau site, zone ou région géographique en dehors de leur aire de distribution naturelle. Les espèces marines envahissantes sont des espèces qui prolifèrent et se propagent de manière à ce qu’elles menacent les écosystèmes, les habitats ou d’autres espèces. Elles peuvent potentiellement occasionner des dommages socio-économiques ou environnementaux ou nuire aussi à la santé humaine. A noter que les espèces indigènes sont aussi susceptibles de devenir envahissant, généralement suite à une modification des conditions environnementales.

Les espèces marines envahissantes ont divers impacts écologiques, économiques et sanitaires. Au niveau écologique, elles peuvent perturber les processus écologiques et compromettre les services éco systémiques. Quant à l’économie, elles occasionnent la fermeture des infrastructures de loisirs ou côtières, une baisse de production de la pêche aussi bien qu’une réduction de l’efficacité du transport maritime. Et en fin, sur la santé, les pathogènes tels que le choléra et les kystes de phytoplancton qui produisent des efflorescences d’algues toxiques se trouvent fréquemment dans les sédiments.

Que faire pour la prévention ?

Cependant, mettre en place des mécanismes d’harmonisation des politiques et des règlements concernant les espèces marines envahissantes est primordial afin de faire une prévention qui reste la solution privilégiée et la plus rentable dans l’environnement marin. L’évaluation des indices sur l’environnement, la mise en quarantaine, et les plans d’intervention rapides constituent fort bien quelques préventions. L’encrassement biologique est aujourd’hui reconnu comme la principale source des espèces marines envahissantes.

KDBA

 

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