Le décès du jeune Ayman Nourdine survenu alors qu’il était en garde à vue nécessite une enquête approfondie afin d’établir les circonstances et en tirer les conséquences appropriées, indique la commission nationale des droits de l’homme et des libertés. Cette institution chargée de veiller aux droits de l’homme aux Comores dit qu’elle suivra de près l’enquête ouverte par le parquet de Moroni.
La mort tragique du jeune Ayman a suscité de vives réactions. Notamment la découverte de son corps emballé dans des sacs a fait réagir plus d’un. La commission nationale des droits de l’homme et des libertés a réagi à travers un communiqué de presse publié vendredi dernier mentionnant que « toute dépouille doit être traitée avec respect, dignité et décence ».
Les circonstances du décès de ce jeune de 24 ans restent floues. Il y a diverses versions qui circulent parmi laquelle, un malaise qui aurait survenu lors d’une d’interrogatoire. Mais la piste d’un éventuel assassinat n’est pas écartée par la famille du défunt. La Cndhl insiste sur le fait « qu’un prévenu, un accusé, un détenu… sont des êtres humains qui ont aussi des droits fondamentaux à respecter scrupuleusement ».
Pour la Cndhl, le décès d’Ayman Nordine survenu alors qu’il était en garde à vue nécessite une enquête approfondie afin d’établir les circonstances et en tirer les conséquences appropriées. C’est ainsi que la Cndhl se déploie pour que la vérité prévale dans cette affaire et compte sur la sérénité de tous et une franche collaboration des autorités compétentes concernées à tous les niveaux.
« La commission nationale des droits de l’homme et des libertés veille au respect des droits fondamentaux et des libertés publiques garanties par notre Constitution, notamment le droit à la vie, à la sûreté, à l’intégrité physique et à la liberté », lit-on dans le communiqué de presse.
Kamal Said Abdou