ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Correction des examens nationaux : La fédération des syndicats de l’éducation appelle au boycott

Alors que la correction du baccalauréat a d’ores et déjà débuté, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores, a dénoncé une trahison du gouvernement vis-à-vis du protocole d’accord signé le 4 janvier 2024, notamment l’avancement et la nouvelle grille indiciaire. Ils appellent au boycott de la correction des examens.  

Bernée pour la énième fois par le gouvernement comorien, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores monte au créneau. Alors que le gouvernement comorien avait promis de respecter le protocole d’accord signé, le mois de janvier dernier, avec l’ancien ministre des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou et  celui de la fonction publique, Djae Ahamada Chanfi, rien n’est jusqu’à alors abouti.

Bien qu’on soit en période d’examens, les enseignants se sont tous mis d’accord à boycotter la correction. « Nous appelons tous les enseignant de se retirer et de rentrer chez eux jusqu’à ce que le gouvernement honore son engagement de notre protocole d’accord signé le mois de janvier 2024. On s’était convenu que la nouvelle grille indiciaire et l’avancement vont prendre effet dès le paiement de ce mois de juillet, en vain », a déclaré Saïd Abdou, secrétaire général-adjoint de la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores.

« La réponse qu’on a obtenue hier vendredi, auprès des autorités compétentes nous oblige à réagir de cette manière sans tarder, pour appeler tous les enseignants engagés dans le processus des examens d’arrêter  et rejoindre notre mouvement pour défendre notre cause », a-t-il insisté. 

Il y a lieu de rappeler que, le 4 janvier 2024, le gouvernement comorien s’était engagé à attribuer aux enseignants du primaire et du secondaire une nouvelle grille indiciaire qui prendrait effet administratif au mois d’octobre 2024 et effet pécuniaire à partir du salaire du mois de janvier 2025, en vain. Il a été précisé également que, « le non-respect des engagements formulés ci-dessus, par une partie signataire, l’autre partie lésée, agira en conséquence et donnera la suite qu’elle estime appropriée », peut-on lire dans le communiqué de presse. 

Nassuf. M. Abdou

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