ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Conflit foncier : Moindzaza Mboini met en garde Idi Nadhoim

Lors d’une conférence de presse, mardi dernier à Moindzaza Mboini, les autorités locales mettent en garde l’ancien vice-président Idi Nadhoim. Ce dernier est accusé de vouloir s’approprier une parcelle de terrain mesurée à 100 h. Moindzaza Mboini appelle les localités limitrophes plus précisément Moindzaza Djumbé et Selea à ne pas soutenir l’ancien vice-président des Comores dans ce litige foncier.

Alors qu’un conflit foncier risque de causer l’irréparable à Moindzaza Mboini, une conférence de presse est tenue par des autorités locales pour attirer l’attention de l’ancien vice-président de l’Union des Comores sous le régime de Sambi, Udi Nadhoim. Ce dernier veut s’approprier d’un terrain situé à Moindzaza Mboini lequel cette localité le réclame.

« Notre message à Idi Nadhoim reste précis et ferme. Inutile de vous rappeler que, les conditions avec lesquelles on devient un héritier, le bénéficiaire doit avoir au moins ses racines dans les biens en question, et ce n’est plus le cas sur vous. Vous tentez de jouer avec la carte de manipulation au profit de vous approprier nos biens. Sachez bien que nous sommes prêts à protéger nos biens ou mourir s’il le faut », prévient Said Hamidou Maoulana, chef du village de Moindzaza. « Êtes-vous du genre à mettre en avant ses valeurs humaines ou bien préférez-vous vous jeter dans la gueule du loup ? Notre réponse sera précise, si vous choisissez la deuxième option », a-t-il dit.

Et si Moindzaza Djumbe et Selea soutiennent Idi Nadhoim, Moindzaza Mboini leur adresse un message. « Nous leur disons que vous avez choisi le mauvais camp. Vous vous laissez manipuler pour des intérêts minables. Vous n’aurez rien à gagner aux côtés de Idi Nadhoim », lâche le chef du village. Ce dernier appelle le gouvernement comorien à intervenir avant que la situation ne dégénère.

Hassan Ali a donné plus de précision sur l’historique de la parcelle de terrain, origine du conflit avant  de snober le jugement rendu par le tribunal de première instance en faveur d’Idi Nadhoim. « Idi Nadhoim s’appuie sur un jugement rendu par le tribunal de première instance alors que nous avons fait recours. Dommage qu’il chante la victoire bien que la partie ne soit pas finie », a-t-il regretté.

Nassuf. M. Abdou

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